L’expérience ultime

CartonRouge.ch ne recule devant aucun sacrifice pour te faire partager de nouvelles expériences : ainsi, une fidèle lectrice du site et ton rédacteur préféré ont eu l’insigne honneur d’agiter les drapeaux géants lors de l’avant-match de Borussia Dortmund – Eintracht Francfort sur la pelouse du mythique Westfalenstadion devant 80’000 spectateurs. Grisant ? Si peu…

Ce délire est parti dans un bar de la lointaine et magique Donetsk. Je sympathise avec des fans du Borussia Dortmund, on écluse quelques bières en devisant sur notre passion commune pour notre club préféré. Mon sacerdoce d’assister à presque tous les matchs d’un club situé à 720 kilomètres de mon domicile a dû les impressionner car l’un d’entre eux, Thomas, me demande : « Cela te dirait d’aller sur le terrain avec un drapeau samedi avant le match contre Francfort ? » Je n’allais évidemment pas refuser même si je n’y croyais pas trop. Toujours est-il que le rendez-vous est pris et que, quatre jours plus tard, on se retrouve dans les entrailles de la plus grande tribune places debout du monde, la Südtribüne du Westfalenstadion. « Toujours partants ? », demande Thomas. Bien sûr que nous sommes toujours partants. Le pluriel s’impose car j’étais accompagné pour l’occasion d’une fidèle lectrice du site. Eh oui, on ne reçoit pas que des messages baveux « vous êtes nazes, vous n’aimez pas le Barça, et puis Dortmund, c’est nul, la preuve ils passent jamais à la RTS ». Parfois, on reçoit aussi des « j’aime beaucoup ce que vous faites, merci de nous faire vivre ta passion, c’est possible de la partager avec toi une fois ? » Et généralement, c’est possible. Aurélie et Denis des Brandons, Alex du FCD, Alex du EFC, Alex du PSG, Damien de France voisine, Christophe et Antoine de Saint-Bar’, Dep et Gza de l’Evêch, Didier de Geissbockheim, Greg d’Haute-Broye, Jo d’Ogens, Marco de CR, Mathias d’Ursy, Pierre-Yves de Genève, Vince du 1020 et quelques autres peuvent en témoigner.

Bleib ruhig !

Cela n’a l’air de rien mais agiter ces drapeaux demande toute une organisation, menée par des messieurs et dames d’un certain âge qui doivent faire ça depuis des lustres. Chaque drapeau est soigneusement choisi, inspecté, déplié, replié, l’emplacement de chacun est déterminé avec soin et le timing minuté avec une précision toute helvétique. En tant que néophytes, on nous assigne la place « la moins exposée », devant les tribunes ouest et nord. Cela nous permet de longer tout le terrain avec notre drapeau respectif, de passer à un mètre des joueurs du Borussia à l’échauffement, de faire un signe amical à Blaszczykowski au passage puis d’arriver à côté des arbitres et des joueurs de l’Eintracht Francfort. Les consignes sont simples : dès que le dernier joueur quitte l’échauffement, on s’avance sur le terrain jusqu’à la hauteur du point de pénalty et on commence à agiter le drapeau aux premières notes du Never Walk Alone jusqu’à ce que les équipes soient de retour, alignées dans le rond central pour le coup d’envoi. Les joueurs du BVB quittent les premiers la pelouse, nos collègues en face prennent position, ceux de l’Eintracht s’éternisent un peu. C’est l’occasion d’un dernier regard un peu envieux vers mon Block 85 chéri, perdu tout là-haut à côté de l’immensité de la Südtribüne, dans lequel je pourrai être tranquillement en train de siroter une bière avec Gregor, Karly, Christoph et les autres plutôt que d’être là, anxieux, accroché à une hampe de six mètres de hauteur au bout de laquelle flotte un morceau de tissu qui doit bien faire quatre mètres sur quatre. « 80’000 personnes et cinq millions de téléspectateurs nous regardent », me glisse Thomas, « doch, bleib ruhig ».

De l’art de s’emmêler le drapeau

Ruhig, je ne l’étais pas trop, lorsqu’il a fallu s’avancer dans le terrain, que les premières notes ont retentit et que 75’000 écharpes se sont tendues autour de nous. La première minute se passe sans trop d’encombres mais, ensuite, le stress, l’émotion, ma maladresse congénitale et les bières bues la nuit précédente dans le car avec les potes du Confoederatio Helvetica Borussia puis l’après-midi au Strobels devant la Konferenz me font emmêler un peu mon drapeau autour de son mat. « Tu vas trop vite », analyse Thomas. Je jette un coup d’œil jaloux vers ma camarade d’aventure, Déborah, qui s’en tire manifestement mieux que moi. Mais, assez vite, je reprends le contrôle de la situation et mon drapeau s’agite plus ou moins harmonieusement vers la nuit sans étoile du Ruhrpott. Sur les vidéos ici et là, on est en jaunes, tout en bas de l’écran et du terrain, de part et d’autre de la ligne des seize mètres.

Les petits Suisses

Never Walk Alone, la Mannschaftsaufstellung du BVB scandée par le speaker Nobby « Held von Berlin » Dickel et reprise en cœur par tout le stade, Am Borsigplatz geboren, AC/DC, l’entrée des joueurs, Heja BVB, tout le rituel d’avant-match y passe. Cela doit durer dans les huit minutes, qui en paraissent à la fois deux et cent, entre la félicité du moment et un drapeau qui pèse de plus en plus son poids. Les bras commencent à brûler méchamment mais, portés par les 80’000 fans, on tient le coup jusqu’au signal du pas de course qui nous permet d’évacuer le terrain, partagés entre soulagement, regrets, fierté et bonheur. En quittant la pelouse, le sourire vissé jusqu’aux oreilles, on échange un regard avec Déborah : porte-drapeaux, même éphémères, du club le plus populaire de la planète devant 80’000 supporters dans le plus beau stade du monde, les petits Suisses ont fait du chemin. Elle, à l’époque groupie adolescente qui a flambé ses dernières économies pour monter à Dortmund afin d’admirer le physique avantageux (ou la qualité de centre) d’un latéral suisse mais qui n’est tombée amoureuse que de la Südtribüne et du Borussia Dortmund. Moi, à une époque encore un peu plus lointaine, supporter de foot perdu qui sillonnait l’Europe (enfin, surtout l’Italie) à la recherche de grands matchs, qui un jour ai dit à un ami « si on essayait Dortmund pour changer, ils sont nuls mais il paraît que le stade est pas mal » et qui, après avoir constaté que l’équipe était effectivement nulle (c’était dans les années de galère), suis aussi tombé amoureux de la Südtribüne et du Borussia Dortmund.     

En direct du bar

Toute médaille a son revers : on est en Allemagne donc, une fois sortis du terrain, il faut replier bien soigneusement son drapeau et le remettre exactement à sa place. Résultat : on rate le début de match et on arrive tout juste au bar lorsqu’une ouverture d’Ilkay Gündogan et une déviation lumineuse de Mario Götze permettent à Marco Reus d’aller ouvrir le score. On se précipite dans la tribune pour scander le nom du buteur avec Nobby puis on retourne au bar revoir le but au ralenti et chercher une bière. Du coup, on manque aussi la montée de Mats Hummels et son ouverture dont profitera Marco Reus pour aller battre une nouvelle fois Kevin Trapp. 2-0 après dix minutes, ce match au sommet entre le deuxième et le quatrième du classement, décisif pour une place dans le trio de tête qui offre une qualification directe en Ligue des Champions, ne pouvait mieux commencer. 

Malheureux Schieber

Mais, en ce moment, le Borussia Dortmund a l’art de se compliquer les choses. En l’occurrence, c’est de Julian Schieber que vont venir les complications. Guère utilisé depuis le début de la saison, le jeune attaquant allemand voulait profiter des trois matchs de suspension infligés à Robert Lewandowski pour prouver qu’il méritait plus de temps de jeu. Las, en voulant trop en faire, il écope de deux avertissements en cinq minutes, un pied qui traîne un peu retard, un coude un peu haut, rien de bien méchant mais deux jaunes logiques même si au total l’expulsion paraît sévère. On est vraiment malheureux pour lui. Dès lors, on craint de revivre le scénario des matchs contre Wolfsburg et Hamburg, perdus par le BVB après que ce dernier ait ouvert le score puis subi une expulsion. Le dernier quart d’heure de la 1ère mi-temps semble confirmer nos craintes : Kuba manque le 3-0 et, derrière, Francfort se fait très menaçant. Il y a plusieurs ballons chauds devant le but dortmundois, le plus dangereux lorsque Rode croise trop son tir seul devant Weidenfeller. Au moins, l’avantage de la situation, c’est que le public fait bloc derrière son équipe et l’ambiance devient complètement survoltée, surtout qu’il existe quelques vieux contentieux entre supporters dortmundois et francfortois.

Marco Reus est magique

Durant la mi-temps, Jürgen Klopp trouve les solutions pour repositionner son équipe et compenser l’infériorité numérique. La manière dont un BVB réduit à dix a surclassé après la pause un Francfort quatrième du classement et restant sur une très bonne série est impressionnante. Il n’y aura qu’une frayeur, une reprise à côté de Lakic, mais sinon la maîtrise jaune et noire est totale. Un tir de Subotic est dévié sur la latte et c’est finalement un solo magnifique de Mario Götze qui amènera le 3-0 libérateur signé Marco Reus pour le triplé. Fort heureusement, Marco n’a pas suivi les conseils avisés que lui a prodigué l’ex-footballeur aux pieds carrés de 5e ligue que je suis lors de notre rencontre impromptue dans les rues de Donetsk. Finalement, à défaut d’avoir séduit une beauté locale, j’aurai quand même fait des rencontres intéressantes à ce Donetsk. Et accessoirement, paraît-il, passé sur Sport 1 en train de chanter Heja BVB devant la Donbass Arena. 

Des paillettes plein les yeux

Il ne s’est pas passé grand-chose dans la fin de match, sinon deux cartons jaunes pas anodins. L’un parce qu’il a valu l’expulsion au Japonais Inui pour deux avertissements, l’autre parce qu’il a mis fin à une série de 49 matchs de Bundesliga sans carton pour Mats Hummels. Pour un défenseur central, c’est monstrueux et ça illustre la classe immense du bonhomme. Avec cette victoire (presque) sans histoire, le BVB conforte sa deuxième place et prend un peu ses distances avec son adversaire du jour. Dès lors, il était difficile d’imaginer que cette journée mémorable ne se termine autrement qu’en dansant sur la scène de l’Anton’s Bierkönig. Mon ami Andrej n’a toujours pas enlevé son maillot, on ne voit donc pas les paillettes sur lui, par contre elles scintillent sur mon polo fuchsia. Mais, en fait, c’est surtout dans les yeux qu’on avait des paillettes, depuis une certaine escapade sur le terrain du Westfalenstadion que l’on n’est pas prêts d’oublier. 

Borussia Dortmund – Eintracht Francfort 3-0 (2-0)

Signal Iduna Park, 80’500 spectateurs.
Arbitre : M. Brych.
Buts : 8e Reus (1-0), 10e Reus (2-0), 65e Reus (3-0).
Dortmund : Weidenfeller; Piszczek, Subotic, Hummels, Schmelzer; Gündogan (89e Sahin), Bender; Blaszczykowski (66e Grosskreutz), Götze (82e Leitner), Reus; Schieber.
Francfort : Trapp; Jung, Zambrano, Anderson, Oczipka; Schwegler, Rode (80e Celozzi); Aigner (60e Occean), Meier, Inui; Lakic (78e Matmour).
Cartons jaunes : 27e Schieber, 43e Lakic, 51e Subotic, 54e Inui, 89e Hummels.
Cartons rouges : 31e Schieber, 74e Inui (tous deux pour deuxième avertissement).
Notes : Dortmund sans Owomoyela (blessé) ni Lewandowski (suspendu), Francfort privé d’Amedick (blessé).

Écrit par Julien Mouquin

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17 Commentaires

  1. Incroyable ça du être une sacré expérience! Ce message pour te prouver que je sais reconnaitre également quand c’est bien écrit même si je ne suis pas toujours d’accord avec toi sur l’Espagne et le Barça (alors que je ne suis pas un fan du Barça disons juste l’avocat du diable pour pimenter les débats)

  2. Ca fait envie. Serait-ce la plus belle ambiance d’Europe actuellement ?
    Autres questions de la part d’un néophyte en football allemand (l’Eintracht, ça m’évoque simplement la victime d’un match hors du commun à Bonal voici maintenant plus de trente ans. J’ai appris seulement récemment d’un spécialiste que les locaux étaient passés à l’usine juste avant le match pour que les ouvriers liment leurs crapons afin de tenir mieux la neige ; de la cire avait été ajouté pour tromper la vigilance de l’arbitre.) : le kop est bien debout ? Question qui paraîtrait étrange à un supporter des années 80, hélas.
    Et troisième question : on retrouve cette ambiance dans d’autres stades allemands ?

  3. tout tes comptes rendus donnent envie d’aller voir un match au Westfalenstadion. mais je crois que celui-ci donne encore un peu plus envie que les autres.

  4. Quelle classe !

    Pas encore eu l’occasion de t’accompagner à Dortmund (partie remise?), mais tes bonnes adresses d’avant et d’après match étaient parfaites.

  5. Même question que François Marchand concernant les places debout.
    Le 12.12 un règlement visant (notamment) à supprimer les places debout ne devait-il pas être mis en place ? Cela avait valu un joli mouvement de contestation parmi les ultras allemands. Où en est-on ?

  6. Pffffffffiou que dire? C’était tout simplement INCROYABLE !!!! Vraiment énorme! Je ne trouve même pas les mots, pi c’est déjà si bien expliqué!
    Ahah par contre tu m’as tué avec le  »groupie adolescente qui a flambé ses dernières économies pour monter à Dortmund afin d’admirer le physique avantageux (ou la qualité de centre) d’un latéral suisse » MDR (j’avoue c’était pas la qualité de centre qui m’intéressait à l’époque 😉 lol)
    En tout cas encore MERCI!
    PS: Grandiose Hummels!!! Si un certain BUCHS venait à lire l’article, je le défie de faire mieux que 49 matchs sans carton 😉

  7. Et concernant la petit pique sur les lecteurs du site, c’est évident que ta passion et ton dévouement pour ce club sont à saluer, même si ça donne parfois lieu à des affirmations « légèrement » exagérée, qui peuvent soit faire sourire soit faire soupirer.

    Quoi qu’il en soit ça reste impressionnant.

  8. Trop beaux !
    Comme j’aurais voulu être avec vous ! En tout cas merci pour tes articles ils sont vraiment bien présenté et ça me mette l’eau à la bouche. Merci pour les fois ou j’ai pu profité des ses match avec toi !
    Un petit clin d’œil à ma sœur « ta trop la classe »! 😉

  9. Magnifique! Un des plus beau et poignant compte rendu du plus grand supporter du BVB que la Suisse ait enfanté… Ta fidélité indéfectible a été récompensée à sa juste valeur. La prochaine étape, c’est joueur sur le terrain…?

  10. Je suis assez impressionné par cette passion. Je dois avouer suivre le BVB depuis l’époque Chapi mais je ne m’y suis jamais rendu. ça devrait être chose faite au mois d’avril et ça serra l’ocasion de sortir mon maillot jaune-vert floqué « Chapuisat »! 🙂

    Encore bravo pour tous les articles que tu « ponds ». Je dois avouer que c’est devenu un rituel de venir consulter CR en début de semaine pour y découvrir ta dernière oeuvre.

    Question pratique : A part la voiture, l’idéal c’est le train, l’avion ou le bus des fans suisses pour se rendre au stade?

  11. Merci pour vos réactions.
    Pour répondre:

    @François:

    1. A mon avis, oui. En 2009, avant les titres, le Times avait déjà élu le Westfalenstadion meilleur stade du monde et meilleure ambiance d »Europe. Il y a sans doute des ambiances plus exubérantes en Grèce, Turquie ou Pologne mais dans des stades plus petits, ça n’a pas la même puissance ni le même effet visuel que la Südtribüne.

    2. Oui, la quasi-totalité des stades allemands possèdent encore des places debout (à part Berlin et pour les matchs internationaux) et les quelques velléités politiques de les supprimer semblent avoir été étouffées par la violence des réactions que cela a provoqué

    3. Pas partout mais Francfort, Mönchengladbach, Düsseldorf, Schalke (mais pas en ce moment) ou, en 2. Liga, Köln ou Kaiserslautern assurent de belles ambiances. En revanche, Munich ressemble déjà plus à l’ambiance aseptisée d’un stade anglais ou espagnol.

    @ES:
    J’avais une écharpe Dortmunder Jungs, une du Fan’s Club Lippstadt filée par un pote et l’orange c’est celle de Donetsk-BVB.

  12. @Raspout:
    Joueur ? J’aime trop le BVB pour le pénaliser à ce point. Par contre, je veux bien être libéro du Bayern lors du prochain BVB – Bayern.

    @Agouzou:
    Cela dépend du nombre, des horaires, du budget, des billets…
    La voiture est le plus économique, surtout à plusieurs. Le train est sympa mais pas pratique pour les matchs du samedi 15h30, ça oblige à partir le soir d’avant déjà. L’avion est compliqué. Le car du fan’s club est une expérience à vivre mais il faut être prêt à partir à 23h pour une nuit à écouter des chants du BVB en boucle.

  13. Moi je suis un Fan du Borussia depuis environ 4ans, quand je regardais par hasard un match de Bundesliga et puis j’ai vu les Supporters et le jeu exercé et j’en suis tombé « amoureux », alors j’ai regarder quelques matchs à la suite, j’ai traîné, exploré et regardé des dizaines voir des centaines de vidéos sur Youtube/Dailymotion sur le Borussia Dortmund et ses supporters, et depuis 4ans je vois toujours cette même passion qui les animent, cette même envie de toujours donné le meilleur de sois-même et de ne pas décevoir ses joueurs au niveau de l’ambiance et ses supporters au niveau de la qualité de jeu proposé. Dans le foot les joueurs font le spectacle pour les supporters, mais au BVB, les supporters font le spectacle pour leurs joueurs afin de leur rendre tout ce qu’il donne sur le terrain. Depuis 2ans je tente d’allez au Westfalenstadion pour pouvoir enfin goûter à cette ambiance et avoir des frissons, mais moi qui ne parle pas un mot d’allemand, ce serait difficile de partir seul avec ma pauvre et vieille Twingo, mais rien qu’en regardant les matchs sur ma télé/ordi j’ai des frissons tellement l’atmosphère y ai électrique et sublime …
    Les Clubs qui ne jouent que pour l’amour du maillot, du club et de ses supporters se perdent, tandis que les clubs « business » arrivent en masse avec l’arrivée des « faux supporters », c’est pour ça que le Borussia Dortmund est l’un des meilleurs clubs.
    Merci Julien pour tes articles, ils permettent à des fans comme moi, n’ayant pas la chance d’aller en Allemagne, vivre les matchs d’une autre manière, comme si nous y étions présent.

  14. @ Julien

    merci beaucoup pour ces informations, je vais me laisser tenter un de ces jours par l’ambiance allemande, ça me changera de Tynecastle. Lequel est bien sympathique quand même, on peut notamment y assister à ce fait de jeu plein de vie quasiment éradiqué sous d’autres latitudes : la mauvaise passe. Emouvant.

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