En vert et contre tous

Adversaire de l’Afrique du Sud lors du match d’ouverture, le Mexique est le deuxième pays à passer sous la loupe. Mine de rien, cette équipe participe cette année à sa 14ème Coupe du Monde ! Bon, force est de constater que les qualifications pour y arriver sont aussi faciles que de culbuter une étudiante américaine au Spring Break de Cancùn…

1) Pourquoi ai-je choisi de présenter ce pays ? Choisi est un bien grand mot. Disons que lors de la répartition des équipes au sein de la rédac, il ne restait plus beaucoup d’équipes à choix, et le Mexique m’a été attribué par défaut. Néanmoins, cela permet toujours de partir à la découverte d’un football et d’un pays que l’on ne connaît pas forcément sur le bout des doigts.
2) A quoi sert ce pays ?
Ce pays vous accompagne au fil des âges durant votre vie. On ne dirait pas comme ça, et pourtant…. Pour commencer, qui n’a pas, dans sa jeunesse, mangé des petits biscuits Belin ? Rappelez «Ay Pépito !». Ce petit bonhomme vêtu comme un Mexicain et portant un sombrero ne vous a-t-il pas accompagné durant quelques années ?
Ensuite, après avoir quelque peu grandi (ou pas, mais c’est quand même conseillé…), vous vous êtes attaqué à la tequila, pure spécialité mexicaine. Vous avez aussi forcément une fois ou l’autre dégusté un guacamole, une tortilla ou quelques tacos.
Quant aux plages de Cancùn, soit vous avez la chance d’y être déjà allé, soit vous avez comme tout le monde eu envie d’aller les découvrir un jour.

3) Comment se sont-ils qualifiés et surtout pourquoi ?
Le système de qualifications de la zone CONCACAF a dû être conçu par nos chers dirigeants de l’ASL, ou leurs vagues cousins. Il y a en effet 4 tours à jouer avant de connaitre les 3 qualifiés d’office pour la Coupe du Monde.
Après avoir été exempté du premier tour des qualifs, le Mexique a d’abord dû se débarrasser de la supersonique équipe de Belize avant d’attaquer les choses plus sérieuses. Le 3ème tour ne sera pas une sinécure pour les hommes d’Aguirre, se qualifiant à la différence de buts au détriment des Rasta Men jamaïcains, avant de terminer à la 2ème place du dernier tour de qualifications, derrière les USA, se qualifiant donc pour sa 14ème phase finale, la 5ème consécutive.
Il est intéressant de remarquer que lors des deux derniers tours, le Mexique a forgé sa qualification quasi uniquement grâce à ses matches à domicile, engrangeant 24 points sur 24 possibles sur ses terres, mais n’en amassant que 5 à l’extérieur (victoire au Costa Rica, nuls à Trinité et Tobago et au Honduras)
4) Pourquoi vont-ils gagner la Coupe du Monde ?
Cela paraît quand même difficile à imaginer quand on voit le parcours qu’il leur faudra effectuer avant d’y arriver. Néanmoins, la sélection mexicaine possède un certain nombre d’atouts dans ses poches, à commencer par l’expérience de ses cadres qui n’en sont pas à leur première participation. Un bon mélange entre joueurs évoluant au pays et joueurs confirmés à l’étranger (Marquez, Osorio, Salcido, Guardado, Franco, entre autres) fait de cette équipe un outsider à ne pas négliger. Un petit verre de tequila et deux petits rails de coke dans le vestiaire avant le match, et hop, le tour est joué.

5) Pourquoi vont-ils se faire éliminer au premier tour ?
Si on se fie aux statistiques, ça ne devrait pas arriver, mais son incapacité chronique à briller hors de ses terres devrait à nouveau être fatale aux Aztèques. En effet, si l’on excepte les deux phases finales ayant eu lieu chez eux, les Mexicains n’ont jamais réussi à aller plus loin que les 1/8èmes de finale, voire même le premier tour. Le Mexique est en quelque sorte l’Angleterre d’Amérique centrale…
L’autre gros problème risque d’être l’entame du tournoi, qui les verra affronter le pays hôte lors du match d’ouverture. Alors certes, l’Afrique du Sud ne fait pas peur à grand-monde, mais l’attente du peuple va certainement les transcender, et cela risque de s’avérer difficile pour les Mexicains. Et en sachant que les matchs d’après les opposeront à des Français que personne n’attend mais qui risquent malgré tout d’être bien là et des Uruguayens possédant deux buteurs hors-normes dans ses rangs…
6) Qui sont les joueurs à surveiller ?
Cuauhtemoc Blanco. Ce nom doit sans doute vous dire quelque chose si vous avez suivi la Coupe du Monde en 98. Considéré comme l’un des meilleurs joueurs de l’histoire du football mexicain, ce n’est pourtant pas son expérience sur le vieux continent qui a fait sa réputation. Il est toutefois considéré comme l’inventeur du geste technique qui porte le nom de «coup du crapaud», qui consiste à dribbler un adversaire en bloquant le ballon entre ses jambes avant d’effectuer un petit saut. Il a beau avoir 37 ans, on se réjouit de le voir réaliser ce geste sur les pelouses sud-africaines. J’aurais aussi pu vous parler d’Andres Guardado, ailier du Depor, qui sera lui, à n’en point douter, l’une des révélations de ce Mondial.

7) Qui sont les joueurs à ne pas surveiller, mais dont on peut éventuellement se moquer ?
Giovanni Dos Santos. Formé à la Cantera du Barça, il était annoncé comme une des grandes stars du football mondial de demain, il a tout d’abord commencé par ne pas s’imposer au Barça (au contraire de son camarade Bojan), avant d’aller tenter sa chance à Tottenham, qui se sera vite mordu les doigts d’avoir misé autant sur lui (quoique les Spurs n’en sont pas à leur coup d’essai…). Le seul club voulant bien tenter de le sauver sera Portsmouth, mais pas de bol, voilà qu’il ne passe pas la visite médicale et va finalement se perdre à… Ipswich Town ! Son transfert à Galatasaray, habitué à relancer des «stars» en péril, risque d’être sa dernière chance s’il ne veut pas finir aux oubliettes comme tant d’autres…
8) Une bonne raison de les supporter ?
Un dicton dit «Je supporte la Suisse et toute autre équipe qui battra la France». Cela fait donc une bonne raison. Ensuite, on ne pourra que continuer à souhaiter un bon parcours à l’équipe ayant renvoyé l’imbuvable Domenech et ses hommes à la maison.
Après, dans le genre raison tout aussi foireuse, en voici une autre. Etant petit, je crois que la seule raison de ma sympathie pour cette équipe provenait des tenues extravagantes de Jorge Campos, qui auraient certainement plu aux sœurs Williams. Rappelez-vous, ces espèces de pyjamas disproportionnés aux couleurs multiples. Comme quoi, quand on est jeunes, on est marqués par des trucs tout simples… On pouvait aimer la Colombie pour Valderrama, ou alors le Mexique pour Jorge Campos.

9) Une bonne raison de ne pas les supporter ?
 
A part si vous êtes Mexicain, il n’y a pas de raison de supporter une autre nation que la vôtre. Avoir de la sympathie ou préférer voir gagner telle ou telle équipe est une chose, mais lors que l’on parle de «soutien», contentez-vous de l’apporter aux couleurs de votre pays. A commencer par le 5 juin à la Praille, afin d’éviter d’avoir un stade bleu…
10) Bon d’accord, mais sinon ?
Pendant ce temps, à Vera Cruz :
– «Algo mas Senora ?»
– «Es todo, gracias» «Cuanto le debo ?»
– «13,95»
Si vous réfléchissez plus de deux secondes pour savoir d’où ça provient, révisez vos classiques !

Écrit par Robin Dousse

Commentaires Facebook

5 Commentaires

  1. ou encore Iguita… j me rappelle que son nom, mais c’était le 3ème à m’avoir marqué, après le gardien fantasque et le chevelu meneur de jeux…

    Mais c’était qui cet Iguita ???

  2. Higuita c’est le gardien qui a fait le coup du scorpion…
    Sinon sympa ces articles de présentation des équipes.

  3. Un petit bonjour e0 toute la ptitee famille,Je commence juste mes vacances du cou j’en profite pour me remettre e0 internet, vider mes boites mail, et vous passer le bonjour, e0 ce que je vois c’est la rentre9e pour tout le monde alors bon courage e0 vous.Peut eatre e0 bientf4tYann

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