Maroc INRI

Avec 53% de possession de balle et 4 tirs cadrés contre 2 seulement au Portugal, le Maroc a sorti le match qu’il aurait dû faire contre l’Iran : A voir la tronche du sélectionneur marocain au coup de sifflet final, on comprend où Renaud a puisé son inspiration au moment de composer « Docteur Renaud, Mister Renard ».

Le match en deux mots

Cristiano Ronaldo

L’homme du match

L’arbitre américain, qui a prouvé qu’on pouvait s’appeler Geiger en 2018 et ne pas être totalement ridicule.

La buse du match

Pepe. Pour sa simulation à la dernière minute de grand garçon de 1 mètre 88 qui s’écroule quand Benatia lui tapote l’épaule. Pour sa coupe de cheveux de merde dont tu as l’impression qu’il a essayé de s’acheter une nouvelle identité. Pour son nom de chiotte qu’on ne sait jamais si on doit le prononcer « Pépé » ou « Pép ». Pour l’ensemble de sa carrière de boucher chevalin qu’on a tendance à oublier parce que ce fumier de Sergio Ramos prend toute la lumière.

Le tournant du match

Ça aurait pu être la main de Pepe dans sa surface à la 80ème, évidente à la TV. Curieusement même les joueurs marocains n’ont pas protesté. Peut-être une faute invisible à vitesse réelle, mais pourquoi il faut toujours que ça profite aux méchants ?

Le geste technique du match

Il y a eu trois gestes technique : un arrêt de gardien de handball de El-Kajoui face à un Portugais lancé pleine course, un autre arrêt très impressionnant de Rui Patricio à la 66ème qui évite l’égalisation, et ce jeu de mots de meszigues, très technique aussi : « Sur le goal de CR7, c’est lui qui a eu du plaisir ou c’est El-Kajoui ? »

– Contre qui joue le Portugal ?
– Ah oui les lions de l’Atlas ! #Worldcup2018Russia #PORMAR #PORMOR pic.twitter.com/MKpMR9siJv

— Antoine Le Roy (@Antoine_LeRoy) 20 juin 2018

Le geste pourri du match.

Comment est-ce possible de faire une grotesque simulation dans les 16 (CR7, 85ème minute) et de se relever en demandant le VAR (vous savez ce geste tellement énervant qui consiste à dessiner en l’air un rectangle) ? Si l’arbitre revoit l’action tu prends un jaune, gros boulet.

L’anecdote

Pas évident de suivre le Mondial avec un bébé à moitié sur les genoux. C’est décidé, si je me sépare d’avec la maman (c’est pas près d’arriver : c’est elle qui m’a trouvé le titre de l’article), on fera garde partagée : elle prendra les années paires.

Pos	Équipe	P	W	D	L	F	A	GD	Pts
1	Espagne	4	1	2	1	10	10	0	5
2	Portugal	4	1	2	1	6	6	0	5
3	Iran	3	1	1	1	2	2	0	4
4	Maroc	3	0	1	2	2	4	-2	1

Et sinon, dans les tribunes ?

Le Maroc jouait en rouge et vert, les couleurs traditionnelles du Portugal. Les supporters des deux camps étaient tous habillés pareil. A la 20ème il y a eu un clapping islandais, à la 50e ça chantait « Russia » et à la 65e il y a eu une ola mexicaine. Multiculti, ce public.

Notre envoyé spécial sur place Olivier Di Lello nous signale que le premier fumi du Mondial est pour les Marocains.

La minute Pierre-Alain Dupuis.

« Alors qu’une gigantesque vague mexicaine, une ola, a été lancée ici au stade Luzniki, ça c’est en général mauvais signe sur l’intérêt que gardent les spectateurs sur le match ». T’es sûr Lemos ? C’est pas juste qu’ils sont contents et ont envie de faire la fête ? Perso quand un match ne m’intéresse pas j’ai plutôt tendance à me lever chercher une bière, pas à réveiller les potes pour lancer une ola.

La rétrospective du prochain match.

Le Portugal vitrifie l’Iran, CR7 en plante quatre de plus et marche sur les traces du record de Just Fontaine, avant de tomber contre l’Uruguay en huitièmes et de se faire sortir comme des flaques. Le Maroc rejoint dans l’avion les équipes des pays qui ont préparé le Mondial durant le mois du ramadan.