Vevey possède une atmosphère particulière : la ville dégage en effet une certaine tranquillité assortie d’un esprit familial. Le centre ville et les alentours de la gare n’inspirent peut-être guère cette description, mais dès que l’on s’approche du lac, il y a des lieux qui séduisent et qui rassemblent.
D’abord, je pense au Quai Perdonnet qui me rappelle un déjeuner poétique avec vue sur un Léman agité et écumé alors que l’Italie s’égarait vers un chemin sans lendemain. Puis, je cite ce somptueux hôtel des «Trois Couronnes», cette Place du Marché lacustre ou ces Jardins du Rivage. Un autre endroit qui réunit à Vevey, c’est les Galeries du Rivage, l’antre du basket de la ville où Vevey-Riviera Basket (VRB) accueille ses adversaires. Le public veveysan est fidèle à son équipe, certainement non mécontent de les retrouver dans l’élite du basketball suisse cette saison. Malheureusement, les habitués des Galeries ne peuvent que déplorer que leur équipe ferme la marche du classement avec ce bilan : 4 rencontres, autant de défaites et pour alourdir l’addition, deux points de pénalité qui mène l’équipe en zone rouge.
Avec sa gestuelle de chef d’orchestre, Alain Perlotto ne parvient pas à mettre son team au diapason d’un fan’s club veveysan au rythme tambour battant. Il est vrai qu’il doit composer avec un effectif plutôt frêle par rapport aux autres équipes de LNA malgré un récent renfort étranger et qu’il lui est difficile d’attendre plus d’un Alston déjà extraordinaire. L’entraîneur veveysan peut cependant se targuer de faire jouer de jeunes suisses plutôt bons. Que ce soit par nécessité ou pas, cela mérite d’être souligné. Samedi dernier, le match contre Fribourg a mis en évidence les qualités de cette équipe jeune et volontaire (défaite malgré tout 59-72 face au leader du championnat). A l’image de la ville de Vevey, VRB a aussi une atmosphère particulière : cela provient un peu de cette salle mythique, de ce public fougueux et de cette folle ambiance. Assister à un match aux Galeries du Rivage, c’est l’occasion de découvrir un basketball si veveysan !
Écrit par Anthony Reymond
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