Période XVI : 22 avril – 29 avril 2012

Une fois n’est pas coutume, les gardiens sont à l’honneur de la sélection hebdomadaire du Crampon Rouge, laquelle revient largement sur les demi-finales de la Ligue des Champions. On profite également pour faire un point sur le classement.

Les tops

1. Petr Cech (Chelsea) +25 points

Avant le match au Camp Nou, la dernière fois que Petr Cech nous avait fait autant plaisir, c’est lorsqu’il avait battu presque à lui tout seul l’infâme équipe de France (pléonasme) de Domenech, Landreau et Pedretti en finale de l’Euro M-21 2002 à Bâle. Depuis lors, le géant tchèque a mené une superbe carrière, subi une grave blessure et semblait sur le déclin la saison passée. Mais il a prouvé ces derniers mois être revenu à son meilleur niveau et compter toujours parmi les meilleurs gardiens du monde, à tel point qu’il a réussi à dégouter la pseudo meilleure équipe de tous les temps. Imagine l’ampleur du carnage si l’on avait croisé les gardiens entre Barcelone et Chelsea…

2. Manuel Neuer (Bayern Munich) +20 points

A cause de quelques vieux antécédents avec Schalke, Manuel Neuer a eu certaines difficultés à se faire accepter par les supporters du Bayern. Et comme il est beaucoup moins sollicité avec les Rekordmeister qu’avec les Knappen, il a moins l’occasion de démontrer son formidable talent. Avant le match de Bernabeu, on retenait surtout de sa saison ses deux boulettes en ouverture de chaque tour contre Mönchengladbach. Mais en arrêtant les pénaltys de deux Ballons d’Or en l’espace de nonante secondes, il a sans doute définitivement fait oublier ses quelques pas de danse avec le poteau de corner. Quelque part, pendant cette fameuse séance de tir au but, Manuel Neuer avait un petit côté Dominik Hasek version Canada – Tchéquie à Nagano.

3. Andrea Pirlo (Juventus Turin) +15 points

En s’imposant 4-0 à Novara, la Juventus a fait un pas supplémentaire vers le titre de champion d’Italie. A l’origine des deux premiers buts, Andrea Pirlo a une nouvelle fois montré à quel point il pouvait bonifier le jeu d’une équipe. Si l’AC Milan devait perdre le titre, il le devra en grande partie à sa décision funeste de laisser filer son stratège l’été dernier. Avec l’entraîneur Conte et le Chilien Vidal, Pirlo est sans conteste l’un des éléments qui ont transformé l’équipe turinoise qui se traînait lamentablement dans le ventre mou du classement la saison passée en machine à gagner. Ou à ne pas perdre.

4. Fernando Torres (Chelsea) +12 points

Longtemps considéré comme le flop le plus onéreux de l’histoire du foot, Fernando Torres a retrouvé des couleurs. Un but plein de sang-froid pour définitivement enterrer Barcelone, un triplé plein d’opportunisme dans le derby contre Queens Park Rangers, la semaine a été faste pour l’Espagnol. Et si celui qui était il y a peu le footballeur le plus décrié de la planète venait s’immiscer dans la lutte pour le titre honorifique de meilleur joueur du monde en réalisant un triplé FA Cup – Ligue des Champions – Euro qui n’a rien d’utopique ?

5. Fernando Llorente (Athletic Bilbao) +10 points

Deux assists plus le but décisif sur une frappe de mammouth qui démontre la détermination et la rage de vaincre du bonhomme, Fernando Llorente a été le grand bonhomme de la qualification de Bilbao contre le Sporting Lisbonne pour la finale de l’Europa League. Avec quelques larmes en fin de match en prime. C’est la mode de dénigrer l’Europa League mais l’enthousiasme, la joie et l’émotion des joueurs et supporters basques fait plaisir à voir, bien loin des ambiances souvent aseptisées et blasées de la Ligue des Champions. Ironie du sort, c’est un club basque entraîné par un Argentin génialement fou qui vient redorer le blason du foot espagnol terni par le cirque de ses monstres endettés. On sera tous derrière Bilbao et Llorente en finales de Coupe du Roi et de l’Europa League !

6. Luis Suarez (Liverpool) +8 points

Même si Liverpool n’a plus grand-chose à jouer en Premier League, il faut saluer le triplé de Luis Suarez à Norwich. Le troisième but, un lob d’anthologie presque depuis le milieu de terrain, est parti pour faire le tour du monde.

7. Cristiano Ronaldo (Real Madrid) +6 points

Evidemment, on retiendra surtout de la semaine de Cristiano Ronaldo son échec lors de la séance de tirs au but contre le Bayern. Mais à part ça, le Portugais a tout de même claqué un doublé en demi-finale de Ligue des Champions, plus une magnifique ouverture du score contre Séville pour un succès qui valide presque le titre de la meilleure équipe d’Espagne.

8. Lucas Barrios (Borussia Dortmund) +5 points

Blessé en début de saison, Lucas Barrios a vu son remplaçant Robert Lewandowski enchaîner les buts et lui piquer sa place de titulaire. Du coup, son temps de jeu s’est réduit à sa portion congrue. Mais samedi, l’Argentino-Paraguayen a profité du cadeau fait par son entraîneur Jürgen Klopp pour montrer qu’il restait une formidable machine à marquer avec trois buts de vrai renard des surfaces. Ou plutôt de panthère, puisque c’est son surnom.

9. Klaas-Jan Huntelaar (Schalke 04) +4 points

On a surtout parlé des adieux émouvants de Raul au public de Gelsenkirchen samedi. Mais, en catimini, Klaas-Jan Huntelaar en a profité pour inscrire un nouveau doublé. Comme Mario Gomez n’a marqué qu’une fois contre Stuttgart, le Hollandais se retrouve seul en tête du classement des buteurs de la Bundesliga. Suite et fin du duel à distance entre les deux canonniers samedi prochain avec les matchs Brême – Schalke et Köln – Bayern.

10. Younès Belhanda (Montpellier) +3 points

Younès Belhanda a récemment déclaré qu’il kiffait la Bundesliga et que son club préféré en Europe était le Borussia Dortmund. Rien que ça, ça mérite des bons points. Mais avoir compris où se situait l’avenir du football n’est pas la seule qualité du jeune international marocain. Sa conduite de balle et sa capacité de dribble sont impressionnantes. Son but en tout début de match à Toulouse avec un slalom dans la défense adverse et une frappe soudaine et précise est un petit bijou qui rapproche un peu plus Montpellier du titre. Même s’ils étaient surtout au Stadium pour voir Olivier Giroud, Christian Nerlinger, manager du Bayern Munich, et Kenny Dalglish, entraîneur de Liverpool, auront apprécié. A moins que le possible départ de Shinji Kagawa ne permette à Younès Belhanda de réaliser son rêve à Dortmund.   

11. David Alaba (Bayern Munich) +2 points

Quand tu as 19 ans et que tu débutes une demi-finale de Ligue des Champions en concédant un pénalty idiot et un carton qui te prive de finale, il y a de quoi être déstabilisé. Pas David Alaba. Quelques instants après, il servait un caviar à Robben, avant de réussir un match impeccable dans son couloir gauche. Puis d’ouvrir la séance de tirs au but en transformant son pénalty avec autorité, mettant une pression insoutenable sur les superstars Ronaldo et Kaka. Les progrès de ce jeune homme sont fulgurants : en début de saison, l’éternel détracteur du Bayern Munich que je suis était plutôt ravi de voir apparaître sur le terrain ce jeune Autrichien naïf et gaffeur, aujourd’hui je dois reconnaître que son absence en finale constitue un gros handicap pour le Rekordmeister.

12.  Eden Hazard (Lille) +1 point

Un tir sur le poteau en 1ère mi-temps, un pénalty parfaitement transformé et un coup du foulard génial pour amener le but victorieux de Nolan Roux, Eden Hazard a causé la perte du PSG presque à lui tout seul. Salvatore Sirigu avait pourtant longtemps retardé l’échéance mais il dû finir par s’incliner devant l’immense talent du jeune Belge. Et au passage, tu noteras que je me suis infligé deux matchs de Ligue 1 ce week-end, c’est dire si je prends ce Crampon Rouge au sérieux.

Les flops

1. Lionel Messi (FC Barcelone) –15 points

On est tous d’accord : par beau temps, Lionel Messi est le meilleur joueur du monde. Lorsqu’il faut faire preuve de caractère pour sortir son équipe de la tourmente, c’est moins évident. Comme contre l’Inter en 2010, comme à la Coupe du Monde 2010 ou à la Copa America 2011 avec l’Argentine, Lionel Messi a flanché lorsque son équipe avait le plus besoin de lui. Avant de refaire un festival contre le Rayo Vallecano, une fois le beau temps revenu. C’est toujours plus beau quand c’est inutile. Reste qu’en étant passé au travers des trois matchs les plus importants de sa saison, avec notamment un pénalty raté, la Pulga va boucler l’année 2012 avec au mieux une Coupe du Roi et une Supercoupe d’Espagne à son palmarès. Suffisant pour mériter le titre de meilleur joueur de l’année ?  A mon avis, non.

2. Sergio Ramos (Real Madrid) –10 points
Même au rugby, son drop lors de la séance de pénaltys contre le Bayern aurait passé au-dessus des poteaux. Celle qui a dû être contente de l’échec de Sergio Ramos, c’est la Coupe aux grandes oreilles. Ce n’est pas cette année qu’elle se fracassera en tombant d’un camion.

3. Cesc Fabregas (FC Barcelona) –5 points
Dans le genre chat noir, Cesc Fabregas fait assez fort. Il s’impose à Arsenal juste au moment où Arsène Wenger a perdu – à tout jamais – la recette pour gagner des trophées. Il vient à Barcelone pour étoffer son palmarès et voilà que les Catalans foirent en quatre jours leurs deux principaux objectifs de la saison. Après avoir mangé la feuille de match à l’aller contre Chelsea, l’ancien Gunner aurait pu être le héros au retour avec son triple salto renversé carpé sur le tacle de Drogba mais Messi rate le pénalty derrière. Un vrai chat noir. Après Victor Sanchez à Xamax et Gabri à Sion, Cesc Fabregas finira sûrement sa carrière à YB.

Le classement

On profite de l’occasion pour faire un point sur le classement, lequel est amené à subir pas mal de bouleversements ces prochaines semaines, puisque les joueurs qui ont marqué des points individuellement se verront gratifier de points supplémentaires en fonction des trophées gagnés par leur club : 50 points pour une victoire Euro/CAN/Champions League, 30 pour l’Europa League, 25 pour un titre de champion national, 15 pour une victoire en Coupe nationale, 10 pour une autre Coupe. Les joueurs de la Zambie, Marseille, Lyon, Liverpool, Dortmund, Bâle et Zenith Saint-Pétersbourg ont été les premiers à en profiter, d’autres devraient suivre tout prochainement.

Sans surprise, les deux extraterrestres Messi et Ronaldo squattent les deux premières places mais a priori l’un comme l’autres ne gagneront pas les deux trophées les plus prestigieux de cette année 2012, la Ligue des Champions et l’Euro (le Portugal ne passera pas le 1er tour en Ukraine). Du coup, le suspense demeure entier et des joueurs comme Torres, Neuer, Schweinsteiger, Gomez, Robben, Ribéry, Lampard ou Cech, qui peuvent rêver d’un doublé C1/Euro, conservent toutes leurs chances.
1.    Cristiano Ronaldo  97
2.    Lionel Messi  95
3.    Robert Lewandowski  77
4.    Chris Katongo   70
5.    Zlatan Ibrahimovic  62
6.    Mario Gomez   61
7.    Wayne Rooney  55
8.    Emmanuel Mayuka  53
9.    Mesut Özil  46
10.  Shinji Kagawa  45
11.  Sebastian Kehl  37
        Lukasz Piszczek  37
        Fernando Torres  37
14.   Diego Milito  34
15.   Karim Benzema   32
         Alexander Frei  32
17.   Hatem Ben Arfa  31
18.   Robin van Persie  30
         Lucas Barrios  30
20.    Yann Sommer  29
21.    Jakub Blaszczykowski  27
         Serguei Semak  27
         Klaas-Jan Huntelaar  27
24.    Edinson Cavani   26
         Radamel Falcao  26
26.    Ezequiel Lavezzi  25
         Stilyan Petrov  25
         Petr Cech  25
29.    Fernando Llorente  24
30.    Roberto Soldado  23
etc…

Écrit par Julien Mouquin

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17 Commentaires

  1. Comment faire pour ne pas avoir Messi en première position: lui enlevé 15 points alors que ramos qui a lui directement causé l’elimination de son équipe n en perd que 10.. Ensuite en donner 8 à Ronaldo alors qu’il a lui aussi directement précipité la chute du réal vous avez dit culotté? Sans oublié que Messi a mis un doublé hier…
    Pro-madrilène ou anti-barca le mouquin? En tout cas le sérieux de votre classement en prend un sérieux coup!

    P.S je ne suis pas du tout un pro-Messi mais je devais relever cette inégalité de traitement…

  2. Dernièrement, il y a eu un commentaire justifié rappelant que les notes devaient se mettre en fonction des qualités footballistiques du joueurs.

    De ce fait, le -5 de Fabregas parce qu’il porte la poisse, ça frôle le hors-sujet.

  3. Ou comment faire passer CR7 devant Messi!

    Mettre 6 point à Ronaldo, qui certes met un joli doublé, mais arrête complètement de jouer après un quart d’heure de jeu, c’est complètement partisan comme choix. Après c’est peut-être le but du classement.

    Je trouve cela bien dommage pour l’intérêt du classement…

  4. Bon, Messi doit être genre impliqué sur 6 buts du Barça hier soir (doublé et 4 passes déc’, à peu de choses près), mais bon ça mérite bien -15 points.

    Autant qu’il ait pas le max après son match décevant, j’admets totalement, qu’il ne figure pas du tout dans le classement se justifie également assez facilement, mais les -15 points c’est de la pure rigolade….

    Maintenant que le Barça est éliminé de presque tout, Pep Guardiola est parti, le club redeviendra-t-il une équipe normale au yeux des rédacteurs de ce site, en particulier J.Mouquin ? Parce qu’autant je suis le premier à saluer les bons articles pleins d’humour sur le foot suisse, autant l’assiduité de J. Mouquin à suivre Dortmund est à mon sens tout à fait respectable est intéressante (ses comptes rendus, notamment), autant cette haine anti-Barça (ou plus généralement, anti sport espagnol) est assez agaçante et fait perdre beaucoup de crédibilité à un site comme CR. D’autant plus qu’il ne s’agit généralement pas de satire, mais simplement de critiques, généralement dénuées de toute objectivité.
    Sans faire du Barça de ces dernières années (qui, il faut bien le reconnaitre, et malgré vous, marquera surement l’histoire de ce sport) un modèle footballistique ou quoi que ce soit, il me semble que traiter les matchs de ces joueurs avec un minimum d’objectivité, lorsque on prétend faire un classement plus « juste » que celui du ballon d’or, axé uniquement sur les performances des joueurs, est un minimum.

    Lorsqu’un joueur de Dortmund ratera un péno en LDC, il aura -15 aussi ou… ?

  5. Je ne suis également pas d’accord avec les -15 points de Messi, qui fait clairement les frais de son statut de meilleur joueur du monde. Certes, il n’a été ni décisif ni très inspiré, mais il a aussi été vraiment malchanceux en touchant deux fois du bois. Bref, si n’importe quel autre joueur du Barça avait fait exactement le même match que Messi, il n’aurait jamais reçu de points négatifs.

    Et d’ailleurs, si il y en a un qui méritait un -15, c’est bien cet abruti de Terry qui a failli éliminer son club tout seul en prenant un des cartons rouges les plus pitoyables de l’histoire du foot. Pas d’accord ?

  6. Pas très objectif et ça frise même le ridicule. Pourquoi ne pas faire plutôt voter les lecteurs chaque semaine et établir un classement en fonction des résultats, et faire commenter les résultats par un journaliste inspiré selon ces derniers ?

  7. Le Ballon d’Or à Torres?????? Et ben celle-là, c’est la meilleur de l’année!! Il reprend des couleurs d’accord mais on va peut être éviter de s’emballer!

  8. « Celle qui a dû être contente de l’échec de Sergio Ramos, c’est la Coupe aux grandes oreilles. Ce n’est pas cette année qu’elle se fracassera en tombant d’un camion. »

    AHAHAHAHAH

  9. – 15 à Messi… (dans tout les bons coups du Barça, et, malgré l’élimination, c’est 3 buts et 4 poteaux en 2 matchs…)

    – 5 à Fabregas parce qu’il a la poisse…

    On sent bien le gars un tout petit peu frustré de la récente domination espagnole sur le football et qui a dû changer de caleçon à la seconde même où Torres a égalisé…

    En même temps, se donner l’intention de faire un classement objectif (si j’ai bien compris le but de la rubrique???) et donner la parole à Mouquin, c’est un peu comme vouloir monter un groupe de Hard Rock et y faire chanter Dave… Ca sert à rien!

  10. C’est comme vouloir lire un commentaire objectif et donner la parole à Owomoho, fan du Barça selon toute vraisemblance, ça sert à rien ! Sans vouloir outre mesure défendre Julien (je suis aussi d’accord que Messi ne méritait pas ces -15 points cette semaine), je trouve que ce qui fait le charme de ce Crampon Rouge, c’est que justement chaque semaine c’est un autre rédacteur qui s’y colle, chacun avec sa sensibilité et sa vision du foot. (qui a ajouté : « et un soupçon de parti pris aussi » ?) 🙂

    Sur une année entière ça assure un certain lissage qui fait qu’à la fin de l’année, je pense qu’on aura un classement final tout à fait intéressant à découvrir et à comparer à l’officiel et pompeux Ballon d’Or FIFA !

  11. Je rejoins le commentaire de Parks au sujet de l’objectivité, et des qualités des joueur. Fabregas joue bien!
    Et pour Messi, je trouve qu’il mérite d’être jugé à la même échelle que les autres! Quand il joue comme un dieu on lui met 25 points, quand il joue comme le meilleur des hommes on ne le nomine pas et quand il joue comme un « simple très bon joueur » on le pénalise de 15 point en argumentant le fait que lui, Messi, n’a pas le droit de ne pas être un dieu!…
    Le commentaire peut être aussi appliqué à Ronaldo. Franchement, si on fait un classement qui implique tout le monde, prenons la même échelle pour tous. Autrement on se dit qu’on fait un autre classement juste pour Messi et Ronaldo et on clos le débat!

  12. La même échelle pour tous? On fait un ratio: passes, shots, goals, ballons récupérés, contrôles manqués etc… impossible.

    Un jugement quelque peu partial sur 52 semaines ca devrait enlever tous les petits points grappillés par ci ou enlever par là des différents auteurs.

    C’est clair que des types comme Messi, Ronaldo Fabregas ou autres Özil ne doivent pas être juger pareillement que les autres. Ces types ont tout dans les pieds, les meilleurs coéquipiers et ils arrivent à se planter… (cf péno) alors c’est bien beau de dire toujours c’est les meilleurs mais quand ils se plantent il faut aussi avoir la présence d’esprit de dire qu’ils se sont plantés! En l’occurence Ronaldo rate un péno dans la séance de tir au but mais il a marqué celui du match et a marqué le but de la victoire dans le classico… Messi de sa semaine il n’a de loin pas été décisif et autant dire que s’il avait marqué lors du classico et mis son péno comme Ronaldo lors de la demi, il aurait eu une tout autre place au classement de cette semaine.

    Pour le coup je serais resté dans la thématique des gardiens et aurait remplacé Fabregas par Valdes… sur une semaine il est fautif sur 3 matchs… Les titres du Barca se sont un peu envoler à cause de lui…

    Sinon ce qui me choque un peu plus dans ce classement c’est la 3ème place… Autant je ne voudrais pas me mettre ce cher J.Mouquin à dos mais lorsqu’on voit les 5-6 attaquants qui dominent l’Europe actuellement, même si RVP , Gomez ou Huntelaar n’ont pas de titres (encore) ils sont largement devant niveau rendement.

    M’enfin, un classement ne sera jamais 100% objectif et je reste persuadé qu’un système à la NHL avec plusieurs trophées différenciés et un trophée MVP serait plus adéquat.

  13. Oui je comprends bien l’argumentation très pertinente au sujet du fait qu’ils ont un talent énorme et que parfois, malgré ça il se plantent… Mais je ne pense néanmoins pas qu’il soit juste d’adopter une autre échelle de mesure pour eux. Si ils ont une baisse de régime (ce qui est normal avec le nombre de matches qu’ils enchaînent), ils restent parfois néanmoins au niveau des grands joueurs… ok parfois ils ne sont pas au-dessus de tous, mais ils restent très bons. Ils ne sont pas toujours à la hauteur de nos espoirs, de ce dont on a l’habitude, mais voilà. Ils ne sont pas arrivés à ce niveau en claquant des doigts, ils ne sont pas nés meilleurs que les autres. Ils méritent donc la même échelle à mon avis. Si on met… je sais pas moi… Jocelyn Roux par exemple au FC Barcelone… le mec va donner tout ce qu’il a… mais je ne pense pas qu’il gagne sa place, même en donnant tout… . Est-ce qu’on va lui mettre 25 points parce que il a atteint les limites de ses propres capacités? Et le joueur qui sera titulaire à sa place méritera-t-il des points en moins s’il arrive à être meilleurs sans forcer? Ce classement est censé élire le meilleur joueur, mais pas le plus méritant! Les règles du jeu sont les mêmes pour tous

  14. et du coup ça répond indirectement aux esthètes scandalisés par le fait que sont généralement cités que les joueurs des meilleurs championnats… Ben tout simplement parce que dans les meilleurs championnats il y a les meilleurs joueurs… sinon ça ne serait pas les meilleurs championnats… c’est tout con mais a posteriori on voit qu’un rappel n’est pas superflu. Tu prends le meilleur joueur championnat du Swaziland ou du Salvador ou de Taipei… enfin bref, même si il survole son championnat, est-ce c’est comparable? Il ne se frotte pas à la même qualité de compétition! Soyez objectifs!

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