Déjà Reid pour la Slovaquie !

Au terme d’un match correct de LNB, la Nouvelle-Zélande est parvenue à inscrire son premier point dans une phase finale de Coupe du Monde en arrachant une égalisation inattendue dans les arrêts de jeu face à de bien décevants Slovaques. Voilà enfin la première (demi-)surprise de ce Mondial.

1. Le résumé.Un vent à décorner les Springboks, un ballon aussi aléatoire que les relations amoureuses de Martina Hingis, deux équipes qui ne devraient théoriquement pas passer le premier tour ; tout était réuni pour se faire royalement chier devant son petit écran. Et dire que c’est déjà le cas lorsque les grosses pointures jouent…
La première mi-temps a heureusement tenu toutes ses promesses en matière de mésententes, d’approximations et de passes manquées. Il y a bien eu une tête de Killen (4e minute) et une frappe de Šesták dans les panneaux publicitaires (28e minute), mais c’est tout. Pourtant, la partie devint étonnamment plus potable en deuxième période où l’ouverture du score slovaque a contribué à rendre ce match un peu moins infect. Après avoir tout fait faux dans l’optique d’obtenir le but de la sécurité, les Slaves se sont faits cueillir à froid en toute fin de rencontre : l’égalisation de Reid à la 93e minute a fort justement sanctionné la maladresse et la passivité slovaque qui allait crescendo. Un résultat qui n’arrange pas du tout les affaires des hommes de Vladimír Weiss. Si le scénario de cette partie fut intéressant, il n’a pas permis de faire oublier un niveau technique absolument affligeant.
2. L’homme du match.
Stanislav Šesták. Le moins mauvais des joueurs ayant foulé la pelouse du stade très clairsemé de Rustenburg a été l’un des seuls à avoir eu de l’idée (© Y. Paratte). Mobile, cherchant souvent à créer du jeu, il a avantageusement remplacé Hamšik dans ce rôle et a été à l’origine des actions les plus dangereuses des Slaves.

3. La buse du match.
Compte tenu de l’extraordinaire performance des protagonistes de ce match, il est difficile de sortir un spécimen hors de la mêlée. Le défenseur Smith sort un peu du lot suite à son exceptionnel sens du marquage, ses dégagements en pleine tribune officielle et ses passes se terminant en sortie de but.
4. Le tournant du match.
L’ouverture du score de la tête par Vittek à la 50e minute, reprenant victorieusement le seul centre slovaque réussi du match par Šesták. Ce but a eu le mérite de tuer définitivement tout suspense dans un premier temps, mais à rendre cette partie un peu plus regardable avant le dénouement inattendu.
5. Le geste technique du match.
La tête parfaite de Reid sur l’égalisation des «Kiwis» sur un centre du meilleur Néo-Zélandais sur le terrain : Schane Smeltz.
6. Le geste pourri du match.
Au vu de la quantité impressionnante qu’il y en a eu durant la rencontre, un tirage au sort a désigné le dégagement façon «air-ball» du gardien néo-zélandais Peston. Seul et pas franchement attaqué dans ses 16 mètres, il a trouvé le moyen de transformer son coup de pied en passe lumineuse à destination de Vladimír Weiss. Heureusement pour les All-Whites, l’attaquant slovaque s’est parfaitement enfermé dans un angle impossible et n’a rien trouvé de mieux à faire que de dégommer Peston qui s’était judicieusement placé pour faire écran.
7. L’analyse tactique.
Côté néo-zélandais, très facile : on mise tout sur les balles arrêtées, on balance dans le paquet et on espère que l’un des grands pins au maillot blanc puisse bénéficier de 12 contres favorables avant de pouvoir être dangeureux et éventuellement marquer sur un malentendu. Ceci a permis aux «Kiwis» de tenir 50 minutes et même d’égaliser à la toute dernière minute. Même chose du côté slovaque mais en y ajoutant l’option «empalement par le centre». Ne dit-on pas que plus ça rate, plus ç’a des chances de marcher ?

8. L’anecdote.
Le numéro 7 slovaque, Vladimír Weiss, n’est autre que le fils du sélectionneur actuel de la Slovaquie, Vladimír Weiss, lui même fils de l’ancien international tchécoslovaque Vladimír Weiss. Limpide non ?
9. La minute Pierre-Alain Dupuis.
Weiss s’était pourtant mis en position, mais il n’a pas réussi à abuser Lochhead.
10. La rétrospective du prochain match.
Malgré le fait qu’elle n’a rien à perdre, la Nouvelle-Zélande tombera logiquement (de manière régulière ou pas) face à l’Italie (1-0) suite à un monumental cafouillage dans les 16 mètres. La Slovaquie, quant à elle, montrera un peu plus d’envie mais ne pourra faire mieux qu’un nul contre le Paraguay.

Écrit par Mathieu Nicolet

Commentaires Facebook

4 Commentaires

  1. On vit une coupe du monde formidable… si la Nlle-Zelande arrache 1 point c’est un grand cru… on peut même croire à un quart de la Suisse je pense.

  2. ça n’a rien a voir ici mais il faut absolument sanctionner les tricheurs comme Ozul – Cacau – De Rossi – La danseuse portugaise !!! 4 matches il faut leur mettre.. saperlipoppete

  3. en effet hors sujet mais entièrement d’accord avec toi
    et quelle coupe du monde de m…pour l’instant.A part la Mannschaft bien sur

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.