Finger in the nose

En battant facilement un EV Zug qui déraille, le LHC a terminé la saison régulière à la meilleure place de son histoire. Enfin presque, d’autres ont refait l’histoire pour nous. Un résultat inattendu pour ce club déprimant qui était dans le Petrin il y a un peu plus d’un an. L’occasion pour nous de faire un petit bilan non exhaustif de ce tour qualificatif. 1,2,3, c’est Marti ! (Désolé, contrairement à cette équipe, on est à court d’inspiration.)

La saison régulière en deux mots

Qui commence à flipper parce qu’il a déjà réservé des vacances à Pâques ?

Les trois étoiles de la saison régulière

⭐️⭐️⭐️ Geoff Ward. Pour l’ensemble de son oeuvre sur toute la saison. Avec son staff, il a remis cette équipe sur les bons rails, fait confiance à tous ses boys en gardant une ligne cohérente et calmé tous les feux qui auraient pu s’allumer. Une gestion parfaite des temps de jeu qui permet à tout le monde d’arriver (Geof)frais en playoffs. Et lui dans tout ça ? Il continue à griffonner son petit calepin en continu. Dans le milieu, il parait que l’on surnomme ce bout de papier le journal du Ward.

⭐️⭐️ John Fust. Parce que ça fonctionne ! Sa marge de manoeuvre était réduite, il l’a exploitée au maximum. Un recrutement étranger parfait, de l’audace avec son management des gardiens et quelques contrats cassés bien sentis. On peut en revanche avoir plus de doutes sur son ancienne carrière d’agent secret. Quand toute la presse finlandaise annonce tes trois prochaines recrues six mois en avance et que tu te défends en disant que « ce sont des rumeurs », c’est un peu maigre comme défense.

⭐️ Lawrence Pilut. Le chouchou. Synonyme : favori, préféré. D’autres auraient sans doute mérité une mention mais la beauté du sport, c’est d’en admirer certains davantage pour des raisons oscillant entre l’objectif et le subjectif. Objectivement, Lawrence est bon, charismatique et solide. Subjectivement, son patinage est délicat, sa relance est soyeuse, et son énergie communicatrice. Totalement électrisant, Pilut est un sans conteste un élément conducteur.

Le tournant de la saison régulière

La blessure de Connor Hughes fin octobre. Ou plutôt le rapatriement de Kevin Pasche. Premièrement dans l’attente de l’arrivée d’un potentiel gardien étranger. Avant la suite que l’on connaît. Le style à Pasche, contrairement à ses ancêtres, n’est pourtant pas en vogue en Amérique du Nord. Sûrement trop petit pour la NHL, sa technique et sa tonicité font cependant des merveilles. 20 matches joués et à peine plus de deux buts encaissés par rencontre, son bilan impressionne pour un cérbère de son âge. Mais au-delà de ces aspects, sa bonne série devant le filet à son arrivée a permis à son équipe d’accrocher le bon wagon pour ne jamais le lâcher. Au bord du Léman, on l’appelle le garde-Pasche.

Le slapshot en pleine lucarne de la saison régulière

On a eu beau se retaper tous les résumés, aucun but n’arrive à la cheville de la giclette de Suomela contre Lugano à l’automne.

C’était vraiment cette saison cette image d’archives ?

Le vieux rotoillon en cloche de la saison régulière

Chaque seconde de chaque match contre Rapperswil.

Le chiffre à la con

1.

Le LHC EST LA MEILLEURE EQUIPE DE LA LIGUE A DOMICILE.

La Vaudoise aréna comme citadelle imprenable, c’était un brin utopique d’imaginer ça un jour. Au final, 18 victoires à domicile et des sourires en tribunes. On ne demandait que ça.

On partait de loin… Et ça fera toujours mal. 

L’anecdote

«En Suisse, j’ai découvert le racisme et la haine.»

«Je ne suis pas un gars qui s’énerve avec les gens et j’ai appris à être diplomate.»

«Si je ne crois pas en ce que je fais, je pars.»

«Je suis quelqu’un de loyal. Il y a une chose que je peux pas, dans la vie, c’est être malhonnête.»

Encore merci pour ce moment l’ami !

Et sinon dans les tribunes ?

ENFIN ! C’est peut-être la meilleure nouvelle de la saison : terminé l’enchaînement de matches à thème à la con. Qui l’eut cru ? Avoir une bonne équipe sur la glace amène visiblement plus de monde à la patinoire que les rencontres placées sous le signe officiel des belles-mères, de l’Oktoberfest et de la réintroduction des élans dans la forêt de Gingins.

La minute Jonas Junland

On pourra bientôt renommer cette rubrique en hommage à Ronalds Kenins. D’aucuns critiquent son poids, son manque de discipline ou ses pénalités bêtes. On ne devrait même pas pousser la réflexion jusque-là. Quiconque a déjà observé le rituel d’avant-match du Letton a compris qu’il n’était peut-être pas en pleine possession de ses capacités. Pour moi qui adore le comique de répétition, c’est un maître. Mais pas sûr que ses coéquipiers trouvent chacune de ses petites blagues à la con hilarantes. Déjà en M15, il devait saoûler tout le monde, alors imaginez à 33 ans…

La rétrospective du prochain match

Sans pression. La Boxer tabasse la Calanda.

A propos Pierre Diserens 75 Articles
Comment est votre blanquette ?

Commentaires Facebook

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.