Coin polémique : le sens de la formule

Il est des pays où rien n’est comme ailleurs. Il est des pays qui, forts de leur conviction de détenir la vérité absolue, choisissent des voies surprenantes. Désopilantes même. Dans cette caste himalayenne, le Mont Everest ne peut que se nommer Dame Helvétie.

Certains avaient cru révolu le temps où les divers championnats de Suisse se jouaient selon des modalités incompréhensibles, navrantes, à l’encontre de tout logique. Et bien ils ont eu tort !Crise financière oblige, les dirigeants de la Swiss Football League ont décidé cette semaine de prendre les devants. Pour une fois, serais-je tenté de dire. Il était demandé aux clubs de SFL, dans un courrier, s’il leur semblait possible pour eux et leurs fortunes de poursuivre cette merveilleuse aventure qu’est le championnat suisse. Parce que, et c’est à ce moment-là que j’ai commencé à rire, «il faut dix équipes pour jouer la Super League», a déclaré Edmond Isoz dans Le Matin.
Sincérité ou hypocrisie, à vous de juger. J’ai tout simplement de la peine à abonder dans le sens du directeur de la SFL. J’ai surtout l’impression que cette Super League, qu’on nous sert tel un hédonisme qui a su enfin réformer la football helvétique et le faire entrer dans l’ère moderne, a avant tout été pensée pour satisfaire trois entités : le FC Bâle, le FC Zurich et les BSC Young Boys.
Dix formations, donc un tour à neuf matches, donc l’obligation de répéter l’exercice quatre fois pour atteindre un nombre décent de rencontres en fin de saison. A qui cela profite-t-il ? Si l’on en croit le discours très officiel de la SFL, à tout le monde. Les gens se pressent dans les stades, toutes les équipes y trouvent leur compte, la télévision est heureuse. A croire que Pangloss a été engagé du côté de Muri !
Le fait est que les mieux servis sont sans aucun doute les trois grosses formations du pays. Que croyez-vous ? Que Bâle préfère jouer quatre fois – dont deux à domicile – contre Zurich, ou qu’il trouverait plus intéressant de n’affronter que deux fois son grand rival pour aller croiser le fer avec des Yverdon, Schaffhouse, Concordia ou autre Lausanne-Sport dans un championnat à 16 ? La réponse semble évidente.
Aberration suprême, cette Super League à dix équipes prônant le professionnalisme à outrance – en dépit du bon sens et surtout de la réalité économique suisse – ferme tout simplement la porte aux jeunes pousses du pays. «Mais ce sont les équipes de pointe qui font jouer les jeunes, au contraire des formations de bas de tableau», nous expliquera à n’en pas douter M. Isoz. Je m’appuierai sur les mathématiques pour répondre. 10 équipes = 110 places chaque week-end. 16 équipes = 171 place chaque week-end. Même si 45 étrangers prennent une partie de ces places supplémentaire, ça ferait toujours 16 Suisses de plus alignés en D1.
Réveillons-nous ! Le championnat de Belgique : 18 équipes. L’Ecosse : 12. Les Pays-Bas : 18. Le Portugal : 16. Chypre : 14. «Mais, à cause de la neige, il est trop difficile d’élaborer une formule à 14 ou 16. Donc il faut revenir à 12, avec la fameuse barre. Et ça, on ne veut pas !», nous rétorquera-t-on à Muri. La Suède : 16 équipes. La Norvège : 14. La Biélorussie : 16. Côté neige, ceux-là n’ont pas grand-chose à nous envier, non ?…
Pour cela, il faudrait avoir le courage, peut-être, du semi-professionnalisme. Ou encore celui d’une refonte totale du calendrier, à l’instar de celui du championnat russe. Ça ne changera de toute façon pas grand-chose en termes de résultats de nos clubs en Coupes d’Europe. Car, rappelons-le, la Super League, instaurée pour la saison 2003/04, n’a sportivement rien apporté au football helvétique.
J’ose juste donner un conseil aux décideurs de Muri. Ne vous calquez pas sur vos collègues hockeyeurs ! Par pitié. La dernière trouvaille ? Une scission du championnat de LNB avec un «Tour de classement» supposé déterminer des positions pour les play-off déjà pratiquement vérouillées et un «Tour de l’espoir» qui devrait permettre à cinq formations de lutter pour la dernière place en série sauf que, ô désespoir, tout est déjà joué.
Ajoutez à cela l’impossibilité d’être relégué, faute de candidat de 1re ligue valide, et l’incohérence, hypocrite là aussi, d’un championnat de LNA discrédité par la valse des transferts. Vous parlez d’intérêt sportif intact ? Je dis «à quand une ligue fermée» ?
Photos Pascal Muller, copyright www.mediasports.ch



LE COIN POLÉMIQUE

Le Coin polémique est une rubrique consacrée au sport dans son ensemble. Son nom définit parfaitement son aspiration première : créer la polémique. Il y sera ainsi traité de toutes les disciplines, pour autant qu’elles soient d’un intérêt assez général pour toucher un maximum de personnes. Le but de la manœuvre est simple : évoquer un sujet «brûlant» avec un parti pris extrêmement provocateur. Ainsi, les lignes que vous avez lues ci-dessus ne reflètent pas forcément l’exactitude de la pensée de l’auteur. Elles ont tout simplement pour but de faire réagir et d’ouvrir le débat.

Écrit par Julien Pralong

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22 Commentaires

  1. Le jour où les pontes de la Ligue Suisse de Football penseront plus à l’intérêt du Football Suisse qu’à ceux du trio Bâle-Zürich-Berne, ça se saura…

  2. Eh ben moi je suis pour le championnat à 10! Plus il y aura d’équipes et plus le niveau du championnat sera faible…..

    D’autre part, je pense que pour un petit pays comme la Suisse, 10 équipes dans l’élite suffisent largement….

    Et au lieu de pleurer, nous, romands, on ferait mieux de se bouger le cul pour bousculer un peu la hiérarchie du championnat. Si Bâle, YB et Zürich campent en tête du championnat, ce n’est pas parce qu’ils sont favorisés par la ligue mais parce qu’ils ont des infrastructurent modernes, une politique de recrutement et une gestion qui tiennent plus ou moins la route et un excellent encadrement pour les jeunes….

    Excellent article du coin polémique qui réouvre un débat qui n’en finira jamais…..

  3. Houlala, écrire le matin ne me convient pas vraiment. Correction de mon poste précédent:

    « … » des infrastructurent modernes…

    « … » des infrastructureS modernes..

  4. Et si, pour une fois, le problème n’étais pas que du côté de Muri? Certes, la formule est un peu absurde et il y aurait sans doute de la place pour un championnat semi-pro à 16: mais si les clubs romands avaient un peu plus d’intelligence et qu’ils ne croupissaient pas dans les tréfonds du classement, ce système serait à leur avantage aussi…

  5. Tout ça pour un soucis de professionnalisme (et Dieu sait que ce mot en Suisse fait rigoler) et de pseudo-homogénéité du Championnat…

    Franchement je préfère un Championnat mixant pros et semi-pros comme au Portugal, où nos amis de Trofense avec leurs 2 millions de budget font la nique aux gros budgets sur un match.

    C’est ça le football en fait.

  6. L’idéal serait un championnat aller-retour à 16 équipes. 2 relégués par saison et l’affaire est belle. Pas besoin d’aller chercher midi à 14 heures. Et tant pis si le FC Bâle met 6-0 aux 4 derniers du classements…

    6 clubs de plus en SL, ça laisserait la place pour des St-Gall, Lugano, Servette et Lausanne (enfin, si ces deux derniers arrivent à s’autogérer) et à d’autres équipes surprises et moins sexy.

  7. Moi je suis pour un championnat à 14 voir 16 équipes et 2 ou 3 relégués par années.

    Peut-être que le niveau général pourrait en pâtir, mais ça voudrait dire une meilleures représentation géographie du pays en D1 et par conséquent plus de derbies donc plus d’attractivité!

    Les « petites » équipes auraient la possibilité de se mesurer au gros et de se surpasser pour l’occasion, comme le font les Hull City, Stoke City en Angleterre face à Arsenal ou Manchester (toute proportion gardée bien entendu)

    Les jeunes pourraient se confronter aux meilleurs du pays (regarder Esteban star de D2 à Servette parti à l’étranger sans avoir même jouer une minute dans l’élite suisse… On voit le résultat)

    Le niveau de Challenge League au delà de la 5ème place est tellement bas qu’excepté les fans saint-gallois plus personne ne va au stade!

    Il y a vraiment quelque chose à changer!!

  8. Moi j’arrive non plus pas à comprendre pourquoi ces cons de dirigeants de Muri sont persuadés que si on augmente le nombre d’équipe il faut remettre la barre… Débile ces gars.

  9. Zurich, Bâle, YB, GC, Xamax, Sion, Lucerne, St-Gall, Lugano, Servette, Lausanne, Aarau.

    Voilà 12 clubs, les seuls à mon sens qui méritent une place durable en Ligue A, en regard de leur palmarès, infrastructures et ferveur populaire (chacun de ces 12 clubs a au moins un de ces 3 attributs, peu ont les 3 j’en conviens). Ligue fermée et basta.

    7 suisses-allemands
    4 romands
    1 tessinois

    Que demande le peuple? Il n’a plus qu’à se rendre au stade.

  10. Haaaaa… les gui(rigeant) du foot Suisse…..
    En fait c’est simple 16 équipes matche allé retour, les deux derniers relégués. Ca nous fait 30 matchs par saison…Si ça ne suffit pas pour les caissiers des clubs on peut toujours faire une coupe de la ligue !!!
    Deuxièmement comme certain l’on dit, si certain des clubs sont semi-pro tant mieux ou tant pis c’est selon !!!
    Et pour finir…..
    Pour moi le plus grand problème du foot Suisse c’est ces supporters, ou justement son absence de supporters. Les fans de foot sous nos latitudes se gargarisent de la ligue des champions (ligue où certain président de club rigolent de l’honnêteté des banquiers Suisses).
    Evidemment qu’il n’est pas terrible le championnat Suisse, évidemment que la formule est nul, mais avant tout si on se fait chier dans les stades c’est bien parce qu’ils sont à moitié vide !!!! Si tout était une question de spectacle ça ferait longtemps que le Suchy-Sports attirerait 30’000 personnes !!!
    La Suisse est un petit pays, les droits TV sont maigres et l’argent ne coule pas à flot (pour le foot). Comparer le foot suisse au grand championnat étranger c’est un peu comme comparer la puissance cérébrale de la crevette à l’ail à celle d’Albert Einstein……………….

  11. askaris

    Si Vaduz, Bellinzone ou le FC Lucens a des meilleurs résultats que Servette ou Lausanne, je ne vois pas pourquoi ils ne devraient pas être dans une ligue supérieure, même s’ils jouent devant trois personnes et un chien. Ca s’appelle le sport…

  12. @F. Fellay, Askaris et quelques autres qui partagent leurs avis

    Quitte à m’attirer les foudres de certains, je ne vois pas en quoi Lausanne mérite de retrouver sa place en Super league:

    Stade de merde, pas de public, une présidence qui gère super bien le budget mais qui n’a aucune ambition et j’en passe…

    Je suis pourtant vaudois, supporter du LHC mais là, je n’adère pas….

  13. La formule à dix me paraît défendable, tout comme une formule à douze ou quatorze d’ailleurs. Plus important que le nombre d’équipes qui forment l’élite, il y a à mon sens deux choses :

    1) le climat et la topographie de la Suisse plaident vraiment pour un championnat étalé sur l’année civile (p. ex.mars à début novembre) comme dans les pays scandinaves. Avantages : une seule coupure dans la saison et des matches qui se jouent en été LORSQUE IL FAIT BEAU. Ca n’a plus de sens le pretexte de dire « en été les gens sont en vacances ». Maintenant, les gens sont en vacances de façon étalée à n’importe quel moment de l’année. Je suis persuadé qu’il y aurait bien plus de monde à un Zurich-Xamax en plein mois de juillet qu’un 12 décembre !

    2) Au contraire de ce que propose askaris, je ne suis SURTOUT PAS pour une ligue fermée comme c’est déjà (presque) le cas au hockey. Il faut du mouvement et des promus et relégués chaque année ! Sinon c’est la mort du sport, là je rejoins totalement Henri Leconte sur ce point.

    Voilà mon opinion sur cette épineuse question de la bonne formule de championnat. A part ça j’ai un peu le même avis que l’auteur de l’article à propos des pontes de l’ASF et de la Swiss Football League, Edmond Isoz en premier, y a là malheureusement un certain nombres de compétences limitées dira-t-on pour rester poli.

    P.S. :Le Gramophon (de Suchy?) m’a bien fait rire avec sa comparaison de la puissance cérébrale de la Crevette avec celle d’Einstein. Y en a un qui doit transpirer l’ail et virer du rose au rouge foncé en lisant ça 😉

  14. Si on reprend les éléments cités dans ces réactions, on y retrouve un mixage de réalisme, de fatalisme et… de pessimisme. Bien que les trois soient intimement liés dans notre cas…

    Il est une chose à préciser. Désormais, et ce pour longtemps croyez-moi, ce sont les clubs des grandes « métropoles » suisses qui ont les rennes du championnat, et en plus, ça se vérifie au classement, ou presque! 1. Zurich (le FC) 2. Bâle 3. Berne 4. Zurich (GC). Ca alors! Quelle surprise! Qui dit grandes agglomérations, dis plus gros moyens financiers, c’est logique! Donc bon, ces quatre-là, qui sont par ailleurs les seuls à avoir à peu près le niveau d’un Energie Cottbus, sont indéboulonnables quoiqu’on en dise.

    Après, je rejoins certains en disant que la Power League gagnerait plus en attractivité si toutes les régions de Suisse (excepté peut-être les Grisons sans leur manquer de respect, à moins que le Cheikh El-Babusch rachète le FC Coire), soient représentés proportionnellement en 1e division, comme proposé plus haut donc.

    Bien sûr, certains n’ont pas tort quand ils disent que Vaduz mérite sa place et que Bellinzone aussi. Bellinzone est d’ailleurs une équipe que je trouve épatante par moment mais tant que le Tessin ne sera pas uni derrière un seul et unique club, il ne sera pas crédible au niveau national, et malheureusement, cette perspective n’est pas prête d’arriver.Quant à Vaduz, sa maigre affluence ne plaide pas en sa faveur et il est bien évident qu’une ligue chouette à suivre, c’est une ligue qui est voit des gardins bien garnis chaque week-end. La montée des Petits Hommes Verts l’an prochain fera dans ce sens un bien fou.

    Avant la descente du FCSG en 2e division, notre moyenne de spectateurs était vraiment bonne pour un pays comme le nôtre qui a la population de Londres et la culture foot en moins… Côté spectateurs donc, à part quelques clubs vraiment inquiétants (GC, Bellinzone, XXX et Vaduz), c’est pas si mal… Côté spectacle, ça fait mal, et je ne pense pas que rajouter des équipes en plus fera nécessairement changer tout ça, bien au contraire…

    Pour le moment, à part attendre en vain les pétro-dollars, je ne vois pas très bien ce que l’on pourrait espérer de plus pour voir le niveau de notre cher championnat évoluer.

    Messieurs, nous sommes en Suisse, pas dans la Ruhr ou le Mersey Side… Contentons-nous déjà de notre sympathique petit championnat, d’autres plus gros poissons sont sûrement moins bien lotis. Il faut se dire qu’il y a pire.

  15. La Suisse doit comprendre qu’elle n’arrivera jamais à avoir un championnat comme l’Angleterre, l’Espagne ou l’Italie. Ni comme l’Allemagne ou la France! Elle doit prendre exemple sur les Pays-Bas ou la Begique et créer un championnat à sa taille. Soit des équipes pro et semi-pro.

    Aux Pays-Bas, il y a l’Ajax, le PSV et Feyenoord…. et les autres (15). Ce trio n’a laissé échapper qu’un seul titre sur les 40 dernières années (victoire du AZ Alkmaar à l’issue de la saison 1980-1981). Et pourtant, les supporters viennent au stade en sachant pertinement qu’ils ne seront pas champion à l’issue de la saison.

    En Suisse, la formule à dix est ridicule! Bâle, Zurich, YB, GC, Saint-Gall, Lausanne, Servette, Lugano, Sion, Neuchâtel, Aarau, Lucerne devraient avoir leur place (soit 12 équipes) ainsi que 4 autres équipes d’envergure plus petite. Avec une formule à 16, les clubs des principales villes suisses pouvant attirer des supporters (et donc les sponsors….) pourraient construire sur la continuité sans craindre d’être reléguées….

    Je m’explique…. Une ligue à 10 clubs reléguant chaque année un voir deux clubs fait peser une continuelle pression sur les équipes. Alors que 3-4 clubs jouent le titre, le seul défi pour les six autres est alors de rester en vie et non d’obtenir un bon résultat en championnat afin de construire sur le moyen terme avec des jeunes issus des centres de formation. On assiste alors à des matchs opposant des équipes sans avenir, qui n’attirent pas les supporters d’une part, ni les sponsors de l’autre.

    Autre problème pour la Suisse, la concurrence des championnats européens. La possibilité pour les amateurs de football de voir les matchs des championnats européens les plus célèbres et pratiquant toutes les variantes du football en matière de jeu pratiqué ne peut que détourner les supporters des matchs incipides en Suisse. Combien de beaux matchs sur une saison?

    En comparaison, en hockey sur glace, il est dificile de voir des images des autres championnats, hormis la NHL. Les points de comparaison en matière de jeu pratiqué en Suisse et à l’étranger sont donc moins nombreux et fréquents par rapport au foot. Les supporters apprécient un peu plus le spectacle qu’on leur présente de ce fait.

    Durant les pauses de l’équipe nationale de hockey, je regarde les matchs de NHL…. Et bien je vous certifie que même si je suis ravi de retourner supporter mon équipe à la patinoire sitôt la pause terminée, la différence de niveau rend les matchs en suisse pénible à suivre au début…
    Alors imaginez aller voir un match Neuchâtel – Vaduz alors que vous avez Barcelone qui accueille …peu importe! Ou Manchester qui joue à…peu importe aussi!

  16. Moi la formule ne me gêne pas.

    A dix équipes on gueule parce que les 6 derniers pensent à sauver leurs miches, ben oui, mais au moins il y a un intérêt.

    En Challenge League, on est 16, je peux t assurer que c est déprimant que dès le 6e rang jusqu au 13e, tu sais que tu vas être dans le ventre mou, sans ambition, toute l année.

    On peut toujours critiquer, n empeche la ligue a fait avancer des choses. Les clubs construisent des stades intelligents, et l engouement est là! Bien plus qu avant.
    L an passé, la moyenne était excellente.

    Quand tu dis que Bale préfère jouer Zurich 4x, que 2x Yverdon. Oui! Mais c est un peu démago.
    Demande à Sion ou Xamax, s ils préfèrent jouer 2x Yverdon ou 4x Bale, tu verras la réponse.

    10 équipes, ca laisse la place à tous les clubs bien gérés de Suisse. Actuellement, on en a 6 en comptant large.

    A Lausanne et Servette de faire l effort.

    De plus j aime ce système de promotion qui ne pas trop grave pour le relégué. Si tu tombes (contrairement au hockey), ben no panic, et tu peux normalement remonter direct (comme Xamax ou vraisemblablement StGall).

    C est difficile à admettre, mais ils ne font pas tout tord à mon sens. Même si tout est défendable.

  17. Oui, Ch Logoz, la comparaison est excellente en effet.

    Einstein avait un avis tranché sur la question (que la plupart d’entre vous ne partagent pas d’ailleurs):
    Elite= Moins de Clubs au mètre2

    Moi, je n’ai même pas d’opinion à faire valoir. (Signe clair d’un manque total de « puissance célébrale »…)

    Pour moi, la retransmission d’un MATCH DE CHAMPIONNAT SUISSE a toujours et invariablement été synonyme de SIESTE. Je doute que le fait de les faire jouer à 12,
    28 ou 4 équipes y change grand chose. L’absence totale d’Actions n’a d’égal que mon manque de Réaction.

  18. Excellente inspiration de la Crevette cette nuit à 4h30: Einstein aurait dit : « Elite= Moins de Clubs au mètre2 » ! Fallait la trouver, bravo, sincèrement !

    Sinon c’est son droit de ronfler devant un match du championnat suisse, ma fois…pourtant avec au commentaire un Pierre-Alain Dupuis ou un Yannick Paratte, ça devrait aider à rester éveillé ? non ? 😉

  19. Re….

    La réponse de la crevette m’a comme on dit par chez nous déçu en bien. Il est donc dommage que sa puissance cérébrale soit gâchée par un chauvinisme « de la classe gaullienne supérieur »
    Un autre point me semble t’il, n’a pas été relevé…..
    Pour moi (supporter du xamax) le fait de voir de moins en moins de joueur du cru sur le terrain me gêne énormément…
    Je fais partie de cette petite minorité de gens qui préfèrent voir leur club au milieu de classement avec des joueurs formés dans la région que champion avec dix joueurs étrangers….
    Les mauvaises langues diront que le xamax n’a pas besoin de jeunes du cru pour être au milieu de classement….Mais c’était juste pour avoir l’avis de supporters valaisan.
    Serait-il judicieux d’imposer un centre de formation et un quota de joueur du cru aux clubs de la Senovisuperleague

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