On rêvera plus tard !

La Suisse assure l’essentiel avec un match nul (dans tous les sens du terme) qui la propulse en Afrique du Sud. Poussive, pas très imaginative, la Nati a simplement fait son devoir comme lors de l’ensemble de la campagne. On retiendra l’essentiel, à nous l’Afrique du Sud !

Composition inédite

Les problèmes gastriques de Frei, Benaglio et Huggel ont poussé notre cher Ottmar à nous gratifier d’une compo inédite. Boucles d’or (qui n’a plus de boucles et qui s’est teint les cheveux en brun) au goal, Gelson à la récupération aux côtés d’Inler et Derdiyok pour épauler NKufo. Padalino reprenait sa place de titulaire (cédée à Vonlanthen) et Senderos celle de Von Bergen. On notera au passage l’intox assez rigolote d’Alex Frei durant les jours précédant la rencontre, lui qui promettait d’être prêt pour le grand match et qui a finalement chauffé le banc.
Inédite mais séduisante sur le papier, l’équipe helvétique ne va pourtant pas présenter grand-chose. Un gros déchet à la relance, des attaquants transparents et une équipe israélienne bien positionnée sur le terrain empêcheront la formation rouge à croix blanche de marquer ce goal qui l’aurait détendue. Et nous aussi… En face, 10 inconnus et Benayoun jouaient leur match sans se tuer à la tâche, sachant que leur chance était clairement nulle.

Poussive et brouillonne, mais qualifiée

A l’image de toute la campagne de qualification, l’équipe suisse n’a pas du tout convaincu mais a su préserver l’essentiel. Elle ramène le point qu’il lui faut sans pourtant nous avoir fait rêver. A part un Padalino assez remuant (mais mauvais dans ses centres), un Barnetta par moments dangereux (mais incapable de cadrer un tir), un Grichting assez propre et un Gelson qui a abattu un travail considérable, c’était vraiment le minimum syndical. Il fait quand même bon de se dire qu’avec «le minimum», on a su terminer premier du groupe. Il y a quelques années, le «minimum» aurait probablement signifié une honorable 3ème place, voire moins bien ! Le tirage nous avait évidemment bien avantagé, considérant que les deux premières têtes de séries étaient la Grèce et Israël. Mais ne cachons pas notre joie, l’équipe suisse version Fringer, Gress ou Trossero aurait réussi à rater la qualification, même dans un groupe aussi faible, alors félicitons ce onze au gros coeur ! A défaut de gros talent(s)…
Vu que les attaquants étaient incapable de se créer la moindre occasion contre cette Israël démobilisée (combien de tirs cadrés durant la partie ?), la tactique de Hitzfeld a vite été réduite à attendre paisiblement la 90ème minute. Un seul changement (Frei pour Derdiyok) confirme cette impression. La prise de risque n’est pas forcément la spécialité de notre coach national. Suite à l’expulsion de Yadin, on aurait espéré voir Yakin apporter son coup de patte ou Vonlanthen sa vivacité, mais il n’en fut rien ! Quoi qu’il en soit, on ne critiquera pas le choix de l’Allemand au manteau d’inspecteur, tant il n’y avait que le résultat qui comptait hier soir.
On pardonnera donc le gros loupé de Derdiyok en début de match, la relance de Wofli, le shoot-pas-bien-enroulé de Barnetta, le non-match de Kufo ou encore le minimalisme global qui a poussé l’équipe helvétique à la «passe à 10» dès la 80ème minute. A ce sujet, on n’a pas compris les sifflets qui sont descendus des tribunes à la fin du match alors que Senderos et Grichting se faisaient des passes sans prendre le moindre risque. Ces aigris devant l’éternel auraient-ils préféré que, à l’instar de David Ginola contre la Bulgarie en 1993, on tente le tout pour le tout pour en mettre un et s’exposer ainsi à un contre meurtrier ? Sachant que les attaquants étaient dans un jour sans, la meilleure tactique était assurément de sauver ce point qualificatif.

La Nati n’avait donc ni panache, ni idées, ni folie. Reste que ça y est ! On a composté le billet et on commence à avoir la délicieuse habitude de participer aux grands évènements de la planète foot. On en a d’ailleurs tellement l’habitude que l’ambiance fut loin d’être hystérique suite au coup de sifflet final. Certes, les applaudissements furent chaleureux mais force est de constater que le stade était déjà à moitié vide 15 minutes après la délivrance… A croire qu’on deviendrait presque blasés. Quoique si on analyse d’un peu plus près, la majorité des spectateurs avaient sûrement un train à prendre pour rentrer chez eux. Depuis que la Suisse joue ses matches décisifs à Bâle, le supporter romand ou tessinois n’a d’autre choix que de sprinter à la gare pour attraper le dernier train. Ah ! On n’a pas fini de regretter le choix d’avoir construit le «grand» stade à Bâle, et non à Berne, au plein milieu de la Suisse. Quitte à la remplir trois ou quatre fois par année, une enceinte de 50’000 places dans la capitale n’aurait-elle pas été idéale ? Quelle hérésie d’avoir offert à Bâle le statut de «capitale du foot en Suisse». Les fans romands et tessinois, qui doivent se taper des retours de St-Jacques rocambolesques lors de chaque rencontre internationale, n’ont pas fini de râler, et nous en premier ! 

Campagne curieuse

Quand on pense qu’il y a quelques mois on perdait deux points en Israël puis trois face au Luxembourg pour commencer de manière désastreuse cette campagne, on peut aujourd’hui s’estimer heureux de finir sur la plus haute marche du podium. On aura tout de même tremblé jusqu’au bout et sans le nul de la Grèce en Moldavie, on aurait peut-être tremblé encore plus longtemps. Toujours est-il qu’on peut se targuer d’être la première équipe du monde qualifiée pour un Mondial après avoir perdu contre le Luxembourg ! Il est peut-être là le plus bel exploit de notre équipe nationale. Bref, bravo messieurs et vivement le tirage au sort ! Qu’on se mette enfin à rêver…
Photos Pascal Muller, copyright www.mediasports.ch

Suisse – Israël 0-0

Parc Saint-Jacques, 38’500 spectateurs (guichets fermés).
Arbitre : Tudor (Rou).
Suisse : Wölfli; Lichtsteiner, Senderos, Grichting, Spycher; Padalino, Inler, Fernandes, Barnetta; Nkufo, Derdiyok (70e Frei).
Israël : Aouate; Saban, Ben Haim, Strul, Ziv; Kayal, Yadin, Cohen, Benayoun; Colautti (69e Schechter), Barda (85e Vermouth).
Carton rouge : 59e Yadin (2e carton jaune).
Cartons jaunes : 25e Padalino. 33e Yadin. 45e Inler. 47e Kayal. 62e Ziv. 66e Fernandes. 66e Colautti. 71e Lichtsteiner.

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24 Commentaires

  1. Que pensez-vous des interviews de N’Kufo et Gelson pour ceux qui ont eu la chance de ne pas aller au Stade?

    J’ai eu de la peine a y trouver une joie/discours sincère…

    Vivement le tirage au sort!

  2. Inquiétant que NKufo « oublie » Frei…
    je sais pas si c’est un problème d’état d’esprit ou juste de petites erreurs, comme il peut s’en produire…
    N’empêche, pour une fois qu’on a un duo d’attaque qui tient vaguement la route, ce serait bien de les voir jouer ensemble… Espérons que ce sera gommé d’ici le WM…

  3. Nkufo a été un l’artisan principal de la non productivité de l’attaque helvétique. il n’a pas joué, n’a fait quasiment aucun appel de balle, il a oublié sciemment Frei alors en excellente position et n’a pas du tout imposé son impressionnant physique (aucun duel, pas d’engagement dans les contacts). Il nous avait habitué à mieux…
    Relevons également le discours tenu avant le match par les coachs et les joueurs : on joue pour gagner, on n’est pas l’Italie, on sait pas tenir un score, etc… Après 20 minutes de jeu, la tactique suisse apparaissait au grand jour : surtout pas prendre de but. Après la maigre prestation du Luxembourg samedi, le public attendait un peu plus de panache de notre Nati. Et le mondial ne sera pas une partie de plaisir avec le jeu collectif montré lors de ces derniers matchs (hormis contre la Grèce). Il faudra vachement progresser si la Suisse veut avoir une chance de passer le premier tour!

  4. Très bien résumé… néanmoins, j’ajouterais que le choix de notre « capitale du foot en Suisse » (soit le stade St-Jacques) est au contraire très bien choisi! C’est le meilleur publique de Suisse (club), qui rempli son stade régulièrement et il n’y a vraiment qu’en Suisse qu’on peut râler pour faire 3 heures de train ou de voiture pour voir l’équipe nationale! Je veux bien croire qu’il n’y ait pas besoin d’autant de temps pour le fan moyen de St-Marin, d’Andorre ou du Luxembourg, mais si je compare à celui de Newcastle, de Bordeaux ou de Cologne, ils doivent dormir sur place pour voir le match…
    Hop Suisse!

  5. T’as déjà été voir un match à Berne ?

    Dans ce cas dis moi comment toi tu fais pour rentrer en Romandie après 23h30…il y a plus de train …. alors on est encore mieux à Bâle ….

  6. Le choix du stade s’est fait à une époque où le foot ma foi était localisé à Bâle et nulle part ailleurs en Suisse. Une grande enceinte ne pouvait par logique pas être construite ailleurs.

    Mais sur le plan du symbole, Berne m’aurait aussi paru plus approprié. Un vrai Stade de Suisse, avec 60’000 places et une pelouse digne de ce nom. Et pour les matchs d’YB, on ferme tout le secteur du haut, les gens se regroupent en bas et ça va fort bien.

    Mais en Suisse, on n’est pas assez visionnaires de ce point de vue là, on chipotte sur n’importe quel franc dépensé, pour pouvoir le gaspiller ailleurs. Voilà, c’est ainsi je m’y suis fait comme tout le monde.

  7. En tant que ‘sale espinguouin’, je me permets de vous poser quelques questions. Je trouve cette équipe de Suisse disons, mi-figue, mi-raisin.

    Verre 1/2 plein:
    -Après l’échec du Luxembourg, c’est une belle preuve de force mentale et d’orgueil que d’aller chercher la victoire en Grèce.
    -Une équipe tactiquement assez rôdée, qui encaisse peu de buts et peut se montrer dangereuse sur balles arrêtées. Toutefois, autant je n’ai de doutes sur les balles arrêtées, autant on peut se demander si en défense les choses se passeront si bien, face à des adversaires assez faibles il y a eu quelques frayeurs, et on peut s’attendre à un niveau d’exigence supérieur en Afrique du Sud (ça ne fait pas trop de doutes à mon avis).
    -Malgré la moue de certains remplaçants (en même temps je comprends que Yakin ait moyennement apprécié le jeu de yo-yo banc-échauffement), je suppose qu’Hitzfield a le respect de son vestiaire. Mais ce n’est peut-être là qu’une impression.

    Verre 1/2 vide:
    -Sincèrement, je m’ennuie passablement en regardant la Suisse. Il y a des moments plus plaisants que d’autres, certes, et je pense qu’il y a du niveau individuellement parlant (c’est pas le Brésil, évidemment, mais le choix m’a l’air plus varié qu’il y a 10-20 ans). Mais là encore cette impression qu’il faut en vouloir plus à l’heure des grandes compétitions. Je suis curieux de voir l’approche qu’aura Ottmar en juin.
    -Tout ce talent sur le banc, comme je disais, je pense que le coach tient son vestiaire, mais je le pense uniquement, et je ne sais les jeux d’égo qu’il peut y avoir dans ce vestiaire et voir comment sera l’ambiance en juin. Et personnellement, je regrette de ne pas voir davantage Yakin ou Vonlanthen, ou encore un Margairaz, dont l’explosion a peut-être stagné, mais qui sait qu’un ballon est rond.

    Bref, Hitzfield est un homme d’expérience, et nul doute sur ses compétences, mais je suis curieux de voir comment il abordera la grande échéance, car j’ai en toute honnêteté un mauvais feeling et l’impression que le mondial pourrait être un bis de l’euro 08… Was denken Sie dazu?

  8. @Gonzo, le « sale espinguoin » 😉 :

    Was denken Sie dazu? Et bien j’aime bien cette analyse et je pense que tu as globalement raison. Mais la grande force de Ottmar à mon humble avis, c’est qu’il est pleinement conscient des limites de son équipe, il l’a d’ailleurs implicitement reconnu en déclarant récemment : « la Suisse ne fait pas partie des dix meilleures équipes du monde ». Donc gageons qu’il saura en tirer le maximum .

  9. J’étais à Bale, je faisais partie des personnes qui ont sifflé cette équipe de misère… Quel spectacle affligeant! Une honte, avec zéro tir cadré du match on ne peut évidemment pas faire grand chose…

    Le point positif de cela est que la ville de Bale a fait des économies d’eau vu que certains joueurs n’ont pas eu besoin de se doucher au vu de la prestation de mercredi… NKufo? Pas vu du match… Fernandes? idem… Senderos? il n’osait pas faire une passe plat du pied de plus de 3m… Padalino? Sans commentaires, le pire de tous!

    Les équipes du groupe qui tire la Suisse au mondial ont 3 points assurés! Je me réjouis de voir ce que ça va donner… Vous imaginez un groupe Brésil, Hollande, Cote d’Ivoire, Suisse? Bilan –> 3 matchs, 0 pts et qqch comme 0-11 au goal average….

    Nul!!

  10. Fernandes pas vu? Padalino le pire? Eh ben on a vraiment pas vu le même match!

    Si on va jusqu’à Bâle pour siffler une équipe qui se qualifie pour la CM autant laisser sa place à des gens qui aime l’équipe suisse!

    Sinon chapeau à Benaglio pour avoir de lui-même renoncer à jouer. Frei et Huggel ne peuvent pas en dire autant

  11. J’ai vraiment de la peine à comprendre qu’on puisse se rendre au stade, pour suivre son équipe et la siffler! c’est vraiment un comportement lamentable…

    Je suis certain que d’autres personnes auraient appréciés, elles, d’assister à ce match.

    On siffle, on siffle… mais on est les premiers à se ruer sur les billets quand l’euro est chez nous! Superbe état d’esprit!

  12. @ Rafael « Nadal » Funtes

    Pourquoi sifflé une equipe qui se qualifie meme si le match n’etait pas ce que tu attendais ?? Supporter dans la victoire, la défaite ou la médiocrité !! Mais supporter veut dire que tu soutiens l’equipe quoiqu’il arrive !!!!

    Nkufo ok… Mais Fernandes ?? C’etait le seul a se battre et a courir pour l’équipe !!! Padalino ok n’a pas reussi un centre mais il se bats et donne des solutions !!!!

    Et avant de parler du mondial laisse s’ecouler les 9 mois qu’il reste… t’inquiete que Gottmar va regler cette equipe pour le Mondial !!!

    Hopp Suisse !!!

  13. Il ne se passe pas un jour sans que, pour une raison ou pour une autre, l’image de la Suisse ne soit maltraitée, souillée, dénigrée. UBS, Kadhafi, Polanski, minarets, pas minarets…

    Et soudain, un rayon de soleil… Notre petit pays de tout juste 7 millions d’habitants se qualifie pour la grande Messe du football. Un événement qui n’a lieu que tous les 4 ans et auquel, si l’on excepte les années d’avant guerre où les équipes étaient invitées, la Suisse n’a participé que 6 fois sur 15.

    Et là, aujourd’hui, on ose critiquer, vomir et chipoter sur la manière, la forme et le fond d’une qualification que nous envient la plupart de nos voisins.

    Alors à tous ceux qui demande du panache, des résultats et du spectacle, je conseille vivement d’entreprendre dès aujourd’hui les démarches en vue d’une future naturalisation. L’Espagne, le Brésil ou l’Angleterre me semblent, pour l’heure, les seuls pays en mesure de vous apporter ce que vous exigez.

    Pour ma part, je me réjouis de cette qualification et je remercie les joueurs, le staff et l’entraîneur de nous permettre de passer un été 2010 festif et jouissif.

    1966-1994… 28 longues années, 6 campagnes de qualifications, 6 fiascos (on dit des fiaschi ?). Mais qu’est-ce qu’on jouait bien…

  14. Bon il est à souligner tout de même que ces israëliens ne sont pas faciles à jouer, pour rappel on ne fait que match nul contre eux depuis 4 matchs. Sur ce match le nécéssaire à été fait, on ne s’est pas fait avoir (pour être poli !) et on est de nouveau (quelle agréable habitude!) qualifié pour la coupe du monde. Qui aurait pensez ça après le premier match contre le Luxembourg…

    Et j’en profite pour pousser un coup de g….. ici en disant que je ne trouve pas du tout normal le nombre de matchs (en tout cas sur sol vaudois) de ligue inférieur et de football des talus qui ont lieux en même temps qu’un match de l’équipe nationale (c’est une véritable entropie!) c’est tout à fait inconcevable pour un ancien joueur de tout petit niveau comme moi, et surtout ça m’a fait rater les dix dernières minutes du match Champvent 2 – Nord-gros-de-Vaud 1 (3-1) coup d’envoi 16h (j’ai crû rêver!) et la première mi-temps du choc au sommet (derby des 3 Vallons en plus!) Vallorbe 2 – Croy 1 (0-6) début du match à 19h…Bon les deux clubs recevants sont excusables, car ils ont de la kr……..g à la buvette, mais c’est bien la seule…

  15. Je suis d’accord avec Pascal,

    Pour ce qui est de l’autoflagellation on est les champions.
    Et alors ,l’Argentine avec ces artistes cela n’a pas été laborieux ?.Et quand je vois jouer l’Allemagne je trouve que c’est rarement beau ,mais c’est efficace.Alors arrêtons de trouver ceci ou cela.L’équipe est qualifiée.Et pour ce qui est du jeu,il ne peut que s’améliorer et même si notre réservoir est limité,il y a quand même de bon joueurs ,sachant que plusieurs sont blessé ou de retour en forme (Margairaz),Ottmar saura en temps voulu concocté la meilleur sélection possible.

  16. Bravo à notre équipe et franchement je m’en fous de la manière.

    Et on a vu dans ces dernières années que la Suisse jouait beaucoup mieux contre des équipes d’un calibre supérieur (Pays-Bas, Argentine, Angleterre,..) sauf contre l’Allemagne… donc je me fais aucun soucis pour l’Afrique de Sud, on y sera de loin pas ridicule et avec des joueurs qui reviennent en forme ou de blessure (Djouou, Berhami ou Margairaz) on peut meme espérer un joli coup

    Encore bravo et soyons fier de notre équipe !!

  17. Africa here we come!!!!
    je suis tt a fait d’accord avec l’idee d’1 stade d’environ 50’000places a bern!!
    32’000?? c vraiment une plaisanterie!
    Dans qq annee, meme YB poura regulierment remplir son stade…
    DEBILE

  18. On est la Suisse ! Comparez déjà simplement le nombre d’habitants en Suisse et en Grèce.

    On aura simplement jamais les joueurs pour jouer comme le Brésil ou les Pays-Bas, faut arrêter ce délire, même avec les meilleurs centre de formation du monde. On peut être exigeant ou ambitieux oui, mais on doit rester lucide (et ne me dite pas que je fais le petit Suisse).

    Sinon c’est vrai que la Suisse peut quand même jouer mieux et je comprend pas pourquoi on fait pas plus jouer Yakin qui est le seul à pouvoir créer du jeu offensif (avec Margairaz sur la bonne voie). Barnetta et Padalino (que j’aime beaucoup) sont bons mais ne savent pas faire jouer les autres avec eux, ou alors ratent leur derniers gestes.

    Et puis pour tout le respect que j’ai envers Hitzfeld, j’éspère quand même d’ici 2010 qu’il va arrêter cette blague avec Huggel, parce que ça me fait plus rire du tout.

    Mais quoi qu’il en soit, Bravo à la Suisse car c’est bel et bien un nouvel exploit !

  19. Merci à ceux qui remettent en place ces pseudo-supporters qui ont la critique facile. J’étais déjà agacé suite à l’article (et surtout ses commentaires…) relatant le match au Luxembourg…
    Pour moi c’est bien simple: il y a ceux qui supportent la Nati en sachant réellement qui elle est, et ceux qui la supportent, juste parce que ces temps, c’est très « in »… Ces moutons, euh pardon, ces « supporters » ont émergés en été 2006 et surtout, pour la grande majorité, il y a 15 mois, Euro oblige… Ne soyons donc pas étonné de trouver, parmi cette nouvelle vague, des « fans » qui se rendent au stade pour siffler leur équipe (… qui est en passe de se qualifier pour une coupe du monde…).

    C’est presque à en regretter l’époque où on perdait à Bakou contre l’Azerbaïdjan avec Fringer. Au moins là, ceux qui suivaient l’équipe était des vrais fans (!!!) et ils avaient surtout raison de râler !!!

    LG

  20. @ ole

    « Et puis pour tout le respect que j’ai envers Hitzfeld, j’éspère quand même d’ici 2010 qu’il va arrêter cette blague avec Huggel, parce que ça me fait plus rire du tout »

    moi non plus, j’appelle ça le « syndrome Streller », il nous faut au moins un gros looser dans l’équipe.

    oui oui je sais j’ai complétement tort, il a marqué le 1000e but de l’équipe et Streller a marqué contre la Turquie en 2005.

    @bundesligiste

    Petit histoire des supporters sortis du chapeau:

    En France, on les appelle les Footix, du nom de la mascotte de 1998, période de l’apparition de l’espèce selon les biologistes et autres paléontologues.

    Ils étaient toujours là, sourire béat, en 2000, ont subitement disparu des écrans radars en 2002, pour revenir en 2006 juste au moment du coup de sifflet final de France Brésil. On aurait aperçu de timides apparitions au début des euro 2004 et 2008, mais rien de bien lourd. Depuis, rien. Les métérologues nous prévoit une timide vague si la France passe les barrages et une grosse en cas de qualif pour les 1/2 en AFS

    Moralité: Chaque pays doit faire avec

  21. Le thème des sifflets reflète bien le problème du moitié vide ou plein comme je disais. Je ne vais pas écrouer rafael d’avoir sifflé, chacun est libre de faire ce qu’il veut, et s’il s’est gelé le c…, assiste à un 0-0 fade et 1/2 heure de supériorité numérique, je comprends que ça énerve. Mais il est tout aussi indéniable que ceux qui l’écrouez avez raison sur un point, il s’agissait d’assurer l’essentiel, c’est chose faite, et si en voulant faire plaisir au public tu devais retrouver en face emil cohen kostadinov (le « frère israélien » du bulgare) on condamnerait cet excès démesuré d’ambition.
    Maintenant, l’interrogation reste pour moi la vision qu’a hitzfeld de son équipe. Car pour passer les qualifs, il faut gagner la majorité des matchs, mais tu peux te permettre un ou deux faux pas et un certain nombre de matchs nuls, chose qui devient plus complexe dans un mondial, où on tend déjà vers un système ‘match par match’, et même en poule interdit de faire deux faux pas. Si on tient en plus en compte qu’on peut s’attendre à des adversaires d’un plus gros calibre (parce que le groupe de la suisse n’était vraiment pas bien terrible, même si on connaît la fâcheuse tendance de la nati à pouvoir perdre des matchs bêtes), je me demande si Ottmar a en tête de donner de la continuité à son onze et sa méthode actuelle, ou s’il devra recourir davantage à ses talentueux remplaçants/non convoqués?
    Padalino vs. Vonlanthen: voilà qui symbolise le dilemme, Marco est un bosseur, un joueur d’équipe, qui tente de se montrer en attaque et surtout qui donne un bon coup de main en phase défensive (pas étonnant chez un latéral-milieu). Vonlanthen de son côté a des vertus offensives à mon avis supérieures, mais j’imagine qu’il traîne la patte davantage à l’heure de retrousser les manches (encore là, rien de bien étonnant pour un attaquant rapide reconverti ailier, et j’imagine qu’il est moins ‘humble’ que Padalino). Comme téléspectateur je préfère Johann, mais je comprends et respecte que comme coach on privilégie le bloc. Mais à l’heure d’un évènement majeur, qu’est-ce qui est le plus efficace?

    Désolé des pavés que je vous ponds, j’espère ne pas faire trop long.

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