Tour d’horizon dans le monde merveilleux de la Serie A (1/2)

La Serie A a pris tout le monde de vitesse cette année. En commençant le même week-end que d’autres championnats, parmi lesquels la Bundesliga, le championnat italien n’avait jamais débuté si tôt. On s’était franchement habitué à avoir une reprise après les matchs internationaux de septembre. Mais que voulez-vous, dans un pays où la crise économique oblige le gouvernement à prendre des mesures drastiques et à respecter certains délais, même le foot a bel et bien commencé à la date prévue. Franchement c’est n’importe quoi !

Atalanta

Les Bergamasques n’ont pas passé un été très serein et cela principalement à cause des affaires récurrentes de Calcio Scommesse qui touchent le club depuis deux ans. Au lieu de se préoccuper d’éventuels transferts estivaux, gli Orobici ont avant tout été obnubilés par le nombre de points négatifs que l’équipe compterait dans son escarcelle au mois d’août. Si lors de la saison précédente, l’Atalanta avait écopé de 6 points de pénalité en début de championnat, cette année les deuxièmes Nerazzurri ne comptent après verdict que 2 unités négatives. Lorsque l’on sait que d’une part elle n’est pas la seule équipe handicapée de quelques points en ce début d’édition, et d’autre part que l’équipe a réalisé une saison 2011-2012 plutôt réussie, obtenant un maintien mathématique trois journées avant la fin, il paraît même possible de faire mieux. Merci encore à Cristiano Doni, éternel capitaine…
Au final, une activité relativement réduite au niveau des transferts et une équipe ayant relativement peu évolué par rapport à l’année précédente qui a notamment pu conserver trois jeunes joueurs extrêmement intéressants : tout d’abord le nabot créatif argentin Maxi Moralez (1,60m), ensuite le véloce Ezequiel Schelotto, énième joueur italo-argentin dans la lancée des Camoranesi et Osvaldo, qui devrait bientôt faire son arrivée en équipe nationale, et enfin le jeune latéral gauche Federico Peluso convoité notamment par la Juve pour garnir le banc et connaître le même sort que Ziegler.

Bologna

En proie à des difficultés financières ces dernières années et à des innombrables retournements de situation d’un point de vue présidentiel (comme tout le monde vous me direz), le club d’Emilie-Romagne semble avoir retrouvé une certaine crédibilité cette année en se montrant relativement actif dans sa campagne de transfert.
Ayant perdu depuis quelques mois son attaquant-capitaine fétiche Marco Di Vaio, parti prendre sa retraite pépère outre-Atlantique, le club a engagé l’ancien international et attaquant de renom Alberto Gilardino. Bon, on me dira que Gilardino ça fait une paye qu’on n’a plus entendu parler de lui, depuis sa mythique simulation en Champions League avec l’AC contre le Celtic au moins. Ça n’est probablement pas l’attaquant du siècle, mais il s’agit tout de même d’un ancien champion du monde qui vient de fêter ses 30 ans seulement (j’aurais juré qu’il en avait en tout cas 35), qui intéressait des clubs bien plus prestigieux en Italie (Inter), ou ailleurs (OM) et même les «classiques clubs pleins de fric» (Zenit entre autre). Toujours est-il que l’ancien champion du monde 2006 s’est bel et bien engagé avec les Rossoblù qui souhaiteraient faire aussi bien que leur réjouissante 9e place du dernier exercice. Et on pourrait presque croire qu’avec des éléments comme Alessandro Diamanti, auteur d’un excellent Euro 2012, ou Diego Pérez la faucheuse uruguayenne du milieu de terrain, Bologne parviendra une nouvelle fois à éviter le maintien «à la der», véritable spécialité du club.

Cagliari

Ah les Sardes ! Les principales interrogations concernant l’équipe sarde ne résident probablement pas au niveau technique et tactique. En revanche, le vrai challenge consiste à savoir où l’équipe va évoluer  durant cette nouvelle saison ? En effet, depuis la fin de la saison dernière, l’équipe s’est vue contrainte de déménager ses rencontres à domicile à Trieste, soit à plus de 800 km de son camp de base ! La principale raison de cet exil n’est pas à rechercher dans le fait que les déplacements en Sardaigne saoulent les autres équipes et joueurs du championnat, ce qui est pourtant vrai. Non, la véritable raison de cet exil est à chercher, à l’image de beaucoup de stades italiens, dans le pitoyable état du Sant’Elia, beau stade en béton et fleuron du Mondial 90 (qui a également accueilli le mythique Italie-Suisse de 93), qui tombe simplement en ruine et dont la rénovation est sérieusement entravée par des conflits politiques. C’est comme si le LS, cher à certains lecteurs j’en suis sûr, avait dû s’exiler à Brno en terre tchèque pour évoluer à domicile… bon à la différence qu’on reste dans le même pays dans le cas de Cagliari… quoique ça dépend du point de vue, demandez-le à un Sarde !
Pour en revenir au foot, la formation sarde n’a pas connu de changements majeurs dans son effectif de base. On devrait, comme chaque année, la retrouver en bas de classement sans toutefois connaître de grands problèmes de maintien dans la catégorie supérieure italienne, et cela sans que l’on sache vraiment pourquoi. En effet, depuis plusieurs saisons Cagliari parvient à éviter la relégation sans grandes difficultés, et ce malgré un classement final souvent limite. Spécialiste des départs catastrophes et des remontées spectaculaires ensuite, les Sardes offrent chaque année du spectacle sur le terrain, il est vrai. Deux joueurs hargneux illustrent d’ailleurs bien cet état d’esprit combatif : Rajah Nainggolan belge d’origine indonésienne, longtemps dans le viseur de la Juve, impressionne depuis déjà deux saisons et illumine les pelouses italiennes de son talent et de son fighting-spirit. Le capitaine Daniele Conti n’est pas en reste : fils de la légende romaniste Bruno Conti, champion du monde en 1982 et membre actuel du staff de l’AS Rome, il se déchaine et se transforme en véritable machine à buts à chaque fois qu’il affronte l’équipe de son père. Sans oublier le fantasque président Massimo Cellino qui n’a pas la langue dans sa poche, un peu à la CC de chez nous, et qui y est pour beaucoup dans l’exil forcé de son club aux confins de la Péninsule. Bref, on se réjouit de les voir évoluer en Serie A encore de nombreuses années.

Catane

Pas de changements d’ampleur non plus chez les Siciliens, ou plutôt devrais-je dire les Argentins. Ils ont été auteurs d’une saison remarquable l’année dernière, manquant de peu le tour préliminaire d’Europa League, ce qui constitue leur meilleur résultat depuis leur retour dans l’élite du football italien. La principale nouveauté n’en est pas une, puisque cette formation aux accents fortement argentins a engagé encore plus d’Argentins. De 6 ou 7 sur le terrain en moyenne l’année passée, on devrait en avoir pas moins de 8 cette année, avec le retour du gardien Mariano Andujar et les arrivées de Lucas Castro et de Pablo Alvarez notamment. Du coup, pour varier un peu, les Siciliens ont également engagé un uruguayen Alexis Rolin, mais gageons que très vite Nestor Sensini pourrait rechausser ses crampons et venir faire une pige pour le remplacer au Club Atlético Catania cette saison. Enfin si ça a fonctionné jusqu’à présent…

Chievo

La deuxième équipe de Vérone, car la plus populaire – il faut bien l’avouer – c’est Hellas Verona, entame une onzième saison dans l’élite footballistique italienne. Pas mal pour un petit club qui jouait au niveau régional amateur il y a un peu plus de 20 ans! Après une brève relégation en 2007, le club vénitien semble avoir conforté sa place en Serie A, tant chaque année ils s’éloignent de la fatidique barre de relégation. Ces bonnes performances sont entre autre dues à un homme au nom absolument abominable lorsque prononcé en italien : Sergio Pellissier. Le valdôtain (de la Vallée d’Aoste, dis-donc on apprend des choses ici !) est l’actuel capitaine et meilleur buteur du club depuis plusieurs saisons déjà. Le club semble donc miser sur la continuité en privilégiant la conservation d’anciens éléments. Outre Pellissier, on citera le brésilien Luciano, qui se dénommait Eriberto au début de sa carrière en Italie dans le but de masquer son identité et surtout son âge, ou encore Luca Rigoni (à ne pas confondre avec Marco Rigoni, arrivé au club cet été, qui n’est pas du tout son frère ; en quelque sorte les Baggio de l’époque actuelle, en vachement moins bon quand même). L’arrivée également de l’éternel David Di Michele débarqué de Lecce, relégué en Serie C1… euh pardon Lega Pro suite à des affaires de matchs truqués, devrait contribuer au maintien du club jouant pourtant la plupart de ses rencontres à domicile dans un stade à moitié vide. Euh, non… On a vraiment pas envie de dire à moitié plein… je vous le jure ! A ce titre le Chievo-Pescara du mercredi 31 octobre 20h45 s’annonce particulièrement suggestif !

Fiorentina

Après les équipes flirtant régulièrement avec la barre, en voici enfin une qui ne le fait qu’occasionnellement. Les Viola ne sont plus ce qu’ils étaient il y a une dizaine d’années, à l’époque ou Batipenalty te mettait des boulets de canons en force sous la barre et où le parfait inconnu Bressan te plantait des bicyclettes depuis le milieu de terrain contre le Barça en Champions League. La treizième place au classement obtenue l’année dernière témoigne que cette époque est quelque peu révolue. Cette véritable contreperformance a entrainé de grands changements durant le marché des transferts, aussi bien au niveau des arrivées que des départs. A priori, des arrivées de qualité feront de la Fiore une équipe pouvant largement espérer une place européenne. L’équipe a enregistré pas moins d’une quinzaine d’arrivées d’importance avec par exemple l’espagnol Borja Valero (mais que vient-il faire ici ?), le gardien prometteur Emiliano Viviano ou encore la fusée colombienne, qui a crevé l’écran la saison dernière, Juan Cuadrado. Ajoutez à cela l’arrivée des «anciens» Luca Toni et Alberto Aquilani, de retour dans le club qui les a fait connaître, ainsi que les rares rescapés Manuel Pasqual et surtout le phénomène Jo-Jo (alias Jovetic), qui préfère habiter chez ses parents et jouer à la Playstation dans sa chambre plutôt que de se la péter avec des bagnoles de luxe et des lunettes de soleil. Au final vous obtenez une équipe qui a de la gueule malgré les départs de Montolivo, Behrami, Vargas et beaucoup d’autres qui n’auront pas laissé que des bons souvenirs, mais reste à savoir si la mayonnaise prendra ?

Genoa

La première ou la deuxième équipe de Gênes, c’est selon, s’est montrée pour la deuxième année consécutive à nouveau très active sur le marché des transferts. Etant donné que cela n’avait pas du tout fonctionné l’année dernière, les dirigeants ont simplement pensé qu’il fallait remettre ça ! De retour en Serie A depuis 2007, après une longue absence de plus d’une dizaine d’années, ce club mythique a connu une saison 2011-2012 pleine de déboires, avec au final une bien médiocre 17e place, soit à un rang de la Serie B. De plus, l’année fut spécialement houleuse pour les Grifoni puisque ceux-ci ont connu disqualification de stade et prises de bec avec leurs tifosi.
C’est donc afin d’éviter de telles mésaventures que l’équipe s’est renforcée durant la pause estivale en faisant un peu tout et n’importe quoi. Pour la deuxième année consécutive, il est bien difficile de distinguer un véritable projet viable, même si je ne demande qu’à avoir tort. Spécialisée dans l’import-export et dans la location de joueur tout terrain, Genoa a une fois de plus joué aux échanges de vignettes Panini cet été. En effet, ce ne sont pas moins de 7 joueurs qui reviennent de prêt… Heureusement, reste l’âme de l’équipe et capitaine Marco Rossi qui était déjà dans l’effectif lorsqu’ils évoluaient en Serie C en 2005.

Inter

À compter de cette année, l’ancien champion d’Europe 2010 a soi-disant voulu renouveler son équipe vieillissante suite à l’échec cuisant de la saison passée. Exit donc les vieux brésiliens Julio Cesar, Maicon ainsi que l’horrible Lucio, et place aux jeunes Antonio Cassano (30 ans),  Samir Handanovic (28 ans), Walter Gargano (28 ans), Alvaro Pereira (26 ans), Matías Silvestre (27 ans), Gaby Mudingayi (31 ans) ou encore Rodrigo Palacio (30 ans), un sacré coup de jeune quoi ! A défaut d’avoir opté pour la jeunesse sur le terrain, l’Inter a fait confiance à la jeunesse sur la touche avec la confirmation d’un entraineur quasiment inconnu au bataillon, Andrea Stramaccioni (36 ans), évitant du coup un 6e changement d’entraineur en 2 ans. A son âge «Strama» pourrait sans souci enfiler un maillot sans passer pour un papy dans cette équipe qui compte dans ses rangs beaucoup de trentenaires et un presque quarantenaire. En effet, pour la 18e année consécutive, le numéro 4 des Nerazzurri sera porté par Javier Zanetti qui comptabilise 15 saisons de capitanat à l’Inter et plus de 800 matchs officiels avec le club milanais : simplement un monument. Espérons toutefois que cette saison ne soit pas sa dernière, car son départ s’avérerait alors difficile à fêter avec un titre, tant la tâche s’annonce compliquée avec une équipe de trentenaire en pleine construction.

Juventus

Les Bianconeri partent avec les faveurs des pronostics pour cette nouvelle saison, en même temps les champions en titre ne sont rarement autre chose que des favoris, surtout quand on aime se mouiller en pronostics. Après quelques années de galère sur le terrain et hors du terrain, la Juve semble avoir retrouvé la place qui était la sienne au début des années 2000, du moins au niveau national. Il faut dire que non seulement la Vieille Dame (surnom insupportable) a su s’attirer les services d’un bon nombre de joueurs italiens parmi les plus en vue ces dernières années, mais qu’elle a également convaincu les plus sceptiques par son jeu attrayant et offensif proposé l’année passée. Elle s’est même offert le luxe de demeurer invaincue durant la totalité des 38 rencontres du championnat.
Cette situation relativement confortable a tout d’abord permis au 28-uples ou 30-uples champions d’Italie (c’est selon) de se séparer de certains joueurs fantômes parmi lesquels Elia, Krasic et Ziegler, mais également de se séparer dans la douleur de l’emblème du club Alex Del Piero. Pour pallier à ces départs, la Juve a misé sur quelques jeunes talents confirmés du Calcio de ces dernières saisons, à savoir Sebastian Giovinco (Parme), Kwadwo Asamoah et Mauricio Isla (Udinese) qui devraient encore renforcer une équipe manifestement déjà solide. Seule ombre au tableau, la suspension pour 10 mois de l’entraineur Antonio Conte mêlé aux histoires de Calcio Scommesse durant son passage sur le banc de Sienne. Cette décision n’a probablement pas fini de faire parler d’elle, et on est sûr que celle-ci reviendra au cœur des polémiques et discussions perpétuelles entourant la Juve durant ces prochaines semaines.

Lazio

À l’instar d’autres clubs italiens, les Biancocelesti ont quelque peu perdu de leur superbe ces dernières années. N’arrivant plus à concourir pour le Scudetto, les aigles romains se contentent depuis quelques saisons de jouer le rôle de trouble-fête en tentant d’accrocher une place pour l’Europe. En ce qui concerne la campagne de transfert estivale, la Lazio compte en tout et pour tout 2 arrivées de Ligue 1 seulement, Michaël Ciani et Ederson viendront compléter un effectif déjà bien fourni. Cependant, l’ancien entraîneur des jeunes garçons de Berne, Petkovic, pourra également compter sur pas moins de 6 joueurs de retour de prêt, parmi lesquels on retrouve quelques joueurs intéressants. On signalera notamment le retour de Sergio Floccari attaquant qui était pourtant destiné à partir pour une destination prestigieuse (avec ses 30 ans il intéressait bien sûr l’Inter) et surtout le retour de Mauro Zarate qui vient de passer une année à chauffer le banc de l’Inter.
Le petit lutin argentin (comme c’est mimi) pourrait détenir les clés d’une saison réussie du côté de Rome, tant le joueur est pétri de talent. Talent qui n’a malheureusement d’égal que son égoïsme sur le terrain, sans oublier son éternelle capacité à s’embrouiller avec tout le monde, dont son président Lotito (c’est le CC italien numéro 2, après le président de Cagliari, et il y en a un 3e à venir je vous le promets !) et à finir assis en tribune. Au pire des cas, comme en 2010, il pourra toujours aller faire un tour en tribune nord de l’Olimpico avec les ultras afin de supporter son équipe en effectuant quelques saluts fascistes et regarder son coéquipier Miroslav Klose planter des vieilles têtes piquées dignes de Bierhoff. Ah non, apparemment il ne se répétera pas, il aurait pour de vrai pris cette sympathique manifestation d’opinion politique pour des encouragements. Beaucoup de talent, mais surtout quelle connaissance du monde qui nous entoure !

A propos Olivier Di Lello 141 Articles
...

Commentaires Facebook

8 Commentaires

  1. @Mirko,
    on dirait que le WWF s’en mele pour le stade de Cagliari et que le dernier match s’est joue sans spectateur…est-ce correct ? Regarde l’article ci-dessous.

    Cagliari seem destined never to make their new stadium, the Is Arenas, their permanent home after the WWF have objected to it today.

    Last week, the Rossoblu were forced to play their opening game at the ground behind closed doors due to safety concerns for the fans.

    Now, they face an objection from the World Wildlife Foundation who say that it is a problem for the nearby Molentargius Park.

    President of their Sardinian branch, Antonello Secci, said: “We do not believe it is sustainable to have a stadium affecting a protected area. I plead that the collaboration with Cagliari Calcio is interrupted so that the damage already done to the Park is not compounded further.”

    When asked what specifically is the problem with the club playing in the new stadium, Secci went on to say that it was a combination of the crowds of fans and floodlights that were the serious problems.

    “All of the people and traffic as well as acoustic and lighting rigs can be devastating for the birds and the local habitat that is close by.”

  2. Super intéressant !

    Je vois la Juve championne assez facilement … Mis à part Napoli, le reste de la concurrence est à la rue ! Et fait même pitié, comme Milan par exemple…

  3. article vraiment bien ficelé et recherché (et drole !) pour ceux qui n’ont pas suivi les sagas de l’été en Italie.

    question tout de meme: pourquoi Cagliari ne joue pas a Pisa, ce qui serait tout de meme un peu plus ‘local’ pour les supporters ??

  4. Article très sympa! Quelques petites corrections néanmoins:
    – Giovinco n’est pas italo-argentin mais italien né à Turin et formé à la Juve.
    – Le président de Cagliari ne s’appelle pas Bruno Cellini, mais Massimo Cellino.
    – Les joueurs du Genoa s’appellent les Grifoni avec un seul f.

    Excellente idée que de faire jouer Cagliari a Pise, CC! En effet, la Sardaigne est « en face » de la ville toscane, il y a beaucoup de vols low-cost reliant les deux villes et une grande quantité de Sardes vivent à Pise pour y étudier. Mais l’Arena Garibaldi de Pise est assez vétuste elle aussi. Toutefois, la question ne se pose plus puisque le club a tout de même réussi l’exploit de construire un stade (certes en tubulures préfabriquées) en quelques mois cet été à Quartu Sant’Elena, à côté de Cagliari. Le Stadio Is Arenas (Les Sables en langue sarde), d’une capacité de 16’200 places assises, a déjà accueilli le match de la 2ème journée Cagliari-Atalanta à guichets fermés et sera finalement ouvert au public dimanche prochain à l’occasion de la venue de la Roma.

  5. Merci pour ces quelques commentaires encourageants. Merci également pour ces précisions Mirko. En effet, Cellino se prénomme bien Massimo et pas Bruno et Giovinco est bien italien (sicilien sauf erreur) ce qui est une grave erreur de ma part. De plus, j’ai attribué à Aquilani une carrière à la Fiorentina qu’il n’a jamais eu. Désolé pour ces erreurs, ça ne se reproduira plus, promis!
    En ce qui concerne le stade de Cagliari: effectivement l’équipe joue à présent à Quartu Sant’Elena mais la question s’est longtemps posée cet été et a suscité de vifs débats.

  6. @ Olivier:
    Avec la quantité d’informations qu’il y a dans l’article, quelques imprécisions sont tout à fait normales et compréhensibles! En tous cas, j’ai beaucoup aimé et je me réjouis de la deuxième partie, sauf si Nestor Sensini remet les crampons!

  7. @Mirko
    Merci pour ces précisions.

    J’espere qu’ils n’ont pas recyclé les tubulures de Furiani pour construire ce stade ?

    Quand on voit les consignes de securité que la FIFA impose pour les matchs européens, tu te demandes comment ils ont réussi l’exploit a construire ce stade ‘en provisoire’?

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.