Le retour du Roy

Le retour de Jonathan Roy avait été décidé de longue date par van Boxmeer. Même si celui-ci coïncide avec une suspension de 7 matchs infligée contre Kolnik pour un doigt arbitral bleuté, ce qui fait que les Aigles de Genève ont demandé (ou exigé selon McSorley) qu’Alexandre Tremblay les renforce pour le week-end. Mais passons sur cette pure coïncidence pour nous intéresser au 3ème volet de la saga de Roy à Malley.

La venue moyennement attendue du Roy sans royaume Aragorn avait pourtant vite fait taire ses détracteurs vu que sa ligne aux côtés de Frodon Schnyder et de Boromir Tremblay avait fait exploser toutes les statistiques des tournois de préparation. Seulement voilà, cette prometteuse Communauté – qui s’était juré de détruire l’anneau de la LNB qui les liait tous – avait rapidement été contrecarrée par les sombres desseins du Nazgul Yake et les exploits passés allaient très vite laisser place à une longue traversée de la déserte Eregion, dès les premiers inconvénients survenus. Des blessures de guerre allaient donc vite enrayer ce bel engouement et le travail de sape des Nazguls n’allait pouvoir en être que plus cinglant. La bataille des Deux Tours allait finalement en durer quatre, non sans quelques victoires de prestige (la défaite dudit Nazgul Yake pour être banni à jamais dans les ruines de la Moria ou la déchéance du Balrog Nelson dans les tréfonds de l’oubli). Le principal événement de cet épisode central était bien sûr la reprise en main de la destinée de la Communauté de l’Anneau de glace par Theoden van Boxmeer, le Roi du Rohan libéré des forces de l’ours maléfique. Le nouvel objectif sous les ordres de leur seigneur retrouvé était clair : tenir coûte que coûte les positions du gouffre de Helm protégé par Éomer Mona, quitte à ne porter que peu de coups à l’ennemi. Mais en gagnant chacune des batailles menées car seul le résultat compte pour écrire l’Histoire.
D’innombrables péripéties parsemèrent l’épopée de ces ga… pardon, vaillants combattants. Le Magicien blanc Gandulov, le guerrier Faramir Miéville et l’artilleur Légolas Stalder allaient être épaulés par de nouveaux mercenaires, parmi lesquels Erkenbrand Banham ou Hendry, l’ent massif.

La dernière bataille en date a eu plus l’air d’une escarmouche. Le nain Rimann et quelques jeunes recrues d’une contrée extrêmement hostile au nom imprononçable avaient décidé de s’en prendre à nos troupes intrépides en ce dimanche du VII Pluviôse 2010, malgré de nombreuses blessures ou maladies survenues récemment dans nos rangs.
Allions-nous assister au retour du légendaire Roy Aragorn ? Ou allait-il cette fois s’enfoncer de manière irréversible sur son déclin déjà bien amorcé ? Il profita de moult occasions d’influer sur le destin et de faire basculer la bataille. Mais rien n’y fit. Certes, il dut affronter plusieurs coups du sort, étant par moments extrêmement près d’écrire un de ces anciens faits d’armes qui ont fait sa réputation. Mais il ne sut provoquer la chance qui est indispensable en pareille situation ou loupa carrément l’immanquable dans de trop nombreux cas. Heureusement que nous pûmes compter sur des renforts de notre Mer intérieure, les cavaliers de Rohirrim Randegger et Maurer. Même s’il existe des rumeurs que ce ne soient que des envoyés de McSaurlon, il faut admettre qu’ils ont largement contribué au succès d’hier soir.
Le Roy Aragorn, fatigué et ne sachant plus comment imposer son autorité, aura certainement livré son dernier combat. Le fougueux Chevalier Erkenbrand Banham devrait irrémédiablement prendre sa place à la tête de nos armées, aux côtés de Boromir Tremblay. Le peuple de Malley-Tirith semble s’être choisi ses hérauts ; reste à savoir si la victoire finale pourra se jouer à l’Isengalascia, en Ilfisdur ou à Bielordor, pour enfin, détruire à jamais l’anneau de la malédiction LNB sur la Montagne du Destin.
Oui, vous l’aurez compris. Ce match n’avait rien, mais alors rien d’une épopée. Mais c’est plus sympa à lire comme ça, non ?

Lausanne HC – GCK Lions 3-0 (1-0, 0-0, 2-0)

Malley, 2619 spectateurs.
Buts : 16e F. Randegger (Chavaillaz, Leeger) 1-0, 48e Maurer (Pivron, Augsburger) 2-0, 50e Miéville (Zalapski, Banham) 3-0.
Lausanne : Mona; Zalapski, Stalder; Villa, Chavaillaz; Leeger, Schilt; Kamerzin; Fedulov, Miéville, Banham; Lussier, Abplanalp, Randegger; Schnyder, Roy, Hendry; M. Maurer, Augsburger, Pivron.
GCK Lions : Hermann; Signoretti, Camperchioli; Kukan, Zangger; Stämpfli, Geiger; M. Wichser, Micheli, Rimann; Ryser, Baltisberger, N. Altorfer; O. Gerber, Schäpppi, M. Wolf.
Notes : Lausanne sans O. Keller, Jér. Bonnet, Cadonau (malades), Tremblay (surnuméraire), Staudenmann, Gailland, Frunz (blessés). GCK sans Pienitz (malade), Breu (blessé), Down Kienzle (avec les ZSC), Genoni (avec Dübendorf).

Écrit par Yves de St-Aÿ

Commentaires Facebook

7 Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.