Qui sera le quatrième Pigeon d’Or de l’année?

Un footballeur en mode débauche, un nobody inutile, un ex-entraîneur à succès, un journaliste frustré et le champion du monde des beaufs ont été pigeonnés par la rédac. Certains rédacteurs souhaitaient retenir Reto Bertolotti, Johann Vogel, Mickaël Landreau ou autre Lance Armstrong, gageons que leur tour viendra très bientôt ! Qui mérite de gagner ? Tu as jusqu’au dimanche 10 mai à minuit pour te décider !

Adriano

C’est vrai, il ne faut pas tirer sur une ambulance. Mais quand cette ambulance a le comportement d’un adolescent de 16 ans, le cerveau d’un poisson rouge et le train de vie d’une rock-star pathétique, on peut faire une exception. Bourré de talent et bourré tout court, Adriano avait tout – imparfait de rigueur – pour devenir l’un des meilleurs attaquants du monde. De l’or dans les pieds, une puissance hors-norme, un sens du but inné. Mais le Brésilien a préféré ruiner sa carrière sur l’autel de l’alcool, de la drogue et des filles faciles.
 
Malgré des performances encourageantes et la confiance du coach Mourinho, Adriano a de nouveau réussi à craquer cette saison. Convoqué en équipe nationale pour deux matches de qualification au Mondial 2010, «l’Empereur» a refusé de rentrer en Italie à cause d’une… déception amoureuse. C’est un comble pour un mec réputé pour choper tout ce qui bouge… Chantre de l’autodestruction, Adriano aurait même déclaré récemment vouloir prendre sa retraite. A tout juste 27 ans, ça fait quand même tâche. Un peu comme si Andy Murray arrêtait le tennis à cause d’un râteau en boîte !
 
Le futur ex-Intériste est l’exemple même du footballeur un peu con et mal entouré, l’antithèse d’un modèle pour les jeunes. Reste désormais un dernier espoir : en pleine dépression, le Brésilien se rendrait-il enfin compte de sa bêtise et de ses mauvais choix ? C’est tout le mal qu’on lui souhaite.

Dierk Beisel

Au palmarès des Pigeons d’Or, on ne compte plus les losers flamboyants, les tocards présomptueux, les clowns grotesques. Et si, pour une fois, on changeait ? Et si on récompensait un loser fade, un tocard timoré, un clown triste ? Pour avril, le candidat est tout trouvé : Dierk Beisel. Certes, vous ne le connaissez pas. Rien de plus normal. Le personnage existe à peine, rasant les murs au siège de Swiss-Ski à Muri, où il occupe l’énigmatique fonction de «chef du sport de compétition».

Dierk Beisel sort de son terrier bernois en début et en fin d’hiver. Pour annoncer de vagues objectifs, puis pour tirer un laconique bilan. A ces deux occasions, il se permet la seule audace de son année en parlant à la première personne du pluriel : «nous voulons gagner X médailles», «nous avons remporté X courses». Un «nous» qui est en réalité un «wir», Beisel étant un Allemand pur jus. Ce «nous» ne manque pas de toupet. Beisel a beau être «chef du sport de compétition», les courses se font sans lui. Sa contribution aux succès des Cuche, Gut, Cologna ou autre Ammann tend vers zéro.

Ce notoire rond-de-cuir (mais au salaire de chef) serait aussi censé jouer un rôle dans la gestion des entraîneurs. Censé seulement. En fin d’hiver, Adriano Iseppi, le mentor de Cologna, demande d’augmenter son taux d’activité de 60 à 100%. Ronchonnements du poussiéreux Dierk Beisel qui, après un effort incommensurable, propose un 80%. Résultat : Iseppi démissionne. Quelques jours plus tard, c’est Patrice Morisod, l’homme qui a fait Cuche, qui souhaite un contrat s’étendant sur plus d’une année. Marmonnements du monacal Dierk Beisel qui refuse, car ce genre de contrat n’existe pas dans la maison Swiss-Ski. Résultat : Morisod démissionne. Morale de l’histoire, les pires nuisibles vivent dans l’ombre. Le moyen d’y remédier ? La remise d’un Pigeon d’Or.

Gérard Castella

Jadis considéré comme un entraîneur à succès, Gérard Castella voit son étoile pâlir depuis quelques saisons. Il en avait déjà déçu plus d’un en quittant le Lausanne-Sport au moment de relever le défi le plus difficile, gérer l’après Chapuisat et la fin de l’euphorie des promotions successives, pour préférer un contrat plus lucratif et des moyens plus importants à Neuchâtel. Mais, malgré une promotion, l’aventure neuchâteloise s’est terminée par un licenciement abrupt pour l’entraîneur genevois. En juin dernier, il est fortement pressenti pour reprendre le Servette FC mais il finit par renoncer, au motif que l’abandon du projet Pishyar ne garantissait pas des ambitions assez élevées pour un entraîneur de son standing.
 
Castella reviendra en sauveur à Genève quelques mois plus tard avec le retour en grâce de Majid Pishyar, non sans égratigner au passage son prédécesseur Michel Sauthier, dont il avait pourtant fortement compliqué la tâche par sa valse hésitation du moins de juin. Avec le retour du héros de 1999, Servette devait facilement assurer le maintien et, dans la foulée, fêter son retour en LNA. Seize matchs, quatre victoires, six nuls et six défaites plus tard, c’est sur un constat d’échec et avec des Grenats en grand danger de relégation que Gérard Castella connaît le 4e licenciement de sa carrière après Servette une première fois, Saint-Gall et Xamax. Et il semble avoir joliment fait le tour des clubs à entraîner en Suisse Romande. Enfin, il reste le FC Sion, mais ce n’est pas vraiment l’endroit idéal pour redorer un blason passablement terni.

Julian Cerviño

Que ce soit clair : ce n’est pas le fait d’avoir allumé les Lausannois au sujet de leur «grosse machine sans âme» qui lui vaut cette nomination amplement méritée. Toujours est-il que ce tour de force aura certainement contribué à titiller les Vaudois dans leur amour-propre et à remporter cette finale en témoignant de ces qualités prétendument absentes du collectif du LHC. Non, CartonRouge.ch militant également dans cette catégorie.

C’est plutôt d’avoir outrancièrement étalé tout le syndrome de persécution instiguée par Gary Sheehan et ses sbires. Le scribouillard neuchâtelois est parvenu à faire passer l’intégralité des fans du HCC et des Chaux-de-Fonniers pour des  frustrés. Primairement anti-lausannois, réussissant à faire passer un article people du Matin pour une brillante analyse poussée du Monde Diplomatique, le journaleux du si bien nommé Impartial est donc parvenu à brillamment triompher sur ces deux tableaux. Maladivement incohérent, Julian Cerviño a étalé toute sa science de la formule à l’emporte-pièce dans tous ses papiers traitant de la finale LNB. A défaut de gagner le Prix Goncourt, le docteur ès théories foireuses est nommé pour le seul titre de gloire de sa carrière.

Thierry Roland

Thierry Roland fait partie de ces personnalités qui devaient immanquablement finir un jour ou l’autre par obtenir leur sélection au Pigeon d’Or. D’une mauvaise foi à toute épreuve, persuadé de la grandeur de la Fraaaaaance, souvent méprisant ou moqueur envers l’adversaire, parfois à la limite du racisme («n’y avait-il pas autre chose qu’un arbitre tunisien pour un match de cette importance ?»), Thierry Roland est la caricature même de cette France arrogante, chauvine, renfermée sur elle-même et un peu beauf qu’abhorre tout fan de sport romand normalement constitué. Pour anticiper les réactions outrées de nos lecteurs pour lesquels Thierry Roland constitue la principale, sinon la seule, référence footballistique, on admet que les commentateurs de «notre» télévision ont aussi parfois leurs accès de chauvinisme et de triomphalisme déplacés mais aucun n’arrive à la cheville du journaliste sportif vedette de la TV tricolore en la matière.
 
On pensait en être débarrassé lorsque TF1 lui a indiqué la porte de sortie mais c’était pour mieux rebondir sur M6. Si, au moins, sur TF1, Jean-Michel Larqué apportait un minimum de compétence et d’objectivité au commentaire, M6 a flanqué Thierry Roland d’une sorte de clone en pire, en la personne de Jean-Marc Ferreri, pour commenter les matchs de Marseille. Le résultat est édifiant avec un panégyrique aveugle et ininterrompu de l’immense OM, systématiquement floué par les arbitres contre des adversaires «incapables d’aligner trois passes de suite» et dont on se réjouit ouvertement de la sortie d’un joueur sur blessure. On serait presque tenté de dire que Thierry Roland fait l’année de trop s’il n’était pas en train de faire l’année de trop depuis 30 ans pour toute personne qui n’est pas en admiration béate devant la gloire absolue du football français.

A propos Marco Reymond 470 Articles
Un p'tit shot ?

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49 Commentaires

  1. Alors là sans hésiter je vote Thierry Roland….même si le côté exotique de la coupe du monde 86 au Mexique m’ont éveillé au football j’ai du composer avec ce sinistre personnage 30 ans durant. Réveil brutal.
    This is Martin Taylor and Andy Gray.

    Triste pour Adriano, un joueur fantastique! Peut-être un sujet à méditer sur le foot-bizneeeees et ses dérives, ça reste un mec de la rue et ça je peux pas lui en vouloir.

  2. Thierry Roland sans aucune hésitation ! Je ne sais pas si vous avez suivi le match de l’OM jeudi soir mais c’était vraiment des commentaires à la limite du correct (le Shaktar n’a pas fait exprès de marquer, ce n’était même pas une attaque de leur part etc…).

    Qu’il reçoive une fois un prix à la hauteur de son talent !

  3. Julian Cervino, et des deux mains.

    Usurper un titre de journaliste c’est à la portée du premier venu.

    Mais le faire à ce niveau c’est effectivement pathétique, il n’y a pas d’autre adjectif.

  4. J’hésite fortement entre la grande gueule française et l’un des plus gros gâchis du foot moderne mais, pour toutes ses théories à deux balles et son chauvinisme exécrable, je vote Thierry Roland !

  5. Cervino c’est clair.

    Je comprends pas pourquoi Thierry Roland est nominé? Il n’a rien fait de spécial ce mois-ci!

    C’est comme de nommer un Domenech ou un Constantin, ils gagneront à tous les coups!

    Mais le but n’est-il pas de récompenser l’actualité du mois?

    Dans ce cas, Cervino les devance tous. Quelle médiocrité. La couche des articles entre le guérisseur miracle de Vacheron, le coeur Tchauxois, du tifo pour Jim il arrive seulement à écrire que les Loz ne sont pas patriotes car ils ne chantent pas l’hymne suisse!!!
    Le parebrise brisé par un cailloux qu’il commente à peine, les débordements lausannois inexistants, ces plaintes sur Rufi ou Tobler. Et qu’il boive comme du petit lait le moindre commentaire de Sheehan ou des dirigeants, sans aucun esprit (critique).

    Une cata!

  6. @ Roger :

    Thierry Roland a évidemment été sélectionné pour l’ensemble de son oeuvre mais aussi pour ses commentaires déplacés lors du récent OM – Shakhtar Donetsk.

    Sportivement,
    La rédac

  7. Je vois vraiment pas pourquoi mettre cervino, c’est clair que c’est une chèvre… mais il a vraiment pas ça place dans les pigeon, mais comme la majeur partie des visiteurs de carton rouge est vaudois, il risque d’être élu…

  8. Clairement. Mettre Thierry Rolland et critiquer les commentateurs de la TSR, faudrait savoir.

    En passant on oublie Vogel qui est juste la plus grosse arnaque sportive juste après Fabio Celestini. Messieurs, je ne vous félicite pas.

  9. @ Jean-Eudes

    « En passant on oublie Vogel qui est juste la plus grosse arnaque sportive juste après Fabio Celestini. Messieurs, je ne vous félicite pas. »

    Eh ben toi, t’as pas vu joué souvent vogel pour dire cela… Pour ton info, sa carrière n’a pas commencé en 2007…

    Mise à part ça, je te rejoins sur le fait qu’il mérite une nomination…

  10. Dierk Beisel !

    Il représente tellement ces institutions suisses molles du genou. Après l’ASF qui laisse fuir les grands talents (Rakitic, Petric et consorts), c’est au tour de la FIS de massacrer le talent.

    C’est vraiment du n’importe quoi. A mort ces bureaucrates moribonds!

  11. excellente présentation des pigeons d’or, vraiment du grand carton rouge !

    Dierk Beisel doit recevoir ce prix! c’est de l’ordre du devoir de citoyenneté. il a une gestion catastrophique de notre sport national, un sport difficile et périlleux mais ô combien passionant et fabuleux. qu on se doit de magnifiquement représenté a vancouvert en 2010.

  12. Comme Jerome & Mr. Jack je vote Beisel !!! En effet, ce mec est l’image typique de cette lepre qui gangraine le sport suisse de haut niveau. En votant pour lui, c’est aussi l’occasion pour chacun d’entre nous – qui avons eu un jour ou l’autre a supporter professionellement ce genre de momie – a nous venger !!!

    PS : Tout comme BZZZZZ, je trouve egalement que la nomination du p’tit Cervin scribouilllard fausse cette election… Dommage.

  13. Beisel san hésiter. Thierry Roland lui ne mérite vraiment pas que l’on parle de lui.

    Sinon pour cervino on sent une certaine frustration lausannoise…Il me semble que des journalistes partiaux et un peu pleureuses, Lausanne en a aussi!

  14. Vous êtes dur avec T.Roland car il est bien aidé par Ferreri qui se permet de balancer des phrases « l’arbitre n’est pas top il ne nous fait pas de cadeau ! ».
    Il faudrait peut être penser à faire une catégorie duo !
    On peut même rajouter l’homme de terrain. Bref en ccl, quelle torture les matchs sur M6.

    Pour cette fois je donne mon vote à Adriano car quel gachis.

  15. moi je suis frustré par le choix proposé. Où sont les Xamaxiens? Un gars comme Geiger mérite plus d’attention… enfin… espérons le meilleurs pour la suite des nominations. Je vote T. Roland pour l’ensemble de son oeuvre. On se souvient tous du « je n’ai pas peur de vous le dire M. l’arbitre, vous êtes un connard! ». Du tout grand je vous dis

  16. Cervinio sans hésiter qui est une épine dont le HCC devrait rapidement se séparer si il entend se monter réellement ambitieux sur et hors glace. A moins qu’il soit 100 % bénévole pour l’Impartial … et encore

  17. Cornélien le choix. Peut-être serait-il judicieux d’envisager des catégories pour chaque pigeon d’or. On aurait ce mois:

    – Le pigeon d’or du sportif pourri-gâté
    – Le pigeon d’or du dirigeant fantome
    – Le pigeon d’or de l’entraineur maudit
    – Le pigeon d’or du plumitif déplumé
    – Le pigeon de la mauvaise foi

    Et venez pas me dire qu’on aurait pas assez de prétendants hein….

    T.

    P.S.: Pour ce mois, Cervino pour la joie d’avoir croisé le rédac en chef à Malley. Slurp, slurp, slurp… ;o)

  18. Haha T. !!!

    Cervino sans hésiter !

    Je rajouterais pour les présents (cher redac en chef ).. Cervino ta meuf est juste la… etc etc, vous connaissez la chanson.

    Lulu

  19. Cerviño.

    Et dire qu’il est tâcheron à l’Impartial, voilà un joli pied de nez au titre précité.

    Scribe(ouillard) à la solde de qui vous savez. Et en plus il est payé pour son taf, c’est une réelle honte.

    Le zéro du mois, il aura ainsi l’impression d’avoir gagné quelque chose dans sa rnondjuuuuuuu de vie dite professionnelle.

  20. Le titre de Pigeon est encore bien trop léger pour ce scribouillard imbécile, (catégorie poids-lourd) qu’est ce Cerviño.

  21. Cerviño est tellement faible qu’on ne peut que voter pour lui. Th. Rolland m’a toujours fait marrer. J’adore. Seul journaliste qui arrive à rendre intéressant un match qui ne vaut pas un clou.

  22. Donc c’est un BON journaliste tandis que Cervigno… C’est un forumeur qui se retrouve journaliste et qui pense dire des choses justes et impartiales… Il le mérite bien!

  23. Julian Cerviño !!!! C’est incontestablement le pire journaliste qu’il m’a été donné de rencontrer. Il est tellement incompétent qu’il risque encore de terminer 2ème sur ce coup là … Si tel est le cas, ce sera certainement de la faute aux Lausannois …

  24. Dick(head) Biesel

    Le Zloc.. Floc… Troc… Truc…
    flûte… le président de l’ASF du ski, quoi…

    Fossoyeur d’un sport qui, tel le Phénix, renaissait de ses cendres.

    Mais comme l’ont déjà relevé certains intervenants, l’élection est déséquilibrée par la présence dans les nominés d’une méchante personne, que si on est ni Lôzannois ni Chauxien, on ne connaît ni des lèvres ni des dents… euh non… ni d’Eve, ni d’Adam…

  25. Mea culpa, je retire ma dernière phrase ci-dessus.

    En effet, après consultation des résultats provisoires, je constate que le gratte-papier inconnu en question ne mène même pas le bal.

    Je rembobine donc et la remets dans ma culotte.

    Comme quoi, comme le dit l’adage, il faut bien tourner sept fois son clavier avant de tapoter.
    (Bon, c’est vrai, pour ceux (comme moi) qui n’ont pas un clavier wireless, c’est pas super pratique…

    Désolé…

  26. Salut à tous… Pour reprendre le commentaire de svizzerina, Thierry a été récompensé un sinistre 12 juillet 1998 grâce à deux coup de tête (déjà) de Zizou… Pour ceux qui parlent de johann Vogel, je pense plutôt à un beau gâchis et une triste fin qu’à un pigeon. Perso je vote pour ce « grand » dirigeant du sport suisse de « haut » niveau qui vient de « vendanger » 2 entraîneurs à succès. Mais où va-t-on ? alors que l’on vient de gagner la CDM de ski de fond (sacré exploit) et qu’on était pas très loin de la CDM de ski avec les Didier et Cie… Pfff. lamentable

  27. On pourrait encore accorder une wild card à Larry Huras qui nous parle en direct sur notre chère TSR des équipes préférées de sa grand-mère et de sa mère. Quel pitoyable niveau!

  28. Beisel sans hésiter, les incohérences de ce gars vont se payer cash, peut-être pas cette saison mais sur qu’une incompétence pareille ça va faire des dégats.

  29. Me réjouis déjà du Pigeon d’Or de mai. Il ne devrait vraiment pas échapper à Chris « Boum Boum » McSorley. Et ce serait mérité, vu l’immensité de son oeuvre.

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