Les Coupes d’Europe sont à nouveau à l’honneur cette semaine. Une fois de plus, il faudra survivre à l’ennui mortel de deux soirées de Ligue des Champions avant d’arriver à la seule compétition made in UEFA digne d’intérêt, l’Europa League, ses affiches improbables, ses destinations exotiques et son football sans calcul…
Là j’arrive à saturation, la Ligue des Champions m’ennuie de plus en plus. A la limite, je vais y jeter un coup d’œil distrait si je n’ai rien de mieux à faire mais cette compétition est devenue d’un tel ennui que j’ai de plus en plus souvent quelque chose de plus intéressant à faire. Tiens, LHC – Viège à Malley mardi, LS – Nyon à la Pontaise mercredi et tant pis pour le cinquante-troisième Bayern – Inter et le quarante-deuxième Real – Lyon.
Les qualifications et puis le néant
En fait, la Ligue des Champions, elle se termine en août avec la fin des qualifications. Au moins, dans ces tours préliminaires, on découvre des équipes nouvelles, des joueurs inconnus et des clubs pas encore blasés. Ma perception est sans doute un peu biaisée, vu que j’ai vécu ces matchs au stade et qu’un match au stade, quel qu’il soit, sera toujours cent fois plus exaltant qu’un match à la TV, quel qu’il soit, mais les parties qui m’ont le plus fait vibrer cette saison en C1 sont les matchs de qualif complètement fous d’YB contre Fenerbahçe et Tottenham et surtout le dramatique Sampdoria – Werder.
En revanche, après les qualifications, débute une phase de poule longue comme un jour sans pain et complètement superflue puisque les qualifiés sont déjà plus ou moins connus dès le tirage au sort. Après les éliminations de la Sampdoria et de Séville en qualifs, les cinq premiers pays au coefficient UEFA (les quatre grands championnats + la France) avaient 16 représentants. Sur ces 16 représentants, 14 ont franchi le premier tour, les deux seuls qui ont échoué sont ceux qui ont eu la malchance de tomber dans un groupe avec trois représentants du top-5 (Auxerre sorti par Milan et Real, Brême sorti par Tottenham et Inter). Et a contrario, les deux seuls «petits» à accéder aux 1/8èmes sont ceux qui sont tombés dans un groupe avec un unique club du top-5 (Copenhague qui élimine Kazan et Panathinakos et Donetsk qui élimine Braga et Partizan). Et pourtant, il a fallu 96 matchs, souvent d’une rare indigence, pour en arriver à ce résultat couru d’avance.
Supercherie éventée
De toute façon, l’intérêt de cette phase de poule n’est pas sportif mais uniquement de scotcher le consommateur-téléspectateur derrière son poste, de façon à lui faire ingurgiter le maximum de publicités pour financer les juteux droits TV versés à l’UEFA. On essaie de nous vendre ces affiches du 1er tour mais il est assez piquant de constater que, de plus en plus souvent, les grands d’Europe, assurés de passer le premier tour, laissent la moitié de leurs titulaires au repos en Ligue des Champions parce que le match le plus important de la semaine c’est Wolverhampton, Lecce ou Getafe le dimanche suivant en championnat. Bien sûr, on peut toujours s’enthousiasmer de voir les multimillionnaires anglais ou espagnols démonter des équipes au budget vingt ou trente fois inférieur bénéficiant des strapontins généreusement accordés par Michel Platini et dont le principal objectif est d’échanger le maillot avec Messi ou Rooney mais ça lasse assez vite. D’ailleurs, le supporter de base est de moins en moins dupe avec cette imposture : en Allemagne ou en Angleterre, les matchs de championnat se jouent le plus souvent à guichets fermés, alors qu’il n’est pas rare de voir des nombreux sièges libres en Ligue des Champions. Et l’on ne parle même pas de San Siro ou de l’Olimpico parfois aux trois quarts vides les soirs de Coupe aux grandes oreilles… Les seuls endroits où la Champions League suscite encore un peu d’engouement, c’est dans les clubs qui ne la disputent pas souvent. Et encore, même à Bâle, l’enthousiasme n’a plus rien à voir avec ce qu’il était en 2002.
Le «choc»
Bien sûr, le tirage au sort nous réserve toujours un méga-hyper-super-choc-qui-fait-vibrer-les-foules en phase de poule déjà. Sauf, comme elles sont assurées d’accéder au tour suivant, les deux formations cherchent souvent juste à éviter la défaite, question de prestige. Cette saison, le choc de l’automne, c’était Real-Milan, je n’arrive même plus à me souvenir si j’ai vu ces matchs, encore moins du résultat. Par contre, je peux te sortir de tête les buteurs du Milan – Real 5-0 de 1989, à l’époque où ces chocs voulaient encore dire quelque chose, étaient suffisamment rares pour avoir leur histoire propre. Comme le mythique Real – Napoli au 1er tour en 1987-1988, alors que dans le même temps Neuchâtel Xamax affrontait les Finlandais de Kuusysi Lahti… Et si en plus tu dois te contenter de l’offre de la TSR en matière de Ligue des Champions, tu dois croire qu’il n’y a que cinq stades en Europe, Old Trafford, San Siro, Bernabeu, Camp Nou et Emirates.
Insignifiant
Ensuite commencent les choses sérieuses : les matchs à élimination directe. Le problème, c’est que comme on retrouve toujours les mêmes équipes, celles-ci se connaissent par cœur et les affiches deviennent complétement formatées. Bayern – Inter est le remake de la dernière finale, Barça – Arsenal d’un quart de l’an dernier, lui-même répétition de la finale de 2006, Real – Lyon succède à celui de l’an dernier, lui-même précédé par celui de l’année d’avant… Et encore, heureusement que Liverpool n’était pas là, sinon on aurait encore eu droit à un énième Milan – Liverpool, avant un énième Liverpool – Chelsea. A force de se répéter, ces affiches de rêve ont perdu tout leur charme, surtout que, enjeux financiers obligent, la qualité des matchs laisse souvent à désirer. Pour un remarquable Inter – Bayern, combien de Marseille – Manchester ou de Tottenham – Milan sans relief ? Aujourd’hui, les pseudos chocs de titans tombent déjà dans l’oubli dès leur coup de sifflet final. Ou alors on confond les matchs avec les multiples affrontements entre les deux mêmes équipes des saisons précédentes. En fait, avec l’actuelle Ligue des Champions, en dehors des finales, les seuls matchs qui passent à la postérité sont ceux qui ont été tronqués par des erreurs d’arbitrage ; ça fait rêver…
La rédemption
Si les soirées du mardi et du mercredi nous font désespérer des Coupes d’Europe, heureusement qu’il y a l’Europa League du jeudi soir pour nous redonner la foi. Là, on retrouve l’esprit de la Coupe d’Europe, comme à l’époque où tous les grands d’Europe devaient s’offrir quelques expéditions aventureuses au-delà du rideau de fer sur la route héroïque de leur triomphe. J’y étais particulièrement sensible cette année vu que mes deux clubs préférés, le Lausanne-Sport et le Borussia Dortmund, y étaient engagés, l’Europa League c’est encore le grand frisson au tirage au sort, lorsque tu dois sortir l’atlas pour voir où se trouve ton prochain adversaire et tenter d’aller pêcher une photo du stade et une liste du contingent pour voir sur quoi tu tombes. D’accord, si tu es fan de l’AZ Alkmaar, je comprends que tu sois un peu amer sur le côté aventureux de l’Europa League après avoir hérité d’un groupe avec Dynamo Kiev, Bate Borisov et Sheriff Tiraspol. Mais ça reste plus exaltant qu’un tirage au sort de C1 où tu vas te contenter d’aller sortir la stat des dix-huit confrontations entre les deux clubs des trois dernières années…
Tellement plus intéressant
Bref, le meilleur de la Coupe d’Europe, c’est une Konferenz d’Europa League sur Sky. Là, on est loin des confrontations formatées de la Ligue des Champions, tu passes d’une affiche improbable à un stade inconnu, c’est l’occasion de redécouvrir des endroits mythiques oubliés par la C1 comme le Westfalenstadion ou San Paolo, de tomber sur des ambiances délirantes à Istanbul ou Salonique, de constater, au détour d’un Besiktas – Kiev, que Shevchenko est toujours aussi létal devant le but et Quaresma toujours aussi stupide, d’être impressionné par un monstrueux kop jaune de l’Aris Salonique à Manchester avec des Grecs en train de sautiller comme des damnés alors que leur équipe est menée 3-0 et éliminée… Que les ambiances petits fours et opéras du Camp Nou, de l’Allianz ou de l’Emirates paraissent loin. Et même si la sous-médiatisée Europa League ne fait pas toujours recette, au moins ceux qui sont là viennent pour l’amour de leur club. En plus, vu que les enjeux financiers sont moindres, les matchs sont souvent beaucoup plus ouverts et moins prévisibles qu’en C1, à témoin le scénario de fou de Karpaty Lvov – Dortmund, les buts à répétition de Cavani dans les arrêts de jeu ou l’incroyable chassé-croisé de Sporting – Rangers…
Lech Poznan est magique
Les âmes sensibles ne devraient pas lire ce qui suit, je vais proférer un blasphème épouvantable : mon coup de cœur en Coupe d’Europe cette saison, ce n’est pas le FC Barcelone (j’irai brûler en enfer), mais Lech Poznan. Et ce depuis un match mythique contre la Juventus en décembre, sur un terrain impraticable avec dix centimètres d’une neige tombée sans discontinuer pendant 90 minutes, dans un stade magnifique construit pour l’Euro 2012, avec une ambiance survoltée et des supporters polonais à torse nu. Et sur le banc polonais, c’est avec plaisir que l’on reconnait, malgré ses nombreux bonnets, écharpes et autres parkas, José Maria Bakero, plaque tournante et âme du grand Barça, le seul, le vrai, celui qui gagnait ses matchs tout seul. Au bout du courage, Lech Poznan a fini par éliminer la Juventus avant de malheureusement tomber au tour suivant sur un but litigieux à Braga et son mythique rocher derrière les buts. Mais au moins, cette équipe, elle, nous aura fait vibrer. A condition bien sûr d’avoir la capacité d’apprécier un match pour lui-même et non pas uniquement pour le prestige des clubs et le renom des joueurs en présence.
Un produit de consommation de masse
Car même si elle lasse de plus en plus de fans, la Ligue des Champions a encore de beaux jours devant elle. En tant que produit de consommation de masse destiné à un large public. Une sorte de superproduction hollywoodienne à la mise en scène déplorable et au scénario aussi mince que le palmarès du HC Fribourg-Gottéron mais qui séduira les foules uniquement par son casting. Tant que les audiences télévisuelles seront au rendez-vous, les grands d’Europe ne vont pas renoncer à une compétition qui leur assure des revenus substantiels chaque saison et leur ont permis de définitivement phagocyter toute concurrence domestique. Histoire d’éviter à tout jamais des plaisanteries comme Bilbao ou La Corogne champion d’Espagne, Blackburn ou Leeds sacrés en Angleterre, Verona ou Sampdoria en Italie… Laissons-donc les puissants jouer entre eux, je pense qu’un jour même le grand public s’en lassera si l’on continue à multiplier les mêmes affiches à l’infini. Mais en attendant profitons de l’Europa League qui nous offre encore un peu de la magie de ce que furent et devraient redevenir les Coupes d’Europe.
C’est là que ça se passe
Tu l’as compris, c’est donc jeudi soir que les choses intéressantes se passent cette semaine. Avec en vedette un Manchester City – Dynamo Kiev et deux buts à remonter pour Tevez, Dzeko, Balotelli et consorts contre une remarquable équipe ukrainienne avec deux rescapés du 0-4 de 1997 au Camp Nou, le gardien Shovkoskiy et l’immense Shevchenko. L’autre affiche aurait dû être Villareal – Leverkusen mais les éternels losers de Neverkusen ont ruiné leurs chances avec le hold-up de l’aller (20 tirs au but à 4, 2-3 au score). Liverpool, s’il veut éviter une saison à la Arsène Wenger, aura bien besoin de l’appui d’Anfield pour effacer la défaite (0-1) du match aller contre une épatante équipe de Braga, qui a déjà accroché Séville et Arsenal à son tableau de chasse cette saison. On suivra également d’un œil Rangers – Eindhoven, avec l’ambiance d’Ibrox et la bêtise d’El-Hadji Diouf d’un côté, le talent d’Olla Toivonen de l’autre, ainsi que Porto – CSKA Moscou, soit Hulk-Falcao contre Honda-Love-Doumbia, ça devrait valoir quelques étincelles. Ceci dit, pour terminer, si le tirage au sort veut bien nous offrir un inédit Schalke 04 – Shakhtar Donetsk en quart de finale, je veux bien me réconcilier l’espace d’un soir avec la Ligue des Champions.
Écrit par Julien Mouquin
Superbe article.
Je pense qu’il y a de plus en plus d’amateurs de foot qui pensent comme toi (à défaut de pouvoir si bien l’exprimer). J’en fais partie et moi aussi, je m’extasie encore devant l’Europa League, surtout quand mes compatriotes font des bonnes prestations comme la saison dernière : Bruges, Standard, Anderlecht qui passent l’hiver européen, ça n’était plus arrivé depuis 20 ans !
Sinon, attention, plus que 9 points, j’espère que l’éternel looser le restera encore 1 an mais je me méfie quand même !
Au plaisir,
J.
@ Julien Mouquin
Julien, si tu souhaites devenir un peu crédible auprès des lecteurs de CR (il y a du boulot !), je te conseilles vivement de rectifier ce que tu as dit : » en ligue des champions la plupart des matchs sont d’un ennui mortel ».
Alors, remember les 10 supers matchs lors de ces 2 dernières années :
En 2009
Liverpool-Real 4-0
Barça-Lyon 5-2
Chelsea-Liverpool 4-4
Barça-Bayern 4-0
En 2010
Manchester-Milan 4-0
Barça-Stuttgart 4-0
Manchester-Bayern 3-2
Barça-Arsenal 4-1
En 2011
Barça-Arsenal 1-2 et 3-1
Hé Julien, pour ton info : le football ne se résume pas qu’à la Bundesliga et à ton Dortmund.
si tu considères le match retour entre Barcelone et Arsenal de la semaine dernière comme superbe, alors on a pas les mêmes critères pour définir un match… Arsenal a fait un non match, à partir ce ça, une seule équipe sur le terrain n’est pas suffisante pour faire d’une affrontation un grand match.
Par ailleurs ce n’est pas parce que y a 4 goals ou plus dans un match que celui-ci est forcément génial.
Le problème n’est pas la ligue des champions, c’est surtout que Dortmund n’y est pas..Aimer la Ligue des champions n’empêche pas de s’extasier sur l’Europa league. Pour l’auteur de cette article, il suffit que Dortmund se qualifie l’année prochaine pour que la compétition gagne en crédibilité..
Très bon papier qui sent forcément un peu le « c’était mieux avant » (mais comment ne pas être nostalgique avec le football ?!?).
Mais voilà, on est en 2011 et aujourd’hui c’est la TV qui dirige tout… Et tous ceux qui allument leur poste pour mater la LDC, ne serait-ce qu’une fois par mois, contribuent à engraisser la machine à fric…
@ Dan :
Facile de sortir quelques beaux matches, mais combien de matches pourris a-t-on dû subir ? Cette saison on ne les compte plus tant ils sont nombreux…
Sans vouloir provoquer personne, certains n’ont pas l’âge de se souvenir de l’ancienne formule de la Coupe d’Europe des Clubs Champions avec un seul représentant par pays, des affiches insolites et seulement 3 joueurs étrangers par club… Oui, je le dis aussi, « c’était mieux avant ».
Si je n’avais pas vu ton nom au début d’article, j’aurais pu croire qu’il était rédigé par un chaux fonniers après une élimination « injuste » en demi-final de play-off.
Mon gars, tu pues la frustration à l’état pur. Ce n’est pas parce que Dortmound ne s’est plus qualifiée pour la ligue des champions depuis belurette qu’il faut dégueuler sur cette compétition qui offre tous les mardi et mercredi du rêve.à tout le monde.
Ensuite, tu dis que les grandes équipes bradent la ligue des champions en faisant jouer les remplaçant lors de la phase de poule; certainement mais seulement lors des matchs retour où la messe est dite.
Par contre, quand une grosse équipe européenne se retrouve à devoir jouer cette ligue pourra qui s’appelle « europa league », alors là, effectivement, elle commence à la brader. Arriverais à me rappeler, quand et qui est le dernier grand d’Europe à avoir remporté cette si prestigieuse europa ligue?
Entièrement d’accord avec cet article. Vive l’Europa League!
Tout juste l’article, c’est vrai Mancity-Kiev
ça doit être plus sympa que ces soi-disant monstres affiches, comment peut on aimer des matchs dont le score affiche 3 buts d’écarts
A celui qui desavoue Dan plus haut sans avoir le courage de marquer son pseudo…c est peut-etre ce petit frustre de Dortmund.
Si pour toi le match Barca-Arsenal n etait pas un beau match de foot, alors on n a pas du tout la meme conception du football! Un match avec du suspens intense, avec 10 occases, avec 4 buts, tout ca dans une ambiance de folie au Nou Camp. Alors oui, il n y avait qu une equipe sur le terrain…mais quel plaisir de voir jouer cette magnifique equipe!
Julien Mouquin, contentes toi de rediger des articles sur Dortmund, car des que tu sors des frontieres allemandes tu racontes des inepties risibles! Decidemment, tu ne comprendras jamais RIEN aux grandes equipes!
@Antoni
Non écoute je ne supporte absolument pas Dortmund. Je te donne même mon prénom puisque cela semble te tenir tant à coeur. Non pour moi Barca-Arsenal n’était pas un beau match de foot. Le seul suspence de la confrontation c’était de voir si Arsenal allait finalement faire un tir dans le match. Et excuse moi mais pour l’ambiance de folie du Nou Camp, on repassera… sans le geste incroyable de Messi sur le premier goal qui pousse le public à s’enflammer, on se serait cru dans une église… voir au Vernets.
Cracher sur le côté répétitif des grandes affiches des éliminatoires comme Barça-Arsenal ou Bayern-Inter, est-ce que ce n’est pas un peu comme ceux qui se sont plaint durant des années de l’hégémonie Federer-Nadal?
Est-ce que répétition et super spectacle ne peuvent pas faire bon ménage? Si ces équipes se retrouvent c’est peut être aussi parce qu’elles le méritent non?
Je comprends l’argument exotique et petites équipes qui se battent mais je crois qu’on a tous quand même envie de voir ces superstars (qui ne le sont pas par hasard) telles que Messi, Robben, Eto’o ou Fabregas, pour n’en citer que certaines des équipes mentionnées plus haut.
Je crois que le Bayern et l’Inter se rencontre un peu moins souvent que le LHC et Viège ou encore que le LS et Nyon, et qu’on peut difficilement critiquer le niveau de la CL en comparaison de l’autre CL (Challenge league). Oui je sais, argumentation à chier mais bon, suivons donc ton raisonnement jusqu’au bout et boycot le Borussia en CL la saison prochaine 😉
Loik, je t’invite a mettre le volume sur ta TV la prochaine fois que tu regardes un match du Barca, car a moins d’etre completement sourd, sache qu’il y avait beaucoup d’ambiance au Nou Camp.
Incroyable le nombre de footix qui montent sur leurs grands chevaux pour défendre leur Barca ou Arsenal hahaha.
Chips-coca devant la tv, c’est ca le vrai foot!
tellement vrai cet article…
les meilleures Ligue des champions étaient celles joué entre 1992-1993 et 1996-1997 ou seul le champion d’un pays était qualifié…Maintenant les grandes nations en alignent 4 (Madrid, Barça, Valence, Seville par exemple) et les petits pays n’en alignent aucun (Suède???) Faut-il rappeler que durant ces années là, les soit disant « petits » pouvaient battre les grands?
Voici quelques exemple :
92-93 :
CSKA Moscou – Barcelone 1-1 / 3-2
94-95 :
IFK Göteborg – Barcelone 2-1
IFK Göteborg – Manchester United 3-1
Barcelone – IFK Göteborg 1-1
PSG – Bayern Munich 2-0
Barcelone – PSG 1-1 / 1-2
95-96 :
Ferencvaros – Real Madrid 1-1
96-97 :
GC – Rangers 3-0
Ajax – GC 0-1
ManUtd – Fenerbahçe 0-1
Milan – Porto 2-3
IFK Göteborg – Milan 2-1
Milan – Rosenborg 1-2
Et je ne parle même pas de l’époque de la coupe des clubs champions européens, qui selon moi était la meilleure formule. Et certains résultats plus impressionant ou étonnant :
91-92 : Etoile rouge de belgrade Champion!
90-91 : Le Spartak Moscou éliminait le Naple de Maradona en 1/8 puis le Real Madrid en 1/4 !!!
89-90 : Malmöe elimine l’Inter au premier tours!
88-89 : Steaua Bucarest en finale!
85-86 : victoire du Steaua face au Barça
Sans oublier pour les beaucoup plus ancien, la fameuse élimination du Real face a GC en 1/8ème de la saison 78-79…
Tout ça pour dire que sans le système actuel, il serait plus difficile de se retrouver avec un Real et une pleiade de star, un Inter sans italien, etc…
Merci pour ce bel article. Du vrai cartonrouge comme on l’aime.
Je te suis Julien, Lech Poznan-Juventus c’était un gros gros gros match!!!!
les supporters de Poznan sont d’ailleurs des oufs:
http://www.youtube.com/watch?v=26Ju8-AzH6I
@sangojan: Hallucinant le lien!!! Comme j’aurais 1000x rêvé ça gamin!!! Merci pour ça
C’est trop fou hein? Franchement, je me suis dis exactement la même chose!!! Ca fout les frissons! 🙂
Assez d’accord dans l’ensemble jusqu’au passage sur Bakero:
« José Maria Bakero, plaque tournante et âme du grand Barça, le seul, le vrai, celui qui gagnait ses matchs tout seul. »
Là, tu perds toute crédibilité. Jouer les vieux nostalgiques, c’est bien mais il ne faut pas non plus dire n’importe quoi…
Dieu sait que je n’apprécie pas Barcelone mais franchement des meilleurs que Bakero, il y a dû au moins en avoir une bonne vingtaine sur les quinze dernières années à Barcelone.
Et pourtant, St.Jakob, le « Nouveau Wankdorf » ou la Pontaise n’étaient pas pleins pour les rencontres d’Europa League cette saison.
De l’ambiance au Nou Camp…. Ahahah….
Bah y’a du vrai et du faux pour moi dans cet article.
C’est un peu simple d’un côté de sortir les beaux matchs de l’Europa et les mauvais match de CL, moi en tout cas, j’aime les deux compétitions.
Niveau découvertes et ambiance je suis l’article (quoique que certaines ambiances de CL en valent la peine, notamment White Hart Lane à mon sens). C’est toujours sympa de voir ces « petits » clubs offrir des copies plus que correctes.
Maintenant niveau spectacle, c’est tellement aléatoire, il y a du bon et du mauvais de chaque côté. Le côté « les favoris mettent l’équipe B en CL pour favoriser le championnat » se retrouve très souvent en Europa, surtout pour les poules. Pire, certaines équipes ne prennent même pas la peine de jouer cette coupe à fond, préférant s’alléger le calendrier : Les clubs français par exemple, la Juve, Palerme, Bâle qui aurait vraiment eu les moyens d’aller marquer 2 buts à Moscou si certains titulaires avaient été alignés d’entrée et même Dortmund cette saison (oui je m’attaque à une entité ici je sais, mais disons les choses comme elles sont, Dortmund avait les moyens de passer). Moi j’ai vu plusieurs matchs aller d’Europa et je ne vais pas dire que je me suis régalé, Kiev-City était mortellement ennuyeux, Villareal est venu bétonner à Leverkusen.
Mais il y a eu également de beaux matchs. J’ai également beaucoup aimé Poznan
En CL la même chose, OM-Manchester a atteint des sommet en terme d’ennui, mais un Tottenham-Inter au premier tour ou un Inter-Munich étaient très plaisant à voir, avec des ambiances tout à fait respectables.
En plus, même si on retrouve souvent les même, certaines surprises arrivent, Tottenham n’était pas attendu en 1/4, ni Shaktior avec leur jeux très agréable et leur public formidable.
Idem pour Copenhage, jeux ouvert, offensif, public qui suit, et ça fait une jolie équipe en 8e.
Pour moi il y a du bon et du mauvais des 2 côtés, chacun des arguments de l’article peuvent être utiliser pour ou contre l’Europa (excepté peut-être l’ambiance des stades).
Et désolé pour le double post, mais par exemple Liverpool, qui a pourtant le moyens de gagner la compétition, aligne à chaque fois une équipe B en Europa, pour nous donner au final des matchs très peu intéressants.
100 % d’accord avec l’article
Perso c’est la première année ou je regarde plus l’Europa que la CL, dont les matchs ressemblent à des films, tellement le scenario est connu d’avance. je crois c’est effectivement dû à la répetition des affiches, on commence à croire qu’elles jouent dans le même championnat (qui compte 5 stades: Old Trafford, San Siro, Bernabeu, Camp Nou et Emirates…;) )
Il y a clairement moins de « talents » en Europa – dommage- mais plus de « feu », un meilleur « esprit du sport » VS « esprit du pognon » de la CL
Précision, vu que 100% des commentaires sur CR concernent ce sujet: je n’ai pas de haine, ni contre Dortmund ni contre le Braça et je trouve pénible qu’on y revienne tout le temps.
Pour revenir à Liverpool, depuis les 16èmes de finale, ils ont aligné l’équipe A, en devant jongleravec les blessures…
Sauf que les joueurs sont moins bons qu’il y a deux ou trois ans…
MDR !!! encore heureux que les joueurs du Barça ou arsenal se bougent le cul …avec ce qu’ils gagnent ! je dirais même que leur rendement est largement insuffisant par rapport à leur salaire …sans parler des remplaçants .
@Rush :
Ouais enfin quand même, les deux derniers matchs d’Europa y’a pas eu de Suarez, et Poulsen, Cole et Spearing (en tout cas pour le dernier), habituellement sur le banc, ont débuté la partie.
De plus on peut pas dire qu’ils ont voulu assurer le spectacle puisque le seuls vrai attaquant était Kuyt, et n’y avait aucun milieu offensif excepté un Cole transparant
Alors Julien Mouquin…tu as encore perdu une occasion de te taire. Le match Bayern -Inter a ete splendide. He oui…qu’est-ce que t’en ecrit des conneries mon gars. La remise en question tu ne connais pas?
ahaahah
@ Telex
Le fait que Suarez ne joue pas en Europa League, tu crois pas que ça peut s’expliquer par le fait qu’il ne… PEUT pas la jouer ? Vu qu’il l’a déjà jouée en début de saison avec Ajax…
@Telex
Suarez ne peut pas jouer en Europa Leauge car il a joué la C1 avec AJAX et vu que son précédant club a été reversé en Europa League, il ne peut pas la jouer…
Poulsen a joué car Gerrard était absent pour blessure…Spearing a été titulaire sous Dalglish dans le derby contre Everton par exemple…
Kuyt était le seul attaquant car l’autre était Ngog (!) et Caroll n’était pas prêt physiquement a joué d’entrée…Maxi Rodriguez aurait pu jouer à la place de Spearing, à droite, c’est vrai…
L’Inter pour le doublé !
@Fab :
+1000, la plus belle des équipes restantes, à mort le Barça !
Quoi ??? tu crois que l’Inter va faire le doublé…ah, ah, ah…mort de rire !!!
L’Inter a déjà eu un bol de cocu de sortir vivant de Munich…mais sache que les miracles ne se reproduisent pas à chaque fois.
Il y a au moins 4 équipes encore en lice qui lui sont nettement supérieures :
1) Barça
2) Manchester
3) Real
4) Chelsea
Et je serai presque tenté de dire 5 équipes, car il y a aussi le Shaktar Donesk qui me semble meilleur que l’Inter.
Alors Fab, cesse de rêver et redescend sur terre, depuis que Mourinho est parti l’Inter n’est qu’un second couteau.
Ouais toujours les mêmes équipes en somme… Même si il nous saoule avec son Borussia et sa Bundesliga l’auteur de cet article n’a pas tout tprt…
beh ouais, que des équipes à fric.
Ah c’est juste pour Suarez, méa culpa.
Mais il faut reconnaitre que Liverpool ne joue pas vraiment cette coupe à fond.
Oui ce n’est pas le Liverpool d’il y a quelques années, mais quand je vois les matchs qu’ils sont capables de sortir face à Manchester, Chelsea etc. en PL depuis un petit moment, je me demande bien pourquoi les matchs d’Europa des Reds nous réservent des prestations dignes d’un mauvais match de Challenge League.
Je pense qu’il y a un certain manque d’application.
*implication
Et bravo Materazzi
Ce que tu oublies d’écrire, c’est qu’à part Poznan et le LS, L’europa league passe au second plan pour pratiquement toutes les équipes engagées dans la compétition. C’est à se demander si elles ne s’auto-éliminent pas afin de privilégier le championnat. Tu as peut-être plus d’intérêt pour cette coupe, mais c’est tout le contraire des clubs.
Superbe article !
Tres bien dit, pour une fois la mauvaise foi flagrante de Mouqin est employee a bon escient…
Au dela de toute discussion sur la qualite des match en CL, le fait que ce soit toujours les memes equipes jourant devant leurs publics blases et se sentant a peine concernes sent bon le plat fadasse passe au micro-onde pour « patates du canape » qui veulent vivre le « reve ».
Un produit format tele pour la generation tele qui ne comprendra jamais ce qu’est vraiment le football…
« Un produit format tele pour la generation tele qui ne comprendra jamais ce qu’est vraiment le football… »
Oh excusez-nous, Monsieur, de ne pas avoir votre science infuse et votre capacité à connaitre le foot, formaté que nous sommes par la télévision. Notre manque évident de recul ne nous permet en effet pas de nous rendre compte, comme vous à « l’époque » (quel âge au fait?), de la supercherie. Pauvre de nous qui ne connaitrons jamais « ce qu’est vraiment le football », probablement parce que nous sommes tous obèses et que nous ne nous rendrons jamais nous amuser entre copains sur un terrain ou supporter l’équipe locale.
Inter – Bayern à l’aller comme au retour était largement supérieur et plus intéressant que Barça – Arsenal. Car il faut être deux pour faire un bon match.
Allez simplement jeter un coup d’oeil aux statistiques de ces rencontres.
Clair. Les statistiques, ça a toujours été ce qui fait les bons matchs….
Ambiance de folie au Camp Nou (!)….putain le mec devait jouer un match sur PS3.
Ah le monde virtuel.
Pourtant, le toujours pertinent Ramon t’a expliqué la combine: il y a beaucoup d’ambiance au Camp Nou si tu montes le son de ta TV !
J’ai fait la même réflexion que toi en lisant certains commentaires: y en a qui ne parviendraient pas à distinguer un match réel d’un match sur PS3.
Et merci à ceux qui ont illustré jusqu’à la caricature le footix canapé décrit dans l’article qui ingurgite une soirée de Ligue de Champions comme une émission de téléréalité. Il trouve seulement que c’est trop injuste qu’en Suisse on ne puisse pas voter pour son équipe favorite, il aurait adoré envoyer 200 sms surtaxés dans la soirée pour faire gagner le Barça.
@Julien Mouquin (le frustré de CR)
Contrairement à ton petit Dortmund…mon Barça n’a pas besoin de sms surtaxés pour gagner…et surtout depuis les 5 dernières années : Remember :
2006 : Champion LIGA et Champions League + Ballon d’OR
2007 : Champion LIGA
2008 : 1/2 finale Champions League
2009 : Champion LIGA et Champions League + Ballon d’OR
2010 : Champion LIGA et 1/2 finale Champions League + Ballon d’OR
2011 : C’est assez bien parti pour le fabuleux triplé (comme en 2006 et 2009)
Alors Julien, le jour où ton minuscule Dortmund parviendra à aligner 5 années de suite à ce niveau, tu pourras la ramener.
En attendant, continue à faire ce que tu fais de mieux : TE RIDICULISER en écrivant des stupidités avec des relents anti-espagnol.
Ramon, c est un Espagnol qui te dit ça: c est TOI qui es ridicule avec tes sempiternelles attaques adressées à Mouquin et à tous ceux qui osent critiquer tes petits chouchous. Change de site ou change de vie, stp. CR sera bien plus sympa sans toi.