Don’t cry für mich Argentina

Après 63 matches et autant de comptes rendus, l’équipe de CartonRouge.ch a décidé de vous offrir pour cette finale tant attendue non pas un article en 10 points, mais bien un melting-pot de 30 avis, en une sorte de partouze de mots à quatorze mains. Les sept rédacteurs à avoir le plus écrit lors de ce Mundial, avec chacun leur style bien reconnaissable, confrontent leurs opinions au sujet de cette affiche en passe de devenir un classique des finales de Coupe du Monde.

1. Le résumé.(Yves Martin) Les finales sont souvent fermées, tendues, chiantes. Franchement tu te souviens de quoi de Pays-Bas–Espagne en 2010, à part l’agression de De Jong ? Et en 2006, t’enlèves le coup de boule de l’autre gland, il reste quoi ? Il faut remonter à 1986 pour revivre un spectacle pareil, avec déjà les deux mêmes équipes. Merci la Mannschaft, merci l’Albiceleste. Et plus jamais comme en 1990, ce serait sympa.
(Olivier di Lello) On s’attend rarement à ce qu’une finale soit fantastique, et bien pour une fois c’était pas mal. Un peu comme cette Coupe du monde en fait, c’était bien parti et c’était plutôt plaisant, au fur à mesure ça c’est un peu tassé et ça été par moment un peu pénible à suivre. Donc une finale pas mal pour une Coupe du monde pas mal, ça se tient.
Pour résumer le match d’une manière un peu plus technique, on dira que les Allemands ont été comme toujours sympathiques et parfaits et que les Argentins ont fait que de défendre et de jouer en contre, ce qui leur a procuré quelques bonnes occasions qu’ils ont lamentablement galvaudé. Au final c’est donc 1’000 fois mérité, le Bayern Deutschland a triomphé. Si le foot devient un sport où celui qui mérite gagne tout le temps, il va falloir désormais se taper des titres de la Mannschaft en série et cette phrase à la con «au final, c’est toujours l’Allemagne qui gagne» en boucle.
(Didier Maréchal, et je vous promets, il avait mission de faire court) Parfois, lorsque l’on considère une mission, force est de constater qu’elle est souvent une gageure. Résumer ce match en est une. Alors, plutôt que de faire du minute par minute, image par image, partant de l’idée que chacun a vu et dégusté cette finale, laissons-nous aller – soyons fous – à grappiller de-ci, de-là,  quelque convulsion, quelque éclair l’ayant émaillée. On s’attendait à un match hyper tactique, on n’a pas été déçu. La différence fondamentale entre cette finale et la demie face à la Hollande, c’est qu’en face, il y a l’Allemagne, sûre d’elle, bien en place. Et qu’elle n’a pas envie de gagner au rabais. L’Argentine, de son côté, a aussi des envies de contres assassins et de plier l’affaire avant la fin du temps réglementaire. Et ça nous donne un match qui bouge, aux multiples gestes techniques magnifiques mais, aussi, à quelques bourdes somptueuses et à des chocs impressionnants. Ainsi, le jeune Kramer se fait arracher la tête par De Michelis sans pour autant que l’arbitre n’intervienne. À vitesse réelle, la violence de l’impact fait peur. Dans la foulée, c’est Kroos qui se rate complètement, offrant à Higuain une occasion que ce dernier, comme moi contre Fey, rate lamentablement. À la demi-heure, ouverture somptueuse de Messi sur Lavezzi qui centre sur ledit Higuain. BUT mais justement annulé pour hors-jeu. Complètement KO, Kramer cède sa place à Schürrle. Ça aura son importance !

Messi déborde un Hummels qui parait bien lent. Les Germains, à leur tour, bénéficient d’une balle de match mais Özil est, lui aussi, offside. On approche du thé quand, sur un corner, Höwedes met un boulet de canon sur le poteau argentin avant que Romero, sur le rebond, ne bloque la sphère. On arrive à la mi-temps sans vraiment pouvoir se convaincre que l’une ou l’autre des équipes est meilleure que l’autre. Il semble toutefois que le volume de jeu allemand devrait permettre à la Mannschaft de prendre le dessus. À la pause, Lavezzi est remplacé par Aguerro. Pour moi, ce changement est incompréhensible tant Lavezzi a été bon. Les Argentins reviennent pied au plancher et Messi se retrouve en position idéale. Tir trop croisé. Les Sud-Américains semblent vouloir prendre le dessus mais les Allemands reprennent, petit à petit, le contrôle du jeu. Higuain est magnifiquement lancé sur la droite. Neuer sort à sa rencontre et boxe le cuir sans omettre, au passage, de ratiboiser Gonzalo qui goûte, 32 ans après Battiston, les joies d’une Schumacher. L’arbitre sanctionne Higuain : à n’y rien comprendre ! Encore et encore, les deux formations remettent l’ouvrage sur le métier et les occasions, plus ou moins nettes, se font légion. Nouveau changement dans les rangs de l’Albiceleste : Palacio pour Higuain, une pince pour un bon. Drôle de coaching de Sabella ! Encore un shoot de Kroos, trop mou et sans problème pour Romero. Ça sent l’overtime. Goetze remplace Klose, magnifique avec ses 36 ans, qui sort sous les applaudissements de tout Maracana.
Le match est toujours aussi incertain, les deux équipes sont nazes (c’est long, une Coupe du Monde) mais les hommes de Löw semblent plus proches de conclure. Notamment à l’entame de la première prolongation quand Schürrle allume violemment un ballon que Romero, sur la trajectoire, repousse des poings. C’est ensuite Rojo qui met Palacio sur orbite mais ce dernier, comme Higuain en première mi-temps, vendange une occasion qui ne reviendra plus. La fatigue est de plus en plus présente sauf chez Lahm (quel joueur fantastique que ce capitaine allemand) qui multiplie les débordements à droite. Blessure de Schweinsteiger qui se fait presque arracher l’œil par l’ongle d’Aguerro. Et vient la 113ème minute : Schürrle s’arrache sur l’aile gauche, passe Zabaleta et centre pour Goetze au premier poteau, contrôle de la poitrine en pleine course et reprise du gauche pour loger la balle au second poteau, dans le petit filet. C’EST TECHNIQUEMENT MAGNIFIQUE ! Les Argentins poussent, dans le désordre. C’est trop tard, l’Allemagne est Weltmeister pour la quatrième fois de son histoire. Et c’est mérité.
2. L’homme du match.
(Yves Martin) Schweinsteiger. A l’heure où même Müller et Howedes simulent, le gars a pris plus de coups qu’Appolo Creed  contre Ivan Drago. Au coup de sifflet final, tous ses potes sont venus le féliciter à grandes tapes derrière la tête et à grands coups dans le dos. J’espère que sa femme ne le bat pas.
(Robin Chessex) Vous, parce que vous nous lisez et qu’il faut bien reconnaître que vous avez bon goût.
(Michel Zendali) Bastian Schweinsteiger : un nom si long qu’on n’arrive pas à écrire son prénom sur la feuille de match à côté de «éleveur de cochons» (traduction un peu littérale de son nom…) 16 kilomètres parcourus, une gueule de mineur de la Ruhr qui serait sorti du trou pendant la pause, une blessure et le mec qui en redemande. La personnification du «Geist» (esprit pour les Nuls…) allemand : le football comme une bataille rangée, une envie de vaincre, un gueule tordue par la douleur. Bref, le contraire d’une danseuse brésilienne qui pleure.
3. La buse du match.
(Robin Chessex) Besoin de demander ? L’insupportable Messi. Après ne pas avoir couru du match, il se permet encore de tirer le coup franc de la dernière chance perso. Le genre de mec qui fait «je ne cours pas hein, vu que je suis meilleur que vous (bande de nazes)». Ah oui… puis bien sûr toute cette bande de débiles mentaux qui le désignent comme meilleur joueur. Mais ça, pas besoin de le dire.
(Paul Carruzzo) Higuain avait montré la voie funeste, et Palacio n’a rien trouvé de mieux que de s’y engouffrer. Non mais, réussir un contrôle de poitrine orienté en prolongations de Coupe du monde et dérouter son lob de peur qu’un Hulk Wisigoth te caresse les chevilles, Palacio est vraiment le Götze du pauvre sur cette action. Rien que pour ça, il se peut fort que de retour aux vestiaires, Mascherano lui ait arraché sa grotesque cadinette de Barbie avec ses dents.
(Nicolas Huber) Hummels (ou Hummer® pour les intimes) : dépassé par les bolides argentins et coupable d’une mauvaise appréciation de la trajectoire sur un centre bénéficiant au (heureusement) peu efficace Palacio, Hummels aurait pu précipiter la sortie de route des siens, après les avoir pourtant guidés sur les boulevards français dix jours auparavant. Il a en tous cas dû être content de voir Lavezzi retourner au garage à la mi-temps…
4. Le tournant du match.
(Olivier di Lello) En général à 1-0 le tournant du match est forcément le seul et unique but de la rencontre, mais vu qu’on fait dans l’originalité sur ton site préféré il s’agit du remplacement de Klose à la 88e minute.
(Paul Carruzzo) La baffe de l’épaule de Garay sur le néophyte Kramer. Et comme pour tout modèle électroménager allemand qui tombe en panne, le tip-top service après-vente nous proposa un modèle de remplacement encore plus performant. L’entrée d’André Schürrle fit un bien fou au milieu allemand avec en prime un centre au millimètre sur le but de Götze. Pour devenir titulaire dans cette Mannschaft, Schürrle doit faire quoi exactement ? Faire une virée chez H&M et acheter une nouvelle chemise pour Joachim ?
(Didier Maréchal) Les occasions manquées d’Higuain en première mi-temps et de Palacio pendant la prolongation. Si l’un ou l’autre avait marqué, je ne sais si la Mannschaft serait revenue. Et j’ajoute le coaching plus que discutable de Sabella qui se prive d’Higuain de et de Lavezzi, manifestement meilleurs que Aguerro et Palacio.
5. Le geste technique du match.
(Michel Zendali) On a envie de dire LE but mais je me retiens. Quand même, sortez vos carnets, les petits poulets : amorti poitrine, reprise directe en se couchant, la Dortmund touch. A part ça,  deux ou trois dribbles et passes de Messi (quel joueur… quand il joue et hier ce n’était pas souvent).

Mario, l’homme au geste technique surprise… 

(Yves Martin) 20e minute, Kroos commet une passe arrière hallucinante de la tête dans les pieds de Higuain qui revenait en trottinant et se retrouve seul face au goal à 16 mètres. La dernière fois que c’est arrivé à un club allemand c’était le SpVgg Burgbrohl de la Oberliga Rheinland-Pfalz/Saar en 1926.
(Olivier di Lello) A la surprise la plus totale : l’enchaînement contrôle-poitrine reprise de volée de Mario Götze. Tout aussi efficace que la parfaite exécution tête-genou que le traître de Dortmund avait effectué face au Ghana. Perso, j’ai préféré la sortie de Neuer sur Higuain, le coup de coude d’Agüero à Schweini et surtout le magnifique tacle d’Höwedes sur Zabaleta qui méritait clairement un rouge, mais à ce qu’il paraît je suis de mauvaise foi et un peu subversif dans mon interprétation du football.
6. Le geste pourri du match.
(Robin Chessex) Les propos des inénarrables sportix (au-delà du footix) qui continuent de dire que les footballeurs sont des danseuses qui simulent tout le temps. Je les mets une heure dans le corps de Schweinsteiger pour qu’ils imaginent.
(Michel Zendali) La sortie de Neuer sur Higuain. On a cru revoir Schumacher (chéri, va coucher les enfants, là je parle des monstres…) et l’arbitre qui ne voit pas, le juge de touche qui n’ose pas. Et si, et si… la face du match eût été changée : rouge pour Neuer et 2 à 0 pour l’Argentine, les petits. La palme de meilleur gardien pour le géant vert était d’autant plus ridicule… mais la FIFA adore se vautrer dans le ridicule, c’est sa seconde nature.
(Nicolas Huber) Les petits sourires entendus entre Poutine et Blatter avant le match, du genre «on se voit à Moscou en 2018». Blatter aura d’ici là été réélu président de la FIFA avec le soutien en sous-marin de Vladimir. A 82 ans, il aura perdu encore quelques centimètres, ce qui lui permettra très diplomatiquement de ne pas être plus grand que son hôte, né nabot lui aussi.
7. Ce match m’a fait penser à…
(Paul Carruzzo) A une bouteille de Dezaley. Certes c’est du bon et gorgée après gorgée tu espères inlassablement que ce nectar t’emballe vraiment. Mais rien n’y fait. C’est seulement quand tu passes à la vitesse supérieure et que tu débouches une bouteille de Petite Arvine que tu parviens enfin à réjouir toutes tes insatiables papilles.    
(Didier Maréchal) A la finale de 1990 entre ces deux équipes à une hénaurme différence près : le climat de jeu. Hier soir, au Maracana, nous avons eu sous les yeux deux équipes qui jouaient au football. Certes, il y eut quelques contacts dont certains (Neuer sur Higuain, Aguerro sur Schweinsteiger) n’avaient rien de reluisant mais, d’une manière générale, ces chocs étaient dans l’esprit du jeu. Rien à voir avec la violence du combat de 1990, finale qui s’était déroulée dans une ambiance détestable. Il est vrai que le jeu allemand a considérablement évolué (merci Löw) et que les Argentins, dont la réputation de dureté n’était plus à faire, ont su être rigoureux sans aucun vice. Une finale engagée certes, mais correcte. 
(Nicolas Huber) Un film de cul, au moment de la venue sur le terrain des femmes des joueurs… Car mis à part en étant devenu footballeurs, ce n’est certainement qu’en exhibant leurs attributs sur pellicule que certains auraient pu se taper des meufs comme ça…

8. L’anecdote.
(Yves Martin) C’est tellement débile de décerner le titre de meilleur joueur de ce Mundial à Messi que je préfère en rire. Mais bon, dans une liste hallucinée dans laquelle il y avait Robben et Neymar…
(Olivier di Lello) Pas un seul joueur argentin avec des cheveux longs ça faisait au moins 48 ans que ça n’était pas arrivé, il y a des traditions qui se perdent. Heureusement, il reste Rodrigo Palacio et sa tresse. La coupe de cheveux de celui que l’on surnomme la Trenza (la tresse) serait en fait une sorte de superstition. Il faut dire que cette coupe de cheveux un peu spéciale déclenche bien souvent la risée d’un peu tout le monde qui préfère bien entendu les coupes de cheveux sérieuses allemandes.
(Paul Carruzzo) Ma charmante épouse peut véritablement être considérée comme une évènementielle puisqu’elle prit le direct de cette finale vers la 102ème minutes. Son premier commentaire  («Ce match doit être passablement nul avec ce 0-0») passa juste la rampe devant un parterre d’enfants médusés par ce jugement sans doute emprunté à Stephane Henchoz. Toutefois, sa finale se termina après la gifle d’Agüero sur Schweinsteiger qui lui valut l’expulsion immédiate du salon en raison de son péremptoire jugement : «ils sont passablement physiques ces Brésiliens !…»

Paul, le nouveau gadget des arbitres peut t’être utile…

9. Le tweet à la con. 
(Robin Chessex) «Christophe Josse est affreux dans sa passion de l’Allemagne, il est à deux doigts de dire que Birkenau c’était pas si pire» @VelvetFootball (certes les blagues sur la Seconde Guerre ça tourne en rond, mais quand on parle d’un commentateur de BeINsports ça donne un bon goût pathos à la chose)
(Yves Martin) «#CDM2014 : J’ai toujours dit que Battiston avait commis une faute sur moi #Harald»
«#CDM2014 : On était plusieurs à être pressentis pour arbitrer ce match, j’ai été juste pris #Rizzoli» (si tu es né après 1990, ne cherche pas, celui-là n’est pas pour toi).
(Michel Zendali) «Peu de chômage, beaucoup de croissance, des BMW et maintenant champions du monde ! L’Allemagne repart à la conquête du monde !! (frissons sur la planète Terre)»
10. La rétrospective du prochain match.
(Robin Chessex) Quel prochain match? La Coupe du monde est finie maintenant. Je vais retrouver ma vie fade à aller regarder Lausanne-Lugano, à me lever le matin en maudissant l’existence d’être sorti du ventre de ma mère, à essayer de donner un sens à une misérable, pathétique, répétitive vie sans intérêt, à m’efforcer de gagner des billets de banque pour profiter des moments où je n’en gagne pas, à essayer de me marier pour me donner une légitimité de ne pas réussir à coucher avec la stagiaire du bureau à côté, à manger des desserts pour oublier qu’exister c’est avant tout manger du gravier… Mon Dieu, dire qu’en plus j’aurais pu ne pas aimer le foot… Ah oui en fait peut-être que je serais plus sain d’esprit.
(Paul Carruzzo) Pour leur premier match éliminatoire de l’Euro 2016, Angela demande à la Mannschaft d’étriller les Ecossais pour leur faire passer leur ridicule idée d’indépendance. Les rouquins du Nord se font secouer 6-0. Neuer en profite pour amuser la galerie avec des sombreros effectués dans ses cinq mètres cinquante. De retour au pays et sobrement conseillé par Maradona, Sabella adresse un beau doigt d’honneur aux journalistes qui l’attendent sur le tarmac de l’aéroport. Pour bien faire chier le monde, Sabella propose immédiatement ses services à la Fédération brésilienne qui refuse toutefois de l’engager, préférant nommer Fred à la tête des Auriverdes. 
(Nicolas Huber) Etant donné que les finalistes sont en vacances bien méritées pour quelques semaines, nous Romands devrons pour l’essentiel nous contenter de Challenge League ces prochains temps. Alors le prochain match, on n’est pas sûrs d’aller le voir… On change de sport pour quelque temps ?

Écrit par Tous ensemble

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17 Commentaires

  1. Super papier final, c’était un plaisir de le lire.
    Juste pas d’accord avec la critique sur la récompense de neuer, c’est quand même plus que légitime qu’il ait remporté ce prix, haut la main

  2. Magnifique bouquet final. D’accord avec l’auteur qui met en avant les erreurs tactique et de coaching de l’entraîneur argentin. Sans compter que la blessure de Khedira et Kramer a changé la donne tactique au milieu ce dont l’Argentine n’a pas du tout profité ….

  3. Merci pour votre patience, votre passion contagieuse et votre esprit libre. Je vous ai suivi depuis Rio de Janeiro, Ilha Grande, Paraty, Sao Paulo, Buzios et Petropolis.

    L’Allemagne fait un beau vainqueur final.

    Restez en bonne santé d’ici 2018 pour nous relater le mondial russe.

  4. Merci pour le suivi de cette coupe du monde! Toujours autant de plaisir à vous lire, même si c’est parfois un peu long!

    Et sinon qu’un seul mot! WELTMEISTER!!!
    Endlich!!!

    DEUTSCHLAND!!!

  5. Pour Yves Martin et ses soucis de memoire selective, a la question : « qui se souvient de la finale 2010 a part l’agression de De Jong ? ». Alors, moi je me souviens d’une tres belle equipe espagnole qui a domine la Hollande et qui a merite sa victoire avec un beau but a la fin des prolongations du fantastique Iniesta. C’est bon..ca te revient un peu ou tu vas continuer avec ton halseimer ?

  6. Le geste de Neuer est autant pourri que l’attentat sur Kramer en première mi-temps pour moi! Merci de nous avoir fait suivre cette coupe du monde!

  7. Bravo pour cette magnifique couverture de la CDM!

    Vous avez assuré CR!

    Allemagne championne du monde logique… L’Argentine et ce naze de Messi c’est la mort du foot…

    Et que dire de Messi Ballon d’Or du mondial… LE gag. Honteux. Scandaleux. FIFA pourrie et corrompue.

  8. @David: tu te souviens de ça toi? « Halseimer »…. mais lol comme disent les jeunes!!!!!

    Bel article sinon, merci les gars, pour celui-ci et pour la Coupe du Monde en general.

  9. @David: halseimer, c’est une liqueur allemande à base de quoi? tu confonds pas avec jägermeister?

    Sinon bravo à toute la réd’ pour ces compte-rendus de haute volée, souvent poilants et pétris de mauvaise foi et de subjectivisme. Changez rien!

  10. Blue Raph,

    Lorsque qu’on se moque des fautes d’ortographes des autres, il faut d’abord montrer l’exemple : « tu confonds pas ? »…pour ta gouverne c’est : « ne confonds-tu pas ? ».
    Salut l’artiste !

  11. un mondial gagné par l’Allemagne c’est un peu un mondial inutile .
    Je pense que pour avoir un vrai champion du monde il faudrait reformater la compétition .
    Tout d’abord , une première phase par continent d’où ressortent 16 européens , 7 sud américains , 4 asiatiques , 4 africains et 1 océanien .
    Phase de poules mondiale par aller retour puis 8émes , 1/4 , 1/2 et finale toujours par aller retour .
    Ca durerait 4 ans et l’équipe qui irait le plus loin de chaque continent serait désignée championne de ce continent .
    Bah oui , vous ne trouvez pas débile que le champion du monde ne soit pas champion d’Europe alors que l’Europe c’est dans le monde non ?

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