Entretien I avec Yves Martin

Depuis sa création dans le Carton Rouge papier, notre Place des Grands Hommes a rendu hommage à des entraîneurs, dirigeants, sportifs ou journalistes. Il nous convient aujourd’hui de saluer l’œuvre d’un «supporter acharné», comme il se décrit lui-même. Yves Martin a découvert le Lausanne-Sports il y a 24 ans. Il en a fait sa passion et n’a plus raté un match officiel depuis 13 ou 14 ans. D’Arménie aux Emirats Arabes Unis en passant par Moscou ou Collombey-Muraz, Yves Martin est allé – partout et toujours – encourager le club de son cœur, qu’il joue en Coupe d’Europe, en 2ème ligue interrégionale ou en finale de Coupe suisse. Dans un entretien publié en deux parties, Yves Martin nous parle de son attachement au Lausanne-Sports, de ses plus belles émotions, de ses plus grosses désillusions, de ses coups de gueule aussi ! Ami lecteur, nous t’invitons à conjuguer le mot passion à tous les temps, cette histoire unique ne laisse personne indifférent.

Carton Rouge : Bonjour Yves Martin, est-ce qu’on se tutoie ?Yves Martin : Bien sûr !
Alors Yves, pourrais-tu te présenter en quelques mots aux lecteurs de Carton Rouge ?
Yves Martin, 33 ans, je suis secrétaire dans les transports publics et suis marié avec Aline depuis 10 ans. Je suis un grand amateur de football et supporter acharné du Lausanne-Sports, membre du Blue-White Fanatic Kop.


Yves Martin dans sa chambre, dit le «musée»

Depuis combien d’années es-tu supporter du Lausanne-Sports ?
Mon premier match du Lausanne, je l’ai presque vu sur le tard par rapport aux gamins qui se font amener au stade à 4 ans par leur papa. En fait je n’avais jamais vu un match de foot avant 1982, je ne savais même pas que le foot existait ! Et puis il y a eu la Coupe du Monde 82 et un quart de finale Italie – Brésil. J’ai décidé de soutenir l’Italie… et l’Italie a gagné ce match avant de remporter la Coupe du Monde. Ça m’a bien plu et j’ai commencé à bien aimer le foot ! Alors mon père m’a emmené voir Nyon – Yverdon avec mon frère, c’était de la 1ère ligue à l’époque, et j’ai adoré ça. Mon frangin, lui, a été dégoûté à vie ! Mon père m’a alors emmené voir un match à la Pontaise. Nous sommes allés voir Lausanne – St-Gall en 1983, Lausanne a gagné 4-0. Depuis ce jour-là, j’ai chopé le virus, je suis très rapidement retourné voir des matches, puis le maximum de matches possible à la Pontaise, puis les matches à l’extérieur et après il y a eu la création du Blue-White Fanatic Kop en 1989, et depuis 1989 je n’ai quasiment plus raté un match du LS. 
Tu vas donc à tous les matches du LS, matches amicaux y compris ?
Mon but, c’est 100% des matches officiels : championnat, Coupe et Coupe d’Europe. La dernière fois que j’ai raté un match officiel, c’était à Bellinzone il y a treize ou quatorze ans. On devait descendre en voiture mais il s’était mis à neiger ; la voiture n’était pas équipée et il était trop tard pour sauter dans un train. Ce n’était humainement plus possible d’y aller. J’ai été physiquement malade. J’ai écouté le match à la radio dans ma chambre, j’étais absolument insupportable pour mon entourage. Auparavant j’avais raté un match à St-Gall car j’étais persuadé qu’il était à 20 heures alors qu’à St-Gall ils jouent à 17h30. Je m’en suis rendu compte en lisant le journal juste avant de monter dans le train, qu’est-ce que je m’en suis voulu. Ce sont les derniers matches officiels que j’ai ratés. Pour les matches amicaux, j’en fais 98%, ça peut arriver que je rate un camp d’entraînement aux Antilles ! (Rires) Par contre, j’ai fait le camp d’entraînement en Tunisie et aux Emirats Arabes Unis. Le dernier match amical assez sympa à suivre était à Lucca, contre La Carrarese, un club de 4ème division italienne. C’était un mercredi à 14 heures, j’ai pris deux jours de congé et suis descendu avec un copain. Je suis d’ailleurs en train d’écrire un bouquin de statistiques avec les 6’000 matches joués par Lausanne depuis 1896. Quand j’aurai fini de l’écrire, je saurai exactement combien j’en ai ratés ! (Rires)
Quel magnifique projet. Pourrais-tu nous en parler ?
Oui, c’est un peu le rêve de ma vie. C’est un livre qui n’existe pas… alors je me suis dit que j’allais l’écrire ! Je parcours les bibliothèques afin de récolter toutes les fiches de match du LS depuis sa création. Ça va me prendre des années et des années. Pour le moment j’ai déjà les 30 dernières années de résultats. Depuis 1934,  le championnat est officiel, toutes les informations sont donc quelque part à Berne. Par contre avant 1934, c’est beaucoup plus difficile car le championnat n’était pas sous l’égide de l’ASF… mais je ferai le «rat de bibliothèque» !
Il y a quelques légendes qui courent sur toi… Par exemple, une légende dit que tu aurais raté le mariage d’un proche pour suivre un match du LS ?
Ah, les légendes urbaines… Non, je n’ai pas souvenir d’avoir raté le mariage d’un proche pour un match du LS, par contre ça ne me poserait absolument aucun cas de conscience. De toute façon, si un proche veut vraiment que je sois à son mariage, il doit s’arranger pour l’organiser un jour où il n’y a pas de match. En revanche, j’ai failli rater le mien ! Avec ma femme, nous avions fixé notre mariage un vendredi soir, lorsqu’il n’y avait pas de match. Lausanne devait jouer Xamax le lendemain. Et deux semaines avant le mariage, ils ont parlé de l’avancer au vendredi soir pour la télévision. J’étais donc sur le point d’annuler notre mariage. Finalement, Lausanne a quand même joué le samedi.

 

Tu étais prêt à annuler ton mariage pour un match du LS ?
Oui bien sûr, soit on repoussait la bastringue… soit elle se mariait sans moi ! (Rires) Depuis le jour où j’ai décidé que je ne ratais plus un match du Lausanne, je ne vois pas pourquoi j’en louperais un. La vie est courte, il faut profiter de faire ce qu’on aime. J’ai quitté un boulot car ils n’ont pas voulu me libérer pour un match. Maintenant je travaille à 80% pour prendre congé quand je veux. J’ai un boulot qui me plaît bien mais le jour où je veux prendre mon mercredi soir pour aller à Locarno et qu’ils me disent non, je démissionnerai sur le champ. Le jour où ma femme veut me quitter, elle aura juste à me dire «c’est le foot ou moi». Mon principe c’est de ne pas mettre en danger ma situation financière, professionnelle ou affective pour un match amical. Mais pour un match officiel, je quitte ma femme, mon boulot et j’emprunte 10’000 francs demain.
Une passion comme la tienne est donc plus importante que tout le reste…
C’est ça qui me fait plaisir, c’est ça qui me tient debout, c’est ça qui me fait vivre. Mon job est purement alimentaire, il ne sert qu’à me payer le football. J’ai toujours refusé toutes les opportunités de devenir cadre parce qu’une fois que tu es cadre, tu n’as plus la maîtrise de tes horaires, t’as certaines responsabilités, des séances qui sont fixées. J’ai donc toujours refusé ces possibilités, même si je pourrais mieux gagner ma vie. Je n’ai pas fait l’armée parce que c’était le meilleur moyen de rater le foot. Je suis resté cinq ans avec une nana qui m’a lourdé à cause du foot. J’ai quitté un boulot à cause du foot. Je n’ai vraiment pas d’états d’âme. C’est complètement futile, c’est complètement débile mais c’est ça qui me rend heureux. La passion c’est l’inverse de la raison, ça ne s’explique pas. Je peux en parler des heures sans que la personne qui est en face de moi comprenne. Ça me prend aux tripes. Aujourd’hui, même si je suis en froid avec les dirigeants à cause de tout ce qui se passe autour du club (ndlr : plus d’explications dans la deuxième partie de l’entretien !), ma passion pour l’équipe, pour le maillot, pour le jeu, est intacte, comme au premier jour. Pire même, plus ça avance pire c’est !
Il n’y a donc pas eu un moment dans ta vie où tu t’es dit «j’en ai marre, j’arrête» ?
Non, il n’en a jamais été question. Au moment de la faillite, on ne savait pas sous quelle forme le club allait survivre. On ne savait pas si le «nouveau» LS s’appellerait l’Olympique Lausanne et si ses couleurs seraient le jaune et le bleu. Là je n’aurais clairement plus suivi, pour moi ça aurait été le début d’un autre club, la fin du Lausanne-Sports. A partir du moment où le club s’appelle toujours Lausanne-Sports – en me faisant grâce du FC et du «s» final qui finira par revenir –, c’est le Lausanne d’avant. On a eu des ennuis techniques mais on a 7 titres, 9 Coupes et 2 titres de champion en salle. Notre palmarès est toujours là. C’est LE Lausanne-Sports, le LS de 1896.


La finale de Coupe de 1998… 

La période qui a suivi la faillite a dû être terrible pour toi.
Ça a l’air complètement fou à dire mais tu peux me croire sur parole. Quand la faillite a été prononcée, j’ai subi un choc psychologique. J’ai eu le haut du corps couvert de plaques violettes, il y en avait partout, c’était impressionnant. C’était le mois de mes 30 ans, je m’en souviendrai toute ma vie. C’est comme ça que c’est sorti. Cette faillite m’a vraiment ébranlé physiquement et au plus profond de moi. Heureusement assez rapidement il y a eu un projet et ça s’appelait toujours LS. On s’est donc remotivés avec tout le Blue-White Fanatic Kop.
Parle-nous un peu du Blue-White Fanatic Kop.
Le BWFK existe depuis 1989. On est aujourd’hui 167 membres, sachant qu’il y a toujours une bonne partie des membres qui se contentent seulement de payer la cotisation. Parmi ces membres, on peut compter sur un noyau d’une cinquantaine de personnes. Sur ces 50 il y a en 30 qui viennent très régulièrement. Sur ces 30 il y a le noyau dur de 20 qui se déplacent presque partout. Sur ces 20 il y en a 10 qui sont complètement ravagés. Et sur ces 10 il y a moi qui n’ai pas raté un match depuis 13 ou 14 ans.
Il n’y a donc pas un deuxième Yves Martin ?
J’espère qu’il y en a d’autres ! Il y a des super passionnés au BWFK, des gens qui ont fait des Grand Chelems (*) pendant plusieurs années. Là où je suis un cas à part, c’est pour la longévité. Généralement à 33 ans, on a d’autres préoccupations dans la vie. Ceux qui arrivent au kop à 14 ans, ils font tout entre 14 et 20 ans ou entre 17 et 23 ans. Et après ils rencontrent une nana, font un gamin et se détournent petit à petit. Des fous furieux passionnés, il y en a une dizaine au Blue-White Fanatic Kop. Mais de toute façon ce n’est pas un concours, je le fais pour moi, pour mon plaisir. C’est d’ailleurs très bon pour mon ego qu’on en parle, ça ne me dérange pas que les gens sachent qui je suis. J’aime bien ce statut d’homme demi-public. Ce n’est pas désagréable d’être regardé d’une façon un peu différente.
Vous êtes nombreux en Suisse à avoir des Grand Chelems en cours comme toi ?
J’estime qu’il y en a un ou deux par club. Généralement on est au courant quand une série se termine, ne serait-ce qu’en parcourant les forums. Il y avait une série de 6 ans à Servette qui s’est terminée il n’y a pas très longtemps. Je connais l’un des fondateurs des East Side de Young Boys, je crois qu’il a fait une série de 17 ans, il est allé tout seul voir un camp d’entraînement en Israël. C’est fou… moi j’emmenais au moins ma femme ! (Rires) Oui il y a des passionnés en Suisse, et heureusement !

 

Quelle est la plus grande folie que tu aies faite pour le LS ?
La plus grande folie, elle s’étale sur la longueur, sur tout ce que j’ai dit avant. Ça peut paraître pour de la folie de l’extérieur mais pour moi c’est un choix serein et complètement cohérent avec mon chemin de vie. Au point de vue financier, il y a eu des déplacements qui ont coûté 1500 francs à des moments où je n’avais pas un rond. Heureusement, dans un groupe comme le Blue-White Fanatic Kop où on est tous amis, où on a toujours dit que le but était d’être le maximum au stade, on fait des efforts pour s’aider. Combien de fois ai-je prêté 100 francs à un copain et qu’on soit 5 ou 6 à lui prêter 100 autres francs pour qu’il puisse venir ? Je me suis fait prêter de grosses sommes d’argent deux fois, une fois pour Torpedo Moscou – LS et une autre pour Ararat Erevan – LS en Arménie, les deux fois en Coupe d’Europe. Ça, au point de vue financier, c’était un peu de la folie. Sinon, le fait d’aller aux Emirats Arabes Unis pour un camp d’entraînement, mais c’était pendant une période où je pouvais me le permettre. La Tunisie, pendant une dizaine de jours, c’était pas mal non plus. L’avantage c’est que ma femme est venue dans les deux cas, ça permet donc de coupler ça avec des vacances. D’ailleurs sur les Emirats, j’ai une anecdote assez marrante. Quand nous sommes arrivés aux Emirats, on était en plein milieu de la Coupe du Golfe. Je ne savais pas que ça existait. Elle se jouait à Riyad, en Arabie Saoudite, juste à côté. Six pays y participaient : Oman, Qatar, Iran, Emirats Arabes Unis, Arabie Saoudite et Bahreïn. Deux matches par jour passaient à la télé ; résultat, j’ai passé en gros mes vacances à suivre les entraînements du LS le matin et à passer mes après-midi devant la télé à regarder Qatar – Bahreïn et Oman – Iran pendant que ma femme allait se faire dorer la pilule à la plage ! On allait au restaurant entre deux matches, elle désespérait ! (Rires) Quand il y a du foot à la télé, tout s’arrête, j’adore ça. 
Quelle a été ta plus grosse déception en tant que supporter du LS ?
La plus grosse déception c’est la faillite. Après, au point de vue sportif… (Soupir) Ma foi, il y a des années où il n’y a pas de 29 février… et il y a des années où il n’y a pas de 2 juin. En 1999, il n’y a pas eu de 2 juin. On est passé du 1er au 3, donc on n’a jamais joué contre Servette, on n’a jamais perdu 5-2 et on n’a jamais perdu le titre. Il n’y a pas eu de 2 juin cette année-là. (Pause) Tout a foiré dans tous les secteurs. Il y a des jours comme ça où rien ne marche. Une journée terrible. Ça c’est le pire souvenir.
Revenons à cette faillite de triste mémoire. En veux-tu à quelqu’un en particulier ?
Oui bien sûr car il y a des gens qui ont mal agi à dessein. Et il y a des incapables complets, des gens qui n’avaient rien à faire là et qui ont tout subi bouche bée. Des personnages à oublier comme la grande majorité du comité de l’époque qui a laissé 100% du pouvoir entre les mains de Jaton et Kita. Ces pauvres gens avaient atteint leur niveau d’incompétence, c’est le fameux principe de Peter. C’est aussi le cas de Jaton qui s’est attaqué à un os trop gros pour lui et qui a été complètement manipulé par Kita, dont il ne faut pas oublier qu’il n’a jamais pu prendre aucune décision tout seul car c’était toujours double signature. Toutes les saloperies faites par Kita ont donc été contresignées par Jaton ! (Enervé) Kita est un mafieux, un bandit, un escroc. Il a vidé les caisses du club ! Malgré tout ce que les gens peuvent dire, je suis intimement persuadé – mais je revendique mon droit à l’erreur le cas échéant – que Kita s’en est mis plein les fouilles. Alors oui à Kita je lui en veux. Je suis même avec un petit sourire en coin tous les problèmes qu’il connaît en tant que directeur de Cornéal, à qui je profite de faire une affreuse pub. Surtout n’allez jamais rien acheter chez eux parce que vous remplissez les poches d’un mafieux. Kita est d’ailleurs mis aux prud’hommes toutes les six semaines car il se comporte comme un négrier avec son personnel, comme il le faisait dans le football. Je pense que c’est une des rares personnes à qui je pourrais casser la gueule. (Pause) 
J’en veux également à Kurz, même s’il affirme avoir laissé le club sans dettes, ce dont je doute. C’est quand même lui qui a mis le club entre les mains de Kita, donc il a forcément une auto-critique à faire, ce qu’il n’a évidemment jamais voulu faire. Kurz s’est servi du club comme un tremplin politique, il s’en fichait complètement du LS ! Il s’en est servi pour devenir le dirigeant de l’ASF le plus ridicule de ces 20 dernières années. L’histoire s’est vengée. Kurz n’a jamais rien fait pour le football, à part courir derrière Gabet après chaque coup de griffe. Il était le grand défenseur des matches de Ligue B le vendredi soir… Que des absurdités ! (Pause) Il faut avouer que nos dirigeants sont extraordinaires. Qui se souvient encore de la formule en Ligue B il y a deux / trois ans avec les matches aller / retour ? Si le club gagnait la confrontation directe, il avait droit à un point de plus ! On avait quand même réussi à jouer une saison avec cette formule débile !
Question un peu plus joyeuse… Quelle a été ta plus grande joie en tant que supporter du LS ?
Il y en a deux : la première finale contre St-Gall en 1998 dont tout le monde se souvient. Déjà parce que c’est un scénario de fou, en plus parce que ça fait 14 ans que Lausanne n’a pas joué de finale à ce moment-là, et ça fait 17 ans qu’ils ne l’ont pas gagnée. Lausanne gagnait d’ailleurs une finale tous les 17 ans : avant de la gagner 1981, ils l’avaient gagné en 1964. C’était une joie fabuleuse, j’ai passé toute la soirée à pleurer. C’était magnifique. Par contre au point de vue adrénaline pure, je dois dire qu’aller sortir l’Ajax chez eux, c’était plus fort. On peut dire ce qu’on veut mais c’était la Coupe d’Europe, ils ont mis leur meilleure équipe, ils n’ont pas joué petit bras. Au coup de sifflet final c’était une montée d’adrénaline incroyable, c’était mieux que la finale de Coupe au niveau émotions pures. C’était fou. (Pause) Quand tu penses, on est quand même passé d’Amsterdam à Epalinges en l’espace de trois ans. La première mi-temps contre le Celta Vigo, la victoire contre la Real Sociedad, la qualification aux Charmilles en demi-finale de Coupe, la promotion à Carouge, la saison dernière aussi avec ces victoires contre Winterthur, La Chaux-de-Fonds, Lucerne et à Tourbillon : il y a eu beaucoup d’émotions avec ce LS. Malheureusement maintenant, il n’y en a plus beaucoup.


Le BWFK à l’Arena d’Amsterdam

Nous évoquerons les problèmes actuels du LS et le futur du club lors du deuxième entretien avec Yves Martin.
(*) Un supporter réalise un «Grand Chelem» lorsqu’il a suivi tous les matches officiels de son club durant une saison.

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