La série qui s’arrête du jour
Celle du Borussia Mönchengladbach, qui avait fait le plein au Bökelberg jusqu’ici. Série interrompue par le Bayer Leverkusen (au sein duquel Schwegler et Barnetta ont joué tout le match, et plutôt bien) grâce à deux réussites de Babic et de Voronin. Le Bayer s’offre donc un répit au milieu de la tempête et remonte à la 12ème place.
L’autre série qui s’arrête du jour
Celle de l’Eintracht Francfort, battu pour la première fois de la saison. Certes, les hommes de Friedhlem Funkel peuvent invoquer une circonstance atténuante de taille puisque cette première a eu lieu sur le terrain du Bayern de Munich de Felix Magath (privé de Podolski, touché am rechten Sprunggelenk, si tu ne sais pas ce que ça veut dire, tu n’avais qu’à être plus attentif à tes cours d’allemand). Victoire aisée… et hollandaise pour les Bavarois puisque les deux réussites ont été l’oeuvre de Makaay et de Van Bommel. L’affaire ayant été pliée à la demi-heure, le Bayern a levé le pied en deuxième mi-temps, permettant à l’Eintracht de revenir (un peu…) dans la partie, ceci jusqu’à l’expulsion du défenseur macédonien Aleksandar Vasoski. Le Bayern reste donc ainsi au contact du Werder Brême (victorieux 6-1 à Mainz !) et l’Eintracht équilibre son bilan : 1 victoire, 7 nuls, 1 défaite !
Le chiffre de la journée
Dreizehn ! Comme… non, pas comme le QI de Marko Pantelic ou le nombre de bières que peut s’enfiler Oliver Kahn avant de vaciller (à propos de Kahn et d’enfiler, je te propose d’ailleurs de lire le «Bild» de cette semaine, mais on n’est pas là pour parler de ça, merci), mais comme le nombre de points du Brésilien Diego. De points ? Oui, puisque la Bundesliga nous propose en plus du traditionnel classement de buteurs, un classement imitant le hockey sur glace, à savoir le nombre de buts + le nombre de passes décisives (une seule passe décisive par but, à la différence du hockey, cela dit). A ce petit jeu, c’est donc le génial (oui, j’insiste) meneur de jeu du Werder Brême qui remporte la mise après neuf journées, grâce à 5 buts et 8 passes décisives. Deuxième du classement, Mario Gomez, l’espoir du Vfb Stuttgart, à 5 longueurs déjà. Suivent Marko Pantelic (oui, l’ancien non-buteur d’Yverdon et de Lausanne), Miroslav Klose, Aaron Hunt (espoir du Werder Brême) et un peu plus loin Roy Makaay (1 seule passe décisive, mais déjà 5 buts) et encore plus loin, Frei (2 buts et 3 passes), Gimenez (3 buts et une passe) et Oliver Neuville (idem que Gimenez).
L’équipe de la journée
Le Vfl Wolfsburg qui obtient sa première victoire à l’extérieur de l’exercice ! Bon, relativisons un peu, c’était sur le terrain de la plus pathétique équipe de première division d’Europe (non, Aarau ça ne compte pas) : le Vfl Bochum. Bon allez, je suis dans un bon jour, je te présente le Vfl Wolfsburg en quelques mots : équipe largement financée par la plus grande entreprise locale, à savoir le fabricant de voitures Volkswagen, le Vfl est habitué au ventre mou depuis sa remontée en 1. Bundesliga il y a une demi-douzaine d’années. Si tu veux gagner un peu d’argent, c’est pas dur : tu pronostiques Wolfsburg entre la 8ème et la 12ème place, ça devrait pas tomber trop loin. Les «Wölfe» de Wolfgang Wolf (l’entraîneur de l’époque, non c’est pas une blague) afficheront quand même leurs ambitions en recrutant le jeune Argentin Andres d’Alessandro, histoire d’évoluer un peu sur la scène internationale. Un recrutement en demi-teinte qui se terminera par la vente de celui-ci en cours d’année 2006 à un obscur club anglais propriété d’un homme d’affaires israëlo-russe, tellement obscur que personne ne s’en rappelle et si tu veux vraiment savoir, va lire la rubrique anglaise de mon camarade David, on est ici pour parler de choses sérieuses, pas de kick&rush, merci.
Bon, donc Wolfsburg a fait bien attention de ne pas terminer trop haut au classement, a viré Wolfgang Wolf et a choisi Klaus Augenthaler comme coach. Oui oui, Klaus Augenthaler, le stoppeur champion du monde en 1990 ! La dernière fois qu’il a souri, il s’est arraché la mâchoire, du coup il a promis de ne plus recommencer. Bon, c’est pas les résultats de son équipe qui vont le faire sourire de toute façon, ou alors faut aimer l’humour noir ! C’est pas qu’ils soient mauvais, les «Loups», c’est juste qu’ils n’ont gagné que deux fois cette année (bon, c’est toujours le nombre de victoires cumulées d’Hamburg et d’Hannover, pour les amateurs de H) et ce malgré un contingent pas du tout ridicule. Déjà, une philosophie que j’aime bien, c’est que le manager est une légende du club, Roy Präger (l’ancien buteur, blond comme… ben comme un Allemand, limite albinos, tu visualises ?) et il faut avouer que le «Kader» ne manque pas d’intérêt (contrairement au Kader de Guingamp qui lui manque totalement d’intérêt) : déjà aux buts, c’est Simon Jentzch, ancien international espoir, solide. Ensuite, il y a quand même du lourd : Facundo Quiroga (Argentin, ex-Sporting Lisbonne), Hofland (ex-PSV, international hollandais), Jacek Krzynowek (bourreau du Real en Ligue des Champions avec Leverkusen), Pablo Thiam (international guinéen), Mike Hanke (dans les 23 Allemands à la Coupe du Monde 2006), Diego Klimowicz (qui est quand même ukraino-argentin, mais bon, c’est pas le croisement de Chevtchenko et de Tevez non plus) et Marian Hristov (international macédonien). Un effectif de qualité, quand même. Pourquoi on parlait d’eux, déjà ? Ah oui, ils se sont imposés à Bochum grâce à une réussite de Mike Hanke. Bon, allez, un pronostic pour finir ? 13ème.
La prochaine journée
Dimanche à 17h aura lieu un véritable duel au sommet à l’Arena auf Schalke où les Gelsenkircheniens reçoivent le prestigieux Bayern. Malheur au vaincu qui risque fort de se retrouver à 6 points du Werder Brême qui aura battu Cottbus (actuel 6ème) par 5-2 le samedi à 15h30. Ludovic Magnin se fait lui déjà une joie de tester le banc de touche du Tivoli, antre de l’Alemannia Aachen. Le Hertha Berlin de Marko Pantelic tentera lui de faire tomber à l’Olympiastadion le 1.FC Nürnberg, seule équipe toujours invaincue de ce championnat !
Écrit par Cnaptak
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