Pigeon d’Or : avril n’est pas fertile

Il y a des mois où les Pigeons se font plus discrets… C’est ainsi que la sélection d’avril n’est pas forcément des plus fournies, avec «seulement» cinq candidats (4 footeux et 1 cycliste). Après moult hésitations, nous n’avons finalement pas retenu Barry Alter, Steven Gerrard, Simon Gamache ou autre Reto Steinmann. En revanche, Franck Ribéry est pigeonnisé pour la seconde fois en deux mois, mais tu conviendras que ses récents «exploits» ne pouvaient pas passer sous silence. Qui mérite d’être élu Pigeon d’Or du mois d’avril ? Ami lecteur, tu as jusqu’au lundi 31 mai à minuit pour faire ton choix !

Zlatan Ibrahimovic

L’échange Ibrahimovic – Eto’o serait-il la première grosse erreur de l’ère Guardiola ? Si l’on en croit les chiffres et les résultats, cela ne fait aucun doute. Alors que le Camerounais avait brillé la saison dernière (30 buts en 36 matches dont l’ouverture du score en finale de la C1), le FC Barcelone avait souhaité s’en séparer contre le soi-disant phénomène de l’Inter, l’arrogant Ibrahimovic. Pour s’attacher les services du Suédois, les Catalans avaient déboursé la modique somme de 46 millions d’euros + Samuel Eto’o (TVA et service compris). Quel flair ! Aujourd’hui, la douloureuse est loin d’être digérée.
 
D’accord, Ibrahimovic a réussi un début de saison digne d’éloges, en a planté deux contre Arsenal et a fait lever le Camp Nou lors de numéros d’otarie bien maîtrisés. Mais lorsque le Barça a eu vraiment besoin de lui, en demi-finale contre l’Inter, le géant scandinave a été aussi décisif que Thierry Henry dans sa tribune. Nonchalant au possible, perdu au milieu de ce terrain, la grande tige de Malmö aurait fait passer Berbatov pour un hyperactif. Pire, «Ibrapatatras» a également confirmé qu’il n’était pas l’homme des grands rendez-vous. N’avait-il pas régulièrement foiré lors des épopées européennes de l’Inter Milan, à l’image du huitième de finale contre Manchester United en 2008 ? Une chose est sûre, les Intéristes ne le regrettent pas et remercient encore Guardiola pour ce troc gagnant. Quant aux socios de Barcelone, on veut bien leur envoyer un Pigeon d’Or à lui remettre en fin de saison.

Edmond Isoz

Si le football suisse se distingue et, généralement, se ridiculise par des réglementations et des formules de championnat ubuesques depuis des années, il le doit en partie à Edmond Isoz. Occupant une fonction répondant au nom pompeux de Senior Manager de la Swiss Football League (!), l’ancien joueur du FC Sion rêve d’un championnat suisse se jouant devant des dizaines de milliers de spectateurs dans des stades futuristes et entre des clubs riches à millions. Une vision bien éloignée de la réalité des terrains qu’Edmond Isoz a oublié depuis belle lurette. Si une LNA (sous quelque nom grotesque dont on puisse bien l’affubler) à dix équipes peut se défendre, réduire la LNB, ligue par définition formatrice, à dix est une aberration.
Les clubs sont de plus en plus pris à la gorge et les faillites ou relégations volontaires se multiplient devant les exigences financières, structurelles et infrastructurelles imposées par une ligue en revanche incapable d’augmenter de manière substantielle les revenus et la visibilité du foot suisse. Le championnat de 1ère ligue est en train d’être vidé de tout intérêt, vu la quasi impossibilité pour la majorité des clubs de briguer une place de finaliste ; le sommet du ridicule a récemment été atteint lorsqu’Edmond Isoz et consorts ont attribué moins de licence pour participer aux finales d’ascension en LNB qu’il n’y a de places disponibles pour lesdites finales. Si tu veux que notre pigeon devienne le Coca Cola Golden Pigeon et que les candidats audit pigeon se voient dans l’obligation de requérir préalablement une licence moyennant le respect d’un règlement en 774 pages, alors Edmond Isoz est l’homme de la situation. Pour défendre les intérêts du foot suisse, beaucoup moins.

Steve Morabito

Durant la dernière édition du Tour de Romandie, les Suisses ne se sont comme d’habitude pas franchement illustrés. A l’exception peut-être de Steve Morabito, mais pas dans le meilleur sens du terme. Toujours friand de l’analyse foireuse et de l’excuse ridicule, le coureur de la formation BMC n’a pas déçu. Lors de la première étape, le Valaisan avait terminé à une prometteuse 145e place à près de dix minutes du vainqueur. L’explication de cette brillante performance fut limpide : la chaleur couplée à la forte concentration de pollen avait aggravé son asthme au point de ne plus avoir les jambes assez oxygénées pour pouvoir lutter avec les meilleurs. Sachant que par le plus pur des hasards, plus de la moitié du peloton souffre de ce mal ô combien sournois et handicapant, la raison invoquée possède une crédibilité certaine. Et comme chacun le sait, les températures peuvent être monstrueusement caniculaires durant le mois d’avril.
Heureusement, on attendait un changement drastique de temps pour la suite de la compétition. Steve Morabito allait pouvoir nous montrer ce qu’il avait dans le bide. Trois jours plus tard, le menu était composé comme prévu de pluie et de froid. Hélas, le bide fut bien présent en se mangeant plus de quatre minutes dans les dents sur l’improbable Slovène Simon Spilak. Sur ce coup, c’est le temps sibérien régnant dans les Alpes qui a eu raison des capacités pulmonaires du Montheysan aux «bronches bouchées». Principalement affairé à rameuter la caravane médicale dès le départ de la quatrième étape, le Valaisan a tout de même terminé à une encourageante 51e place. C’est vraiment pas de bol, ces aléas climatiques… Finalement, le fait que le cycliste anoxique ne transpire pas l’intelligence – à défaut d’EPO –, nous pouvons aisément le concevoir ; le déficit d’oxygénation ayant visiblement atteint le cerveau. Mais en fin de compte, si Steve Morabito était tout simplement mauvais ?…

Claude Puel

En 2008, Alain Perrin permet à l’Olympique Lyonnais de fêter le premier doublé Coupe-Championnat de son histoire. Un palmarès insuffisant pour le président Jean-Michel Aulas qui vire l’ancien mentor de l’OM pour le remplacer par l’entraîneur présumé à succès du foot français, Claude Puel, qui brille avec Lille. Sauf que réussir des miracles avec un club modeste et atteindre les objectifs élevés d’un club ambitieux, ce n’est pas tout à fait la même chose. Ainsi, en 2009, l’ancien Monégasque réussit là où avaient échoué ses prédécesseurs Santini, Le Guen, Houiller et Perrin, soit ne pas gagner le championnat de France. D’accord, il sera aussi le premier à hisser l’OL en 1/2 finale de la C1 mais il le doit sans doute davantage aux hasards du tirage au sort, entre des individualités madrilènes qui ne dépassent jamais les 1/8e et un club français en pleine dégringolade, qu’à ses propres mérites.
Les limites des options tactiques ultra-frileuses de Claude Puel vont éclater lors du premier vrai test, contre le Bayern Munich. Malgré l’expulsion précoce de Ribéry à l’aller, Lyon n’essaiera jamais d’aller chatouiller le point faible de l’équipe bavaroise, sa défense ; et encore moins au match retour où les Lyonnais se sont contentés d’attendre passivement que les Allemands concrétisent leur supériorité ; ça valait la peine de pleurnicher pour ne pas jouer le week-end précédent afin d’être plus frais physiquement… Claude Puel risque même de boire le calice jusqu’à la lie puisque l’OL pourrait être privé de Ligue des Champions pour la première fois depuis dix ans. Parvenir à faire regretter Alain Perrin, voilà qui mériterait bien un Pigeon d’Or !

Franck Ribéry

De «droit au but» à «droit aux putes», la saison de Franck Ribéry est l’exemple parfait de la descente aux enfers pigeonisable. Alors qu’il avait failli partir au Real Madrid pour 80 millions d’euros en août dernier, «Scarface» risque aujourd’hui 45’000 euros d’amende et trois ans de prison pour avoir déglingué une pute mineure. Monsieur Zahia Dehar aurait pu nous dire qu’il s’était converti à l’islam pour devenir polygame, plutôt que simplement pour épouser l’horrible (avant chirurgie faciale) Wahiba…
Si ce «dérapage» était son seul fait de gloire de la saison, on aurait pu peut-être lui pardonner. Quand on voit la plastique de Zahia, on en connaît quelques-uns qui y auraient volontiers investi 1’000 euros… Mais entre temps, Ribéry a fait n’importe quoi sur le terrain, avec en apothéose une expulsion grotesque face à Lyon en demi-finale de la Ligue des Champions, lui coûtant sa place en finale. Sans oublier tout son cirque lassant et pathétique en-dehors du terrain, «en-dehors» se résumant à la consultation de divers médecins, tel un malade imaginaire. Franck Ribéry n’avait récolté que 7.4% des suffrages durant l’élection de mars, fera-t-il mieux en avril ?

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31 Commentaires

  1. Comment ne pourrait-on pas voter pour E.Isoz. Cet homme est au football suisse ce qu’ont été les 7 plaies bibliques à l’Egypte.

  2. « D’accord, il sera aussi le premier à hisser l’OL en 1/2 finale de la C1 mais il le doit sans doute davantage aux hasards du tirage au sort, entre des individualités madrilènes qui ne dépassent jamais les 1/8e et un club français en pleine dégringolade, qu’à ses propres mérites. »

    Je suis pas supporter de Lyon mais ça, c’est quand même le summum de la connerie.

    A quand un Pigeon d’or pour l’ensemble de l’oeuvre de CR ?

  3. @Clubber Lang, frustré?
    Et bien ne vote pas pour Isoz!
    De plus il n’y a pas qu’un auteur mais 4!
    Développe ta théorie du complot contre Echallens?
    Isoz est incompétent à tous les niveaux, Echallens comme d’autres clubs est « touché » par cette incompétence, Mouquin qui connait le club le prend comme exemple, tu aurais préférer qu il parle de l’ USV Eschen/Mauren ?

  4. Vous êtes vraiment des moutons sur ce site..

    il suffit que l’auteur pro Echallens football campagnard vous bourre le crane avec ses articles comme quoi Edmond Isoz et l ASF s’acharnent contre le Fc Echallens qui un modèle en matière de formation et d’installation.. En plus à Echallens il n’y a que des suisses. Pas de Mercenaires Français comme au méchant et détestable FC Le Mont…

    ça c’est le résumé des articles de l’auteur football-campagne..

    Ca reflète bien le monde en général on se nourit de la m.. que nous donne sans chercher à savoir ce que l’on mange..

  5. Pour moi c’est Ribery sans hésiter. Pas tant pour ses déboires extra-conjugaux, mais plutôt pour sa faute gratuite sur Lisandro qui aurait pu coûter cher au Bayern si Puel avait été ensuite un peu moins frileux (comme quoi il mérite bien sa nomination).

    La suspension pour la finale de la CL alors que ce monsieur voulait quitter le Bayern pour gagner cette même CL ne me conforte que plus dans la piètre opinion que je me fais de ce joueur. J’espère pour eux que les bleus auront d’autres leaders à la coupe du monde, parce que sinon les conversations/encouragements dans le vestiaires vont être pathétiques.

    On ne demande pas aux stars du foot d’être trop intelligents, mais un minimum de bon sens et un peu de profil bas ferait du bien à beaucoup d’entre eux, sur et en dehors du terrain.

  6. Un grans coup de chapeau à E. Isoz qui arrive, à l’instant où je rédige ce commentaire, à bénéficier de 50% des votes alors qu’il est en concurrence avec un joueur qui en plus de s’être tappé une mineure, s’est fait l’auteur d’un tacle assasin.

    Chapeau Edmond !

  7. Arretez de tout mélanger avec Ribéry.

    Pourquoi quand Ribéry est magique que ce soit avec le Bayern ou l’équipe de France personne parle de sa conversion à l’islam mais par contre dès qu il fait une erreur on l’associe à sa religion.

    Je vous entend déjà parler de 2ème degré et de liberté d’expression pour justifier ces commentaires mais c’est fatiguant de toujours entendre les mêmes choses sur cette religion parce pour la plupart des gens islam = terrorisme, mauvais traitement des femmes, lapidation etc..

    Mais renseignez vous avant de parler comme ça juste pour suivre le mouvement et faire comme tout le monde.

    Et personnelement le tacle de Ribéry c’est maximum jaune.. s’il ne s’était pas passé cet histoire avec Zahia tout le monde aurait dit que cette expulsion était sévère..

  8. Je vote Isoz, pour tout ce qu’il ne fait pas pour le foot suisse, pour tout ce qu’il fait pour faire ch*** les petits clubs avec des normes inutiles…

    Encore un qui se voit obligé de justitifer sa place et son salaire en inventant des trucs inutiles !

  9. @ Marcus :

    Nous n’avons pas spécialement de sympathique pour Barry Alter, loin s’en faut, mais dans l’histoire nous avons de la peine à dire qui sont les gentils et les méchants (ou en l’occurrence les pigeons et les autres). Sélectionner Alter, ce serait se mettre dans le camp de Thierry Meyer (24 Heures) et de tous les ados qui ont bêlé au scandale et à la révolte sans connaître les tenants et les aboutissants de l’affaire.

    Laissons au moins à Barry Alter le bénéfice du doute, même si nous sommes très sceptiques quant à l’engagement de Sacha Weibel en remplacement de Gérard Scheidegger. Quoi qu’il en soit, nous le suivrons de près et ne manquerons pas de le pigeonniser le moment venu.

    Sportivement,
    La rédac

  10. Avec un candidat comme Ribéry, penser que je vais voter Isoz, ca montre à quel point le foot suisse est au fond du gouffre.

  11. y a pas que le foot dans la vie , y a le sexe aussi … Vas y francky c’est bon , vas y francky c’est bon bon bon …

  12. Il est vrai que Scare Face s’est mis dans de sales draps, quel con mais bon il est vrai que l’Ed…mont mérite mon vote… Et un collector sVP.

  13. Edmond for ever. Il est tellement mauvais qu’il pourrait trouver de l’embauche au service des sports de la TSR:-)

  14. Isoz, sans aucune hésitation aussi.
    Ca fait longtemps que je rêve de le voir partir, et ça fait longtemps qu’il nous emmerde tous.
    Les autre bof, Ibra je l’aime pas mais ça s’arrête là, Ribéry ben sa arrive, que le premier footballeur pro à ne jamais avoir profité des plaisirs de la chair lui jette la pierre…
    Enfin voilà, bref pareil pour les autres c’est beaucoup moins intéressant.

  15. C’est vrai cela n’a rien avoir avec le foot, mais avec sa nouvelle religion! Le petit Ribéry a été guidé par son guide suprême Allah qui lui a autorisé de satisfaire son fantasme et cette « pauvre » gamine, lequel lui a demandé ensuite de commettre un tacle assassin à l’encontre de Lisandro. Pourquoi condamner de tels gestes au nom de D.?

  16. Sans hésitations Edmonz Isoz, étant fan de foot et voulant voter local.
    Ce type est une raclure administrative surpayée.
    Ibra est mauvais mais c’est pas nouveau, peut être qu’il est doué, mais un joueur de classe mondiale peut s’adapter à tous les schémas de jeux d’une équipe tandis qu’un bon joueur non, comme lui.
    Puel ouais bof.
    Morabitehaut est une escroquerie à l’image du cyclisme actuelle (et passé d’ailleurs…)
    Franky, y a pas de mal à se soulager! Surtout qu’elle ne lui a pas dis son âge…

  17. Entre Ribéry et Puel, dur de faire le choix…
    Ribery est un grand guignol et son attentat sur Lisandro, qui le prive de finale, mérite bien le bonnet d’âne.
    Puel a poursuivi sur la brillante lancée de la saison dernière.
    On aurait même pu rajouter les Girondins au grand complet, pour leur magistrale année 2010. Ou comment vendanger le (très) bon travail de Laurent Blanc en quelques mois…

  18. Ribéry, sans hésitations !

    A part ça cette année la finale de la ligue des champions nous fait de jolis clin d’oeils:

    Les « déchets » Sneijder et Robben dont le Real ne voulais plus pour pouvoir gagner la ligue des champions vont jouer la finale avec leurs clubs respectifs, et triste sire Rybery qui voulait partir au Real pour la jouer, ne la jouera pas, bien que son club la joue…

    ça vaut tout les pigeons d’or ça !

  19. Depuis le temps qu’il pourrit le football suisse, je vote Isoz sans la moindre hésitation.

    Les autres ? Ibra est un gros prétentieux, Puel est un loser, Morabito est un nobody et Ribéry est un idiot heureux, mais comparé à Isoz ils ne tiennent pas la comparaison !

  20. Isoz, Isoz, Isoz, sans hésitation, pour le grand
    copain à Constantin!!
    Quant à Ribery, si tous les footeux friqués
    (ainsi que les journalistes et les politiques) qui
    vont tirer un coup en douce, étaient pigeonnisables, nous aurions tous que l’embarras du choix.

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