Résultats de février et Pigeons de mars

René Fasel remporte haut la lame le Pigeon d’or de février avec plus de 75% des votes, loin devant l’apatride suisso-espagnole Masarova. Enfin, quelques miettes ont été laissées à Gabri et l’Ineos Club Head, David Thompson, mais ce ne fut que « peanuts ».

Le triomphe de Tonton René n’est qu’une demi-surprise. En effet, le Blatter de la IIHF réussit à venir ouvrir son clapet et faire la sortie antisportive de l’année lors des JO en Corée « J’ai été déçu du comportement des Suissesses qui auraient pu lever le pied avant de jubiler après le 7-0 et d’en marquer un huitième. Quand j’ai demandé aux dirigeants derrière moi de les freiner, ils m’ont répondu que c’était le sport. Les Suissesses ont un peu manqué de respect à la Corée, c’était ridicule. » Fustiger sa propre patrie est véritablement d’une crasse bassesse mais bon, quand on sait que le Fribourgeois préfère être le joujou diplomatico-sportivo-financier de Poutine, tout finit par s’expliquer… mais pas pour autant se justifier. Aller remettre en question les fondamentaux de son sport en encourageant une triche « galante », cela en devient indubitablement « Hanouna », pardon, vulgaire.

Carton-Rouge te souhaite une bonne retraite, notre cher René, peut-être à te souvenir du temps où tu avais fait de l’excellent boulot à l’IIHF. Mais sur cet épisode antisportif, tu ne mérites rien d’autre qu’un énorme Pigeon d’or de Carton-Rouge car tu as été insultant, autocrate et RIDICULE.

Pigeons de mars 2018

Pour ces pigeons de mars 2018, vous aurez droit à un limogé du minable Servette FC et le retour de la tête à claque Rolf Fringer. Comme autres conviés à notre concours mensuel, on retrouve un jeune Conseiller d’Etat valaisan et « sportif » qui patauge dans cette daube qu’est devenu le dossier Sion 2026 et le très inefficace « Verband Président » du risible Swiss Sliding Club.

A vos souris et cliquez allègrement jusqu’au samedi 5 mai 2018. Commentaires acerbes bienvenus !

  • Frédéric Favre

    Frédéric Favre


    Le Conseiller d’Etat radical, pardon PDC, enfin socialiste, et peut-être Jaune du Haut-Valais est devenu (élu par lui-même en janvier 2018), le nouveau GO des JO Sion 2026. Déjà qu’on s’était bien bidonnés dans nos colonnes sur les frasques panaméennes de l’ex-GO Rochat, force est de constater que Frédéric Favre lui a allègrement emboîté le pas, lui qui est devenu aussi agile dans ses élucubrations olympiennes que son prédécesseur le fut pour éviter son percepteur fiscal vaudois.

    Entre deux apéros à Pyeongchang, l’ex-arbitre de hockey plus redouté que redoutable au sifflet s’est lancé dans des plaidoiries quasi-mélenchoniennes pour amadouer les gars du CIO qui cherchent désespérément des pigeons pour organiser cette quadriennale sangsue hivernale: « … les JO c’est beaucoup d’argent pour l’économie valaisanne, vous avez celui qui vend des chocolats chauds qui va nous rapporter des impôts qui feront augmenter les subsides des caisses maladies ». Du coup, les Valaisans espèrent une sacrée cramine en février 2026 pour écouler un max de chocolats chauds ! Plus « sérieusement », ce rêveur de Favre veut nous faire gober que Monsieur Starbucks et ses bars à Ovo au fond de la piste de l’Ours va venir déverser des avalanches d’impôts dans les caisses cantonales alors que ces vendeurs de cafés infects peinent à payer plus de 2%* de leurs profits aux autorités fiscales européennes (* basée sur une experte estimation de Carton-Rouge aussi bien ficelée que le business plan de Sion 2026).

    Il faut souligner que Frédéric Favre est, comme tout politique du Vieux Pays, aussi magique dans le maniement des chiffres que le duo Chagaev-Roger. Et pis pourquoi s’en soucierait-il vu que dans l’hypothèse hypothétique d’une perte pour ces JO, le néophyte Conseiller d’Etat décida d’utiliser la méthode Echenard pour faire passer la pilule de l’inexorable déficit engendré par ce capharnaüm: « Les pertes ne seront pas à la charge des Valaisans, mais de l’Association de gestion des JO 2026 » (ndlr : constituée des villes et communes valaisannes). Ou lorsqu’un pigeon en puissance prend le reste de ses concitoyens pour ses semblables. Frédéric Favre semble être aussi en délicatesse avec son boulier dans ses estimations du coût final de l’aire d’arrivée de la Nationale à Crans : du dossier de faisabilité articulant un chiffre de 13,9 millions de francs, on grimpe à 30 millions dans une récente présentation publique (y compris neige artificielle pour ces Jeux « verts » et à taille « humaine ») … alors que le site des organisateurs de Crans-Montana surenchérit avec une facture finale de 40 millions pour tout ce bataclan. Une chatte y perdrait ses chatons…

    Manquant de transparence et de clarté dans sa comm’ unilatérale, Frédéric Favre dessert totalement la candidature valaisanne. En mettant de l’eau dans son Amigne vétrozienne et en reconnaissant une dette olympienne indiscutable et peut-être supportable pour les contribuables valaisans, une dette servant à financer des actifs sportifs et sociaux au bénéfice de TOUS les Valaisans, peut-être que le 10 juin sur un malentendu… ?

    Au Café de Loèche, on n’est toujours pas convaincus par l’arriviste de Vétroz : « L’est jeune et fait un peu d’peine à voir le p’tit nouveau ». Un pigeon pour ne pas qu’il chiale trop le lendemain du vote ?

    Paul Carruzzo

  • Rolf Fringer

    Rolf Fringer


    Ce jour-là, la cîme des arbres chatouillait le ventre du ciel, qui en pleurait de rire. Autrement dit, il pleuvait d’abondance sur mon mercredi d’avant-Pâques, le brouillard masquant jusqu’à la barrière de mon balcon – d’habitude si encline à souligner, au lointain, la Pointe d’Ivoire – conditionnant mon humeur dont le moins que je puisse dire est qu’elle se trouvait dans l’état d’un servcie secret israëlien : maussade ! Pour couronner le tout, reprenant le fil d’actualités qui lie les rédacteurs de Carton-Rouge plus que la maïzena, voilà-t-y pas que je retombe sur les propos du rouquemoute honni dont j’ai déjà eu l’occasion de parler dans une autre rubrique, le triste consultant de TeleClub outre-sarinois : Rolf Fringer, s’exprimant sur la qualité du jeu du Lausanne-Sport en la qualifiant de « welsche ».
    Rolf, (éructé avec un tantisoit de raucité ça fait assez aboiement. J’aime !)

    Vous êtes un sot !

    Vous pourriez vous contenter de l’être ce qui, somme toute, ne pourrait qu’enquiquiner votre proche entourage, la femme délicieuse qui a le courage de vous supporter, les enfants que, peut-être, vous avez su lui faire entre deux errements, votre voisin de palier, bref tous ceux qui, parce qu’ils préfèrent privilégier le vivre-ensemble à la confrontation stérile, vous tolèrent plutôt que de vous jeter aux orties mais non : il vous est nécessaire d’en apporter la preuve en chaque occasion. Vous me direz qu’à sot, il y a sot et demi puisque vous émargez au budget de Téléclub au titre de chroniqueur, cette chaînette d’info sportivo-masturbatoire ayant souhaité vous donner du temps d’antenne, ce temps dont le monde du foot vous a privé à juste titre, puisque de foot vous ne connaissez que les quelques notions qui vous permirent de naufrager la Nati en Azerbaïdjan.

    Michel Audiard avait écrit : « un con ça ose tout et c’est précisément à cela qu’on le reconnaît. » Vous ne nous aviez pas dit que vous connaissiez Audiard ! Vous vous permettez d’asséner des jugements dont le sectarisme est aussi patent que l’incurie qu’ils révèlent. Il est vrai que vous savez faire jouer les Romands, que vous savez les disposer sur le terrain pour qu’ils donnent le meilleur rendement possible : le désastre de Bakou en est un merveilleux exemple. Mais peut-être souhaitez-vous, en brocardant ce que vous nommez « einen typischen welschen match », vous venger de ceux qui vous ridiculisèrent en perdant lamentablement ce match contre les Azéris ?

    Quand on a comme vous les casseroles d’incompétence qui vous carillonnent à l’arrière-train; quand à chaque intervention plus stupide que la précédente, vous vous faites reprendre de volée, ne pensez-vous pas qu’il serait temps pour vous de disparaître dans les abysses, de rejoindre l’infinie cohorte de ceux qui ont pris le parti de se taire.

    C’est un parti pris : je ne vous aime pas. Vous êtes pour moi une source récurrente d’urticaire et de désagréments gastro-intestinaux. Alors si, parce que vous n’êtes ni journaliste, ni un technicien reconnu du ballon rond, ni psychologue, ni chroniqueur (je croyais, par ailleurs, qu’il n’y avait que dans les mensuels de fesse sur papier glacé qu’on avait besoin de gros niqueurs), ni drôle, ni subtil, ni affûté, ni en phase, si vous décidiez de vous casser du paysage télévisuel, en fait du paysage tout court, vous feriez œuvre de salubrité publique.

    Entretemps, je vous souhaite le plus gros pigeon possible.

    Veuillez croire, Rolf, à l’assurance de mon manque absolu de considération.

    Bertrand Jayet

  • Jürg Möckli

    Jürg Möckli


    Si vous ne connaissez pas le gaillard, faudra vous rendre sur le site www.swiss-sliding.ch, entièrement en allemand car c’est bien connu, les bobeurs en herbe romands, ça n’existe pas (Sylvio, on te salue là-haut à Leysin !).

    Alors Möckli, toujours pas ? Guère étonnant car le site web de « l’Institution » du bob suisse est aussi nul que les résultats des bobeurs suisses en Corée. En fait, Möckli est le grand manitou de la Verband, un ex-bobeur (sans aucun titre digne de ce nom) qui préside sans broncher à la faillite de sa Fédé depuis 2015. Soulignons pour les néophytes en glisse sur glace que ce gars vient de rentrer de la grande farce coréenne avec les poches aussi pleines que celles de Kerviel après ses années de prison. Mais que branle-t-il à la tête de cette Fédé, à part pondre des organigrammes à la Lehmann Brothers et créer des plans stratégiques si grotesques (la photo qui illustre cet article par exemple…) qu’ils virevoltent autant que les épingles à cheveux du Nufenen ? Möckli avait promis des changements dans sa Fédération après le règne catastrophique du duo Meili-Götschi (guerre ouverte avec les clubs de bobs régionaux). Godot se fait désespérément attendre dans le Swiss Sliding (quel nom ridicule, entre parenthèses).

    Sport phare de l’Helvétie aux JO avec 31 médailles dans son riche palmarès depuis 1924, le bob suisse s’est FC Sionné. Une dégringolade avec pourtant des cuillers en or (Omega, UBS, Sika….) pour les nourrir et une infrastructure à St-Moritz enviée même par les naïfs GO de Sion 2026. Aucune médaille depuis 12 ans en bob à 4, aucune médaille en bob à 2 à Pyeongchang. Bravo pour ce gâchis. On dort du côté des bureaux cossus de Hinwil et on est en droit de se demander si des têtes vont être finalement guillotinées après cette récente bérézina, sûrement sponsorisée par CarPostal.

    Cet incapable de Möckli regarde le bob passé et n’a absolument pas planifié de relève, comme le souligne Beat Hefti qui jettera l’éponge dégoûté par la structure déficiente de cette Fédé. Et pourtant le beau Jürg avait promis des changements lors de sa prise de pouvoir: « L’avenir s’annonce sombre et il y a beaucoup de challenges à l’horizon mais on a de l’énergie… » Le seul changement que ce Monsieur Bob a amené c’est d’avoir internalisé la comptabilité de la Fédé au sein de son entreprise… et sponsor Ferag AG. Dans le mélange des genres, qui dit mieux ?

    Avec tout ce bordel politico-adminstrativo-stratégico sportif, faudra pas s’étonner si les prochaines médailles en bob poindront le bout de leur nez bien au-delà des JO de Milan 2026. Quand on a des personnalités comme Wicky, Giobellina, Scherrer, Fasser, etc… qui ont construit le bob suisse, on est en droit d’attendre au moins une médaille aux JO, c’est un minimum syndical. Si les Lettons et les Rosbifs arrivent à en faire, faudra que Möckli se pose de sérieuses questions sur le management de la relève et sur les objectifs que ses entraîneurs doivent impérativement atteindre.

    Pour avoir détruit le sport favori de ma jeunesse, je ne dirais qu’un chose : Möckli démission et Möckli pigeon.

    Paul Carruzzo

  • Meho Kodro

    Meho Kodro


    Le Servette FC avait jusqu’à récemment au moins un point commun avec la Nati, à savoir un entraîneur originaire de Bosnie-Herzégovine. L’on hésite d’ailleurs souvent entre les gentilés « Bosnien » et « Bosniaque », mais peu importe, car si Meho Kodro était un boss avec la niaque, il ne bosse désormais plus pour les Grenats.

     
    Il faut dire que si la Nati a toujours su qu’une 2e place de groupe pourrait permettre de se sauver, les Servettiens semblent avoir oublié que le barrage n’existe plus en Challenge League. Ils traînassent ainsi à bonne distance de Xamax, un peu comme des pigeons qui ne s’empressent pas d’aller picorer le pain sec que leur lance un gamin, avant de constater goguenards qu’il n’y en avait en fait pas assez pour tout le monde.
     

    On sait que la « routourne tourne vite » (n’est-ce pas Franck Ribéry?), mais parfois, cela dépasse presque l’entendement. En novembre dernier, les Genevois étaient heureux d’avoir pu garder leur future victime expiatoire, alors courtisée par sa sélection nationale. La perspective de travailler avec des Pjanic ou Dzeko aurait semblé attractive par rapport au malheureux anonymat de la Challenge, mais la gestion peu orthodoxe (ce qui ne signifie en l’occurrence pas musulmane…) de la fédération aurait refroidi l’apparent candidat numéro un.
     

    En quelques mois, les espoirs de Kodro se sont ainsi envolés; comme un volatile ?

    Nicolas Huber


Qui est le Pigeon de mars ?
A propos Paul Carruzzo 207 Articles
Elle est pas un peu belle notre Nati et tout le bonheur qu’elle nous amène ? Alors, Rickli et compagnie, si vous ne vibrez pas devant cette équipe, vous n’êtes pas non plus monstrement obligés de regarder. Profitez d’un bon match de hornus et foutez la paix à nos joueurs, qui comme vous, ont un joli passeport rouge à croix blanche.

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