Pigeon d’Or 2012 : la grande finale !

Ils sont dix finalistes, dix personnalités du sport sur lesquelles on t’a déjà raconté plein d’horreurs cette année. Alors, pour faciliter ton choix, on a joué les avocats du diable et on t’a donné dix bonnes raisons de ne pas voter pour chacun des dix candidats. Si toutefois tu choisis quand même d’en élire un, tu as jusqu’au dimanche 13 janvier à minuit pour le faire.

Pepe

  1. Il a gagné la Coupe d’Espagne 2011, pas Lionel Messi.
  2. Il a gagné le championnat d’Espagne 2012, pas Lionel Messi.
  3. Il a gagné la Supercoupe d’Espagne 2012, pas Lionel Messi.
  4. Sans lui, il n’y aurait définitivement aucune ambiance dans le Clásico.
  5. Il n’aime pas le Barça.
  6. En bon coéquipier, il a tout fait pour rendre Cristiano Ronaldo sympathique.
  7. Il sait tenir une Coupe du Roi, lui.
  8. Il perpétue la tradition portugaise consistant à toujours craquer avant de gagner un titre majeur.
  9. Il nous aura au moins fait vibrer une fois cette année : en marquant son pénalty contre l’Espagne à l’Euro.
  10. A l’instar d’un Nigel de Jong, d’un Joey Barton ou d’un Stig Tøfting, il est catalogué à tort «boucher» par tous les gamins qui n’ont jamais compris et ne comprendront jamais que le football est un sport d’hommes (bon, les gamins ne savent peut-être pas non plus qui est Stig Tøfting).

Majid Pishyar

  1. C’est sous sa présidence que s’est révélé Vincent Ruefli, le grand latéral que le football suisse attendait depuis Yvan Quentin et Régis Rothenbühler.
  2. Durant les trente prochaines années, il suffira aux entraîneurs du LS d’afficher son interview sur le grand Servette et le petit Lausanne dans les vestiaires pour motiver leurs joueurs avant le derby lémanique ; et ça fonctionne : remember 5-1.
  3. Il voulait planter le drapeau du FC Servette partout en Europe, il l’a fait ! De Trondheim à Erevan. Wembley, Old Trafford et le Camp Nou, c’est pour bientôt.
  4. Yes we did.
  5. Il a tenu plus longtemps à la tête du Servette que Marc Roger et Bulat Chagaev et n’est pas passé par la case prison à la fin de son mandat.
  6. Il a réussi à piquer la vedette à Christian Constantin dans la presse suisse romande durant quelques jours/semaines, ce qui n’est pas un mince exploit.
  7. Pendant plusieurs mois, il a fait mousser les quelque 500 supporters du Servette FC qui voyaient en lui le nouveau Prophète et a rendu «jaloux» les fans des (rares) équipes romandes dont les dirigeants ne promettent qu’une gestion pérenne et raisonnable de leur club.
  8. Sa naïveté était touchante lorsqu’il croyait que les Genevois aimaient le football.
  9. Son orgasme après la promotion du SFC nous a valu plusieurs fous rires.
  10. Contrairement à d’autres présidents romands, il a su déléguer le recrutement à un directeur sportif de génie : Costinha.

Dominique Warluzel

  1. Que même un avocat renommé se soit complètement fourvoyé dans l’affaire El Hadary aura consolé tous les juristes en herbe qui se sont improvisés docteurs en droit juste en lisant la prose de Nicolas Jacquier dans Le Matin et qui sont tombés de haut quand Dieu a perdu sur toute la ligne.
  2. Il est au droit ce qu’Elisabeth Tessier est à l’astrologie.
  3. Avoir l’occasion un jour de déposer le bilan du fier Servette, ça nous ferait rêver.
  4. Un ancien président du Servette FC qui prend la défense de l’opprimé FC Sion, belle solidarité genevo-valaisanne, on en a les larmes aux yeux ; dommage que ça n’ait pas fonctionné pour le vote sur les résidences secondaires.
  5. Il passe souvent à la RTS, toujours un gage de crédibilité.
  6. En 2011, la rumeur lui a prêté une liaison avec Rachida Dati mais il n’a fait l’objet d’aucune action en paternité.
  7. Il ferait passer Me Zen Ruffinen pour un bon avocat.
  8. Sa présidence du Servette FC a été moins pire que celles de Marc Roger et Majid Pishyar.
  9. Contrairement à Christian Lüscher (Marc Roger) et Francesco Vinas (Majid Pishyar), lui a su remettre le Servette entre de bonnes mains puisque son successeur à la tête du club fut Renzo Ambrosetti dont la présidence a laissé des souvenirs impérissables à Genève.
  10. Ses doutes sur la pertinence du football professionnel en Suisse ont été justifiés par les «performances» du Servette FC lors du 1er tour : ils étaient vraiment payés pour ça ? 

Geoffroy Serey Die

  1. A ses côtés, Gennaro Gattuso passe pour un gentil garçon, même Marc van Bommel n’avait pas réussi à faire ça.
  2. Ses expulsions à répétition auront au moins nourri la paranoïa sédunoise : si l’infaillible FC Sion perd un match, c’est forcément la faute de l’arbitre ou de la mafia des paris truqués.
  3. Il a prêché par l’exemple : le retour des châtiments corporels, il n’y a que ça de vrai pour lutter contre l’incivilité et la délinquance juvénile.
  4. Il n’y a rien de pire que l’indifférence, et ça, Serey Die l’a très bien compris : en bon éducateur qu’il est, il sait faire passer le message avec doigté et tact, même lorsqu’il s’agit d’un ramasseur de balles désœuvré.
  5. C’est un garçon intelligent et bien élevé : il laisse sagement gagner son président quand celui-ci lui propose un défi grotesque juste pour se faire mousser dans la presse.
  6. Il est même plutôt malin : il vient de quitter un club de troisième zone pour le FC Bâle ; ainsi, il pourra enfin être sacré champion de Suisse, jouer dans un vrai stade et commettre tous les attentats qu’il veut sans risquer l’expulsion.
  7. Il n’a pas accompagné Manset, Adao et Darragi dans leur fameuse virée au Loft qui a été fatale à Sébastien Fournier : tant mieux, quand on sait le nombre d’ados lausannois qui fréquentent l’établissement de Bel-Air, on se dit qu’une gifle malheureuse aurait vite pu partir.
  8. Ses expulsions à répétition remplissent les caisses de l’ASF, ça paie les avocats pour combattre les croisades de Christian Constantin.
  9. Il affiche ouvertement sa foi, une bonne idée quand on joue dans l’équipe de Dieu, même si cela n’a pas suffit pour conduire la Ferrari divine.
  10. Il a parfaitement assumé la succession des Charly In-Albon, Yvan Quentin et autres Gelson Fernandes.

Philippe Gaydoul

  1. Il s’est impliqué dans le hockey sur glace plutôt que de suivre les traces de son grand-père Karl Schweri dans le lancement d’initiatives écolo-bio-végétariennes.
  2. Quitte à magouiller pour sauver un club en difficulté, autant que ça soit un club formateur historique comme Kloten plutôt qu’un machin à pognon artificiel style Genève ou Lugano (hein, comment ça, y a aussi eu de la magouille pour sauver Lugano ?).
  3. S’il n’avait pas quitté fissa la fédération, une relégation de la Suisse dans le groupe B aurait inévitablement fini par arriver.
  4. Il est moins pire que Philippe Bruggisser ou Marcel Ospel.
  5. C’est grâce à Denner qu’on l’on peut acheter de la bière et du Jägermeister en faisant nos courses à la Migros.
  6. Au moins, sous sa présidence, l’équipe de Suisse évitait la traditionnelle désillusion des quarts de finale, elle se faisait sortir avant, ça évitait de faux espoirs.
  7. Il aura (presque) réussi à faire passer les dirigeants du football suisse pour des modèles de professionnalisme et d’indépendance.
  8. S’il avait patienté quelques mois de plus, il aurait pu sauver Sierre au lieu de Kloten mais, dans son cas, le slogan «servir la Ligue suisse de hockey et non s’en servir» serait tombé à plat.
  9. Il fait mieux qu’Hugh Quennec en football : lui au moins n’a pas obtenu une licence dans des conditions douteuses pour emmener son club à la dernière place du classement.
  10. Le sauvetage miraculeux de Kloten va expédier le EHC Biel en play-out cette saison.

Samir Nasri

  1. Il a réalisé le fantasme de tout footballeur ambitieux : quitter un club de losers pour gagner plus d’argent et plus de titres ailleurs.
  2. Il a réalisé le fantasme de tous les beaufs qui matent le tennis sur France Télévision : sortir avec Tatiana Golovin.
  3. Il a réalisé le fantasme de tout fan de sport romand submergé par les médias tricolores : dire «ta gueule» à un journaliste français.
  4. Il a réalisé le fantasme de tout homme de lettres : disputer une partie de Scrabble avec Jérémy Menez, Franck Ribéry et Yann M’Vila.
  5. Il a réalisé le fantasme de tous les supporters de foot, sauf ceux de Tottenham : envoyer balader William Gallas avant un match.
  6. Il a réalisé le fantasme de Nicolas Anelka : se faire dispenser d’un mois de cohabitation forcée avec Raymond Domenech en Afrique du Sud.
  7. Il a réalisé le fantasme de Zinedine Zidane (ou du moins le fantasme imaginaire que prêtent les supporters marseillais à Zidane) : porter le maillot de l’OM.
  8. Il a réalisé le fantasme (assouvi celui-là et plutôt deux fois qu’une) de Diego Maradona : marquer contre l’Angleterre dans un tournoi majeur.
  9. Il a réalisé le fantasme de tous les joueurs français de sa génération : devenir le joueur tricolore le mieux payé de l’histoire.
  10. Il a réalisé le fantasme de Cesc Fabregas, Emmanuel Adebayor, Robin van Persie, Ashley Cole, Alexandre Song et, bientôt, Jack Wilshere, Theo Walcott et Santi Cazorla (mais pas Johan Djourou) : quitter Arsène Wenger.   

 

Michel Morganella

  1. Plutôt que de suer pour une élimination sans gloire contre le Mexique, une simple phrase lui a suffit pour s’octroyer quatre jours de vacances supplémentaires : l’idole des fonctionnaires.
  2. Il a écrit tout haut ce que beaucoup de supporters aigris ont pensé tout bas après la défaite de leur équipe contre la merveilleuse Corée du Sud : l’idole des Italiens et des Espagnols.
  3. Bien que Valaisan, il n’a jamais porté le maillot de la première équipe du FC Sion, laissant sa place à des mercenaires de troisième zone : l’idole de Christian Constantin.
  4. Il a redonné espoir à Frank Ribéry : il y a pire que lui au niveau de l’orthographe.
  5. Grâce à lui, les JO ratés de Stanislas Wawrinka – notre porte-drapeau, faut-il le rappeler ? – sont presque passés inaperçus.
  6. Quand on le voit, on se sent intelligents.
  7. Ce caïd en herbe porte le maillot le plus viril d’Europe : celui de l’US Città di Palermo.
  8. Sans lui, le grand public ne se serait même pas aperçu de la présence historique d’une équipe de Suisse de football au JO.
  9. Avec Morganella, Stocker, Ruefli ou Xhaka, l’équipe de Suisse conserve une chance de vivre son propre Knysna à elle au Brésil en 2014, même si l’on imagine mal Ottmar Hitzfeld venir lire devant la presse un communiqué rédigé par l’avocat de Michel Morganella ; par contre, Michel Pont, si ça peut lui permettre de passer à la RTS
  10. Natif de Sierre, il a pourtant préféré le foot au hockey : gageons qu’il est mieux loti en Série A qu’avec le HC de sa ville natale.

Lance Armstrong

  1. Il a diminué de 10% l’abyssal taux de chômage de l’Espagne en employant une invincible armada de médecins ibériques.
  2. Il a généreusement fait des dons à l’UCI pour promouvoir la relève du cyclisme. 
  3. Grâce à lui, une fondation pour la lutte contre le cancer a vu le jour : un projet magnifique, à mille lieues de l’affreux business du ruban rose qui montre les footballeurs sous leurs vraies couleurs.
  4. Autre bonne action à l’actif de cet homme au grand cœur : il a laissé gagner le futur dépressif Marco Pantani au sommet du Mont-Ventoux.
  5. Il ne s’est (presque) jamais fait contrôler positif ; voilà qui ravira tous ceux qui soutiennent aveuglément des clubs ou sportifs fortement soupçonnés de dopage employant la même ligne de défense.
  6. Il a enlevé des victoires au Tour de France à plein de coureurs douteux, comme Zülle, Ullrich, Beloki ou Basso.
  7. Son patriotisme l’honore : il est demeuré ressortissant et résident d’un pays qui lance sa machine judiciaire pour dégommer les icônes du sport national, alors que s’il s’était domicilié à Gérone, comme durant sa carrière, et avait épousé une gentille petite espagnole, il serait toujours septuple vainqueur du Tour de France.
  8. Grâce à lui, le cyclisme a vraiment touché le fond.
  9. Lorsque l’on a assisté à l’arrivée du Tour de France à l’Alpe d’Huez en 2001, grâce à lui on a pu voir successivement une course de moto en côte puis une épreuve cycliste.
  10. Il est passé entre les mains du même médecin, Luis «speed doctor» Del Moral, que le club le plus sanctifié et irréprochable de l’histoire du football : le FC Barcelone.

Hein Verbruggen

  1. Il prévoyait d’offrir un vélodrome à la ville de Lausanne qui n’en n’avait pas voulu : dommage, ça aurait fait au moins une infrastructure sportive neuve dans la capitale olympique avant 2042.
  2. Finalement, il  a offert ce fameux vélodrome à Aigle, ça reste un motif de fierté plus durable que Sébastien Buemi en Formule 1 pour la bourgade vaudoise.
  3. C’est sous sa présidence que le VTT est devenu sport olympique, la Suisse lui doit donc quelques médailles en plus.
  4. C’est sous sa présidence que les professionnels ont été autorisés à participer aux JO : sans lui, on n’aurait pas vibré pour Pascal Richard à Atlanta.
  5. Durant sa présidence de l’UCI, il a été fidèle à la devise de l’ordre d’Orange-Nassau dont il est membre, «je maintiendrai», en maintenant le système Armstrong.
  6. Il fait partie des éminences grises de ce modèle de probité et d’intégrité que constitue le CIO.
  7. On ne peut pas lui reprocher d’avoir favorisé ses compatriotes : durant son règne, le cyclisme batave a disparu du sommet des classements des grands tours, il ne reste plus que les supporters bourrés du septième virage de l’Alpe d’Huez pour faire illusion.
  8. Il a amélioré les finances de l’Union Cycliste Internationale en faisant jouer ses amitiés pour bénéficier de dons généreux et complètement désintéressés.
  9. Il a su tirer les leçons de l’affaire Festina (sic…).
  10. Pour éviter toute allusion lourdaude au ketchup, il a sucré (c’est le cas de le dire) une lettre à son prénom.

Valentin Stocker

  1. Un mec qui provoque le FC Sion n’est jamais complètement antipathique.
  2. Un mec qui marque un goal contre le Bayern Munich n’est jamais complètement antipathique.
  3. On parle quand même d’un mec qui a inscrit deux goals pour la Nati contre le Pays de Galles à Bâle avec Gareth Bale dans le couloir d’en face.
  4. Au moins, il a un nom bien de chez nous, ce qui n’est pas pour déplaire à un certain nombre de fans de la Nati.
  5. Lui au moins n’est pas parti se perdre dans un grand club étranger à dix-sept ans après trois bouts de match en LNA.
  6. A seulement 23 ans, il a déjà un palmarès plus fourni que Senderos, Djourou, Wölfli, Barnetta et Behrami réunis ; en même temps, Bâle est une meilleure adresse pour gagner des titres qu’Arsenal, YB, Schalke, Leverkusen ou Naples.
  7. Avec un prénom pareil, on comprend qu’il n’ait pas trop envie d’être un saint.
  8. Alex Frei peut partir à la retraite la conscience tranquille : sa succession est assurée pour les lamentations et autres parlementations avec le corps arbitral.
  9. Carlos Varela a aussi trouvé un successeur.
  10. On ravalera toutes nos critiques à son égard lorsqu’il obtiendra le pénalty cadeau qui permettra à la Suisse de devenir championne du monde en 2014.

Écrit par Julien Mouquin, M.-O. Reymond, Mathieu Nicolet (texte), Robert Johanson (dessin)

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11 Commentaires

  1. Pishyar est un tout bon. L’élève de Kita. Mais contrairement à son maître, il n’a pas totalement fini le travail.
    L’affaire Gaydoul-Kloten est un gag que seule la Ligue Suisse de Hockey recèle. Mais il aurait fallu la condamner en entier pour n’avoir même pas osé ne serait-ce même envisagé infliger une sentance aux aviateurs.
    Verbruggen est un dirigeant pourri qui défend ses intérets. Mais pas plus qu’on en trouve un dans le foot ou dans … enfin… surtout dans le foot donc.
    Je crois que le prix revient au donneur de leçon d’hygiène de vie et plus grande arnaque sportive de la dernière décénie et même plus : Lance Armstrong.

  2. Bon ben, puisque il semble que Lance A. ne va laisser aucune chance à la concurrence, pour faire original mon vote ira à Warluzel, j’adore votre 10/10 le concernant, et notamment :
    « 1.Que même un avocat renommé se soit complètement fourvoyé dans l’affaire El Hadary aura consolé tous les juristes en herbe qui se sont improvisés docteurs en droit juste en lisant la prose de Nicolas Jacquier dans Le Matin et qui sont tombés de haut quand Dieu a perdu sur toute la ligne » Wouahh,du grand art !!

  3. Dur dur…. Je crois que je vais choisir Nasri parce que, contrairement à Armstrong dont je peux comprendre l’excès d’ambition dont la fin justifie les moyens abjectes, Samir, je comprends pas le niveau de bêtise et d’égocentrisme atteint.

    Morganella pourrait le concurrencer sur ce point mais le niveau et le rayonnement ne sont largement pas les mêmes.

    Alors pour le gâchis qu’est un tel talent dirigé par une tête si vide (ou pleine de toute autre chose que des cellules grises), Nasri!

  4. Je n’arrive pas à concevoir comment des votes peuvent échapper à Michel Morganella, il a eu le don de de mixer astucieusement technologie moderne et bon vieux verlan moisi bien old school, un champion toutes catégories, à mon avis surpassé uniquement par PAD dans l’histoire du Pigeon d’Or

  5. Moi je ne vois pas comment on peut considérer Armstrong comme un pigeon… Au contraire, le mec a réussi à bluffer le monde entier sans se faire prendre pendant presque 10 ans. Je dirais plutôt que tout le monde sauf lui mérite d’être considéré comme un pigeon! Moi le premier, vu qu’à ses débuts je faisais partie de ceux qui bandaient en le voyant grimper aussi facilement les cols malgré son cancer quelques années plus tôt.

    Je trouve sincèrement que Nasri et Morganella, voire Serey Die sont nettement plus éligibles au titre de Pigeon d’Or. Du talent dans les pieds, mais une incommensurable connerie au-dessus qui ne permet rien d’autre que de bousiller leur carrière. C’est plutôt ça, être un pigeon d’or, non?

  6. gigantesque sur Armstrong
    9.Lorsque l’on a assisté à l’arrivée du Tour de France à l’Alpe d’Huez en 2001, grâce à lui on a pu voir successivement une course de moto en côte puis une épreuve cycliste.

  7. Je ne comprend pas non plus comment on peut s’indigner contre Armstrong. Au contraire, c’est incroyable qu’il ait tenu autant de temps sans être pincé.

    Pourquoi alors ne pas retirer le titre mondial à l’Allemagne en 1954 alors que tous les joueurs allemands ont chopé la jaunisse directement après le tournoi…les exemples sont nombreux et les témoignages également pour montrer qu’Armstrong a triché mais qu’on a au moins fait l’effort de le dénoncer, pas comme en foot p.ex. où les joueurs disputent une soixantaine de matchs par saison sans qu’on s’intéresse vraiment à les dénoncer…

    L’exemple de son médecin Del Moral démontre en 1 phrase l’hypocrisie ambiante…

  8. Ces gens qui n’ont rien à f…si on s’occupait plutôt de tous ces petits frustrés qui s’ennuient tellement dans la vie…il y a tant de choses à faire… En fait que des jaloux sans intérêt.
    J’ai décidé de ne pas fermer les yeux sur la connerie humaine…
    Prends ta femme et va faire un tour, offre-lui des bijoux, occupe-toi de tes enfants, apprends-leur à faire des choses constructives. S tu t’ennuies tant que cela, ouvre un livre, instruis-toi

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