Et une star, une !

Il s’appelle Aksel Lund Svindal. Il est Norvégien. Il a tout raflé sur le Cirque blanc l’hiver dernier. Il a remis ça d’entrée lors du géant inaugural de Sölden. Voici donc l’heure ou jamais de faire connaissance avec lui.

Svindal est né le 26 décembre 1982. Ses parents sont skieurs. Alors, forcément, le petit Aksel grandit sur des lattes. A 8 ans, sa vie bascule. Sa mère décède sur un lit d’hôpital, alors qu’elle donnait naissance à un troisième garçon. Le bébé meurt quelques semaines plus tard. Épreuve traumatisante. Épreuve qui va forger le futur champion.Les années passent. En 2002, Svindal repart des championnats du monde juniors avec quatre médailles autour du cou. Lors de la même saison, il se lance en Coupe du monde : sept courses et aucun point marqué. Mais cela ne va pas durer. En janvier 2003, il monte sur son premier podium en combiné (2e), dans la Mecque du ski à Kitzbühel.
C’est lors de l’exercice 2005/2006 qu’il se révèle vraiment. Il remporte le globe du super-G et termine deuxième au général derrière Benjamin Raich. Révélation en 2005/2006, mais explosion un an plus tard.

La saison passée, en effet, Svindal a montré qu’il n’était pas qu’un skieur. Il est aussi un incroyable compétiteur. Aux Mondiaux d’Are, il s’empare de l’or en descente et en géant. Mais il y a encore plus fort. Lors des finales de Lenzerheide, il enlève trois courses d’affilée et coiffe de 13 points Raich dans la quête au globe de cristal du général.
Polyvalent, physique impressionnant (1m95, 97kg), confiance inébranlable, Svindal est parti pour dominer un moment la planète ski. Ce n’est pas une mauvaise chose. D’abord, parce qu’il n’est pas Autrichien. Ensuite, car il a le charisme pour devenir une star. Et sans star, un sport ne vaut rien. Autant dire que dans le nouveau duel qui s’annonce cet hiver entre Svindal et Raich (Autrichien + sans charisme), mes faveurs vont au premier nommé…
Quand les journalistes lui demandent la recette de son succès, Svindal met en avant le travail et encore le travail : «Il n’y a pas de miracle. Si vous voulez être le meilleur, vous devez bosser dur. Et c’est ce que je fait», a-t-il par exemple dit après sa victoire à Sölden.
Reste que le gaillard aime bien en rajouter, et se la jouer pince-sans-rire : «Je n’ai pas de copine et pas de relations sexuelles. C’est pour ça que j’ai le temps de m’entraîner.» Pour la petite histoire, on se rappellera que Svindal avait été vu plusieurs fois à Are en février dernier avec une autre star du circuit, Julia Mancuso.


Julia Mancuso

Certains ont même prétendu que Svindal avait passé quelques semaines cet été à Hawaii avec l’Américaine. Information démentie par le principal intéressé, sourire en coin. Quoiqu’il en soit, vraie ou fausse, cette relation a de la gueule. Svindal et Mancuso (Californienne + sexy), c’est quand même mieux que le couple, confirmé celui-ci, que forment Raich et Marlies Schild (2 x Autrichien + 2 x sans charisme).

Écrit par Alex DeLarge

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4 Commentaires

  1. Clair que là la FIS tient une star une vraie… un polyvalent quon navait plus revu depuis Kjuss et Aamodt! La classe à létat pur il ny a rien à redire… en espérant des chroniques de ski tout au long de la saison…

  2. Si jamais, Svindal a avoué dans un hebdomadaire sportif autrichien que lui et Mlle Mancuso étaient plus que des « Kollegen », mais que leur relation était très compliquée au vu des distances (NZ-Chili-Autriche-Hawai)… Voilà pour le People…

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