Nicolas Marazzi : «On a vraiment hâte d’y être !»

Si le Lausanne-Sport est aujourd’hui en finale de la Coupe de Suisse, il en doit une fière chandelle à Nicolas Marazzi. A l’image de ses coéquipiers, le numéro 20 lausannois aura marché sur l’eau durant cet incroyable parcours, se faisant notamment l’auteur des deux passes décisives en demi-finale à St-Gall. CartonRouge.ch lui a tendu le micro à trois jours de ce rendez-vous historique.

Salut Nicolas ! A 72 heures de cette finale si attendue, l’excitation doit être palpable dans le vestiaire lausannois ?Salut ! C’est vrai que l’excitation commence à monter, on y pense de plus en plus. De plus, les médias nous sollicitent pas mal, ce qui nous montre que c’est un événement exceptionnel. On a vraiment hâte d’y être !
On imagine que les joueurs d’expérience comme toi, Meoli ou Vandenbossche avez un rôle important à jouer avant ce match ?
Meoli et «VDB» ont déjà vécu une finale de Coupe et nous ont exprimé les émotions que l’on peut ressentir dans ce genre d’événement. Maintenant, le rôle des joueurs d’expérience sera peut-être de calmer les esprits si le stress de l’un ou l’autre joueur est négatif et pénalise le groupe.
Entre blessures et suspensions, Arpad Soos n’a jamais pu aligner deux fois de suite la même équipe, et probablement même jamais l’équipe dont il rêve. Ce n’est pas vraiment idéal pour préparer une finale…
Ce n’est pas idéal en effet. On aurait bien sûr voulu éviter toutes ces blessures qui ont pénalisé le rendement de l’équipe en championnat. Maintenant, cela a donné la possibilité à certains d’avoir plus de temps de jeu et d’être dans le rythme. Mais les joueurs blessés sont désormais de retour, le coach aura donc le choix pour faire son équipe.

Quel sera le programme du LS durant ces trois jours précédant l’événement ?
Le programme est plus ou moins le même que lors d’une semaine «normale» avec l’entraînement l’après-midi. La seule différence, ce sont les plages horaires dédiées à la presse. Sinon on met le cap sur Bâle samedi matin et on s’entraîne au Parc Saint-Jacques en début d’après-midi, histoire de se familiariser avec le stade et la pelouse.
Même si tu as joué plusieurs saisons en LNA avec le FC Sion, est-ce que ce sera le rendez-vous le plus important de ta carrière ?
Oui, c’est clairement le match le plus important de ma carrière car il y a un titre à la clé.
Jouer cette finale à Bâle, et non à Berne, est franchement une aberration, non ?
Il est clair que la tradition voudrait que la finale se joue à Berne. Mais il en a été décidé ainsi et je préfère jouer sur de l’herbe à Bâle que sur synthétique à Berne.
En l’espace d’un match, vous allez évoluer devant plus de monde que durant toute une saison à la Pontaise… Ça va vous faire tout bizarre ?
Oui, on est plutôt habitué aux banquettes vides cette saison. (Sourire) Heureusement qu’on a eu ce parcours en Coupe pour jouer dans de vrais stades de foot avec de belles affluences.
On a l’impression que 85% du stade soutiendront le FC Bâle tandis que 85% des téléspectateurs seront pour le Lausanne-Sport. Sentez-vous que toute la Suisse – ou presque – a envie de voir le petit poucet lausannois terrasser l’ogre bâlois ?
Les gens aiment bien les histoires du petit qui bat le grand, d’autant plus que c’est Bâle en face, qui a tout de même déjà gagné beaucoup de titres ces dernières années. Et c’est aussi ce qui fait la beauté de cette compétition, les surprises sont toujours possibles.
Y’a-t-il un joueur qui te fait particulièrement peur côté rhénan ?
Non, aucun en particulier car le danger peut venir de n’importe qui dans cette équipe. Et il serait dangereux de se focaliser que sur tel ou tel joueur.
Il n’y aura que 5’000 à 6’000 supporters vaudois à Bâle… On en a déjà beaucoup parlé, as-tu quelque chose à ajouter sur cette grosse déception ?
C’est une déception mais il faut faire avec. J’espère que les gens, depuis chez eux, nous enverront leurs ondes positives. Mais je suis sûr que ceux qui seront là feront du bruit !
La victoire chez le leader de Challenge League, l’exploit au Stade de Suisse puis la qualification pour la finale, à 10 contre 11, à St-Gall : quel a été le moment le plus fort de cet incroyable parcours ? 
Tous ces matchs ont eu des moments incroyables, mais le match à Saint-Gall a été vraiment à part au niveau des émotions et de la communion avec notre public !


Raconte-nous une anecdote rigolote sur cette aventure en Coupe…

C’est pas une anecdote très rigolote mais les jours qui ont précédé le match contre YB, l’équipe avait vraiment fait une mauvaise semaine avant de réussir le match quasi parfait au Stade de Suisse. De quoi remettre en cause la phrase qui dit qu’on joue comme on s’entraîne… (Sourire)
Si tu gagnes cette Coupe de Suisse, as-tu prévu de faire un truc complètement fou ? Du genre te teindre les cheveux en bleu ou te tatouer «I love LS» sur le bras ?
(Rires) C’est pas trop le genre de la maison, mais qui sait ce qu’on peut faire dans un état euphorique… Quoi qu’il en soit, le tatouage ça va pas le faire !
Merci beaucoup et bonne finale !
Photos Pascal, copyright www.mediasports.ch

A propos Marco Reymond 470 Articles
Un p'tit shot ?

Commentaires Facebook

1 Commentaire

  1. Allez Lausanne! Bouffez moi du Laeckerli ce dimanche! En route pour une 10eme! et encore une fois merci a cartonrouge pour l’interview sympa

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.