Clubbing: le guide du championnat de France (l’autre)

Après deux sorties à Gerland au Parc OL au Groupama Stadium (une ici et une ) pour y voir ce qui a été jusqu’à très récemment la meilleure équipe du monde et reste un ogre en terres hexagonales, ça y est: Carton-Rouge se déclare expert ès D1 Arkema dans son ensemble ! Comme à notre habitude, objectivité, rationalité et retenue seront nos maîtres mots lors de ce survol (en rase-mottes) d’une ligue qui ne peut pas être tout à fait mauvaise puisqu’elle vient d’adopter LA formule magique, mère de toutes les vertus. On veut bien sûr parler des fabuleux, des mirifiques, des mirobolants, des prodigieux *playoffs*. Sous vos applaudissements nourris (on espère pas aux polluants éternels estampillés Arkema), place aux faits.

Le format

La ligue plus ou moins telle qu’on la connaît de nos jours existe depuis 1992, avec une appellation « Division 1 » depuis 2000. On mentionnera seulement que les deux décennies précédentes, juste après la renaissance du football féminin un peu partout en Europe, avaient été dominées par le Stade de Reims et le fameux AS Étrœungt, village de l’arrondissement d’Avesne-sur-Helpe, traversé par l’Helpe Mineure et dont les habitants se nomment évidemment les Courbeteux et les Courbeteuses. Voilà qui nous donne d’ores et déjà envie de hurler « HELPE ! »

En 2023/2024, on joue 22 rencontres entre 12 équipes lors de la saison régulière, suivie donc pour la première fois par des playoffs. Vous trouvez ça compliqué ? On vous invite à aller regarder ce qui se passait en 1979, lorsque 48 clubs étaient répartis en 6 groupes de 8 équipes… Bref, les playoffs. Facile, non ? Premier contre huitième, deuxième contre septième, … Hein ? Pas du tout, vous dites ? Eh non, seuls les quatre premiers sont qualifiés pour les séries finales. Bon, alors 1 contre 4 et 2 contre 3 en matches aller-retour et… Non ? Non plus ! En effet, les demi-finales ont lieu sur un match, ainsi que la finale qui se disputera bien sûr sur terrain neutre décidé à l’avance. Encore raté ! La finale sera jouée sur le terrain de l’équipe restante qui était la mieux classée au terme de la saison régulière. Le quatrième peut donc dès maintenant organiser un concert de Taylor Swift dans son stade le jour de ladite finale sans état d’âme. Une finale pour la troisième place aura également lieu (allez savoir où) car les trois premières équipes se qualifient pour la Champions League et il faut donc départager les deux demi-finalistes malheureux. Si on a bien tout compris, cette formule a pour but de mettre le plus de bâtons dans les roues de l’équité sportive au profit de la chance et de la forme du jour afin de mettre fin à l’hégémonie lyonnaise dont on parlera dans un instant. Malin.

En ce qui concerne les autres formations, on devine que les escouades 5 à 10 sont en vacances alors que les deux lanternes rouges sont reléguées en D2 puisque les play-out, play-in et autres pré-playoffs ne semblent pas à l’ordre du jour (pour l’instant).

La compétition

Comment vous dire ? Depuis 2006, l’Olympique lyonnais a gagné tous les titres (16) sauf un, laissé au Paris Saint-Germain, en 2021. Le PSG est d’ailleurs le principal contradicteur de l’OL depuis la reprise du club par le Qatar en 2011. Pour les miettes qui restent, on a d’abord oscillé entre Montpellier, Bordeaux et Juvisy avant que le Paris FC (qui, à l’instar de Majin Boo dans ses plus belles années, a absorbé Juvisy en 2017) ne s’établisse comme troisième larron. Bref, la D1 ressemble beaucoup à la Ligue 1 entre 2000 et 2016 à une exception près: l’OL a dominé l’Europe une fois sur deux (8) quand il a soulevé le trophée de champion national. On vous rassure, le PSG féminin est lui aussi toujours bredouille en Champions League pour le moment.

A compter de la saison prochaine, la FFF, sous l’impulsion de Jean-Michel Aulas (entre autres), a prévu de professionnaliser la ligue et d’augmenter son soutien financier de 20 à 25%, c’est-à-dire de 4 à 5 millions d’euros. On rappelle que c’est aussi le montant TOTAL que le Conseil fédéral a prévu d’injecter dans l’Euro 2025 en Suisse. Il y en a qui doivent être contents que toutes les antennes médiatiques et tout le potentiel d’indignation du pays soient tournés vers l’armée et les retraites en ce moment. 

L’ambiance

Pas mal.

On se croirait presque un vendredi soir au Bamee sur la Terre.

Pour rester un brin sérieux, les 21’764 spectateurs que vous pouvez apercevoir sur la vidéo ci-dessus s’approchent du record absolu (30’661 fans pour la même affiche le 16 novembre 2019). En revanche, ce chiffre est assez loin d’être la norme, comme vous n’allez pas tarder à le découvrir.

Girondins de Bordeaux: Le troisième du championnat en 2020 et 2021 a depuis revu ses ambitions à la baisse. En effet, il a subi un exode de ses meilleures joueuses digne de l’excursion de Moïse et ses potes hors d’Egypte il y a déjà quelques saisons et ne peut plus régater au très haut niveau (un peu comme le Nil après le passage de Moïse). Khadija « Bunny » Shaw (meilleure buteuse actuelle du championnat d’Angleterre avec Manchester City), Eve Périsset (Chelsea), Vanessa Gilles (Angel City, en prêt longue durée à Lyon), Estelle Cascarino (Juventus via le PSG et Manchester United) et Viviane Asseyi (West Ham via le Bayern, elle a d’ailleurs marqué un magnifique but ce week-end) font parties de celles qui ont quitté le navire. Le naufrage de l’escouade masculine et sa descente en Ligue 2 n’a évidemment pas arrangé les choses. Les matelots restants sécheront leurs larmes avec le fait que leur équipe évolue dans l’un des rares stades avec une capacité d’accueil presque digne d’un club de première division (Sainte-Germaine, 7000 places). Et sinon il reste toujours un vignoble de qualité pour l’heure de l’apéro dans la région… et les noms rigolos des coaches depuis 2015: Genoux, Dauba, Losa (oui, daube et lose se déclinent au passé simple) et Lair (de rien).

Bunny Shaw (n°21) et Eve Périsset (n°15 en bas) en action sous leurs nouvelles couleurs.

Dijon FCO: Promues en D1 en 2018, les Costaloriennes ont la moutarde qui leur monte au nez chaque printemps puisqu’elles doivent à chaque fois se battre contre la relégation. En ce qui nous concerne, l’organisation dijonnaise a la particularité d’employer Meriame Terchoun, internationale suisse de son état et auteure du but du maintien pour son nouveau club en 2023. On notera encore l’existence de « Classes Foot », sorte de sport-études au collège local pour les joueuses en herbe depuis 2010. Comme beaucoup d’équipes féminines, le DFCO joue très rarement dans le « grand » stade Gaston-Gérard (16’000 places) et majoritairement au centre d’entraînement local doté d’une tribune pouvant accueillir 1000 personnes. Parfois la mayonnaise met un peu de temps à prendre…

FC Fleury 91: Fleury-Mérogis est connue pour sa maison d’arrêt. Et on ne parle pas ici d’une académie qui forme les gardiennes, mais bien d’un des plus grands centres de détention d’Europe. On a déjà fait la vanne ailleurs, mais on ne résiste pas à le rappeler: quand ta prison a une capacité d’accueil supérieure à ton stade, il faut te poser les bonnes questions, même si tu as fini quatrième des deux derniers championnats. Blague à part, il y a du progrès: les filles évoluent dans la même enceinte que les garçons ! Hein ? Ah, les hommes jouent en National 2 ? Ah ouais quand même… On vous apprendra encore que les habitantes de Fleury se nomment les Floriacumoises, que leur emblème est une lionne et que le Val d’Orge ne peut être que le grenier de la France.

EA Guingamp: Saint-Brieuc Sports Chaffoteaux, Saint-Brieuc FF, Stade briochin et enfin En avant Guingamp (depuis 2011) est notamment le premier club pro d’Eugénie Le Sommer (2007-2010) et de Griedge Mbock (2010-2015). Il n’aurait mérité le surnom d’En arrière Guingamp qu’en 2005/2006, seule saison passée en D2 depuis son arrivée dans l’élite en 1979.

Olympique lyonnais: Un club qui n’a pas de prix (pour tout le reste il y a Mastercard). On ne reviendra pas ici sur l’entier de leur palmarès car l’exercice équivaudrait à compiler les instructions en cours contre Donald Trump et on a quand même un job à côté. On se contentera donc de mentionner les quatre (!) triplés championnat-coupe-Ligue des Champions (2016, 2017, 2019, 2020) des futures ouailles de Sonia Bompastor et la victoire 7-0 sur le PSG en demi-finale de WCL lors du premier de ces exploits. Voilà qui vous classe un h… euh une femme. Si vous êtes déjà allé voir l’une des plus grandes équipes de l’histoire tous sports et genres confondus jouer au Groupama Stadium, dites-vous que ce genre d’occurrence est tout de même assez exceptionnel. En effet, jusqu’en 2016, les Lyonnaises jouaient principalement sur le terrain numéro 10 de la Plaine des Jeux de Gerland qui, après une rapide recherche Google images, ferait passer la Fontenette pour le Maracanã en passant devant sans nos lunettes un jour de brume. Depuis, le Stade Gérard Houllier et ses 1524 places est listé comme enceinte principale des Lyonnaises. Les mots « stade » et « enceinte » sont à dire très vite puisqu’il s’agit en réalité d’un des terrains du Groupama OL Training Center. On ajoutera encore que la première des huit finales de Women’s Champions Leagues remportées par l’OL en 2011 s’était déroulée à… Craven Cottage.

Hegerberg va laisser Carpenter et Diani se démerder, elle en a déjà assez fait pour le club après tout.

Sinon, en vrac, et comme on aime bien les listes, voici quelques unes des légendes passées et présentes du club: Lotta Schelin (225 goals en 225 matches, mais c’est surtout pour faire plaisir à Florent), Ada Hegerberg (première Ballon d’Or de l’histoire en 2018 après avoir marqué 53 fois en une saison et pas twerké à une seule reprise, n’en déplaise à Martin Solveig), Eugénie Le Sommer (première joueuse à atteindre les 300 buts pour le club), Wendie Renard et Amandine Henry (plus de 800 matches joués pour l’OL à elles deux), Dzsenifer « comme ça se prononce » Marozsán (nom le plus difficile à écrire de l’histoire lyonnaise) et enfin Lara Dickenmann (seule joueuse que le footix suisse lambda peut nommer sans consulter Google).

Le Havre AC: La seule équipe de la ligue ayant le droit de jouer dans un stade de première division masculine de plus de 20’000 places chaque semaine. L’année du COVID, le HAC (sans son chien) se retrouve dans la position d’un élève de terminale confiné au soir du 13 mars: classement et moyenne entérinée au moment de l’arrêt de la compétition, pas d’examens et montée en D1. Une redescente et une remontée plus tard, le club lutte pour le maintien. Pas trop mal quand même pour une organisation fondée en… 2014 et dont la philosophie a longtemps été proche de celle d’une formation de la Côte (vaudoise): engager un maximum de joueuses américaines (si possible avec un deuxième passeport européen pour ne pas compter comme extracommunautaire). Non, il n’y aura pas de jeux de mots impliquant Eva Sumo (on avait dit pas le physique).

Montpellier HSC: Oh le joli stade de… 500 places ! Un peu dommage pour une équipe dont Louis Nicollin avait fait la première structure professionnelle du foot féminin français dès 2001, qui en est à sa 22ème saison consécutive en première division et qui a remporté deux fois le titre en 2004 et 2005. Mais c’était il y a 20 ans déjà. A l’instar de Bordeaux, les Héraultaises sont surtout connues pour les grandes joueuses actuelles qu’elles ont contribué à former avant de devoir les laisser partir vers des horizons plus prestigieux. On citera Viviane Asseyi (aussi passée par Bordeaux, voir plus haut), Sandie Toletti (Real Madrid), Sakina Karchaoui (PSG) ou encore Mary Fowler (Manchester City). La très prometteuse Maëlle Lakrar risque d’ailleurs de leur emboîter le pas incessamment sous peu. Impossible de terminer cette section sans mentionner Charlotte Bilbault, dont on ne sait pas si elle affectionne le Comté. Pas trace d’une Frodault pour assurer sa succession une fois sa quête (de trophées) terminée toutefois.

L’Australienne Mary Fowler est facile à repérer sur cette photo prise lors d’un Leicester-Manchester City en octobre dernier: c’est celle qui est habillée en orange.

Paris FC: Pionnier du foot féminin en France sous le nom de FC Juvisy entre 1971 et 1985, puis cador de D1 (6 titres de champion entre 1985 et 2006 après avoir fait scission avec le club masculin de Juvisy) et européen (une demi-finale de Champions League en 2013, perdue face à l’OL) jusqu’au moment où les moyens commencent à faire défaut pour rivaliser avec la grosse machine lyonnaise et l’arrivée des Qataris chez les voisines du PSG. La fusion avec les hommes du Paris FC est alors actée en 2017. Une réputation plus sympa que la grosse cylindrée d’à côté (des billets gratuits pour garnir les 19’000 places de Charléty c’est quand même plus sympa que le sportswashing en famille au Parc des Princes), David contre Goliath en qualifications de WCL 2023/2024 (le demi-finaliste Arsenal et le finaliste Wolfsburg, aux budgets infiniment plus élevés, sont écartés pour accéder à la phase de poules), bref, si vous êtes en quête d’un Petit Poucet venant défier les ogres de ce monde, d’un Ambrì-Piotta francophone défendant les pauvres agriculteurs contre l’avidité des méchants capitalistes, vous êtes au bon endroit. Dommage quand même que leur sponsor maillot soit une monarchie alliée de l’Arabie saoudite au respect des droits humains à géométrie variable…

Paris Saint-Germain: Ça paraît fou, mais le PSG est un vieux de la vieille en D1. En effet, la structure féminine a été fondée en 1971, un an après l’équipe masculine (et un siècle après l’arrivée des premiers fondateurs de clubs anglais sur le continent). Sinon, entre 1979 et 2001, c’est bleu et rouge, ça monte et ça descend. Stabilisées dans l’élite depuis une vingtaine d’années, professionnelles depuis 2012, les Parisiennes tiennent la dragée haute aux Lyonnaises plus ou moins depuis lors (huit fois vice-championnes entre 2011 et 2020, championnes en 2021, vainqueurs de la Coupe en 2022, finalistes de la Women’s Champions League en 2015 et 2017). On se demande bien ce qui a pu se passer au sein du club aux environs de 2011 pour autant changer la donne… Passées du Campus PSG et ses 700 places au Stade Jean-Bouin (20’000 strapontins) en 2018, Ramona Bachmann et Cie peuvent peut-être commencer à rêver du Parc des Princes (surtout si les mecs se barrent dans un futur proche). D’autant que, comme on dit au Qatar, le dictateur connaît la fonction effective des forteresses.

En parlant de Qatar et de forteresse, le PSG s’est tout simplement offert un pays en 2020.

Vous êtes passionné par le feuilleton Mbappé qui l’emmène chaque année vers le Real avant de le voir resigner à Paris une fois l’été venu ? C’est parce que vous n’avez pas encore entendu parler de l’Affaire Hamraoui (non, ce n’est pas un roman de Joël Dicker). Le 4 novembre 2021, la milieu de terrain Kheira Hamraoui est en voiture avec sa coéquipière (et concurrente à son poste) Aminata Diallo quand elle se fait agresser par des individus munis de cagoules et de barres de fer. Les pistes de la relation adultère (avec Eric Abidal) et des tensions communautaires (Hamraoui est d’origine algérienne) avec d’autres joueuses du PSG (Sandy Baltimore, Marie-Antoinette Katoto, Kadidiatou Diani, toutes d’origine subsaharienne) sur fond de harcèlement dans le vestiaire sont explorées avant de revenir à la rivalité sportive entre Hamraoui et Diallo. Le fait que la dernière nommée ait googlisé « comment casser une rotule » ne plaide d’ailleurs pas franchement pour sa cause… Ajoutez la présence du journaliste Romain Molina (accusé de diffamation et d’avoir contribué à une campagne de cyberharcèlement contre Hamraoui) et du faux agent et vrai maître chanteur César Mavacala (mis en examen pour extorsion en bande organisée) et vous avez une histoire qui ferait passer le règne de Petr Svoboda au LHC pour un conte du Père Castor. On n’a pas tout compris à la fin de cette histoire, mais on soupçonne quand même qu’on a voulu étouffer l’affaire puisque Hamraoui semble actuellement sans club après avoir évolué au Mexique alors que Diallo joue en… Arabie saoudite (un comble pour celle qui aurait parlé avec son « agent » d’« écarter les Arabes » du PSG selon les écoutes téléphoniques effectuées au cours de l’enquête). Mais sinon tout va bien au PSG hein, c’était juste une anecdote pour meubler le ventre mou de cet article.

Sakina Karchaoui (qui aurait reçu un appel anonyme lié à l’affaire lors d’un rassemblement de l’équipe de France en 2021) aux prises avec une bande org… euh avec Vanessa Gilles sous les yeux de Lindsey Horan et Marie-Antoinette Katoto.

Stade de Reims: Le club de la Marne fait partie des 16 équipes fondatrices d’une première version de la D1 en 1974. Il fait même partie des pionniers du retour en grâce du football féminin en France à la suite de Mai 68. L’équipe formera même l’ossature de la sélection française qui se rendra au Mexique en 1971 pour participer à la première Coupe du monde officieuse, jouant notamment devant 100’000 personnes à l’Estadio Azteca de Mexico (cette compétition fait d’ailleurs l’objet d’un film qui sort cette semaine sur les écrans… euh ouais enfin pas en Suisse apparemment). Pas facile après ça de retourner dominer le championnat national (5 titres entre 1975 et 1982) devant 300 curieux. Plusieurs relégations et un dépot de bilan plus tard, le club disparaît avant de renaître en 2014 et de remonter dans l’élite en 2019. Si vous avez suivi la dernière Coupe du monde, vous savez que la jeune prodige haïtienne Melchie Dumornay a fait ses premières armes en Europe dans le Grand Est avant son transfert à Lyon l’été dernier.

LOSC Lille: Si on a des lecteurs français, on aimerait leur rappeler qu’on fête les 10 ans de la victoire suisse en Coupe Davis au Stade Pierre-Mauroy. Voilà, de rien. Ça avait d’ailleurs sûrement plus de gueule que si ça avait eu lieu au Terrain annexe 1 du stadium Lille Métropole et ses 300 sièges, théâtre habituel des rencontres à domicile du LOSC féminin. Sinon pas grand chose à vous raconter au sujet d’un club qui existe depuis 2015, a déjà été promu et relégué et est de retour en D1 depuis cette saison. On vous parlera quand même du plus célèbre contrat signé par les Dogues, portant sur deux mois (!): la venue en grande pompe d’Amandine Henry, légende de l’OL et native de Lille, en novembre dernier. Elle y a joué 3 matches, reçu un carton rouge et une suspension de… 3 matches également synonyme de fin de sa courte aventure dans le Nord et d’un retour en Californie pour préparer la saison de NWSL avec Angel City. Comme quoi nulle n’est prophète en son pays (et la météo de la Côte Ouest est quand même plus sympa que celle des Hauts-de-France).

AS Saint-Etienne: Vertes de rage à la suite des succès en série du grand voisin lyonnais, les filles de l’ASSE décrochent la Coupe de France en 2011, seul titre majeur à ce jour de l’actuel pensionnaire du ventre mou du classement de D1 qui a tendance à faire l’ascenseur entre l’élite et les ligues régionales en passant par la D2 depuis plus de 20 ans. On notera le passage express dans la Loire de l’actuelle consultante de la RTS Thaïs Hurni entre août 2023 et janvier de cette année après 3 saisons à YB et 3 autres à Servette.

Ayant reçu ceci pour son anniversaire, le soussigné en dissimulera dorénavant une habilement (ou pas) dans chacun de ses articles, y compris celui-ci. Vous l’avez ?

A propos Raphaël Iberg 174 Articles
"Chaque matin on prend la plume parce que l'on ne peut plus faire autrement sous peine de malaise, d'inquiétude et de remords." Maurice Leblanc

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