Vers la rédemption

Sion s’impose face aux Sauterelles dans un match enfin agréable pour ses supporters. L’arrivée de Roussey n’est probablement pas étrangère à ce renouveau tant attendu. Après avoir bouffé du pâté en boîte pendant des mois, les supporters sédunois pourraient enfin passer à quelque chose de comestible voir de goutu.

Révolution au palais

Loin de moi l’idée de m’enflammer et de voir l’équipe sédunoise enchaîner des prestations de haut-vol, mais il est nécessaire de constater que l’on a pris du plaisir pour la première fois depuis bien longtemps à Tourbillon. Avec une équipe passablement remaniée et beaucoup plus cohérente sur le papier comme sur le terrain, Sion a offert ce que ses éparses supporters survivants espéraient : du jeu !
Roussey a redistribué les cartes et offert du temps de jeu à ceux qui ont probablement le plus mouillé le maillot et démontré des qualités à l’entraînement. Alors que le collectif de Constantin, pardon Decastel, semblait figé et certains joueurs placardés, on a enfin revu Buehler, Basha, Yartey ou Assifuah. Et franchement, cette équipe avait de la gueule tant Sion aurait pu faire la différence bien avant les arrêts de jeu.

Seul bémol, ces changements de joueurs ont été faits au détriment des jeunes du club. Pas un seul n’a foulé la pelouse de Tourbillon ce dimanche à l’exception de NDoye en deuxième mi-temps. Ça ne devrait faire qu’une promesse de plus pas tenue par CC pour cette saison. On n’est plus à une près…

Le péché originel

Mais comment expliquer un si gros chavirement entre une équipe amorphe jusqu’à ce dimanche et les quatorze battants aperçus dimanche ? Le choc psychologique n’est probablement pas étranger à ce coup de fouet que se sont auto-administrés les principaux protagonistes dominicaux mais il y a certainement un autre facteur qui a pesé dans la balance.
Decastel n’a jamais voulu ré-entraîner la première équipe valaisanne. Après son éviction en automne passé, Mimiche s’était paisiblement installé là où il souhaitait atterrir : avec les M-21 du club. Lui qui aime les jeunes et qui a un passé plutôt riche dans la formation faisait un travail admirable avec la relève valaisanne menant l’équipe vers les cimes de première ligue promotion. Décrié lors de son passage avec la première, Decastel était acclamé aussi bien par son président que par les médias et les observateurs des juniors valaisans.
Son retour à la barre de l’équipe fanion n’était ni programmé ni voulu par le principal protagoniste. La teneur de son contrat, resté identique malgré son éviction de la première équipe, ne lui a pas permis de refuser le poste. C’est donc un Decastel souvent apathique et visiblement peu concerné qui a appliqué à la lettre les consignes d’un président qui tiraient toutes les ficelles. Mais les sketches les plus courts sont également les plus drôles et la farce devenait un peu longue. Une équipe professionnelle ne peut pas être dirigée par quelqu’un dont l’implication est partielle et encore moins par un pantin mal-manié. 

Dégâts collatéraux minimes

Mais dans l’histoire, Sion s’en sort plutôt bien. A part la coupe d’Europe pour laquelle les Valaisans ont raté le train en fin de saison passée, les dégâts accumulés cette saison sont minimes. Le club est toujours en course en Coupe de Suisse, n’accuse que 8 points sur le deuxième en championnat et possède un effectif qui qualitativement, est probablement l’un des meilleurs du pays. C’est donc vers le haut que le supporter valaisan peut commencer à tourner la tête si les affaires reprennent.
Mais ne nous emportons pas dans un excès de triomphalisme ou dans des simagrées précipitées. Sion possède un très long chemin et ce faux-départ laisse tout de même un lourd passif à rattraper. Cependant, les Valaisans ont les armes pour recoller au bon wagon, et la locomotive semble avoir trouvé la bonne carburation.
Photo Pascal Muller, copyright EQ Images

FC Sion – GCZ 2-0 (1-0)

Tourbillon de bonheur, 7’500 fans de Roussey. 
Buts : Assifuah (13e) et Yartey (93e); tous deux sur passe de Roussey
FC Sion : Roussey.
Grasshopper : 11 Sauterelles sur le terrain.
Note : FC Sion sans Decastel (licencié). 

Écrit par Raphaël Zumofen

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3 Commentaires

  1. Un entraîneur de Junior C aurait obtenu le même résultat… avec certainement plus de buts pour Sion. La manière de tourner sa veste fait de LR un drôle de bonhomme !

  2. Pathétique pamphlet du non moins pathétique Zumofen, le plus gros imposteur valaisan qui ramènera sa gueule illico au Stade de Suisse quand Sion s’y rendra pour sa treizième finale de coupe. Que ce soit avec ou sans jeune ! Ce qui ne l’empêchera pas non plus de faire une méga-teuf en cas de victoire. Bref, l’as du retournement de veste. Et par-dessus tout, une authentique baudruche lorsqu’il s’agit de s’adresser à qui de droit entre 4 yeux.

    Quant à la couille molle qui servait d’anesthésiant chaque weekend-end, personne ne lui a mis un revolver sur la tempe pour qu’il accepte de revenir péjorer encore un peu plus ce qui pouvait l’être.

    Bref, chacun dans votre style vous êtes médiocres.

  3. @ Titu : abruti, tu seras le premier dans la fil pour aller acheter les billets pour la 13ème final alors rentre dans le rang et arrêtes de semer la terreur…. tous les fans de sport retourne un jour leur veste, puis la retourne une deuxième fois, puis une troisième, puis une quatrième, etc, etc, etc… ça s’appelle la passion car elle nous fait hurler sur tout le monde en cas de défaite et elle nous fait re-aimer le sport en cas de victoire… et quand les quelques blaireaux de service qui foutent la psychose dans les gradins et empêchent les vrais supporters de s’exprimer arrêteront leur cirque, on retrouvera enfin un peu de sérénité et de joie à Tourbillon…

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