La relégation du Lausanne-Sport en 26 lettres…

Afin de commenter la descente aux enfers du LS, CartonRouge.ch te propose un abécédaire comme au bon vieux temps. A l’image de la saison du club vaudois, ce papier est forcément glauque et un peu répétitif, mais on n’allait pas utiliser des mots joyeux pour revenir sur une purge pareille… Comme on dit, les clubs ne meurent jamais, alors on vous donne rendez-vous la saison prochaine en Challenge League pour de nouvelles aventures, des derbies contre Servette et, soyons fous, une place à l’autre extrémité du classement !

A comme Amateurisme. Tout au long de la saison, le LS et ses dirigeants auront étalé un amateurisme criant, et ceci à tous les niveaux. Le summum a été atteint lors du match contre Sion où les caisses à l’entrée et les buvettes étaient complètement dépassées. Certains spectateurs ont ainsi patienté plus de 40 minutes devant l’entrée avant de pouvoir passer le contrôle (d’un côté, ils n’ont absolument rien raté…). Pour un club qui est en perpétuelle quête de financement, c’est quand même ballot de ne plus être en mesure de vendre des bières à la mi-temps lors de sa plus grande affluence de l’année…B comme Banana. L’un des nombreux transferts ratés par le club. Par on ne sait quel concours de circonstance, le grand défenseur aux pieds carrés a été nommé capitaine par Marco Simone et Henri Atamaniuk. Une preuve de plus de la gestion contestable et sans la moindre logique du duo des futurs ex-entraîneurs du LS (on l’espère). Même s’il convient de saluer les progrès effectués par le LS – notamment sur le plan physique et au niveau de la jouerie – depuis l’arrivée du tandem de coachs le plus original de l’histoire de la Super League, Marco Simone sera-t-il vraiment l’homme de la situation dans le cadre si particulier de la Challenge League ? De plus, malgré les quelques progrès cités plus haut, il faut reconnaître que le LS aura complètement raté les deux échéances les plus importantes de ce second tour, soit les rencontres à domicile contre Aarau et Sion. Deux non-matches soldés par une défaite 0-1 et un niveau de jeu catastrophique. Bref, l’ancien joueur de l’AC Milan n’a pas été l’homme providentiel, loin de là.
C comme Calamité. Cette saison (encore plus que les deux dernières), se rendre à la Pontaise équivalait à la pire des punitions. Le spectacle proposé était à chaque match indigent. Cette équipe est certainement la pire de l’histoire du LS. Voir les joueurs trainer leur spleen sur la pelouse comme des mercenaires désabusés était insupportable.
D comme Dessarzin. Nous aurons vu pas moins d’une demi-douzaine de joueurs issus de la formation lausannoise depuis le début du championnat. Romain Dessarzin étant aligné plus ou moins régulièrement, il est l’exemple le plus marquant que la politique d’insertion des jeunes ne fonctionne pas à Lausanne… En effet, le saut a l’air bien trop grand entre la 2ème ligue inter et la Super League. Il manque un palier pour ne pas griller les jeunes talents. Chose désormais réparée avec la descente… On notera que si les coéquipiers de Dessarzin jouaient avec sa «gnaque», on n’en serait probablement pas là.
E comme Ekeng. De l’aveu de ses coéquipiers et de nombreux observateurs, ce joueur est pétri de qualité. Mais comment se fait-il qu’il ne les ait quasiment jamais montrées au grand public ? Encore un de ces joueurs très doués dont on attend monts et merveilles, mais qui a passé son temps à décevoir le maigre public lausannois. Le LS ou la machine à régresser.

F comme Fickentscher et Favre. Kevin Fickentscher pour Anthony Favre, telle est la brillante rocade effectuée par le staff du LS durant l’entre-saison. Soit un joueur remplaçant avec quasiment aucune expérience contre le gardien titulaire du LS depuis plusieurs saisons, accessoirement un des principaux héros de la promotion de 2011, de la campagne en Coupe d’Europe et de l’épopée en Coupe de Suisse. 28 boulettes, 12 points sur la conscience et une blessure plus tard, le transfuge du FC Sion n’a fait qu’allonger la (très) longue liste des flops made in Roussey.
G comme Gurzelen. Trois ans après l’avoir quitté en promus et en héros, les Lausannois retrouveront donc le stade champêtre du FC Bienne. Au programme également le Breite de Schaffhouse, le Bergholz de Wil, le Cornaredo de Lugano, le Niedermatten de Wohlen, le Comunale de Chiasso et le Schützenwiese de Winterthour… Rien de bien excitant donc, sauf bien sûr la perspective de retrouver nos meilleurs ennemis genevois contre qui – il faut bien l’avouer – les derbies nous avaient un peu manqué.
H comme Historique. Eh oui, qu’on le veuille ou non, cette saison 2013-2014 entre dans l’histoire du Lausanne-Sport(s) comme étant la première à se solder par une relégation sportive. Depuis la descente de Servette la saison dernière, le LS était le dernier club du pays à détenir cet honneur. C’est désormais de l’histoire ancienne et c’est évidemment bien triste. Tout se perd…
I comme Infirmerie. Celle du LS aura affiché complet la majeure partie de la saison. Entre les joueurs arrivés en méforme, à court de compétition ou tout simplement blessés en début de saison comme Zambrella ou Gabri (c’est déjà qui lui ?), la formation vaudoise avait décidément tout contre elle. Reste qu’après la préparation physique tronquée de l’été passé, une telle cascade de blessés était à prévoir.  
J comme Joseph. Pour sa première saison à la tête du club, le président du LS aura vécu un véritable cauchemar. En prolongeant Laurent Roussey et, surtout, en cautionnant ses choix, Alain Joseph aura scié la frêle branche sur laquelle son club était perché. Gageons qu’il apprendra de ses erreurs et que le club repartira en LNB sur de bonnes bases, avec des joueurs du cru, des Suisses qui en veulent et non des mercenaires de troisième zone dégotés dans des improbables clubs de Ligue 2 ou CFA. Espérons…

K comme Kadusi. La liste des joueurs arrivés on ne sait pas comment et pourquoi du côté des Plaines-du-Loup est longue, très longue, trop longue. Ohad Kadusi représente à merveille les 142 transferts ratés du LS depuis l’ascension en Super League. Sans directeur sportif (ou alors en tant que pigiste comme l’imposteur Alain Baumann), le LS s’est fié à ses dirigeants voire ses entraîneurs ou même Youtube pour recruter des joueurs aux références aussi crédibles qu’une théorie d’Henri Atamaniuk. Pour le plaisir en voici quelques-uns : Lyng, Page, Marin, Kamber, Tapoko, Susaeta, Junior Negrao, De Pierro, Bouazzi, Pimenta, Coly etc… Lorsque que l’on sait que chaque joueur représente un salaire et différentes primes (agents et autres), les dirigeants auraient facilement rentabilisé l’engagement d’un vrai directeur sportif de qualité à l’image d’un Anders Gerber à Thoune.
L comme Léthargie. On se répète mais plus que le manque de résultat, ce qui a le plus choqué les suiveurs du LS est la léthargie dans laquelle se sont plongés les joueurs. Le langage corporel des Lausannois était éloquent du début à la fin de cette saison. On accepterait moins difficilement une relégation si on voyait des joueurs tenter de se battre contre celle-ci. Après-demain, la majorité des titulaires alignés à Aarau auront oublié la couleur du maillot qu’ils ont souillé. 
M comme Morosité. La morosité n’est pas présente qu’à Lausanne mais dans tout le football romand, plus malade que jamais. On a l’impression de ressasser les mêmes théories depuis plusieurs saisons mais il faudra tout de même nous expliquer pourquoi nos dirigeants sont incapables de copier des modèles qui fonctionnent plus ou moins bien comme à Lucerne, Thoune, Saint-Gall voire même Aarau… Après Xamax en 2012 et Servette en 2013, c’est Lausanne qui descend en 2014. La décadence du foot romand a commencé il y a plus de 10 ans et celle-ci n’est de loin pas finie.
N comme Nicolas Marazzi. Pas la plus grande star que le LS ait connu mais un joueur qui mouillait pour son club et doté d’un coup de patte magique. Marazzi est représentatif du manque de confiance accordé par les dirigeants aux joueurs ayant assuré la promotion puis le maintien. Car en 2013, quand il a fallu se sauver et ne pas jouer aux fillettes, ce sont les tauliers du vestiaire qui ont assuré à l’image des Marazzi, Roux, Meoli, Katz et Favre.
O comme Organigramme. De l’avis de nombreuses personnes, la structure organisationnelle du LS est proche de celle d’un club de 1ère ligue. En fait, elle se résume à un président (conseillé par un vice-président), un entraîneur, un directeur et un intendant. On ne doute pas de la volonté de bien faire de Joseph et Collet, mais force est de constater que la structure ne correspond pas à un club de Super League.
P comme Pleureuses. La pelouse n’est pas parfaite au mois février. Les terrains d’entraînement sont inutilisables à cause de la neige. Le stade est vide et moche. Les bons joueurs ne veulent pas signer à Lausanne. Les arbitres sont contre nous. On a fait un bon match, on ne comprend pas la défaite. Les excuses étaient multiples dans les propos des dirigeants, du staff technique et des joueurs. Mais nous avons rarement assisté à une remise en cause de leur part. Les fans auraient peut-être apprécié qu’un joueur admette au moins une fois avoir été nul à chier.
Q comme Quand remontera-t-on ? C’est LA question que l’on peut se poser. Car après avoir vu cette équipe perdre pendant trois ans de suite, on a de la peine à l’imaginer gagner des matchs et ceci même contre Wohlen. Avec un budget d’environ 3.5 millions de francs, le LS devrait avoir les moyens de jouer les trois premières places mais pour cela il faudra former une équipe rompue aux batailles rangées de la Challenge League sur des bourbiers bien pires que la Pontaise en décembre. Pas sûr que Facchinetti soit très utile…

R comme Roussey. Pour beaucoup il est le coupable numéro 1. Lors de son engagement les espoirs les plus fous étaient permis. D’ailleurs, le LS n’était pas loin de l’Europe en décembre 2012 mais le technicien français et son staff surpayé ont tout foutu en l’air par leurs choix incompréhensibles et leur attitude je-m’en-foutiste. Le pathétique mercato 2013-2014 achèvera définitivement l’équipe comme si l’envie première était de torpiller le club, sans parler d’une préparation physique digne du Club Med.
S comme Saucisses. L’abomination des mets proposés aux abords de la Pontaise est remontée jusqu’au Blick qui classe le LS dernier au classement de la saucisse. Ce classement est encore plus mérité que le vrai. En effet, tout habitué de la Pontaise vous déconseillera formellement de consommer la nourriture proposée les jours de match. Quand vous ajoutez des troubles digestifs à 90 minutes de vide abyssal, vous comprendrez aisément pourquoi la Pontaise ne fait pas le plein. Vous noterez qu’on n’a pas parlé des joueurs sous saucisses…
T comme Tuilière. C’est donc sur le site de la Tuilière – où la bise noire soufflera autant qu’aux Plaines-du-Loup… – que Lausanne va construire son nouveau stade. Sans l’apport d’une enceinte moderne et accueillante, le club aux 9 Coupes de Suisse risque bien de végéter quelques saisons encore en Challenge League. Qu’il se construise vite ce stade !
U comme Un homme vous manque… Ce dernier s’appelle Chris Malonga, l’un des rares joueurs à avoir enchanté la Pontaise durant ce pensum de trois ans. Sans le talent de l’ancien Monégasque, le LS aurait certainement plongé en Challenge League une année plus tôt. Concerné et doué, le Congolais avait porté le club à bout de bras en réussissant un premier tour de feu la saison dernière. Malheureusement, il n’a jamais été remplacé.
V comme Vaudois. Et si le LS «profitait» de cette relégation pour donner une âme plus vaudoise à son équipe sur la pelouse et sur le banc des entraîneurs ? Pourquoi ne pas rêver d’un entraîneur vaudois sur le banc de touche (mais pas Gabet Chapuisat svp…) et d’une équipe aux couleurs plus locales ? Ces dix dernières années, le LS a vécu ses plus belles heures sous l’impulsion de joueurs locaux (Alexandre Comisetti, Patrick Isabella et Stéphane Chapuisat lors de la saison 2005-2006 ; Anthony Favre, Guillaume Katz, Nicolas Marazzi, Alex Pasche et Sébastien Meoli lors des deux magnifiques saisons 2009-2011). Preuve, si besoin est, que le club a tout intérêt à dénicher des joueurs locaux plutôt que des mercenaires de divers horizons. Bref, le LS doit redevenir le club de tout un canton ! Ce que les dirigeants n’avaient manifestement pas compris au lendemain de la promotion, eux qui n’avaient pas fait confiance à la majorité des héros de la promotion.

W comme Week-end. Dès le mois de juillet prochain, nos week-ends ne seront plus synonymes d’ennui mortel à la Pontaise ou devant Teleclub pour les matchs à l’extérieur, et ceci pour deux raisons. La première est que ce sera désormais fort excusable de ne pas monter au stade pour voir Lausanne – Chiasso. Et la seconde raison est que la quasi totalité des rencontres ne sera pas diffusée à la télévision…
X comme Xavier Margairaz. Typiquement le genre de joueurs qu’on aimerait bien voir évoluer sous nos couleurs la saison prochaine… Peut-être sommes-nous un peu naïfs, mais on espère sincèrement que la direction du club fera tout son possible pour rapatrier des joueurs du coin comme David Marazzi, Antoine Rey, Alex Pasche ou autre Arnaud Bühler. Il est toujours permis de rêver…
Y comme Yannis Tafer. Celui qui a eu l’outrecuidance de demander à résilier son bail bien avant l’annonce officielle de la relégation du club (si si…) nous laissera un immense goût d’inachevé. On l’annonçait comme le deuxième Benzema… Plutôt le Benzema de la 2ème ligue. Comme quoi il ne suffit pas d’avoir été un bon junior pour évoluer avec les grands garçons.
Z comme Zendali. Journaliste emblématique de la RTS et grand fan du LS, Michel Zendali a rejoint la rédac de CartonRouge.ch cette saison. Et franchement, si l’on ne devait garder qu’un point positif de cette horrible saison, c’est bien celui-là !
Photos Pascal Muller, copyright EQ Images

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21 Commentaires

  1. @ Phil,

    en raisonnant de la même manière que tu le fais, Sion aurait dû avoir le « privilège » de voir couler le LS lors du dernier match de décembre déjà…

    Alors les si, tu vois comment.

  2. C est dommage pour Lausanne et sa région de descendre en Challenge League, mais je me rappelle qu ils sont tellement foutu de la gueule de Servette l année dernière ou même aussi Yverdon qui pour la petite histoire était descendu pour 1 point seulement! Comme quoi le retour de flamme est brutal. A mon avis ils vont rester très longtemps en Challenge League, y a qu a voir Servette! Triste football suisse et romand!

  3. 100% d’accord avec le commentaire de Phil.

    Qu’on ne viennt pas rabacher les éternelles excuses de budget ou manque de soutiens. Des clubs à plus petit budget voire même amateurs sont bien mieux structurés et gérés que le LS sur certains points pourtant essentiels.

    C’est une honte de voir Joseph pleurer du manque de soutien (politique, sponsors, publique bref…tout le monde) dans les médias quand on n’est pas capable de gérer les choses aussi importantes et primordialestels que l’accueil au stade (oui la gestion des buvettes n’est/était pas du ressort du club) ou le marketing. Il n’y a même pas une ligne d’excuse ou de commentaire sur le site internet du club (sisi il y a un site… et même un boutique ne ligne, allez voir la gueule du truc mais n’essayez pas d’acheter un maillot, il y en a juste assez pour la première équipe [véridique]) depuis la première relegation sportive de son histoire. RIEN!
    Un bonne odeur de j’m’en foutisme.

    Sans parler du sportif où depuis déjà 2008-2009 une bonne partie du public réclame un directeur sportif. Chose ‘promise’ en cas de promotion (surprise) en LNA. Trois ans plus tard, toujours rien. La bonne période au niveau des résultats n’est due qu’à deux faits: deux matches chanceux en coupe (YB et St-Gall) puis Fabio Celestini. Une pensée à lui d’ailleurs qui ne méritait pas ce traitement. Espérons qu’il soit de retour dans ce club qu’il aime profondément une fois le duo d’imposteurs parti.

    Et par pitié, qu’on cesse de vanter la formation lausannoise ou tant d’argent est investi chaque année. Il est certes compliqué de trouver des points positifs dans ce club actuellement mais en parler d’un système formidable et pratiquement le meilleur de Suisse… Il n’y a qu’a faire la liste des joueurs confirmés qui en sont sortis ces dernières années. Entre les crevettes Khelifi ou Ming et ceux n’ayant jamais percé ou terminé leur formation ailleurs. Me semble que le boulot est tout aussi bien fait dans de nombreux clubs du pays. Pas mauvais la formation hein, mais juste dans la moyenne.

    Une dernière pensée pour les nombreux amoureux du LS qui ne viennent plus au stade mais suivent le club de près qui, comble de l’ironie, n’y viennent plus non pas à cause de résultats sportifs mais à cause d’un profond dégout de ce que ce club est devenu depuis 8 années d’ère Collet&Joseph. On se retrouve donc à la case départ mais cette fois-ci avec quelques fidèles parmis les fidèles en moins et sans Celestini pour opérer un miracle.

    On se réjouit de la suite…

  4. Voila les théoriciens qui débarquent… c’est certes plein de vérités mais la critique est toujours beaucoup plus facile (surtout après) que l’esprit d’initiative… Qui pour reprendre le club ? Quelqu’un de sérieux s’est-il manifesté depuis 8 ans ?
    Alain Joseph sait parfaitement qu’il a commis de nombreuses erreurs. Il s’est d’ailleurs désigné comme le principal fautif.
    Quant à Celestini, il est bien mieux là où il est, soit dans un vrai pays de foot…

  5. Merci pour vos commentaires.

    @ Jolezurichois :

    Oui, il nous est arrivé de boire quelques verres avec ces joueurs 😉 Il n’empêche que les faits sont là. Les Favre, Roux, Marazzi ou autre Pasche n’ont pas été remplacés par des joueurs plus performants qu’eux. Ces quatre joueurs auraient largement leur place dans le onze de départ du LS cette saison. De plus, ce sont des mecs qui s’identifiaient au club et qui n’ont jamais triché. On ne peut pas en dire autant de leurs successeurs…

    @ pabolo :

    En tant qu’entraîneur, Gabet Chapuisat n’a connu que des échecs (ou presque). Selon nous, il n’a ni la carrure ni les aptitudes pour devenir entraîneur du Lausanne-Sport. Et on ne parle pas de sa cote de popularité auprès des suiveurs du LS…

    Meilleures salutations sportives,

    Marc-Olivier et William

  6. Je vous corrige, ce n’est pas en décembre 2013 mais bien en décembre 2012 qu’on est pas passé loin d’une qualification en Europe pour le LS.

  7. @Delarge

    Je te réjouis pas trop vite, car la ( longue) durée de la challenge League qui vous attend, n augure vraiment rien de bon… La LNA, tu peux faire une croix dessus ceci pendant un bon moment, moyennant un mécène qui frappe a la porte! Ah est bien loin l époque ou l on a connu jusqu a 5 clubs romands en LNA… C est fini les belles années

  8. Beau commentaire de Phil. 100% d’accord avec lui et, franchement, l’hypothèse que les deux clowns font exprès de faire tout faux commence presque à être crédible. Ils veulent juste tirer leur marrons du feu avec le nouveau stade mais le LS et ses quelques supporters je pense qu’ils n’en ont rien à cirer.

    En tous cas, un grand merci a cartonrouge d’avoir fait sourire/ou carrément marrer des supporters dépités week-end après week-end par des prestations pathétiques.

  9. Etant servettien, une petite remarque sur « vos » joueurs : ils sont au mieux d’honnêtes joueurs de bas de SL, rien de plus. Je ne veux pas les insulter ou les rabaisser, entendons-nous bien. Du coup, je ne suis pas sûr que les Roux ou Pasche auraient changé grand chose pour vous, tant le mal était plus profond au vu de l’automne réalisé.

    C’est quand même hallucinant de constater la médiocrité de nos clubs romands à plus ou moins tous les étages. Entre le déficit d’image (quelle a aujourd’hui envie de mettre son nom à côté du LS, SFC ou Sion ?), un public qui déserte (jamais pensé que Tourbillon se viderait à ce point en SL, sans parler de la Praille), une gestion qui demeure un mystère pour tout le monde (les 3 directions des 3 clubs sont très fortement contestées).

    Bref, on a un immense chantier qui nous attend les uns et les autres.

  10. @les deux auteurs,

    Merci de votre réponse les mecs mais vous répondez comme un politicien socialiste à infrarouge là. A savoir, absolument pas à ma question.

    Je ne conteste en aucun cas le recrutement foireux des remplaçants de vos potes lausannois, je demande simplement si l’issue du championnat aurait été différente avec des joueurs qui ont rebondi au mieux en LNB. Car ce que vous reprochez plus à Collet et Joseph c’est pas de s’être trompé dans le recrutement mais d’avoir écarté vos potes.

    Fickentscher par exemple avait un bel avenir pour lui et était qu’on le veuille ou non un espoir du foot suisse avec plusieurs convocation en sélection nationale junior si je ne me trompe pas, le pari était pas complétement ridicule de le lancer par exemple. Ca a foiré certes, mais c’est facile d’en tirer le constat maintenant.

    Alors comment expliquez-vous que ceux qui aurait sauvé le LS n’ont pas été engagé en LNA alors que les anciens servettiens eux ont pu rebondir même en Europa League avec St-Gall.

    Changer quelque chose il le fallait de toute façon au niveau contingent et ça même si ils l’ont merdé, faudra quand même finir par l’accepter que les héros de Bienne arrivait aux limites de leurs moyens même si ils aimaient le club et faisaient tourner le Bamee. 😉

  11. @jo

    On ne saura jamais quel aurait été l’issue avec d’autres joueurs… Mais on sait néanmoins qu’ils ont déjà réalisé le maintien l’an passé et on posé leurs c*** sur le terrain contre Sion et Servette. Ce qui n’est pas le cas des mercenaires actuels n’ayant montré aucune révolte. Sans parler du fait que ces joueurs sont très probablement moins cher et globalement le rapport au LS et son entourage est bien différent.

    Fickentscher était un deal à la con. Le gars est prêté deux ans alors qu’il prolonge son contrat à Sion. Si il explose, tout bénéf pour Sion qui a le successeur de Vanins. Si il merde, CC trouvera bien un moyen de le refourger à des clubs acceptant de payer son salaire jusqu’à la fin de son contrat.
    Mieux, on fait croire au junior local Signori Antoinio qu’il sera titulaire pour le deuxième tour avant de le remplacer à sa première boulette par un énième gardien qui fera au final perde au moins autant de points que l’aurait fait Antonio.
    Saison prochaine, on peut parier que ce sera Antonio titulaire toute la saison.

    Quand on compare le boulot fait par Alston au LHC et la gestion sportive du LS. La comparaison fait mal. Et on ne parle que de l’aspect sportif là, malheureusement.

  12. @Delarge

    Merci de ta réponse constructive. 🙂

    D’accord, à l’arrivée le LS c’est maintenu deux ans de suite, je ne peux pas le nier. Maintenant si vous voulez vous persuadez que c’est grâce aux couilles des vrais lausannois et non grâce à certains événements qui n’étaient pas du ressort du LS, libre à vous. Et en effet, on ne saura jamais ce qu’il serait advenu avec d’autres joueurs cette saison, je constate juste où en sont ces joueurs de niveau LNA aujourd’hui.

    Concernant Fickentscher, je ne suis alors absolument pas d’accord de dire que c’est un deal à la con. Car si il avait confirmé les espoirs placés en lui, ça aurait été bénéfice pas que pour le FC Sion mais également pour le LS. Pendant deux saisons t’es tranquille avec un mec qui fait le job et ça te permet d’amener à maturité Antonio car force est de constater qu’actuellement il n’est pas prêt pour la LNA. Du côté de GC on l’a vécu avec Yann Sommer. Car beaucoup semblent oublier qu’il a explosé avec GC avant de retourner chez le très médiatisé FCB. Et résultat, Bürki était prêt à faire le saut et se sont actuellement les deux meilleurs gardiens de Suisse et sont les deux courtisés par la Bundesliga. Moi j’appelle plutôt ça du win-win qu’un deal à la con. 😉

    D’ailleurs je constate que GC, FCB, YB et même dans une moindre mesure Lucerne et Aarau cherchent des gardiens et pour l’instant personne n’a fait circuler le nom de Favre malgré sont talents de LNA. GC a fait signé son ancien junioir qui évoluait au FC… Schaffouse pour devenir la doublure de Bürki.

    PS: je n’ai rien contre ces anciens lausannois du tout, je le répète j’admire les clubistes et j’ai jamais autant pris mon pied (footballistiquement parlant) que quand Bürki a envoyé chier le FCB mais au bout d’un moment faut pas défendre l’indéfendable.

  13. Les seuls et uniques responsables se nomment Collet&Joseph. Du haut de leur tour d’ivoire, ils ont torpillé ce club avec la seule ambition d’être aux manettes lors de l’ouverture du nouveau stade. Malheureusement pour eux, le projet a pris du retard (euphémisme) et ils se retrouvent contraints de rester plus longtemps que prévu pour avoir leur retour sur investissement.

    Malheureusement, tout n’est pas immédiat en sport: les résultats mettent du temps à venir, dans un sens comme dans l’autre. Le bilan de Collet est un hold-up sensationnel: une participation en coupe d’Europe, une finale de coupe de Suisse, une promotion, zéro relégation! Mais en détaillant de près, le cours de circonstance dont il a bénéficié est juste sensationnel.

    Au niveau sportif déjà. Le niveau du foot suisse est tellement bas (Bâle excepté), que pour être en superleague, et même décrocher une place européenne, il suffit d’avoir un contingent suisse soudé et 1-2 joueur qui sortent un peu du lot. En challenge league, on en parle même pas: un seul joueur de calibre international et toute l’équipe est bonifiée. On se souvient de Comisetti&Chapuisat, mais le feuilleton Celestini est encore plus marquant. Avoir un tel milieu dans son équipe était une bénédiction. Ce mec est l’artisan de notre promotion: il a donné à notre équipe une autre dimension, au point de jouer en europa league! Son incompréhensible licenciement, en plus d’être scandaleusement descendu dans les médias par Collet (Celestini part pour l’argent à… Renens!!!), a torpillé l’équipe. Malheureusement pour ouvrir les yeux a beaucoup – ou heureusement pour les fans – le LS terminera miraculeusement premier suite à l’effondrement de Lugano et Vaduz (si ma mémoire est bonne).
    Collet évitera encore 2 relégations grâce à Sion&Xamax (car avoir dépassé GC le dernier match du championnat, alors qu’ils jouaient en roue libre depuis un tour…), puis Servette. Là où il suffisait de s’entourer d’un noyau fort de joueurs peut-être moins talentueux mais juste concernés par le club (comme le dit l’article), Collet&Joseph se sont fait manipulés d’une part par Roussey « l’agent de joueur » soucieux de placer ses pions, mais aussi par leur haute arrogance en méprisant ces joueurs locaux. Arrogance qui avait commencé avec l’épisode Antoine Rey, écarté comme une vieille chaussette car il faisait de l’ombre à sa sainteté sans doute. Puis qui sera répété avec les Roux, Favre, Marazzi, Pasche, et j’en passe…

    Je ne leur pardonne pas, car le projet de Celestini était peut-être pas parfait, mais son carnet d’adresse est plein, sa philosophie est bonne, et son expérience largement supérieure à un Anders Gerber. En plus, le LS, il l’adore. J’ose même pas imaginer les résultats que nous aurions eus si Collet avait su rester un peu dans l’ombre et lui confier les clés de la partie sportive, pour réussir ce virage capital en 2011.

    Dommage que la presse ne commente toujours que les résultats bruts, et soit incapable d’avoir un peu de recul au moment des faits, Valider la politique de Collet à l’époque de la promotion, malgré ses propos tels que « on engagera un directeur sportif si on monte, pas avant », c’était lui faire un bien trop beau cadeau et lui donner un crédit qui conduirait le club à sa perte.

    Enfin, et c’est sans doute le pire vu leur activité professionnelle, l’organisation à la Pontaise a été la pire jamais vue dans l’histoire du club. L’article le dit bien, mais il faut vraiment s’être rendu aux matchs pour comprendre à quel point c’était surréaliste! Jamais je n’aurais cru ca possible et surtout jamais je n’aurais pensé que ca puisse se reproduire plusieurs fois sans que des enseignements en soient tirés.
    Le dernier match contre Sion était le sommet sans doute. Pas à boire à la mi-temps? Tu parles, au début du match il n’y avait déjà plus de bière alors que 50% des 7000 personnes étaient pas encore rentrées dans l’enceinte!

    Un tel amateurisme me fait même penser que nos 2 compères, dans un calcul dont eux seuls ont le secret, ne sont pas si déçus de cette relégation. Moins de soucis, moins de visibilité, moins d’argent engagé, ca leur permettra d’attendre qu’on leur livre un stade clé en main dont ils pourront négocier la gestion avec la ville.

    Dans un canton où le foot reste une tradition, où il y a plus de 25’000 licenciés, où on croise au match des petits de tout le canton avec leur maillot de club, où on pouvait profiter d’accueillir 2 fois par an le grand FC Bâle qui reste sur un 1/8e de champions league, une 1/2 d’Europa et un 1/4 d’Europa en 3 ans: qu’on vienne pas me dire qu’il était siiiiiiiiiiiiii compliqué d’attirer plus que les 2’000 personnes (et je suis gentil) qu’on a souvent vu au stade.

    Une meilleure organisation (ne serait-ce qu’au niveau de la bouffe et des boissons), un meilleur marketing, un noyau de joueur inchangé et qui s’identifie au club, et le LS vivrait sans souci en superLeague, et aurait même eu le privilège de voir Sion être relégué cette saison.
    C’est la recette suisse-allemande, c’est tout simple, et ca fonctionne suffisamment pour être dans l’élite et même jouer une coupe d’europe de temps en temps.

    Donc à un tel niveau d’incompétence, je me dis qu’il est pas possible que nos dirigeants soient si stupides, je pense donc honnêtement qu’ils ont torpillé le LS volontairement et que cette relégation les arrange volontiers. Suffit de voir finalement avec quel détachement Joseph a accepté la nouvelle…Putain on parle de la première relégation en 118 ans d’histoire mon gars, pas d’une défaite 1-0 à Bâle!! Il n’y a rien de « normal » là-dedans et rien d’acceptable non plus!

    Dégoûté simplement. Même si cela fait 4 ans que ca pend au nez de ce club, et que c’est déjà un miracle qu’avec un président qui a tout fait pour que nous ne montions pas, nous ayons vécu autant de belles émotions…

  14. Etant quand même vaudois je ne peux qu’être triste de la relégation du LS (un déplacement à domicile qui s’envole aussi…) mais j’avoue volontiers que je ne suis pas l’actualité en coulisse de très près.

    Du coup une question me titille depuis quelques temps déjà. Ok, il semblerait (et vu les résultats, difficile de donner tort) que le recrutement a été totalement pourri. Cependant, après avoir été sauvé deux fois par miracle de la relégation avec des mecs qui certes mouillent le maillot et aiment le club, n’était-il pas normal que quelque chose soit tenté? Je voudrais pas être désagréable mais un Pasche est juste bon à planter des goals contre Malley (club qui pour la petite histoire est promis à la 2ème ligue vaudoise depuis 6 mois) en 2ème ligue inter actuellement. Alors certes y a aussi de l’ambiance au bout du lac mais si ces joueurs (Favre, Pasche, Roux, etc…) étaient si forts, pourquoi n’ont-ils pas trouvé de l’embauche ailleurs? Des Karanovic ou Vitkeviez par exemple y sont parvenus en suisses-allemandes, pourquoi pas eux?

    Alors je comprends que certains anciens joueurs du LS sont des potes de night de certains rédacteurs, mais si on est de niveau LNA et chassé par le LS on ne rebondit pas à Wil ou à la deux de Servette, non?

    Loin de moi l’idée de manquer de respect à l’un de ces joueurs et dieu sait si j’aime les clubistes, et sans parler de leur remplaçant, avaient-ils vraiment le niveau? N’Est-ce pas un peu facile de dire « si on avait laissé nos potes on serait pas en LNB » ?

    C’est une question que je me pose sérieusement, merci pour vos éclaircissements.

  15. @jo

    Disons qu’il y a une différence certaine de niveau entre Sommer et Fickentscher. Sommer avait déjà prouvé ce qu’il valait avec Vaduz et jouait régulièrement. Fickentscher à part une pige avec Chaux-de-Fonds (hum)…
    De plus, quand on se fait refourguer un joueur/entraineur par Constantin, c’est toujours un deal à la con. Chose que notre duo présidentiel ne comprend toujours pas malgré les échecs successifs.

    Au delà du niveau des joueurs en question, c’est aussi une question de valeurs. Beaucoup on été jetés comme des malpropres (et salis dans la presse pour certains). Ce sont des pros et ce genre de situations fait partie du jeu mais certaines valeurs devraient être respectées. Tout comme on clâme vouloir jouer la carte locale mais qu’on vire les joueurs et entraineurs locaux pour des paris, le plus souvent ratés, sur des mercenaires.

  16. @Delarge

    Une différence entre Sommer et Fickentscher? Noooooon, si peu. 😉 ! Non plus sérieusement on est bien d’accord, c’était simplement pour dire qu’un jeune en prêt c’est pas forcément mal vu.

    Pour le reste, tu as 100% raison. Bref, cette relégation ne réjouis pas grand monde car voir l’affreux Vaduz en LNA ne vend pas beaucoup de rêve…

    Bon week-end tout de même. 😉

  17. C’est juste un article de CHAROGNARD, mais qui maîtrise au moins l’alphabet.

    Vous omettez juste un détail qui en n’est pas un : lorsque Jeff Collet et Alain Joseph ont repris le club, le LS était en faillite et ne trouvait pas repreneur !

    Mais nous avons un point commun, je suis triste (pour le club, ses dirigeants, les joueurs et toutes les personnes visibles ou invisibles qui ont contribué de près ou de loin au fonctionnement du LS ) de voir le Club qui m’est cher descendre .

    Mais une chose est certaine , je continuerai à suivre le LS !

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