C’est en objet de sacrifice que la troupe de Martin Rueda s’est rendue dimanche à Bâle pour le sacre du champion suisse 2012. Avec un contingent fortement limité par les blessures et autres suspensions, les Vaudois ont fait ce qu’ils ont pu pour ne pas rééditer le naufrage de leur dernier déplacement en championnat dans la capitale rhénane.
On peut parfois se demander si Martin Rueda n’a pas été victime d’un accident dans une miroiterie cette année en début de saison. Pas franchement aidé par le recrutement à quelques exceptions près, le coach vaudois a souvent dû faire face à des imprévus (blessures, suspensions, Servettiens procéduriers…) qui ont passablement réduit sa marge de manœuvre pour cette première saison en Super League. Et ce match contre le FCB-ASF n’a pas fait exception. Face à un futur champion bien décidé à s’offrir une victoire pornographique tellement elle devait être obscène, Martin Rueda a une nouvelle fois dû composer avec un contingent très limité au point de devoir faire les fonds de tiroir et de mettre Marko Muslin comme titulaire au milieu du terrain, ce qui veut tout dire…
C’est donc avec une équipe remaniée sans Luccin (démission), Pasche (bêtement expulsé contre Zurich) ni Coltorti, Lang et Moussilou (blessés) que les joueurs vaudois ont fait face à un FC Bâle aussi en forme qu’arrogant. Il faut dire qu’en ouvrant la marque dès la 9ème minute, les supporters lausannois pouvaient s’attendre à passer un très mauvais après-midi. Le schéma est classique tellement il a été vu cette saison : Alexander Frei sert Streller et c’est l’ouverture du score pour les locaux. Pas besoin de 10 occasions pour marquer pour le club résident du Parc St-Jacques. Avec le sentiment de la mission accomplie, le FCB a ensuite laissé les joueurs vaudois se fatiguer tout seuls sans prendre de gros risques et en se disant que le titre était acquis. Une philosophie qui permettra à Junior Negrão, pour sa première vraie incursion dans le camp bâlois, de rappeler qu’il n’y pas que sur YouTube qu’il marque des goals. Sur un très bon centre de Chakhsi à la 20ème minute, le Brésilien saura placer le ballon de la tête au bon endroit pour faire capituler un Yann Sommer un peu trop sûr de lui. Pas grand-chose à dire de plus sur cette première mi-temps qui a permis aux supporters vaudois de faire entendre leur voix dans un stade qui affichait guichets fermés.
Tournant mal négocié, défaite assurée
En voyant les hommes de Martin Rueda revenir sur le terrain, les supporters lausannois pouvaient se sentir un peu comme des fans de Rocky Balboa dans le 4ème épisode de la série : leur adversaire est formidable, mais il a prouvé qu’il n’était pas une machine et qu’il pouvait être pris à défaut. Bien organisés, les Vaudois ont su gérer la partie jusqu’à la 64ème minute et un but d’Alexander Frei sur un service d’Abraham, en villégiature dans la défense vaudoise tellement celle-ci a semblé privée de ses moyens face à son incursion. A ce moment-là, tout semblait dit, mais les Lausannois ont su se battre jusqu’à la 90ème minute et un coup franc manqué devant les buts bâlois. Cela aurait pu être l’égalisation, cela a été le sacre du FC Bâle avec un service en contre de Frei pour Zoua qui n’aura aucune peine à crucifier Favre.
On ne peut que se demander quand cette guigne qui a trop souvent accompagné Lausanne-Sport fera enfin ses valises pour voir le contingent lausannois évoluer (prière aux dieux du foot : au moins une demi-saison si possible) sans présenter une nouvelle équipe à chaque match. Au moins, il y a quelques bases en défense pour la prochaine saison. En attendant, les Vaudois recevront mercredi la meilleure équipe du pays afin de confirmer à celle-ci que sa saison comptera deux matchs de plus à cause des délires de son président.
Photo Pascal Muller, copyright www.mediasports.ch
Bâle – Lausanne-Sport 3-1 (1-1)
Parc St-Jacques, 36’000 spectateurs (guichets fermés).
Arbitre : M. Gremaud.
Buts : 9e Streller 1-0. 20e Negrao 1-1. 64e Alex Frei 2-1. 91e Zoua 3-1.
Bâle : Sommer; Steinhöfer, Abraham, Dragovic, Park; Shaqiri (85e Zoua), Xhaka (76e Yapi), Huggel, Fabian Frei (75e Stocker); Alex Frei, Streller.
Lausanne : Favre; Katz, Muslin, Sonnerat, Kamber; Chakhsi, Bah (78e Sanogo), Marazzi (71e Prijovic); Avanzini (65e Khelifi), Susaeta; Negrao.
Notes : Bâle sans Ajeti, Chipperfield, Jevtic, Pak et Voser (blessés). Lausanne sans Pasche (suspendu), Coltorti, Lang, Moussilou et Page (blessés).
Cartons jaunes : 40e Chakhsi. 44e Marazzi. 56e Sonnerat. 58e Shaqiri. 89e Dragovic.
Juste une remarque concernant les 36’000 places et donc guichets fermés: je doute que le secteur visiteur ait été plein…
Pas passez loin du hold-up en fin de match entre l’action de Prijovic et les deux coup-francs.
Mais, le plus important c’est de battre Sion mercredi pour être définitivement sauvé !
« Servettiens procéduriers »?
Quelqu’un peut m’expliquer l’allusion? Rien compris…
Et P.S., allez Lausanne ce soir, battez le Cirque Barnum!
Sweden-based practice Note Design is one of those stuidos that manage to reinvent the wheel with every design, to transform the banal and mundane into the wondrous and extraordinary. And that is just what their Boet Stool does. It takes one of the most rarely thought about household items, the stool, and weaves a wonderful story and metaphor around it. ‘Boet’ is Swedish for ‘nest’. The stool’s metallic frame does for the sitter precisely what the nest does for the birds and their family. It elevates them, supports them by means of a strong frame (metal beams for the chair, the tree’s branches for actual nests) and provides a cozy spot for rest. The Boet Stool has a cork seat and is available in blue, white and black, as well as in high and low versions. The stool is currently exhibited at the Couplicite exhibition, during Maison et Objet 2011, in Paris. Read more