Et si Tyson Gay était suisse ?

En ce dimanche soir du 16 août 2009, un bon nombre d’entre vous était devant le petit écran pour regarder la finale du 100 mètres hommes des Mondiaux de Berlin. Une course improbable et incertaine, se résumant à ceci : de combien Bolt améliorera-t-il son record du monde ? Car la question n’est aujourd’hui plus de savoir si le Jamaïquain va battre son chrono, mais quand il va choisir de le battre.

Aux alentours de 21h40, Usain Bolt atomise la meilleure marque mondiale en la portant à 9"58. Les superlatifs fusent aussi vite qu’une première balle servie par Karlovic : «Incroyable, foudroyant, fantastique, sensationnel ou encore hallucinant». Le Jamaïquain fait l’unanimité auprès des suiveurs, fans d’athlétisme, journalistes. Bref, tout le monde l’aime. Usain Bolt est l’archétype du mec sympa : il fait le show (toujours le même, mais ça les gens s’en foutent), il communie avec les fans et ne se prend pas la tête. Il est vrai que l’homme le plus rapide de l’histoire a tout pour plaire. En Suisse, le consensus l’entourant en devient presque malsain. Une question nous taraude : et si Tyson Gay était suisse, le tsunami de sympathie serait-il le même ? Une simple lecture des journaux, blogs et autres forums suffit à comprendre l’ampleur du phénomène. Tout le monde aime Usain Bolt. Personne pour mettre un tant soit peu en doute l’honnêteté du Jamaïquain supersonique. Les Helvètes amateurs de sport sont d’habitude plus prompts à dégainer la seringue. L’accuser directement reviendrait à se faire taxer illico de raciste. En plus, il vient d’un pays pauvre où la seule façon d’échapper à un sinistre quotidien consiste à parvenir à percer, entre autres, dans l’athlétisme. Sa réussite, il ne la doit forcément qu’au travail acharné et à une inextinguible volonté.
Le parfait exemple qui nous vient rapidement à l’esprit est Rafael Nadal. Le Majorquain est sans cesse dénigré et il a dû faire face à de nombreuses suspicions de dopage. Son mental, son fighting-spirit, ses quatre Roland-Garros à la suite, rien à battre. On préfère se concentrer sur l’affaire Puerto, son bras bionique et ses genoux en compote. C’est vrai que l’ignoble Rafa a eu l’outrecuidance de priver le Maître Federer d’au moins trois Grands Chelems. Et ça, ça ne se fait pas. Les Suisses ne pouvaient pas y croire : «comment est-ce possible que cet Espagnol qui court dans tous les sens et frappe comme une mule puisse avoir le toupet d’être plus fort que notre Rodgeur Federer ? Il doit être dopé, c’est pas possible autrement».
Soit, le doute est permis.
D’ailleurs, nous pensons que le passé proche nous a appris à ne pas trop nous enthousiasmer en cas de performance hors normes. Chaque vainqueur d’étape du Tour de France doit – à juste titre – faire face aux questions tordues des journalistes. Un médecin au «passé sulfureux» (dédicace à Bertrand Duboux), un voyage en Bolivie ou une douleur à l’orteil soignée en intraveineuse. Toutes les excuses étaient bonnes pour mettre en doute la performance d’un athlète/cycliste/tireur à l’arc. Et aujourd’hui, Usain Bolt court vingt centièmes plus vite que Ben Johnson (les plus jeunes tapez sur Wikipedia) et tout le monde trouve ça normal. Cinq pages dans L’Equipe, tous les quotidiens romands et rien. N’aurait-on finalement rien appris du passé ? Il est loin le temps où le record du monde était battu à coup de centième : 9"86, 9"85, 9"84. Maurice Green a fait un bond de géant en l’abaissant à 9"79. Levée de boucliers et hurlements effarouchés. Immédiatement le mot dopage est sur les lèvres de tout le monde pour cinq malheureux centièmes.
Alors aujourd’hui, Bolt améliore son propre temps de onze centièmes et cela semble normal, qui plus est sur une piste pas franchement rapide en dépit de conditions météorologiques favorables. La dissertation porte plus sur la physiologie et la technique du longiligne Jamaïquain que sur les limites humaines qui tendraient à l’établissement d’un chrono théoriquement intouchable. Béats d’admiration, les amateurs de sport en oublient peut-être de garder raison face au déraisonnable. «Oui, mais il est grand» est la première excuse lancée aux vautours sentant l’odeur du dopage. C’est donc le premier échassier à faire du sprint ? On se réjouit de voir Yao Ming sur 100 mètres alors. Il a une chance d’atteindre les 9"10 peut-être.
Une chose est sûre, le «Café du Commerce» et la vox populi helvétique seraient bien différents si Tyson Gay était suisse. Les fantastiques, sensationnels ou autres hallucinants auraient sans doute laissé leur place à anormal, suspect ou encore pas crédible. Finalement, c’est peut-être Stéphane Diagana qui a résumé de la meilleure des manières ce qui s’est passé dimanche à Berlin : «si on avait dit à Gay il y a deux ans lorsqu’il est devenu champion du monde qu’il courrait en 9"71 à Berlin et que ça ne suffirait pas pour gagner, il nous aurait traité de fous».

Écrit par Mathieu Nicolet et George Baudry

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25 Commentaires

  1. C’est pour ça que j’aime CR, on nous sert pas la même sauce que partout ailleurs. C’est triste de ne pas pouvoir vivre les exploits à 100%, mais on a toujours cette petite voix qui nous rappelle que le dopage existe, malheureusement…

  2. Une fois de plus très bon article de carton rouge et ce malgré Georges Baudry, comme quoi je sais apprécier sans pré-jugement.

  3. Ben voilà George quand tu veux… 😉

    Pour revenir sérieux, très bon article que je rejoins totalement. C’est juste triste comme le dit très justement Tony de se dire que chaque fois qu’on voit un exploit sportif, chaque fois qu’on vibre pour un sportif on doit se convaincre de se dire « non lui c’est un bon type, jamais il ne se doperait ».

  4. enfin une analyse qui sait raison garder. Il est vrai que les commentaires, pour la plupat dithyrambiques sont vraiment étonnants. Cette propension à vouloir absolument rêver que ces exploits sont le fruit du travail est fascinante chez l’homo que l’on nomme « sapiens » ??
    Dans la plupart des sports, un athlète qui figure sur un podium est chargé. Point barre. Même si on veut se persuader que…………….., c’est ainsi. On peut accepter le fait que c’est un exploit. Certes. Mais il n’y a plus médaille ou record sans l’intervention du dopage (produits, manipulation génétique, etc…) C’est peut-être dur à avaler pour les idalistes et les puristes (j’en faisais partie il y a encore quelques années), mais c’est comme ça! Alors un peu de calme et de retenue. Ce sont des champions, je vous l’accorde, mais des champions qui trichent.

  5. Polemique pour le plaisir de la polemique double de cynisme de Cafe de Commerce le tout base sur des..faits? preuves? temoignages?…Non, rien, juste l’envie de trouver la petite bete.

    Jusqu’a preuve du contraire, Bolt est clean mais bon, on peut toujours imaginer que ca sente mauvais a defaut de trouver la merde…

    Et bien entendu « on peut rien dire » sinon « on est accuse de racisme » donc c’est la faute au politiquement correct que Bolt est super-populaire.

  6. Super article. Bravo au rédacteur.
    Maintenant je pense que tous ces commentaires sur le dopage sont juste un sujet pour les différents médias, etc… Mais est-ce que vous vous rendez compte, sur cette dernière année ce que nous avons pu vivre au niveau sportif. Les records et victoires à Federer, Bolt, Felps. Je pense que beaucoup de gens ne se rendent pas compte de ces moments que nous vivons. Nous avons devant nous des légendes vivantes. Au lieu d’apprécier ces rares moments dans notre vie, la plus part des gens cherchent à trouver des excuses ou des soit disant produits dopants à tous ses succès. Mais personne ne parle des heures d’entraînements que ces athlètes accomplissent par jour, de tous les sacrifices qu’ils font dans leurs vies. Comparer les records de l’époque et ceux d’aujourd’hui ce n’est plus d’actualité. C’est comme comparer une GOLF 1 et une GOLF V. Aujourd’hui tous sportifs est plus suivis, les nouvelles technologies permettent d’avoir des entraînements appropriés à ses qualités et ses défauts. Ce qu’à l’époque n’était peut être pas le cas.

  7. Je me souviens qu il y a un à peu près un an le même était paru après les victoire d’Usain Bolt, comme quoi il ne fallait pas s’emballer et qu il était surement dopé.

    Un an après il explose son record et toujours pas de trace de produit dopant.

    Et si Usain Bolt était vraiment exceptionnel?

    C’est peut être pour ça qu il fait réver…

  8. Et les gars (internautes), vous faites exprès ou bien les Helvètes nous sommes les rois de la politique de l’autruche..

    Je crois que le but de cet article n’est pas de parler du dopage en général ou si Bolt l’est ou pas dopé, mais de nous rendre compte à quel point nous (les helvètes) sommes de mauvaise foi et mauvais perdants, c’est tout!

    Bravo à CR! vraiments forts les gars, ils nous en mettent plein la gueule et nous on court pour les féliciter.. vraiment des bobets!

    Soit dit en passant les auteurs de cet article ont entièrement raison sur notre « chauvinisme »..

    Bonne soirée!

    V1

  9. Désolé, pour une fois je n’accroche pas. Cet article, écrit par les deux chroniqueurs que d’ailleurs et comme par hasard sont les deux que j’apprécie le moins sur ce site, n’a ni queue ni tête, et n’est même pas sauvé par une pointe d’humour ou de dérision.

    Un ratage, désolé les gars. Et le paragraphe sur Nadal et les suisses, pfff, vraiment nul !

    Quant à la performance de Bolt, j’ai un avis proche de M. polemique ci-dessus, je n’en rajoute pas.

  10. Merci infiniment pour l’article. Il m’arrive de ne pas comprendre la réaction de certains de mes amis et proches.

    Je ne dis pas que Bolt n’est pas dopé ou que Nadal n’est pas dopé. Je n’en sais rien. Personne ne le sait! C’est pour ça que je ne comprend pas pourquoi on le déteste autant. J’ai la fâcheuse impression que beaucoup de gens se basent sur un fait inconnu, pour l’instant, pour haïr ce joueur. C’est clair qu’il n’a pas, au contraire de Bolt, le profil du mec super sympa et qui aime tout le monde. Mais le sport c’est aussi ça! J’adore regarder Bolt courir et faire le show! Mais j’adore aussi regarder Nadal tenter de gagner son match avec envie et même rage! Même si il n’est pas souriant j’aime beaucoup son style de jeu et son envie.

    Par ailleurs, j’aime beaucoup aussi Federer! Mais je me pose une question… Si Federer avait le même style que Nadal, serait-il detesté? Je ne crois pas. Mais je n’en sais rien! Ou alors, si Nadal était Suisse?. Ces 2 questions rejoignent votre bout de texte sur le « chauvinisme », chose que je respecte, mais que je rencontre souvent chez mes proches.

    Quoi qu’il en soit j’aurais toujours autant de plaisir a regarder Bolt, gay, Federer, Nadal, Wavrinka, Contador, Cancellara, Frei, Cristiano Ronaldo, Ibrahimovic, Magnin, etc. En essayant de trouver le moins d’excuses négatives à leur réussite et sans trop de préjugés!

  11. J’ai aussi trouvé choquant la manière dont cet « exploit » a été relatée. La majorité des journalistes – heureusement il y a des exceptions – se met littéralement à genoux devant Bolt, c’est pathétique… mais c’est le reflet de notre société, une société dans laquelle l’esprit critique a définitivement démissionné face au sensationnalisme. « du pain et des jeux », on se croirait revenu 20 siècles en arrière. Pareil avec le Tour de France: on sait que c’est une plaisanterie, et pourtant on s’agglutine le long des routes, on gesticule comme des tarés, tout ça pour dire « j’y étais ».

    Et attention, si à cela s’ajoute le critère « nationaliste », tout part en vrille. Suffit que tel ou tel guignol ait un passeport avec une couleur plutôt qu’une autre pour qu’il devienne l’IDOLE du peuple, le SAINT à qui on pardonne tout. La raison est démembrée par le populisme, par les pulsions les plus primaires.

    Triste époque…

  12. C’est effectivement choquant de voire un athlete exceptionel couvert d’eloges, il faut un quota d’aigris qui critiquent et qui se declarent martyrs du politiquement correct en cas de reaction adverse.

    Un extrait d’un article du Temps d’aujourd’hui, on notera la difference entre journalisme serieux et journalisme tabloid:

    Une tête qui culmine à 1,96 m. Des pieds qui chaussent du 47. Des deltoïdes proéminents. A sprinter hors norme, gabarit hors norme. Physiquement, Usain Bolt est un bijou de la biomécanique. Un statut qui éloigne les soupçons que pourraient légitimement réveiller ses performances d’extra-terrestre. Même Jacques Rogge, chantre de la lutte anti-dopage, le dit: «Usain Bolt peut être considéré comme un phénomène sur le plan morphologique et génétique et descendra un jour sous les 9’’50.» Le président du CIO, qui s’est confié au quotidien belge Le Soir, estime que la fusée jamaïquaine est propre. «Il est l’un des athlètes les plus ciblés, il a été contrôlé des dizaines de fois, et a toujours été négatif.» Rogge précise que seuls des anabolisants, facilement détectés, pourraient aider Bolt sur 100 m. «Et je ne crois pas aux drogues de synthèse que l’on ne peut utiliser longtemps sans que ça se sache. Quant au dopage génétique, tous les experts de l’AMA et du CIO disent qu’il n’existe pas aujourd’hui.»

  13. J’aime pas trop cette manière de stygmatiser le public suisse qui me parait assez objectif d’une manière générale.

    Et le parallèle avec Federer et Nadal ne fait pas vraiment sens. Si Federer était américain ou frouze, je pense que le public aurait les mêmes doutes sur l’Espagnol; il n’y a qu’à lire les forums français pour se convaincre que la question épineuse du dopage de Nadal n’affecte pas que la Suisse.

    Concernant Bolt, finalement, dopé ou pas, ca ne change pas grand chose. Johnson était dopé, il courait malgré tout 20 centièmes plus lentement que le Jamaïcain. Et je doute qu’on puisse expliquer les 20 centièmes par l’amélioration des produits dopants. Dopé ou pas, Bolt reste le plus rapide sprinter de l’histoire. Dopés ou pas, les sprinters des 20 prochaines années auront de la peine à venir titiller son chrono.

  14. En outre, quand je lis les commentaires, je ne reconnais pas ce que j’entends autour de moi.

    Le sensationnalisme, c’est justement de parler dopage. Le politiquement correct est devenu incorrect. Pour répondre à holo, je trouve qu’il est actuellement beaucoup plus facile d’être trash que d’être bien sous tous rapports, auquel cas, il y aura toujours qqn pour venir vous le reprocher.

  15. Pour répondre par ailleurs à V1 qui a tout à fait compris le sens de l’article:

    Je trouve au contraire qu’il y a beaucoup plus de gens blasés comme toi que de gens qui s’enthousiasment. Putain, si Federer était français, ca serait carrément autre chose! On est juste trop humble, trop bon perdant même.

  16. En tant que suisses, on est même incapable de pas se foutre des baffes comme avec cet article.

    Mais non, voyons, il ne faut surtout pas trop s’enthousiasmer! Imaginez, si Tyson Gay était suisse ce que ce serait.
    Mais non, voyons, il ne faut surtout pas trop s’enthousiasmer! Imaginez, si Roger Federer n’était pas suisse.

    Raisonnement qui se mord la queue ici puisqu’on a justement un athlète suisse qu’on admire et un athlète étranger. Preuve que la nationalité du sportif n’est pas une part prépondérante de l’amour que lui porte un public. Federer est aimé partout dans le monde. Mais ici, en Suisse, il faut toujours lui chercher la petit bête. Il est élu sportif mondial de l’année en 2005… mais il n’est que le 2ème meilleur sportif suisse cette année-là (derrière TomTom). Quel meilleur exemple pour montrer à quel point on ne veut pas de tête qui dépasse…

  17. @Olmat!

    Primo:je ne fais pas partie des gens « blasés », je ne vois pas ce qui te fait dire ça, parce que je suis d’accord avec le contenu de l’article? j’en ai le droit il me semble…

    Secundo: tu (vous) en a pas marre de toujours la même rengaine avec le chauvinisme des « français »? Est-ce qu’un jour tu (vous) allez comprendre qu’il est tout à fait normal et scientifique et mathématique qu’un pays de 60’000’000 d’habitants fera toujours plus de bruit qu’un pays comme le notre de 7’000’000 de pelés? et que c’est normal que dans ces grands pays (aussi l’italie, l’espagne, l’allemagne, etc..) et qu’ils doivent annoncer un exploit d’un des leurs un peu plus fort pour que tous les indigènes l’entendent? en plus dans ces pays, ils ont une concurrence interne sauvage dans les médias, eux.. nous, on doit se contenter de l’humeur journalière du commentateur ou présentateur de l’événement, imagine-toi ce que celà donnerait avec Rodgeur si l’on avait la même quantité (pas qualité) de médias.. Tu le retrouverais même le matin dans ton cacao…

    Tu sais, tu n’est pas obligé de suivre leurs exploits sur LEURS CHAINES DE TELEVISION et médias respectifs…

    V1

  18. c’est pas toujours dans les vieilles marmites qu’on fait la meilleure polémique. Les ingredients de cet article (Nadal Federer Suisse Dopé) ne laissaient que peu d’espoir

    Perso, je m’extasie librement de la fabuleuse course d’Usain Bolt, j’en espère d’autres encore.
    Peut être qu’un jour on me dira qu’il a triché et je sera déçu (mais pas effondré).
    Au moins j’aurai vécu à fond (et mon fils avec moi) un moment historique, que ce soit un réel exploit ou seulement un moment de honte et de gêne.

    La vraie dispute est sur l’utilisation légale de toute substance, pronée par certains sportifs (nord-américains, asiatiques) ou l’interdit absolu. Mais de quoi? Qui décide des substances admises? Quelles sont ces substances, sont-elles dangereuses ou simplement profitables à la performance?

    Et si on permettait tout, pour 10 ans, pour voir…

  19. Mais que voilà une bonne idée ! Histoire qu’il y ait 5000 morts de plus par an, des années d’efforts en matière de prévention anti-dopage et de lutte active réduites à néant et une identification à des « héros » disparues (sauf pour les quelques naïfs qui y croiraient encore sans chercher le pourquoi du comment).

    Petite indication, les footballeurs US ont une espérance de vie d’environ 48 ans. Dans cette discipline très permissive au niveau de l’utilisation des produits, on se demande bien à quoi cela est dû…

  20. Je dis pas que c’est une bonne idée!
    Cette hécatombe ne concernant que des imbéciles, elle est presque supportable.
    Elle permettra surtout d’ouvrir les yeux des naifs, pour qui le danger sera devenu évident, et surtout de marcher à visage découvert, d’assumer ses choix et de se passer de guignols comme Virenque & Co

    Je ne suis pas sûr que la répression soit la meilleure prévention, c’est tout.

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