Election du Pigeon d’Or de l’Euro 2016

Afin de conclure en beauté ce tournoi bien dégueulasse et de jouer à dire du mal une ultime fois, nous t’invitons à élire le Pigeon d’Or de cet Euro. Une poignée de rédacteurs a soigneusement sélectionné dix lauréats afin de laisser libre cours à ses plus bas instincts. Vote avec nous, tu verras comme ça fait du bien.


David Alaba, par Olivier Di Lello

AlabaL’Autriche a débarqué en France avec de belles ambitions. Qualifiés sur le terrain pour leur premier Euro de l’histoire avec la manière, David Alaba et ses potes espéraient légitimement au moins accéder aux huitièmes de finale. Mais dès le premier match patatras ! Nos voisins de l’Est se sont fait humilier dans leur derby face à la Hongrie. La suite n’est qu’un immense pensum pour cette équipe d’Autriche bien fébrile. Un non-match face aux futurs champions portugais puis une défaite dans les derniers instants face à la révélation islandaise synonymes de retour au pays après trois matchs.

Symbole de cette débâcle : David Alaba, le Charles Wittl du pauvre. La star du Bayern Münich s’est montrée totalement transparente dans cet Euro. Il faut dire que le grand ami de Frank Ribéry au Bayern avait ponctué la préparation de son équipe nationale par un autogoal de légende face à Malte qui ouvrait la voie à un tournoi catastrophique. C’est bien joli de tourner pub sur pub dans ton pays en esquissant toujours la même expression sur ton visage mais il semble qu’à la longue le chouchou du public autrichien se soit complètement dispersé à l’approche de la compétition. D’accord Alaba n’a pas été aussi nul que son compère Dragovic (expulsion et pénalty manqué), mais il demeure une des plus grandes déceptions de ce tournoi, qui n’a pas volé sa nomination au titre de pigeon de l’Euro.


Fatih Terim, par Yves Martin

TerimTous ceux qui se souviennent de la double confrontation entre la Suisse et la Turquie en novembre 2005 savent le rôle central que ce salopard de Terim a joué dans les émeutes qui ont suivi le match retour. Pour les Turcs, c’était clair : soit c’était la qualification et la fête, soit c’était la castagne, organisée par leur mafieux en chef. J’en parle d’autant plus à l’aise que je faisais partie des 600 supporters suisses qui étaient présents ce soir-là au stade Sükrü-Saraçoglu. Rappelons qu’outre certaines suspensions de joueurs (y compris celle de Huggel… Si, si…) la Turquie avait finalement été condamnée à disputer ses six prochains matches à domicile à huis clos et sur terrain neutre. Sanction ridicule comme d’habitude.  La Turquie aurait dû être suspendue au moins deux ans de toute compétition internationale.

Dans ce contexte, il est invraisemblable que la fédération turque ait prolongé sa confiance en Terim en 2005, puis l’ait rappelé aux commandes en 2013. La figure de Terim fait office de repoussoir. Comme entraîneur de Club, il est coutumier des insultes à l’arbitre (entre autres, 9 matches de suspension pour ce motif en 2013). Sur le plan personnel, il serait lié à l’extrême droite turque et même à la mafia stambouliote (ce n’est pas moi qui le dis, ce sont les journaux turcs après le guet-appens de 2005). En 2012, il visite en prison l’ancien ministre de l’intérieur Mehmet Agar, condamné pour avoir dirigé un gang criminel chargé de l’assassinat de certains opposants et de rebelles kurdes.

Alors oui, j’aurais pardonné à n’importe quel sélectionneur qui élimine les Pays-Bas de la course à l’Euro (mais quel riée !), mais là le morceau était trop gros. Même mes potes Turcs, et parmi eux les supporters du club historique de Terim Galatasaray, ont honte de ce bandit. Alors forcément, quand Tufan se recoiffe sur le but de Modric, quand la « Milli Takim » sombre face à l’Espagne, et que finalement elle est éliminée en raison d’une moins bonne différence de buts par rapport à l’Irlande du Nord, je bande.

Puisse cet Euro servir de chasse d’eau sur ce misérable étron. Amen.


Joe Hart, par Grégoire Etienne

HartQui dit gardien anglais, dit forcément brèle (et pas Embolo hein). Remember David « Calamity » James. Remember Robert « Hand of Clod » Green ou encore Paul « Magic Sponge » Robinson. Un gardien anglais qui baronne c’est un peu comme un Marco sans shot ou un Yves Martin sans bidon. Non franchement, si les gardiens anglais n’existaient pas, il faudrait les inventer. A un tel point qu’ils feraient passer Zuberboulette ou Flopolo pour de véritables talents.

Les clubs de Premiership ne s’y sont pas trompés et ils font quasiment tous confiance à des derniers remparts étrangers. Mais il est clair que pour la sélection à la rose, c’est moins simple. Du moins tant que la FA ne pratique pas la naturalisation de manière aussi poussée que la fédération turque d’athlétisme. Ne restait donc plus qu’à Roy Hodgson de prendre celui qu’il imaginait être le meilleur. Ou le moins mauvais en tout cas. Et qui dit moins mauvais, dit 2 boulettes en 4 matches. Une face à Bale et une face à Sigthorsson. Merci « Joke Hart » comme dirait The Sun et au suivant !

En même temps, il n’aura été qu’à l’image de ses coéquipiers et de ses supporters. Médiocres.  Comme de coutume, les tabloïds britanniques ne l’ont pas épargné et, de par une certaine ressemblance avec l’acteur James Van der Beek, conseillé de retourner jouer dans Dawson et laisser sa place devant les filets des Three Lions. Mais personne ne semble réellement pointer le bout de son nez. Et si on leur refilait un de nos gardiens de la Nati contre un buteur genre Vardy ?


La Rédaction de Carton-Rouge, par Sébastien Guenat

ShotsMais bien évidemment, et pour tellement de différentes raisons ! Mauvaise foi, racisme, fanatisme patriotique, perte de sang-froid, abus d’alcool, anti-klaxonnisme, moqueries douteuses, bouche pâteuse etc… c’est bien simple, il ne lui manquerait plus que l’antisémitisme et la pédophilie nécrophile pour prétendre à un prix Nobel de l’ignominie.

Certains lecteurs ne s’y sont d’ailleurs pas trompés et ont courageusement (mais via Internet quand même) vilipendé et remis à l’ordre ces rédacteurs hargneux au discours si nauséabond. Extraits : « Fermé votre gueules racistes », « c’est incroyable comme vous puez le seum », « Vous êtes bornés, très très chiants et mal baisés sûrement aussi !!! », « Bande de fachos rageu, allé vous cacher » ou encore au sujet d’un article : « Pathétique, sans fondement, étroit d’esprit, gagne-petit, puéril et profondément xénophobe.» (Véritables commentaires Facebook & site, l’orthographe a été gardée en l’état, en gage d’authenticité).

Face à ce déluge d’arguments aussi implacables que pertinents nous avons décidé de nominer au Pigeon d’Or cette rédaction de Carton-Rouge, menée par son despotique mais néanmoins sympathique capitaine, Yves Martin (Rédac. Chef)

Elle tentera donc elle aussi d’aller décrocher le premier titre de son histoire, et si chose faite, s’en ira ardemment klaxonner une heure ou deux au centre-ville avec des drapeaux du Bamee Bar… comme le veut LA tradition. Mais si toutefois elle n’obtient pas le précieux trophée  elle se contentera alors probablement de critiquer gratuitement le vainqueur de cette édition sur Internet… comme elle sait si bien le faire !


Les jardiniers de l’Euro, par Paul Carruzzo

jardiniers euro6 ans les gars ! Vous avez eu 6 ans pour planifier la construction de vos stades et surtout bichonner vos pelouses. Non, imbus tels des GO du Club Med et organisés comme les dessous de bras d’une vieille athlète Tchécoslovaque, vous réussissez l’exploit de vous ridiculiser aux yeux du monde avec des pelouses dignes de l’agence Labricole. J’entends déjà les Français moyens couiner et défendre ces soi-disant jardiniers : « Oui mais c’est l’UEFA qui nous a forcés à changer nos carrés verts ! »  Ah oui d’accord, et c’est l’UEFA qui a organisé le concert d’AC/DC à Marseille quatre semaines avant l’Euro ? C’est l’UEFA qui a organisé les rencontres du RCT à l’Allianz Riviera de Nice juste avant l’Euro ? C’est l’UEFA qui a fourni le cahier des charges pour la pelouse à la société Eiffage, propriétaire du stade le Lille ?

Le résultat de cette cacophonie a été probant avec un festival de glissades sur ces carpettes vertes lilloises mal fixées par une main d’œuvre sous-qualifiée et des ballons indisciplinés qui rebondissaient sur les mottes de terres asséchées probablement par la pisse des taupes marseillaises. Nuls dans la préparation, les « mains vertes » des stades l’étaient tout autant dans la maintenance d’après-match avec par exemple seulement six pseudo-jardiniers pour « remotter » le Stade France et courir derrière une petite tondeuse poussée péniblement à bout de bras. Provenant d’une nation qui nous a offert des somptueux jardins à Versailles, l’insulte finale nous vint de Lille où ces gros amateurs décidèrent de peindre la pelouse en vert pour dissimuler le gazon jaunissant méchamment. Même un Pigeon d’Or ne serait pas suffisant pour honorer une telle médiocrité.


Simone Zaza, par Olivier Di Lello

ZazaPour commencer, son nom ressemble à celui d’une danseuse de cabaret des années 40, la Grande Simone Zaza tu ne connais pas ? Faut revoir les classiques. Ensuite, il y a cette entrée en jeu plutôt discrète face à la Suède pour la dernière demi-heure. S’en suit, une prestation de 90 minutes peu convaincante face à l’Eire et à la clé une défaite pour beurre pour les Azzurri. Mais c’est surtout en quarts, face à l’Allemagne, que l’attaquant remplaçant patenté de la Juve a parachevé son œuvre.

Une entrée en jeu quelques secondes avant la fin des prolongations, afin de prendre part à une séance de tirs au but mythique qui va rendre le numéro 7 italien célèbre dans le monde entier. Une prise d’élan absolument abominable et ridicule moquée par toute la planète et un ballon qui s’envole largement au-dessus de la barre transversale de Neuer. Au final, Zaza n’est pas le seul à avoir tiré son pénalty aussi bien qu’un joueur suisse d’il y a dix ans, mais quand on pense que lui n’avait pas 120 minutes dans les jambes (ni même 30), la moindre aurait été de cadrer son tir et de ne pas condamner une équipe d’Italie qui méritait sans doute un peu mieux. Une course d’élan à mi-chemin entre une danseuse étoile et un échassier de littoral qui mérite incontestablement la nomination au titre de pigeon de l’Euro.


Stephan Lichtsteiner, par Julien Echenard

282719029_B978985180Z.1_20160618202505_000_G3E7182JJ.2-0Avec son parcours décevant, notre Nati devait bien entendu avoir son représentant dans les pigeons de l’Euro. Oui, vous avez bien lu, il s’agit d’un parcours décevant car ne pas se qualifier en huitièmes de finale lors de cette compétition au niveau « Super League » aurait été consternant.

Et l’un des principaux artisans de cette contre-performance n’est autre que le valeureux capitaine des rouges à croix blanche : Stephan Lichtsteiner. D’autres helvètes auraient pu être nommés (et vous pourrez nous le dire) mais il fallait bien en choisir un…

Dès le premier match face à l’Albanie, Lichtsteiner a semblé pris de vitesse sur chaque attaque et incapable d’amener le danger devant. J’ose à peine aborder son infâme qualité de centre. Une précision digne d’un archer myope et manchot. Et que dire de son attitude exécrable auprès de ses adversaires et du corps arbitral. Franchement, si « Lichi » était au top de sa forme, on serait les premiers heureux de le voir hurler sur les hommes en noir, mais là, s’en prendre à autrui quand on n’est pas capable d’assurer une passe à 3 mètres à Shaqiri ou un marquage correct sur un effrayant Chipciu, c’est quand même limite…

Et que dire de sa faute d’une stupidité crasse contre la Roumanie ? Rien, si ce n’est que le joueur de couloir de la Juve n’a pas dû trop défendre dans ses 16 mètres depuis longtemps en club. Au final, Lichtsteiner aura quand même réussi à mettre son pénalty contre la Pologne. Et ça, c’est une grande performance car on était peu nombreux à l’imaginer au fond lorsque le capitaine de la Nati partit du rond central pour débuter cette fameuse séance de tir au but.


Un certain genre de médias français, par Robin Chessex

JournauxJe n’aborderai même pas ici une quelconque idée de chauvinisme ou d’ethnocentrisme. Tous les médias de tous les pays en font preuve et c’est presque normal. Et on pourra également considérer que certains acteurs médiatiques sont estimables (par exemple Lizarazu dont on ne pourra pas nier qu’il est au moins doté d’un cerveau). Mais il y a quand même, chez nos voisins, tout un pan de coutumes pitoyables et d’ignorance crasse que nous pouvons lister : amour démesuré de la statistique rassurante de merde (« La France gagne chez elle tous les 16 ans donc heu… », « chaque fois que la France joue avec son maillot extérieur au deuxième match, elle gagne celui d’après donc heu… »), volonté de donner des surnoms de campeurs à ses joueurs comme Titi, Dédé et Grizou, méconnaissance et désintérêt de tout joueur qui n’est pas français et joue en Ligue 1 ou à Arsenal, ressasser à tort et à travers des vieilles histoires de 82 et de Schumacher dont plus personne n’a quelque chose à foutre et certainement en premier lieu les joueurs français qui ont 20 ans, se gausser de voir une équipe peiner contre une plus faible une heure après que les Bleus se soient juste sortis de leur match contre l’Irlande, empiler les clichés éculés sur les nations dans le positif dégoulinant (ceux-là ils sont trop sympas) autant que dans l’injurieux (ceux-là ils ont tendance à être malhonnêtes) et parfois jusqu’au « je suis pas raciste mais…. » avec des vieilles blagues de comptoir sur le physique des supporters ou la propension de telle nation à simuler.

La palme revient en premier lieu à l’ultra Footix M6 qui réussit l’exploit de compiler toutes ces médiocrités avec des commentateurs incultes et polémistes qui feraient passer une esthéticienne qui ne regarde que le « Mundial » tous les 2 ans pour une Docteur es football. Il doit y avoir des milliers de gens en France qui connaissent et se passionnent pour le foot et qui seraient sans doute plus habilités à parler dans un micro que les imposteurs qui furent mis devant les écrans par cette chaîne. Et avec cela, on ira même jusqu’à parler d’un mépris pour les amateurs de ballons rond et pour ce sport en lui-même. Non mais dans quel cerveau malade on peut imaginer inviter comme consultants Cristina Cordoba et Stéphane Plaza le soir de la finale ?! Alors certes personne n’est parfait, en tout cas pas chez nous, mais personne ne mérite ce genre de journalisme sportif, en tout cas pas chez nous et pas chez les Français non plus…


Vicente Del Bosque, par Paul Carruzzo

Sous son air goguenard de marchand de poissons faisant étrangement penser à Ordralfabetix, Vicente Del Bosque aura réussi l’exploit d’avarier sa cargaison de fines morues en s’entêtant dans un style de jeu totalement frelaté en 2016. Engluée dans un indigeste tiki-taka haï à travers toute la planète foot (Develey à part), la Roja a souffert le calvaire durant cet Euro tant elle a été dépassée par les tactiques dynamiques et imaginatives des sanguins Conte ou Cacic. Après l’avertissement reçu des Croates via leur jeu aéré et imprévisible, que fait cet obtus de Del Bosque? Il nous ressert la même bouillabaisse face aux Italiens avec un milieu de terrain certes technique, mais surdimensionné et surtout d’une lenteur désespérante, à l’image de Silva, I’Iniesta du pauvre. Et dire que ce buté de Del Bosque aurait pu opter pour la fraîcheur de Koke qui ne demandait qu’à venir sniffer les bons coups offensifs.

En plus d’un style de jeu aussi lancinant qu’un loto en Valais, le pépé moustachu laissa naïvement pourrir sa collection de stars en ne renvoyant pas en vacances balnéaires les Casillas (qui s’était JoHartisé à Porto) et Pedro (le ronchon de Chelsea). Que diable pouvaient lui amener sur le banc ces deux asticots, à part assurément une ligne directe avec les journalistes du Marca salivant tels des requins affamés devant une bande d’hémophiles en baignade ? Finalement, avec son sens de la communication à la Schneider-Amman, « Nous sommes les favoris de cet Euro car nous avons gagné la dernière compétition», ou « Casillas fera un très bon remplaçant », l’ex-légende du Real aura fini par périr avec les armes qui avaient rendu son armada invincible dans les deux précédents Euros. Comme quoi, à force d’être trop gentil ou salement borné, on finit à coup sûr comme consultant à la RTS ou en Pigeon d’Or sur Carton-Rouge.


Zlatan Ibrahimovic, par Yves Martin

« Vous croyez que le monde a été choqué par la démission de Nixon ? Attendez que je botte le cul de George Foreman. Je vole comme le papillon, pique comme l’abeille, ses poings ne peuvent pas toucher ce que ses yeux ne voient pas. Là, tu me vois, là tu ne me vois pas. George croit qu’il peut, mais je sais qu’il ne peut pas. Je me suis déjà battu contre un alligator, j’ai déjà lutté avec une baleine. La semaine dernière, j’ai tué un rocher, blessé une pierre, et envoyé une brique à l’hôpital. Je suis tellement méchant, je rends la médecine malade. » Une des phrases cultes de Mohamed Ali en 1974. Peu de temps après, il reprend son titre à Foreman. Alors là, oui, quand tu es Mohamed Ali, tu peux te permettre. Et du coup ça inspire tout une série de dadais.

Ibra« J’ai placé la Suède sur la carte du football mondial. Je l’ai fait aussi pour la France. J’en suis ravi. » ou « Je suis arrivé en roi. Je repars comme une légende. » Deux déclarations melonesques de Zlatan « Chuck Norris » Ibrahimovic. Le gars qui est champion de France quatre années de suite devant Lille, Angers et Lorient. Et qui s’écroule en coupe d’Europe quand il commence à y avoir un peu d’adversité, ne passant jamais les quarts avec le PSG et son budget illimité. Qui traverse l’Euro comme un fantôme. Aucun goal. Aucun assist. Je ne l’aurais pas échangé contre Seferovic, qui a l’avantage de fermer sa gueule et qui affiche un meilleur rapport qualité/prix.

Zlatan prend sa retraite internationale, et je ne regarde jamais le foot anglais. Putain ce que ça va être bon, ces grandes vacances.


Qui est le pigeon d'or de l'Euro 2016 ?

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8 Commentaires

  1. J’adore les photos que vous avez choisies pour illustrer vos candidats pigeons ! Avec mention spéciale à celles de Fatih Terim, et de Zlatan (on dirait une marionnette des Guignols de l’info…plus vraie que vraie) ! Celle de Lichtsteiner est pas mal aussi 🙂

  2. Vous avez oublié un certain Herr Thomas Müller qui a complètement foiré son Euro et le tocard français Didier Deschamps incapbale de s’adapter contre une équipe éclopée et faiblarde.

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