Un match de hockey ça ? Mon cul oui !

Mardi soir, Stade de Glace, température extérieure agréable, bonne ambiance, une bière ou l’autre (bon ok c’est de la Calanda mais même), et au programme un alléchant Bienne – Lausanne.

Bon autant vous le dire tout de suite, ce choc entre les offensives les plus maigrelettes du championnat a été indigeste par moments. Oh pas longtemps, juste environ 60 minutes. La faute à qui ? Torts partagés, on fait l’inventaire, on partage les meubles et les gamins iront chez l’un et l’autre en alternance. Pauvres gosses.La concurrence n’a pas, plus, grand-chose à craindre de ces deux ensembles s’ils persistent à livrer de telles performances. Tous leurs adversaires peuvent dormir tranquilles, de GC à Ajoie en passant par Thurgovie. Parce que ce qu’ont montré tant les hôtes que leurs aimables visiteurs du soir était même indigne de la ligue B. On en a carrément regretté de ne pas avoir passé plus de temps à observer l’entrainement de Reuchenette qui avait lieu en même temps sur la surface extérieure.
A tellement évoluer sans en avoir rien à branler, tous ces braves professionnels se sont permis d’insulter directement tous ceux qui ont, eux, payé pour venir voir «ça» ! Mauvais perdant me direz-vous ? Certes je reconnais une puissante dose de partialité en général. Mais pas là. A la limite mais tant mieux que ce soit le LHC qui ait pris l’entier de l’enjeu, à défaut de ne pas avoir de règle qui permette de ne pas attribuer de point du tout quand les deux protagonistes se foutent pareillement de la gueule du monde.

Alors oui, ce même HCB avait de fort belle manière battu un nouveau leader le vendredi précédent. Mais il avait aussi foiré le match «à gagner» du lendemain à Rapperswil. Il semble que Bienne joue bien quand son adversaire est bon. C’est sympa, mais cette incapacité à entrer dans une rencontre contre un contradicteur moins glamour, surtout pendant ces cruciales 60 premières minutes, ce money time si cher à votre télévision, est tout simplement ridicule et indigne.

La coupe Stanley de la semaine

Sans conteste attribuée, ex-aqueo, aux deux seuls salariés parmi les organisations impliquées qui peuvent se regarder dans la glace sans honte après ce match, à savoir Huet et Meili, honnêtes sans avoir été étincelants.

La coupe Mulet de la semaine 

Tous ces joueurs biennois qui, au sortir de la pire prestation qu’il nous ait été donnée de voir depuis la mort naturelle du dernier tricératops, étaient tout sourire, limite contents d’eux.

La suite ?

On va espérer pour les deux clubs que leurs mentors respectifs auront réagi et secoué les pruniers. Parce que vendredi c’est les Kirschtorte qui s’en viennent à la patinoire de Renens-Village et les canaris qui s’en vont au Stade orange. Autant dire que ça ne sera pas de la tourte si Lausannois et Biennois ne devaient pas prendre un autre envol.
Photos Pascal Muller, copyright EQ Images

Biel – Lausanne 1-2 (0-0, 0-2, 1-0)

Eisstadion, 4462 victimes.
Arbitres: MM Eichmann/Koch, Abegglen/Arm.
Rotoillons qui ont fini on ne sait pas trop comment dans les cages: 28. Simon Fischer (Setzinger, Reist) 0:1. 31. Caryl Neuenschwander (Leeger/pénalité Cadonau) 0:2. 43. Beaudoin (Spylo, Bell/pénalité Lardi) 1:2. 
Pénalités: 60 minutes contre l’entier des spectateurs
PostFinance-Topskorer: Vreni et son éternel sourire quand on va lui prendre une bière.
Biel: Meili; escroc, escroc; escroc, escroc; escroc, escroc; escroc, escroc; escroc, escroc, escroc; escroc, escroc, escroc; Martin Ulmer, Kamber, Herburger; escroc, escroc, Wetzel (parce que sinon il m’explose).
Lausanne: Huet; escroc, escroc; escroc, escroc; escroc, escroc; escroc; escroc, escroc, escroc; escroc, escroc, escroc; escroc, escroc, escroc; escroc, escroc, escroc; Simon Fischer.
Remarques: Biel sans Gaëtan Haas, Jecker, Ehrensperger (blessés), Tschantré (la chiasse) et Rouiller (NLB/Basel), Lausanne sans Paul Savary und Morant (blessés). Les deux équipes sans talent ni fierté. Timeout Biel (57.). Biel dès 58:42 sans gardien.

Écrit par Ludwig Seeländer Diebstahler

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3 Commentaires

  1. Rronn, Zzzz, Zzzz, Rronn…

    Pouvait-on s’attendre à mieux entre une équipe de ligue A dépourvue de ses meilleurs éléments partis sous d’autres cieux, comme d’hab.

    et un champion de ligue B, renforcé surtout en $ ?

    En tous les cas j’ai bien roupillé, c’est déjà ça.

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