Clap de fin ou clapping pour tous ?

Un million de moutons, 350’000 habitants – dont 60’000 ont effectué une demande de billet pour la Russie et devront donc compter sur la mansuétude de Eyjafjallajökull au moment du décollage -, une Björk  et une dernière place à l’indice FROTI : notre série de présentation commence par l’Islande.

Pourquoi j’ai choisi de présenter cette équipe

Si vous croyez qu’on peut choisir quoi que ce soit… Yves Martin nous a trouvé la pire plateforme d’organisation web de l’histoire. Alors j’ai cliqué au plus simple pour en finir au plus vite.

Voilà ce qu’Yves Martin nous inflige à longueur de semaine…

Comment se sont-ils qualifiés ?

Brillamment ! D’autant plus que l’Islande s’est clairement trouvée dans le groupe le plus compliqué de ces qualifications. Avec la Croatie, la Turquie, l’Ukraine, la Finlande et le Kosovo comme adversaires, pas besoin de vous dire que la fédération islandaise n’avait pas réservé son hôtel en Russie lors du tirage des qualifications. Mais, comme ils aiment le faire depuis leur qualif’ pour l’Euro 2016, les Islandais aiment surprendre et ils se sont donc qualifiés en allant notamment dérouiller les Turcs 3-0 à Istanbul.

Quelles sont les chances de les voir soulever le trophée ?

D’après le Matin.ch : aucune car ils boycotteront la Coupe du Monde. Bande de nazes aux clickbaits pourris…

La rigueur journalistique chevillée au corps au matin.ch

Présente-nous la star de l’équipe ?

Le système de pré-formation. En Islande, dès que les gosses ont 5 ans (« son » ou « dottir »), ils bénéficient de coachs payés et formés avec des licences UEFA B ou A. Après, on est sur Carton-Rouge alors je vais en rester là… Mais le système mis en place est un modèle du genre et je peux vous parier qu’ils n’accepteraient jamais de se faire coacher par Marco Simone !

On parle du foot islandais, mais il ressemble à quoi le championnat là-bas?

La première division est une formule à 12 équipes qui se rencontrent 2 fois. Les camps d’hiver à Malaga occupent le reste du temps pour ceux qui peuvent se les payer… La moitié des équipes provient de la capitale. Il y a même un club qui provient d’une île. Une île d’une île ! C’est pas malade ça ? Il s’agit du ÍBV Vestmannaeyja , club des îles Vestmann qui compte des joueurs mexicains, iraniens, français, salvadoriens, etc… On y a même trouvé un certain David James. D’après nos infos, ils s’y plaisent bien mais trouvent l’hiver un peu long…

David James a quand même fait une saison sur les Iles Vestmann !

L’Islande forte au niveau de ses équipes nationales n’en demeure pas moins une catastrophe au niveau de ses clubs. Il faut dire que les bons joueurs partent après 5 ou 10 matches en championnat local s’ils ne sont pas partis avant même de jouer en équipe première afin de finir leur formation à l’étranger. Si vous voulez en savoir plus sur le foot en Islande, je vous conseille l’excellent NordiskFootball.

Au fait, c’est qui la personnalité islandaise la plus célèbre du monde ?

J’avais plein de bonnes idées comme Jóhanna Sigurðardóttir, Briet Bjarnhedinsdottir ou encore Jòn Gnarr. Mais je vous avoue qu’il se fait tard et que j’en ai un peu plein le …. Alors, je citerai le jeune retraité Eiður Smári Guðjohnsen, la légende du foot islandais et personne ne pourra me contredire.

Eidur et papa sur la pelouse de Valur

Fais-nous rêver avec l’Islande mais dans un autre sport

World Strongest Man ! Depuis la création de la compétition en 1977 (d’après Wikipedia), les Islandais y ont trusté 19 médailles ce qui fait de l’île aux volcans le deuxième meilleur pays au monde derrière les intouchables américains. La véritable star de ce sport restera à tout jamais Jón Páll The Viking Sigmarsson ! Décédé d’arrêt cardiaque en soulevant de la fonte, Jean-Paul a été sacré des dizaines de fois lors de concours internationaux d’homme le plus fort de la terre ! Une légende islandaise tout simplement.

Jean-Paul, l’Islandais le plus fort de tous les temps

Au fait ça mange quoi et ça boit quoi les Islandais ?

Comme tout Nordique qui se respecte, l’Islandais mange plein de trucs dégueulasses : de la tête de mouton, du gras de baleine frit, des couilles de bélier, du puffin, des estomacs de poisson, etc… Mais, l’Islande est la terre d’origine de l’une des nourritures les plus atroces du globe : le Hákarl. Le Hákarl se présente sous la forme d’un apéricube, mais attention à son apparence presque tentante… Il s’agit en fait de viande de requin du Groenland pourrie ! Petit détail : le requin du Groenland n’urine pas, donc toute sa pisse se répand dans ses tissus ce qui rend sa viande immangeable, toxique voir mortelle. Du coup, les vikings de l’époque ont tenté de trouver une idée pour manger ce truc. Voici la préparation :

On découpe la viande, on la laisse pourrir entre 4 et 6 mois dans un trou, on la fait sécher pendant 2 mois et après on la mange…. Bien entendu, l’odeur de pisse insoutenable reste toujours présente. Ce qui fait dire à certain que le Hákarl ressemble à un marchmallow au fromage aromatisé à la pisse. Bon app’ !

Tout ceci est accompagné de Brennivìn pour tenter de couper le goût… Ce schnaps est une eau-de-vie de patate parfumée au carvi que les Islandais aiment appeler « Mort Noire ». Je vous assure, ces types ne sont pas faits comme nous…. Ça ne fait décidément pas de bien de rester bloqués sur une île avec comme plus proche voisin les Iles Féroé…

Hmmmm, du fromage à la pisse…

Une coutume surprenante de ce pays

Étonnamment, les Islandais ne massacrent pas de jeunes dauphins à coups de hache et ne semblent pas garder de coutumes bien dégueulasses de leurs ancêtres vikings. Du coup, je vais juste vous expliquer la construction de leurs patronymes… Dans leur désir d’originalité, les Islandais ne se transmettent pas de nom de famille. En gros, les garçons prennent le prénom de leur papa et on rajoute « son » à la fin alors que pour les filles on rajoute « dottir ». Du coup, si j’étais Islandais (Dieu m’en préserve) le(s) nom(s) de famille de mes gosses seraient Julienson et Juliendottir. C’est clair, ça sonne mieux quand tu t’appelles Gunnar…

Mais attention, pour garder leur nom de famille, les petits malins savent feinter et ils se refilent le même prénom. Des dingues je vous dis…. Et sinon, d’après Vice, ils aiment faire l’amour à des elfes… Bon, j’ai lu en vitesse…

Un « son »

une « dottir »

Ton pronostic

Les « son » vont remporter leur groupe en battant les faibles Argentins, en écrasant des Nigérians toujours orphelins de Nwankwo Kanu et en terminant sur un nul des familles avec la Croatie. Ensuite, les coéquipiers d’Halldórson s’amuseront en huitièmes avec les Wallabies mais finiront par se prendre un triplé du Matador Cavani qui du haut de ses 10 buts en tournoi, emmènera ses coéquipiers vers le troisième titre de l’histoire de l’Uruguay !