Le LHC a trouvé l’Anttidote

Mais que se passe-t-il ? Dans les couloirs de la Vaudoise aréna, tout le monde a l’air perdu. Alors donc maintenant, on doit commencer à s’habituer à voir son équipe prillérane gagner des matches où elle est mal embarquée en gérant parfaitement ses temps faibles et ses temps forts ? 2023 est décidément une drôle d’année où même les certitudes les plus immuables peuvent voler éclat. La preuve, on a même vu Ronalds Kenins accélérer avec le puck. Une soirée mémorable on vous dit.

Le match en deux (cent) mots

Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer.

Les trois étoiles du match

⭐️⭐️⭐️ Antti Suomela. Plus on avance, plus on se dit qu’on a tiré le gros lot. Après avoir commencé des saisons avec Phil Varone puis Daniel Audette comme fer de lance de la première triplette, il faut un peu se mouiller la nuque en contemplant Suomela en action. Alors on essaie de lui trouver des défauts pour se rassurer. Schönwetterspieler ? Humainement discutable ? Physique fragile ? Il y a forcément quelque chose.

⭐️⭐️ Connor Hughes. Geoff Ward n’ayant pas trop envie de s’emmerder, il lance machinalement à tour de rôle chacun de ses portiers devant le filet. Et cela lui donne raison. Alors qu’il aurait pu se liquéfier après un premier but encaissé plus que suspect, l’ami Connor a tenu la baraque tout en ayant la baraka. En plus, il a l’air d’avoir un sacré caractère le bougre. Give me a Hughes.

⭐️ Lawrence Pilut. Certes, il n’a pas forcément été le plus flashy samedi soir mais c’est le coup de coeur du début de saison. Le prototype du joueur frisson. On sent que sur l’ensemble de l’année, il va nous faire deux-trois immenses cagades en s’enflammant à la ligne bleue adverse mais la prise de risque fait partie de son jeu. On se réjouit par avance de sa célébration sur son premier slap victorieux. En plus, on pourra écrire que le salut est venu de Pilut.

Le tournant du match

On pourrait citer le manque de réalisme luganais dans le premier tiers. Mais on lui préfère l’égalisation de Ken Jäger sur une passe de fin renard de Jason Fuchs. Dès ce moment, plus rien ne pouvait arrêter les hommes de Geoff Ward, dont les coups de sacs au moment de la compo sont gagnants.

Le slapshot en pleine lucarne du match

La précision du lancer de la nouvelle idole lausannoise sur le 2-1. Une giclette du poignet que n’aurait pas reniée Yves Martin devant la Nati.

Le vieux rotoillon en cloche du match

Tu gères bien ton match, tu as (un peu) de la chance, tu engranges les succès, tu es tout sourire en sortant de la pato. Et là on vient t’asséner par surprise une droite bien sévère dans la carotide :

Ne jamais oublier d’où l’on vient, c’est ça ?

Le chiffre à la con

1.

Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer. Ne pas s’enflammer.

L’anecdote

27 juin 2023, bureau de l’équipe marketing et communication du Lausanne Hockey Club.

– Salut tout le monde, alors on a avancé sur le nouveau clip d’avant-match ? J’ai croisé Chris, il veut quelque chose de punchy, mais d’humble quand même parce qu’on est entré dans une nouvelle ère où il ne faut plus qu’on se la pète.

– Ouai, ça avance bien, j’ai parlé à la boîte de com, ils ont trouvé des belles images de lions de la savane, ça va envoyer du lourd.

– Est-ce qu’on ne ferait pas redescendre les quatre filets derrière les buts pour projeter aussi le clip dessus ?

– Oui bonne idée, ça ne donnait rien l’année passée car on ne voyait rien du tout mais c’est super, on retente.

– Et la musique ?

– On bosse encore dessus mais ça sera quelque chose de très entraînant, je m’y engage personnellement. Faites-moi confiance, j’adore Paul Simon et Jacques Brel.

– Et sinon, est-ce que ça vaudrait pas la peine de finir par un slogan en anglais, un truc à la Martin Luther King ?

– Mmmmh t’es sûr ? Notre abonné-type, c’est Jean-Claude, 57 ans, qui vit à Boussens. Il ne risque pas d’être désarçonné ?

– Non ne t’inquiètes pas, ça va le faire. En plus ça sera génial quand on invitera toute la volée de première année de l’EHL pour remplir les gradins juste avant Noël.

Le résultat est vraiment nickel.

Et sinon dans les tribunes ?

« Et quand le kop se met à chanter, c’est tout Malley qui va s’enflammeeeeeeer ».

Mais NON ! Arrêtez bon sang, il ne faut pas s’enflammer on vous dit !

Et s’il y a bien un domaine où l’on ne s’enflamme pas, c’est au niveau de l’affluence. 6385 spectateurs face à Lugano. Soit exactement 59 de moins que mardi face à Genève. Alors certes, un club de foot qui fait du trading de joueurs officiait en même temps dans les hauts de la ville et la baisse future des températures aura un effet positif sur l’affluence mais pour l’heure cela reste décevant. Maintenant que Kenins est de retour, cela devrait toutefois changer.

La minute Jonas Junland

On se souvient tous de l’ami Jonas qui était super fort et qui gueulait sur tout le monde. Avant qu’il ne devienne super nul mais qu’il continue de gueuler sur tout le monde. Dur dur d’être un leader écouté. Au vu de ses dernières saisons, on craignait un peu que l’ami Genazzi ne suive sa voie. Heureusement, il a décidé de redevenir assez fort en même temps qu’on le nomme capitaine. Ouf de soulagement.

La rétrospective du prochain match

Déplacement à Ambri ce mardi. En cas de victoire, ne pas s’enflammer. Ne surtout pas s’enflammer. Ne surtout pas s’enflammer. Ne surtout pas s’enflammer. Ne surtout pas s’enflammer. Ne surtout pas s’enflammer. Ne surtout pas s’enflammer. Ne surtout pas s’enflammer.

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2 Commentaires

  1. Bon article mais je me permets de mettre en doute la capacité de jugement de l’auteur au niveau musical : sous-entendre la ringardise du choix de musique du clip en la comparant à du Paul Simon ou Jacques Brel alors qu’ils s’agit de Warriors, un titre épique de League of Legends adulé par les moins de 18 ans du monde entier.

    En toute amitié, la ringardise pourrait bien être de votre côté de l’écran 😉

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