Les Détachés de presse – № 6

Noël approche à grands pas, c’est donc l’heure des cadeaux ! Toujours aussi généreux, le ski suisse nous en a offert de merveilleux: déroutes internationales, déconfitures de grand-mère, et autres fiascos saupoudrés de sorties de piste. Nous avons vraiment été gâtés. Pas étonnant de retrouver cette contribution sous notre sapin.

Même si tout le monde se demande dans quel bazar est allé se fourrer Didier Cuche, le message semble clair sur le papier du Matin: «Le but en allant avec eux sur le terrain est d’arriver à leur donner des conseils très fins.» En considérant qu’il y arrive, par "conseils très fins", doit-on inclure le virage avec skis parallèles et le planter de bâton afin de terminer les courses en-desssous de la minute de retard?

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Toujours dans Le Matin, Nils Mani (20 ans), qui découvre la Coupe du monde à Val Gardena, a avoué après son premier entraînement n’avoir «pas réussi à tout enregistrer…» Peut-être aurait-il fallu commencer par des cours de compréhension orale. Mais réjouissons-nous: si la relève n’est même pas fichue d’assimiler les bonnes paroles d’un gars qui, faut-il le rappeler, est parfaitement bilingue, le ski suisse est promis à un brillant avenir.

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Auteur d’un début de saison exceptionnel, Didier Défago parvient tout de même à reconnaître un côté positif à l’engagement du Neuchâtelois dans le même quotidien: «Il peut nous apporter certaines choses, j’en conviens.» Notamment une belle distribution de pieds au cul, pour débuter.

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Comique en Ligue des Champions, Manchester City l’est aussi par le biais de son directeur exécutif, Ferran Soriano, lorsque ce dernier évoque le futur du club émirati à l’Agence France Presse: «Ce club a déjà une histoire riche et le potentiel pour avoir un avenir encore plus brillant.» Fantastique, sachant que "City" a enregistré lors de la saison 2011/2012 des pertes de 97.9 millions de livres (144.9 millions de francs suisses), soit une réduction de moitié sur un an. Un magnifique résultat que les pétrodinars sauront éponger, sans doute.

Un jeu complexe destiné à Mario Balotelli dont Jo-Wilfried Tsonga pourrait s’en inspirer…

Le boxeur Jean Pascal n’est pas tendre lorsqu’il s’agit de son potentiel futur adversaire, Lucian Bute. Sur RDS, à défaut de lui mettre des poings dans le gueule, il lui les met sur les i: «C’est un Roumain qui est venu s’établir au Québec pour faire de l’argent (…). C’est grâce aux Québécois qu’il vit bien, alors je pense que ce serait la moindre des choses de donner aux Québécois ce qu’ils demandent.» A se demander ce que le peuple suisse est en droit d’exiger de la part de son équipe nationale de football…

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Sur ESPN, le décrié Mark Sanchez ne perd pas le nord en évoquant les échéances de son équipe complètement à l’ouest, les New York Jets: «Nous ne pensons pas vraiment aux éliminatoires en ce moment. Nous voulons simplement continuer de gagner.» C’est vrai, pourquoi y penser sachant que l’on est d’ores et déjà éliminé…

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Le sélectionneur italien Cesare Prandelli a estimé à l’Agence France Presse que «Mario Balotelli doit vraiment réfléchir pour reproduire avec Manchester City les excellents matchs qu’il réalise sous le maillot de l’Italie.» Lui avoir acheté un cerveau était une bonne idée en soi. Mais il aurait mieux valu lire la notice avant et prendre celui fonctionnant sur "courant continu" et non sur "courant alternatif".

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Dans le Journal de Montréal, le défenseur des Remparts de Québec Marc-Antoine Carrier est revenu sur la baisse de régime de son équipe: «Demandez pas pourquoi il faut changer le visage de notre équipe! Patrick [Roy] a beau amener le cheval à l’abreuvoir, mais s’il ne boit pas…» Sachant qu’à Québec le dégel n’intervient pas avant le mois de mai, le cheval pourra attendre encore longtemps.

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Tous les chemins mènent à Jo-Wilfried Tsonga. Cité par l’Agence France Presse, en évoquant son objectif d’atteindre la première place mondiale, il y va par quatre chemins: «Je sais que pour atteindre le soleil, il faut d’abord passer par la lune.» De retour sur la côte vaudoise, il ne faudra pas s’étonner si le Français a rejoint l’aéroport de Genève depuis Bogota en passant par Vancouver, Johannesburg, Sydney, Vladivostok et Reykjavik.

Écrit par Mathieu Nicolet