Voilà quelques années déjà que j’ai l’honneur de porter ce maillot. Un maillot rouge et blanc tant important à mes yeux, tellement il m’a apporté de bonheur et d’émotions. Ce maillot que j’ai défendu avec honneur et surtout avec fierté à travers toute la Suisse. Je ne me voyais pas faire une carrière ailleurs que dans ce club. Je ne me voyais pas porter un autre écusson sur le coeur ni célébrer la joie d’une victoire devant d’autres supporters que ceux du mythique gradin nord.
Malheureusement, tout ceci est un rêve irréalisable pour n’importe quel junior du FC Sion à l’heure actuelle. Quel que soit son talent, son envie et sa détermination.La faute à qui ? A notre cher Président.
Ce Président n’a pas le moindre respect pour le FC Sion, le vrai FC Sion. Pas celui qui est là pour lui permettre de se faire sa propre publicité semaine après semaine dans la moitié des médias du pays, mais celui qui est dans le coeur de chaque Valaisan. Le FC Sion qui a fait vibrer tout un canton. Ce club avec un esprit de combattant tel que l’avaient les Bonvin, Herr, Lehmann, Clausen et j’en passe… Ils avaient tous cette identité valaisanne, cette rage de vaincre au plus profond d’eux-mêmes. Ils savaient qu’ils étaient sur la pelouse pour mouiller le maillot et ne pas décevoir ce public extraordinaire, toujours prêt à pousser son équipe dans ses derniers retranchement, que ce soit à Tourbillon, en déplacement ou lors des mythiques finales de Coupe. Les Valaisans ne veulent pas voir jouer des «pseudo starlettes» ou des «vieilles gloires» qui viennent prendre le soleil en Valais et gagner un peu d’argent avant leur retraite sportive. Ils veulent des joueurs comme nous, des jeunes Sédunois, qui savons pourquoi il y a ce fanion cousu sur notre coeur et pourquoi il est important de mouiller ce maillot !
Un public fantastique, toujours là pour soutenir le FC Sion.
Notre président se fout éperdument du fabuleux travail de pré-formation et de formation de la Fondation Foot Jeunesse Sion Valais emmenée par d’anciennes gloires du FC Sion, dont Alain Balet et Blaise Piffaretti.
Cette fondation qui nous inculque cette mentalité de gagneur et d’honneur qui fait la renommée des Valaisans. Elle fait le maximum pour offrir de bons entraîneurs et de bonnes conditions d’entraînement à tous les juniors du club afin qu’ils puissent progresser et un jour porter le maillot de l’équipe première. Un travail de formation exceptionnel, qui sort chaque année d’excellents joueurs. Il n’y a qu’à voir le nombre de juniors faisant partie ou ayant fréquentés les équipes nationales juniors : Germanier, Crettenand, Berisha, Liand, Oggier, Donnet, Zambaz… et la liste est encore longue.
Mais à quoi bon ce travail de formation pour n’avoir aucune chance à l’arrivée ? Oui, Germanier et Berisha ont signé il n’y a pas longtemps mais combien d’apparitions en Super League ont-ils fait ? C’est la même chose pour les Carrupt, Liand et autre Crettenand, écartés de la première équipe sans véritablement avoir eu leur chance.
Ce n’est pas nouveau, le FC Sion possède l’une des meilleures écoles de foot du pays. Il y a un vrai potentiel qui n’est malheureusement pas exploité du tout. Il y a de vrais talents qui voient leur rêve de devenir pro s’envoler à cause de la politique de Monsieur Constantin. C’est triste, très triste. Surtout quand on voit la qualité médiocre de certains joueurs de la première équipe.
Constantin s’intéresse-t-il aux espoirs du FC Sion ?
(Toutes les photos copyright Pascal Muller)
Il y a un fossé énorme entre la première équipe et les U21. Comment voulez-vous construire une bonne équipe pour l’avenir quand les dirigeants ne connaissent même pas les noms des joueurs qui composent cette équipe «espoir» ? Cette équipe est seulement là pour accueillir les joueurs qui ne sont pas les bienvenus chez les pros et n’est utilisée en aucun cas comme un tremplin vers la première équipe comme cela devrait être le cas.
Est-il normal que quasiment tous les clubs de Super League donnent leur chance à leurs espoirs sauf ici à Sion ? Hier encore, Lucien Favre a lancé un junior dans le grand bain : le jeune Remo Staubli, 18 ans et joueur du FC Zurich U21, est entré à la 65ème et a marqué le but de la victoire à la 68ème… Les espoirs du FC Sion, eux, regardaient le match depuis la tribune…
La plupart des joueurs que nous avons fréquentés en équipe nationale jouent en première équipe, soit au niveau Super League soit en Challenge League. Force est de constater que quelque chose ne tourne pas rond ici à Tourbillon.
Au nom de tous les jeunes joueurs du FC Sion, je tiens donc à mettre sérieusement en doute la politique de M. Constantin qui est en train de décourager toute une génération de footballeurs talentueux !
* Pour des raisons évidentes, ce joueur des U21 du FC Sion a préféré garder l’anonymat. Nous publions son texte tel qu’il nous l’a envoyé. Reste dès lors à espérer que son coup de gueule ira jusqu’aux oreilles de Christian Constantin…
Écrit par Un joueur du FC Sion U21 *
Plus que raison ce jeune, très bonne école de vie et de formation, mais comment conserver une motivation si on ne fait confiance à personne.
alors il a tellement raison con stantin est un vtais co.
je ok avec toi mais comme c.c la toutjour dit je ne moccupe pas de la formaition de léquipe qui jouerasle match si tu veut voire tout cest jeune talent il nous faut un entraineur valaisan mais tu a entierement raisonbonne continuation pour toi et surtout accroche toi!!!. un ambassadeur du f.c sion