CartonRouge.ch s’intéresse aujourd’hui au groupe 1 de 2ème ligue interrégionale en te présentant Raffaello Berti, nouveau joueur de l’US Terre-Sainte ! Quelques heures avant d’aller affronter Grand-Lancy en terres genevoises, Raffaello nous parle de sa carrière, des ses ambitions, mais aussi de son nouveau club ! 5ème après 8 journées, le début de saison n’est peut-être pas aussi réussi qu’espéré pour les Vaudois et le choc de ce soir peut être un tournant décisif. Si Chênois paraît solidement installé à la première place, la lutte pour la deuxième apparaît comme très ouverte cette année. Une chance pour Terre-Sainte ?
Salut Raffaello, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Raffaello Berti, je suis Italo-Brésilien (en voie de naturalisation), j’ai 27 ans et je suis marié depuis une année. Electronicien de formation, je travaille actuellement pour une société de terminaux de cartes de crédits. Mes principaux loisirs sont les voyages, la bouffe, la musique, la caipirinha et notre sport qui est béni par les saints!
Et en ce qui concerne le football ?
J’ai fait mes débuts au Servette FC (5 ans) puis je suis parti au FC Onex, club où j’ai vécu les meilleurs moments de ma carrière footballistique (promotion en C inter, vice-champion genevois en B et 2 années en A inter et puis la plus grande épopée onésienne de 1998 à 2002: montée de 3è ligue en 2ème inter avec le même contingent puis descente…et explosion du groupe). Cette période a été entrecoupée par une mauvaise expérience de 3 mois en 1ère ligue au Grand-Lancy (beaucoup de stars à cette époque). Ensuite après l’explosion du groupe onésien, j’ai pris la direction de Perly une saison pendant laquelle nous avons raté la promotion de peu. Puis l’appel du coeur a de nouveau été trop fort et je suis retourné à Onex deux saisons (4e et 8e). Mon départ s’est précipité à cause de la mentalité bien différente des dirigeants que celle qu’on avait l’habitude d’avoir à Onex. Dans la foulée, je reprends la direction de Perly, où une toute nouvelle aventure m’attend. Un nouveau groupe composé de joueurs motivés (dont quelques joueurs du FC Onex) qui réalisera une très belle saison pour terminer à la 5ème place. Et finalement depuis cette année, j’ai enfilé un nouveau maillot, cette fois aux couleurs vertes et violettes, celui de l’US Terre-Sainte.
Après tant de saisons passées sur le sol genevois, pourquoi quitter Perly et passer de l’autre côté de la « frontière » dans le canton de Vaud ?
En fin de saison, beaucoup d’événements négatifs se sont déroulés entre la direction du club et la première équipe, qui a très fortement contribué au départ de plusieurs joueurs et du staff. Pour ma part, j’ai principalement agi par solidarité envers le groupe. Le choix de l’US Terre-Sainte a été relativement aisé. Les magnifiques installations du club se trouvent à moins de dix minutes de mon lieu de travail. De plus, l’équipe est en pleine restructuration, j’adore les nouveaux challenges et faire de nouvelles connaissances.
Quelle est ton ambition personnelle pour cette saison ?
Tout d’abord m’imposer au sein de l’équipe des Rojalets, tout en prenant du plaisir dans un groupe ayant une bonne ambiance. J’aspire aussi à un profond respect entre les joueurs. Au niveau du classement, j’espère faire mieux que l’année dernière (5e). Et plus simplement, je souhaite comme tout compétiteur gagner tous mes matches.
Et au niveau du club, quelles sont les ambitions ?
D’après le discours des dirigeants, l’US Terre-Sainte vise le haut du tableau tout en intégrant de jeunes joueurs. Après 8 matches, l’ambiance est très saine malgré un début de saison poussif.
Le plus beau but que tu aies marqué durant ta carrière ?
J’en ai 4 (ndlr: Raffaello ne marque pas souvent, mais quand c’est le cas, ça vaut toujours le détour). Les deux premiers ont été marqués contre Etoile-Carouge et datent de quelques années déjà. J’étais en juniors C, le premier je l’ai inscrit en finale du championnat genevois d’une superbe tête décroisée, le second d’une demi-volée après avoir fait demi-tour le ballon collé à ma poitrine (en finale de la coupe). Le troisième est sans doute le plus beau sur le plan émotionnel: Nous sommes dans le sud de la France, quart de finale du tournoi que nous sommes partis disputer avec quatre équipes du club (environ 200 personnes, supporters compris). Les gradins du stade sont remplis, il reste une poignée de secondes à jouer, et là je déclenche un missile de 30 mètres qui finira sa course en pleine lucarne non sans avoir touché la latte auparavant. Coup de sifflet final, qualification pour la demi-finale et tous les gamins du club foncent vers moi et me félicitent. Le bonheur absolu. Enfin, le dernier je l’ai inscrit la saison dernière lors de la 1ère journée de championnat contre Bernex, d’une frappe enroulée des seize mètres qui alla nettoyer la toile d’araignée des buts du stade municipal de Perly.
Ton plus beau souvenir ?
Mes années à Onex, principalement celles de 1998 à 2001, avec à la clé 2 promotions en 3 ans.
Le joueur qui t’a le plus impressionné ?
Il s’agit de Giuntini, un ancien attaquant d’Etoile-Carouge que j’ai eu la chance de cotoyer à Perly. J’ai été impressionné par sa simplicité dans tous les gestes du football et par son naturel. Il y a également l’ancien poumon du FC Onex, Walter Huber, fan de Schalke 04, ce qui correspondait tout à fait à son jeu et à son engagement sur le terrain. Enfin, j’ai toujours admiré des joueurs comme Lionel Perret, autant pour son application que son investissement. S’il en avait eu l’opportunité, il jouerait aujourd’hui au minimum en Challenge League.
Aurais-tu voulu que je te pose une autre question ?
Qu’est ce que tu aimes faires dans la vie ? Et je t’aurais répondu : jouer au football, encore et encore…
Merci Raffaello et bon championnat !
Écrit par Julien Monnard
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