Le FC Sion pour les Nuls

Il était une fois une équipe incapable de hausser son niveau face aux meilleures formations du pays. Cette même équipe était bien sûr capable de l’emporter face aux équipes de fond de classement et à faire match nul face aux équipes du même standing qu’elle. Malheureusement, elle ne pouvait jamais prétendre à mieux que le milieu du classement. Voici l’histoire du FC Sion !

Depuis quelques années, le championnat suisse est composé de trois types d’équipe :- Celles qui le dominent
– Celles qui végètent en milieu de classement
– Celles qui galèrent et/ou font l’ascenseur
Selon le type d’équipe que le collectif sédunois affronte, le résultat peut être défini à l’avance avec un taux de réussite faramineux. Une aubaine pour les parieurs !

Face aux équipes qui dominent le championnat

Selon les adversaires, les Valaisans plient très rapidement ou alors tiennent le score nul durant la majorité de la partie. Seule certitude : ils finissent par perdre.
Schéma à domicile : Sion entame bien la partie et met la pression sur son adversaire tout en s’exposant aux contre-attaques. Il finit par ouvrir le score mais est très vite rejoint au score. Dans un match qui peut basculer d’un coté comme de l’autre, les Sédunois laissent gentiment l’initiative du jeu à l’équipe adverse et finissent par encaisser un goal duquel ils seront incapables de se relever. Une fois tous les tremblements de terre, un point est sauvé.
Schéma à l’extérieur : Les Valaisans adoptent, à quelques exceptions près, des stratégies ultra-défensives. Ils bétonnent le plus longtemps en espérant bénéficier de quelques balles de rupture. S’ils encaissent un but rapidement, l’équipe s’effondre et prend une rouste. Si les 8 joueurs à vocation défensive tiennent le coup, c’est en fin de match que l’adversaire prend le dessus et finit par s’imposer. 

Face aux équipes de milieu de classement

Schéma à domicile et à l’extérieur : Face à ce type d’adversaire, le terrain n’a que peu d’importance. Finie l’époque où Tourbillon était une forteresse imprenable. Maintenant on y rentre et sort (avec des points en poche) très facilement. Le score est souvent serré, seuls les joueurs blessés peuvent aider à définir le résultat final.
Pour un taux de réussite faramineux, analysez l’équipe adverse et relevez leurs blessés. Vous pouvez soustraire le nombre de blessés parmi les joueurs clés de chaque équipe pour vous rapprocher du nombre de but de l’équipe vainqueur (celle qui a le moins de blessés évidemment) et donnez un coefficient de 0 à son adversaire.
Exemple : Xamax – Sion
2 blessés à Sion / 1 blessé à Xamax (parmi les titulaires habituels)
2-1 = 1 donc 1 à 0 pour Xamax

Face aux galériens

Schéma à domicile : Dans ce cas de figure, la victoire est souvent au rendez vous. La première mi-temps est souvent détestable et la bande à Tholot se fait régulièrement siffler avant le thé. C’est alors que le technicien français et/ou le président du club s’en va secouer le cocotier de deux trois fégnasses, leur rappelant leur salaire de ministre. En deuxième mi-temps, l’équipe paraît transformée et réalise que c’est Bellinzone ou Aarau en face. Elle finit par s’imposer.
Schéma à l’extérieur : Aller jouer dans des petits stades suisses allemands ou dans le champ de patates tessinois, ce n’est pas trop le truc des coéquipiers à Serey Die. Ainsi l’équipe valaisanne a tendance à se laisser aller. Dans le meilleur des cas, un match nul est arraché, sinon c’est une défaite peu glorieuse qui est au rendez-vous (une de plus).

Corollaires et exceptions :

– Ce schéma ne s’applique évidement pas à la Coupe de Suisse. Le schéma pour celle-ci est le suivant : si on est en finale, on gagne, point barre !
– Un coefficient «Match exceptionnel» est à introduire dans son calcul. Une fois par saison, le FC Sion marque plus de 2 buts.
– A l’extérieur, en cas d’ouverture du score de l’équipe adverse, le FC Sion ne revient jamais au score.
Photo YB Pascal Muller, copyright www.mediasports.ch

Écrit par Ernest Shackleton

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3 Commentaires

  1. triste mais assez juste.
    ceci dit on aurait pas été contre un peu d’humour ou de satire histoire de rigoler un peu en ce lundi matin…
    Y manque quelque chose Ernest.

  2. @correctif…

    Il y a toujours une exception qui confirme la règle…

    Et disons que Xamax se rapproche de plus en plus de Aarau et Bellinzone que de Bâle ou YB, non?

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