Le saviez-vous ? Le Genève-Servette Hockey Club a remporté voici une semaine la Champions Hockey League. Sur le toit de l’Europe, du Monde et de l’Univers, l’équipe du bout du lac arrivait donc à Malley auréolé d’une reconnaissance internationale et intergalactique pour espérer arracher une qualification directe pour les playoffs. Pourtant, le LHC a facilement disposé de la dixième équipe de National League à l’extérieur. Tout compte fait, cela relève de la plus pure et simple normalité.
Le match en deux mots
Séries finales.
Les trois étoiles du match
⭐️⭐️⭐️ Jason Fuchs. Deux passes décisives de fin renard puis une réalisation pour clore le tout. Quand il est en confiance et qu’il prend de la vitesse en zone offensive, il est impressionnant. En espérant qu’il ne retourne pas dans son terrier en playoffs.
⭐️⭐️ Jiří Sekáč. Le Tchèque effectue sans doute ses derniers tours de piste sous le chandail lausannois. Mais quelle débauche d’énergie ! Le lundi, on se dit qu’il faut le prolonger, le mardi non, et ainsi de suite sur toute une semaine. C’est un peu un coup sur deux. A l’image de sa dentition.
⭐️ Ronalds Kenins. Le Letton vient de fêter ses trente-trois ans de la meilleure des façons. Aucune pénalité reçue. Un match discret mais dans un rôle parfaitement adapté pour lui. Sans conteste une de ses meilleures sorties de la saison.
Le tournant du match
Sans doute la finale de la Champions Hockey League d’il y a une semaine. La fatigue, les émotions, tout ça, tout ça.
Le slapshot en pleine lucarne du match
Il a failli être l’œuvre de la surprise du chef Léonardo Fuhrer, aligné comme treizième attaquant. Trois minutes de glace pour le transfuge de Martigny, dont les deux-tiers en power-play. On savait le jeu de puissance lausannois carrément défaillant mais là…C’est assez compliqué d’imaginer le bougre avoir un rôle à jouer dans cette équipe mais au moins il aura eu l’honneur d’affronter le grand Champion d’Europe.
Le vieux rotoillon en cloche du match
Cette lame de patin de Djoos, en déséquilibre, qui découpe l’oreille du pauvre Hartikainen, inondant la glace de sang. Il y en avait tellement que même depuis les tribunes, j’ai vu que le Finlandais était O+.
À la 16e minute du derby Lausanne – Genève (4-0), Teemu Hartikainen a pris un coup de patin au visage provoquant une grosse frayeur dans les travées de la Vaudoise aréna. Les différents acteurs de la rencontre ont raconté cette scène qui n'a pas fait de… https://t.co/izRrSBy3BW
— Blick | fr (@Blick_fr) 27 février 2024
Face à cette scène d’horreur, il y a deux écoles. Celle de Winnik, choqué, qui s’empresse de secourir son coéquipier et celle de Berthon, hilare, qui nargue les Lausannois. On vous laissera choisir le cursus que vous préférez.
Le chiffre à la con
2.
Comme le nombre de face-à-face décisifs remportés par Connor Hugues devant Jooris et Filppula. Blanchissage mérité pour lui malgré une opposition qui alignait les plus fines gâchettes d’Europe. Et c’est peu de le dire puisque le Genève-Servette Hockey Club a remporté la Champions Hockey League il y a une semaine.
L’anecdote
Tim Bozon est métamorphosé. Il réalise évidemment la meilleure saison de sa carrière. Mais surtout, il célèbre désormais ses buts face à son club formateur. Pire, il agite le blason de son club devant le kop lausannois en fin de rencontre. Plus Timide pour un sou, il est définitivement des nôtres.
Et sinon dans les tribunes ?
Cela fait toujours plaisir de voir un secteur visiteurs plein comme œuf. En même temps, quand on a un ego surdimensionné, on ne rate forcément pas l’occasion de se faire scanner la tronche prendre en photo à l’entrée.
Conscients que leur victoire en Champions Hockey League n’a intéressé absolument personne, les valeureux Grenat se battent pour que l’information de leur victoire circule. ATS-Keystone est en danger.
La minute Jonas Junland
On en a connu des moments complètement lunaires avec le grand (pour rester poli) barbu. Mais alors, l’enchainement « slashing de Filppula sur Almond / vengeance de Cody sur le Finlandais / Sosie Cam avec le frère jumeau d’Emmanuel Macron sous les huées de la foule » rivaliserait presque avec les folles envolées du Jonas de la grande époque.
La rétrospective du prochain match
La quatrième place au minimum assurée, le déplacement à Berne se fera sans pression. Mais aussi, espérons, sans Ronalds Kenins et Robin Kovacs.
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