Un fagot, Défago

La compétition était inégale, même si un autre incapable du cirque blanc était nominé. Le résultat, juste et mérité, consacre donc le roi de l’abandon, le prince de la sortie de piste, le maître de la médiocrité, le Nobel de la suffisance ; l’ambassadeur d’un ski suisse qui fait honte au pays tout entier. Si Didier Défago était juste mauvais, nous pourrions encore passer outre. Mais faire preuve d’une telle désinvolture ostentatoire en témoignant d’une immaturité dépassant l’entendement est impardonnable. Sport de tradition, symbole de nos origines et de nos racines, le ski suisse vit des heures pénibles. Le Morginois y contribue grandement en prenant un odieux plaisir à démolir cette institution, ou du moins ce qu’il en reste.

Revenir sur le début de saison de Didier Défago et son attitude hautaine et méprisante dont il a le culot de mettre en évidence au fil des débâcles serait sans fin ; le résumé des Mondiaux est suffisamment éloquent. Démontrant toujours la même insouciance face au ridicule, le Valaisan a remis le couvert en excuses foireuses pour tenter d’expliquer ses fabuleux Mondiaux. Au début, il y a eu cette mise en perspective sidérante : en étant aussi pitoyables, au moins personne ne nous attendra au portillon et on pourra aborder ces Championnats du monde sans pression. Voilà donc une idée brillante : rien à foutre de lutter pour sauver ce qui peut encore l’être, mettons-nous dans la peau de l’équipe somalienne d’haltérophilie ou encore de que la sélection zambienne de hockey sur glace avant leur premier grand rendez-vous… Pratique, aucun compte à rendre à l’issue du naufrage. A croire que Défago a fait exprès de flinguer sa saison afin d’être certain de faire mieux lors des Mondiaux et de pouvoir faire le paon. Par chance, son indigence couplée à sa suffisance ont suffi pour dézinguer cette théorie fumeuse sortie d’un esprit au nombre de neurones égal à celui des portes qu’il parvient à franchir avant les piteuses éliminations dont il est devenu maître.

Sa Nullité, ixième du nom

Didier Défago a continué de creuser plus profond encore que son arrogance avec ses deux événements absolument surréalistes. Tout d’abord lors de la descente : ayant été capable, pour une fois, de rallier l’aire d’arrivée sur ses deux skis et dans la position d’un coureur non éliminé, le Morginois a éructé comme s’il venait de remporter simultanément une descente olympique, le Lauberhorn, la Streif, la Saslong, le Globe de cristal du général, un million au Tribolo et un bon pour trois putes gratuites à retirer au village olympique de Sotchi. Hélas, trois fois hélas, Didier Défago a terminé à une ridicule huitième place. Mais c’est vrai, fini les objectifs de médailles. La Suisse court désormais après d’improbables certificats et autres attestations de participation. Un désastre ne venant jamais seul, une certaine presse helvétique a osé dresser des «louanges» aux descendeurs. Un délire complet.

Le second fait marquant fit passer Didier Défago au panthéon du déshonneur dans sa forme la plus indécente. Déjà complètement largué – ô surprise – à l’issue de la première manche du géant, le Valaisan a cru bon d’abandonner au beau milieu de la seconde manche. Oui, abandonné au sens propre du terme. Aucune plaque de glace ni le moindre mouvement de terrain fourbe n’a été nécessaire pour ce renoncement qui résonne encore comme une insulte gratuite à l’encontre des autres coureurs, des spectateurs, des organisateurs et de toute personne qui gravite autour du skieur. Une attitude d’enfant gâté honteuse et inqualifiable. Défago a magistralement placé l’héritage des von Grünigen, Zurbriggen et autres Cuche aux chiottes avant de tirer la chasse.

«Trop tard pour réagir»

A la suite de ce geste, Défago persista à s’enfermer dans d’obscures raisons qui ne convainquent que sa petite personne égoïste. Le matériel, la neige trop molle qui fait que c’est trop dur de skier dessus, la pente trop raide, la glace trop glissante, les flocons trop blancs, le soleil trop éblouissant, la conspiration arabo-sioniste fomentée par les rebelles maliens dans le seul but de le nuire ; aucune explication n’est de trop. En plus de s’enfermer à quadruple tour dans cette voie, Didier Défago s’érige en maître absolu du cadre suisse et se croit en position de force pour la ramener en exhortant ses sous-fifres de faire ce qu’il dit. Pour lui, ce sont tout simplement les autres qui ne comprennent pas. Mais c’est bien sûr ! Forcer des éléments encore plus mauvais de rejoindre le cadre A va évidemment permettre à Sa Nullité de se surpasser aux entraînements – la grande spécialité suisse du moment – et résoudre tous les problèmes en vue de casser la baraque à Sotchi.
Lui-même le dit, il est de toute façon trop tard pour réagir. On reconnaît bien ici toute l’abnégation, la volonté et le désir de se dépasser dans l’adversité qui caractérise le Morginois. Au point où il est rendu, reconnaissons qu’il représente un cas clinique. Que faire alors ? Installer un nouveau modèle de «descente-pente» pour arriver plus vite en bas ? Déclencher des avalanches à chaque fois qu’il est en course ? Lâcher une meute de Dobermans sanguinaires sur ses talons dès qu’il a franchi le portillon ? Mettre Penelope Cruz, Scarlett Johansson et Beyoncé à poil devant la ligne d’arrivée ? Défago le Consternant est véritablement devenu un cas désespéré. Lui voler dans les plumes est devenu une nécessité et il n’y a pas plus confortable que les plumes du

Pigeon d’Or de janvier

Lors d’un fameux 1er avril, Didier Cuche avait évoqué son intention de courir sous les couleurs monégasques. Le fagot qui mériterait bien un deuxième «g» à son qualificatif devrait sérieusement y penser. Si le premier volatile de l’année 2013 se montre un peu trop récalcitrant, il faudra alors recourir à l’exil forcé. Une énième initiative de l’UDC pourra peut-être y contribuer.
Classement final :
1. Didier Défago : 153 votes – 39.2 %
2. Osi Inglin : 78 votes – 20 %
3. Fabrice Jaton : 62 votes – 15.9 %
4. Silvio Caldelari : 41 votes – 10.5 %
5. Eden Hazard : 40 votes – 10.3 %
6. Philippe Doucet : 16 votes – 4.1 %
Nombre de votes : 390

 

Écrit par Mathieu Nicolet (texte) et Robert Johanson (dessin)

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4 Commentaires

  1. En regardant bien la photo !!!!! je diagnostique une angine doublée d’une allergie. Vite au chaud avec une c….. . Mais bon, il n’aime pas vivre à l’ombre de celui qui ne lui veut que du bien.

  2. Défago le mérite, rien à dire… mais il aurait peut-être fallu ajouter qu’il le prennait pour tout le ski suisse, qu’il était le porte drapeau de l’échec absolu du ski suisse… Parce que, il fut une époque, le mec savait quand même skier! Il est encore champion olympique de descente… OK ses excuses sont toutes pourries et son attitude détestable, mais Swiss Ski a une grosse part de responsabilité! Si on dégage Déf à Monaco, c’est pas pour autant que la Suisse fera des médails…

  3. Mérité pour le fagot qui comme dit plus haut, représente l’ensemble du ski suisse masculin : une honte.

    Nous sommes devenus une nation banale de ski.

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