La Tre Kronor et son jeu Dé-Sue(t)

Place désormais au Groupe C, celui de la Suède, des Etats-Unis, de la Lettonie et de l’Autriche. Pays très bien peuplé, la Suède fera partie des favoris du tournoi et tentera de rafler sa… neuvième couronne mondiale ! Pour un pays de 10 millions d’habitants, c’est pas trop mal. A toi, Robin.

1) Pourquoi ai-je choisi de présenter ce pays ?Contrairement à la Slovaquie qui m’avait un peu été attribuée par défaut, il s’agit là d’un véritable choix. Je ne saurais exactement expliquer pourquoi, mais j’ai depuis toujours un petit faible pour la Suède, en hockey surtout, mais au football aussi. Est-ce dû à la gent féminine locale, à Henrik Larsson, Björn Borg ou Peter Forsberg ? Pas impossible.

2) A quoi sert ce pays ?
A faire fantasmer bon nombre d’hommes sur la population féminine du pays, tant les Suédoises sont réputées pour être de véritables bombes sur pattes. Vous allez finir par croire que je ne pense qu’à ça, mais comment voulez-vous parler de la Suède et de la Slovaquie sans évoquer cet aspect là ?
Sur le plan sportif, la Suède est depuis toujours un bon fournisseur de grands noms. En vrac : Wilander, Pärson, Henrik Larsson, Borg, Ibrahimovic, Edberg, Stenmark, sans oublier l’heptathlonienne Carolina Klüft.

3) Comment on y joue au hockey ?
Plutôt bien, à en juger par le palmarès de l’équipe nationale (8 fois championne du monde, 2 fois championne olympique). Equipe nationale qui soit dit en passant est la seule à avoir réussi l’exploit de devenir championne olympique et du monde la même année (2006).
Le championnat national est également d’un excellent niveau et très réputé, en témoignent les récents transferts effectués par ses équipes de pointe (Blindenbacher à Färjestads, notamment).

4) Pourquoi vont-ils gagner les Mondiaux ?
En envoyant une frange représentative de la gent féminine dans les vestiaires de leurs adversaires avant chacune de leurs rencontres, les dirigeants Ostrogoths auront trouvé la bonne solution pour déconcentrer tous les opposants, ce qui devrait leur ouvrir une voie royale jusqu’au titre.
Néanmoins, et dans un but économique, ces mêmes dirigeants n’ont pas jugé bon d’envoyer ces demoiselles au travail face à des adversaires jugés trop faibles. Et pour répondre à votre question que je vois arriver, oui, la Suisse fait partie de ces nations. Depuis quand la Suède a-t-elle besoin de subterfuges pour faire tourner la tête de la Nati ?

5) Pourquoi vont-ils se faire éliminer au premier tour ?
Pour les mêmes raisons que le LHC va devenir champion suisse de LNA l’année prochaine, c’est-à-dire aucune ! Non franchement, si la Suède se fait éliminer au premier tour, je m’engage à faire le tour du Lac de Genève à vélo, mais en pédalant avec les mains, avec comme seul vêtement une écharpe de la Section Ouest en tant que cache-sexe.

6) Qui sont les joueurs à surveiller ?
Agnetha Fältskog, Benny Andersson, Björn Ulvaeus et Anni-Frid Lyngstad. Mamma Mia, Berne risque bien de ressembler à Waterloo en pleine bataille si trois de ces quatre là venaient nous rendre visite. Voulez-vous les voir sur la Place Fédérale ? Il va malheureusement falloir oublier cette idée. Vous pourrez toujours vous répéter sans cesse «I have a dream».
Comment ça, je devais parler de hockey ?

7) Qui sont les joueurs à ne pas surveiller, mais dont on peut éventuellement se moquer ?
Henrik Zetterberg. Auteurs de 73 points (31 buts) cet hiver avec les Red Wings de Detroit, l’ailier suédois est l’un des piliers de son club aussi bien que de son équipe nationale. Rapide et puissant, il peut faire basculer à lui tout seul l’issue d’un match.
Ça tombe bien, il ne sera pas là.

8) Une bonne raison de les supporter ?
Ben, les Suédoises ! Il y a certainement plein d’autres raisons d’aimer cette équipe, mais la seule dont j’ai envie de vous faire part ici, c’est bien ces demoiselles !

9) Une bonne raison de ne pas les supporter ?
Malgré ma relative affection pour cette équipe de poussins, il faut bien avouer qu’elle est loin de pratiquer un jeu à nous faire bander (contrairement à… bon, ok, j’arrête !). En misant d’abord sur une extrême solidité défensive et un réalisme à toute épreuve, le jeu suédois est aussi sexy (non, rien…) que celui de la Nati, c’est tout dire. La seule différence, c’est que la Suède, elle, a un palmarès.

10) Bon d’accord, mais sinon ?
Tout est Bien(ne) qui finit Bien(ne).

Écrit par Robin Dousse