Ligue 1. Gerets à la barre du Titanic marseillais

Eric Gerets a été intronisé sur le banc de l’Olympique de Marseille, en remplacement (enfin) d’Albert «Pastis» Emon. Le Belge, joueur de devoir, semblait de façon mystique destiné à finir à la tête de l’OM.

Second belge après Raymond Goethals à entraîner la formation du Boulevard Michelet, le «Lion de Rekem» a le bagage nécessaire pour s’imposer en Provence. Aussi bien sûr le plan ta-queue-ti-queue que te-queue-ni-queue – on y reviendra – que sur le plan du passé sulfureux. En effet, en l’an de grâce 1982, le Standard Liège va disputer la finale de la Coupe des Coupes face au Barça, mais doit se coltiner un dernier match de championnat face à Waterschei Thor pour s’assurer du titre domestique.Ça vous rappelle quelque chose ?
Erik Gerets est alors capitaine du club belge, entraîné par… Raymond Goethals, encore lui. Le latéral droit s’en ira alors sans complexe proposer à son homologue un arrangement : environ 750 euros dans le but de passer un match tranquille et de remporter le trophée sans coup férir avant d’aller défier les Espagnols. Comme un certain Marseille – Valenciennes, ils s’adjugeront le titre (3-1), mais à l’inverse des Olympiens, ils échoueront devant Barcelone (2-1) dans la conquête du sacre européen.


Raymond Goethals soulève la CL

Le Belge avait déjà signé pour le Milan AC, mais le scandale lié à cette corruption éclate et éclabousse le barbu belge, qui doit se résigner à rebondir à Maastricht, un club que l’on qualifiera de moins «bandant» (© Fabien Barthez). Par la suite, il mènera une carrière de joueur exemplaire, notamment garnie de la C1 avec le PSV (1988), deux titres de champion de Belgique (1982 et 1983), six fois champion des Pays-Bas (1986, 1987, 1988, 1989, 1991, 1992), ainsi que de Coupes nationales à profusion.
Sa carrière d’entraîneur est également jalonnée de succès. Il a notamment fêté deux sacres nationaux avec Bruges (1997, 1998) comme à la tête du PSV (2000, 2001) et dernier fait de gloire : le championnat turc il y a un an et demi avec Galatasaray. Organisées dans un 4-4-2 traditionnel, les équipes montées par le Belge ont la réputation d’être joueuses. Meneur d’homme avant tout, Gerets va se fondre sans problème dans le mythique «contexte marseillais» ; car quand on a connu la Turquie, on peut entraîner partout.


Gerets, l’homme de la situation ?

Dernière question : combien de temps va-t-il tenir sur le banc ? Dans un club où l’instabilité est de mise (longévité moyenne de 12 mois sur les 10 dernières années), les seuls entraîneurs à avoir passés le cap de deux saisons consécutives à la tête de l’OM depuis 20 ans sont Rolland Courbis (1997-1999) et Gérard Gili (1988-1990)… Deux Sudistes de la première heure.

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3 Commentaires

  1. ben je lui donne pas long au pauvre…avec Niang et Cissé en attaque qui assurent le 0-0 et un public de tarés derrière les buts…le Gerets aurait mieux fait de reprendre le FC Sion bietot libre….une fois …

  2. Marseille : « public de tares »… Il a entraine en Turquie, donc le plubilc du stade Velodrome en comparaison cest du caca de minet question debilite et « sauvagerie »…

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