Barry Alter, les résultats avant les sentiments !

Je m’en excuse presque avant de commencer ce papier. Mais je ne fais pas partie aujourd’hui de ceux qui pleurent le départ de MM. Lei Ravello et Scheidegger, bien au contraire… Oui, la forme est moche, insultante, et la méthode peut paraître indigne. Oui, l’ère Lei Ravello-Scheidegger marquera l’histoire positivement de ce club et à ce titre ils méritent nos plus sincères remerciements.

Un parce qu’ils l’ont tout simplement sauvé à un moment des plus critiques. Deux parce qu’ils lui ont offert une assise et un crédit que personne jusqu’ici n’avait réussi ou même imaginé. Oui ces messieurs et leurs équipes auraient sans aucun doute mérité de continuer l’aventure et obtenu l’aval de bon nombre de propriétaires de clubs. Oui, l’arrivée de Sacha Weibel à la tête du club apparaît comme tellement ridicule qu’elle enlève tout crédit à la démarche de Barry Alter. Sacha Weibel à la tête du LHC, c’est Michael Vendetta nommé ministre de la culture et de la communication par Nicolas Sarkozy : risible, insensé, bête et ahurissant !
 
Je crois cependant aujourd’hui qu’il faut être clair et sincère. Le LHC n’est toujours pas monté en Ligue A. Le recrutement de cette saison n’a épaté personne. Les étrangers en tête qui, mis à part quelques coups d’éclat en play-off, ont tout bonnement réalisé une saison lamentable. La confirmation de Terry Yake en tant qu’entraîneur après les play-off de l’année dernière était une erreur de débutant. Il fallait être aveugle ou intéressé pour donner une pleine confiance à un «entraîneur», pardon, un joueur qui a regardé Kossmann gérer l’équipe en play-off. Sachant qu’en Ligue B l’équation est simple (un bon entraîneur, un bon gardien et deux étrangers extraordinaires), sachant la solidité et la qualité des Suisses du LHC, ne pas parvenir à résoudre cette équation avec un budget conséquent apparaît purement et simplement comme une gestion de débutants, un échec. A un sursaut d’orgueil près de nos nouveaux amis genevois, cette saison aurait été catastrophique du début à la fin, avec à la clé une élimination honteuse dès les quarts de finale.

Qui plus est, depuis son arrivée au LHC, M. Scheidegger traîne une réputation auprès du public et des proches du club plus que difficile. Hautain, imbu de lui-même et susceptible à souhait sont quelques-uns des adjectifs les plus souvent entendus concernant Gérard Scheidegger dans les travées de Malley ou auprès de quelques partenaires ou anciens partenaires. Carton Rouge a d’ailleurs par le passé subi les conséquences de l’hypersensibilité de ce dernier et de son entêtement à gérer son image, sitôt quelques salves écrites ici et là. Il aura fini par s’habituer, c’est tout à son honneur. Il traîne aussi des légendes (ou pas) négatives concernant son salaire et ses augmentations auto-accordées, ses vacances prolongées en pleine saison, une omniprésence malsaine au sein de la technique du club et des négligences quant à la gestion de certains partenaires. En deux mots comme en mille, Gérard Scheidegger ne faisait pas l’unanimité et nous sommes assez loin de la star irremplaçable que l’émotion d’un départ forcé a créée depuis quelques jours.
 
Quant au conseil d’administration. On parle du conseil d’administration ou de M. Lei Ravello ? Parce que le conseil d’administration je ne le connais pas et il n’a jamais existé à mes yeux. Jamais vu, jamais entendu. Il a sans doute signé dignement des tas de papiers pour couvrir les sociétés écrans et structures fiscales zougoises qui fantôment le club et que Carton Rouge a toujours pointé du doigt négativement. M. Lei Ravello lui a également travaillé à reprendre et à sauver le club. Il a même organisé un putsch avec succès. Il a dépossédé les supporters de leurs actions et une structure indépendante des buvettes et des restaurants. Pour le bien et le sauvetage du club. Pour les mêmes raisons, il a mis le LHC dans les mains de Barry Alter, de quelques Servettiens et de quelques sociétés écrans. Honnêtement, mettre le LHC dans les mains ou même deux doigts des dirigeants de Servette est une parjure qui aurait coûté la tête à certains présidents il fut un temps pas si lointain. Mais la survie du club passait par là. Où étaient à cette époque les soi-disant «locaux» concernés par la survie du club ? Nulle part ! Pis, je fais partie de ceux qui pensent, peut-être à tort, que M. Lei Ravello (et ce n’est de loin pas lui faire déshonneur) a des moyens et des réseaux qui devraient largement lui permettre de reprendre le club si l’intérêt, la considération et l’ambition existaient. Il n’en fut et il n’en est point aujourd’hui. Il est sans doute douloureux de se faire virer séchement par celui que l’on a placé. Mais Robert Lei Ravello connaissait les règles du jeu mieux que personne. Ils les a même personnellement installées. Faut-il donc pleurer aujourd’hui sa mise à la porte, si violente soit-elle, et crier au scandale ? Non, non et non, trois fois non.


 

Et puis parlons du sponsoring aussi. De ce qu’il y a peu, nos récents anciens dirigeants se vantaient tant par médias interposés. Sans doute que ma position se situe bien loin de la vox populi ou de quelques chiffres peu clairs, mais la lecture seule de la liste des sponsors du club témoigne de la «réussite» et du développement du LHC en la matière : peu ambitieux. Oui le LHC a de belles loges, de beaux espaces VIP, de beaux sièges et des bandes bien garnies. Oui le noir est vendeur et fait du bien au merchandising. A ce propos, il fut un temps où certains se seraient faits décapiter pour avoir enlevé le blanc de nos maillots. Le LHC récupère maintenant les recettes liées aux buvettes et aux restaurants. Le LHC génère donc plus de recettes, grâce à des largesses et une structure que seul ce comité a obtenu et mis en place jusqu’ici. Mais le LHC n’a toujours pas de vrais gros sponsors : des moyens conséquents, l’ambition de porter un projet, un club, une région vers les plus hauts sommets de la hiérarchie. Kronenbourg, les Vins Dufaux, le Saucisson Vaudois, le Vacherin Mont d’Or, les Retraites Populaires, le Garage Guex ou les Services Industriels de Lausanne (quelques gauchos pourraient facilement s’offusquer de cet engagement), voilà les partenaires avec lesquels le LHC ambitionne de monter en Ligue A. Et une ribambelle d’autres petits sponsors allant de la boulangerie au slip de ma grand-mère en passant par le stérilet de ma nièce. Loin de moi l’idée de les négliger, ils sont la clé dans la survie et le développement de notre club, sans doute aussi ont-ils augmenté leurs participations au fil des ans, mais force est de constater que personne dans le club n’a aujourd’hui réussi à mobiliser du lourd. Ni Lei Ravello, ni Scheidegger et leurs équipes.
 
Et c’est tout le paradoxe de notre région qu’il est important de relever pour ne pas négliger le travail réalisé. L’arc lémanique est une des régions les plus riches de toute la Suisse, de l’Europe et peut-être du monde. L’arc lémanique possède des acteurs économiques et financiers parmi les plus importants du monde. L’arc lémanique voit vivre sur ses terres les fortunes les plus riches du monde. Sont-elles investies dans un club de la région à forte ambition ? Rien ou presque parce que le GSHC a réussi une partie de ce pari-là. Où sont les grandes entreprises historiques, les Tetra Pack, les Nestlé, les Logitech, les Kudelski, Sun Store et j’en passe ? Où sont les grosses structures qui cherchent à se positioner sur nos marchés comme Aldi, les opérateurs téléphoniques et autres ? Nulle part ou presque. Et difficile ou pas, impossible ou pas, cette tâche-là m’apparaît comme simplement prioritaire depuis quelques temps déjà. Mais personne aujourd’hui n’a réussi à les amener autour de la table avec sérieux et ambition. Est-ce normal ? Devons-nous continuer à nous contenter des miettes ?

Et puis parlons des bons Vaudois, bien de chez nous ! De ceux que notre grand quotidien vaudois, son rédacteur en chef illuminé en tête, réclame à corps et à cris, «pour la survie de notre club !» De ces soi-disant grandes personnes de la région prêtes à reprendre le club, légendes urbaines relayées par 24 Heures qui en la matière est aussi consistant aujourd’hui qu’un flan M-Budget. De Hegg à Guignard en passant par Jayet et tous les autres qui du haut de leurs 200’000 francs d’économie ont cru bon jouer aux ambitieux et surtout profiter de faire la une des journaux. Et qui à l’exemple de Guignard continuent de le faire aujourd’hui pour des raisons qui m’apparaissent comme tout sauf rationnelles. Qui rêverait de les voir aujourd’hui à la tête de nos clubs ? Personne ! Et je connais un Genevois qui a sacrifié sa vie et une partie de sa fortune pour tenir le club des Vernets… L’a-t-il fait monter en Ligue A, briguer le titre au septième match ? Non, ça Messieurs, ce sont des Canadiens qui l’ont fait. Avec leur méthode, leur argent, leur langue et sans connaître la femme du laitier du village ou la maîtresse du postier de ma mère. Ces choses tellement importantes aux yeux de nos journalistes éclairés et de la vox populi pour pouvoir avoir du succès dans notre région. Bref, nos terres n’ont accouché depuis les années 90 à 95% que de demi-fous alliés gestionnaires à la petite semaine et metteurs de club en faillite professionnels. Rêvons-nous vraiment de voir revenir ces cinglés ? Ou préférons-nous simplement les voir jouotter dans leurs clubs de foot de seconde zone (Baulmes, Le Mont et Yverdon en tête) avec tout autant de succès dans leur entreprise que Laurence Rochat aux JO ?
 
En synthèse, que Barry Alter vire aujourd’hui avec la manière ou pas quelques gens dont les bilans sont aussi positifs que la démarche de Daniel Rosselat à la municipalité de Nyon,  je trouve cela tout à fait normal et cela me rassure quant à l’ambition du club. Que l’on appelle à la mobilisation d’entrepreneurs et entreprises du coin qui n’ont démontré jusqu’à aujourd’hui que désintérêt et incompétence au mieux, limite financière et gestion frauduleuse au pire, tout cela pour critiquer le travail de Barry Alter, ça me rend complètement cinglé.

Une chose est sûre, l’argent de Barry Alter est sur la table du LHC. Lui est là, lui fait, lui met l’argent pour que nous puissions vivre, nous émouvoir dans une patinoire depuis quelques temps déjà. Il offre depuis l’autre bout du monde ce que beaucoup ne pensent même pas redevoir à leur région. Et en bon investisseur, il compte bien récupérer la mise un jour. Ce n’est pas en détruisant le club qu’il y arrivera, mais c’est en le faisant évoluer en Ligue A. Ou en le vendant à des gens intéressés et sérieux, du type de ses amis et actionnaires de Genève. Une chose est sûre, si un jour Barry Alter doit vendre à des «Genevois» à l’étroit dans leur club, alors qu’il le fasse. Je rêve moi aussi de titre ! Et s’il doit offrir sur un plateau aux mêmes  «Genevois» la fusion, il faudra s’en prendre à Lei Ravello et à ses sbires qui ont cédé le club à des investisseurs étrangers, finalement peu scrupuleux (et tout cela reste à prouver), à tous ces soi-disant «locaux» qui n’ont jamais bougé, mais en tout cas pas à Barry Alter.

Et il ne faudra pas oublier non plus qu’un jour, nous avons acclamé trois joueurs de Servette venir nous sauver d’une probable défaite au premier tour de play-off contre une équipe de 4ème zone. Ce jour-là déjà, nous étions pour certains rouges de honte et de dégoût. Les maillots eux étaient noirs et nos récents anciens dirigeants étaient guillerets et heureux de la victoire. McSorley leur avait sauvé la mise une seconde fois.
Pour moins longtemps que prévu finalement. Mais faut-il vraiment s’en émouvoir aujourd’hui et paniquer ? 
Photos Pascal Muller, copyright www.mediasports.ch

Écrit par Vince McStein

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25 Commentaires

  1. Ca me rend vraiment perplexe toute cette affaire…
    Il doit y avoir BEAUCOUP d’éléments qu’on ne connaît pas, donc impossible de tirer de bonnes conclusions.
    Le licenciement de Scheidegger, ce n’est pas à cause des résultats, c’est juste une froide vengeance de McSorley qui est un «grand ami» d’Alter…
    En tout cas bravo pour l’article. Il tape là où ça fait mal !

  2. A l’auteur de ce papier.

    Dommage que tu mélanges un peu tout et que cette tribune ne serve qu’à régler tes comptes avec tout un chacun, en faire la liste serait d’ailleurs longue.
    Bein tu vois, y a des tas de gens qui remercient, au contraire de toi, nos petits sponsors locaux qui ont contribuer à faire du LHC un club sain financièrement.

  3. Les critiques émises par l’auteur sur le travail réalisé par l’équipe Scheidegger-Lei Ravello sont pertinentes mais là où j’ai un réel problème, c’est avec les personnes qui les ont remplacées.
    Sascha Weibel alias David Vendetta (mdr), Jan Alston qui cumule les mandats, etc. etc.
    A quoi bon virer des gens pour un travail au final pas si mauvais (le bilan de Scheidegger n’est tout de même pas négatif à ce point) mais largement perfectible pour les remplacer par des apprentis?
    Pour moi Barry Alter a réagi avec précipitation et méconnaissance du milieu suisse: primo on ne change pas juste pour changer, surtout si on ne trouve personne de capable et deuxio, on n’oublie pas qu’une promotion en LNA n’est pas de la science exacte et qu’il faut un peu de patience. Patience et connaissance du milieu helvétique, tiens c’est précisément les éléments mis en valeur par Marc Lüthi, l’omnipotent CEO du SC Berne dans sa dernière interview… Lui aussi aurait pû virer son manager sportif l’an dernier (il a failli) mais a fait preuve de patience, a recadré son équipe et au final…

  4. Comme B.Alter semble vouloir diriger le club à sa façon, Weibel est certainement plus docile que MM.Scheidegger et Lei-Ravello. Quant à Alston il connaît bien le hockey suisse et les joueurs.Pour ma part, je fais entièrement confiance à Alter car après ses décisions fracassantes il sait qu’il ne peut pas se louper.

  5. la quatrième zone… elle te tend le majeur mon petit…
    A part dire « oui à Lausanne, on est les meilleurs et il est normal que tout nous soit dû », tu nous sors rien d’extraordinaire. Encore une page web dédiée à la frustration d’un supporter d’un club (même s’il ne peut se rendre compte) de seconde zone également

    Les rois de l’analyse ici, perchés sur leurs estrades, à se gargariser de réflexions futiles sur le bas peuple… Mais oui continuer les gars.

  6. ou lorsque quelques jaloux s’en prennent à Scheidegger. Avec toute l’objectivité nécessaire, je constate simplement qu’avec sa ligne adoptée, il a réussi ce qu’aucun avant lui a fait, soit retrouver un club sain, avec d’excellentes bases. De plus, il est resté fidèle au LHC pendant la durée de 4 ans…, ce qu’aucun n’a réussi avant lui… Un petit parallèle, combien déteste depuis des années le CEO de berne ? Soit-disant pour son arrogance, hautain, imbu, etc. Cela lui fait une belle jambe, le succès managériale lui donne raison. Ces gens à succès dérangent… Préfères-t-on les changements continuels comme la période avant GS ?

    Respect à vous M. Scheidegger et bon vent !

  7. Hé les gars…arrêtez de vous exciter comme ça…on dirait que ça fait pas longtemps que vous êtes fan…je veux pas faire le blasé mais 32 ans que je suis fan…marié à une zurichoise,celà fait longtemps qu’elle me dit que je suis taré et masochiste…des fois je la comprends…mais dites moi,vous seriez proprio…vous n’auriez vu que le 7ème match de la série???oublié que salmeilainen nous sauve la vie?oublié que nos transferts ont été insuffisant??C’est clair qu’il prend un sacré risque avec weibel,mais bon peut être economise t il de ce côté là pour acheter des joueurs?
    Bref,on a déjà eu mille fois pire comme guignol…on a pas le choix,suivons le et comme toujours chantons pour le LHC….

  8. @Romain

    « Ces grandes firmes n’ont rien à gagner à être vu sur un plan local. Point barre!  »

    C’est ça qui est triste justement !! Mon commentaire est complétement naïf, j’en suis bien conscient (et global et non pas Lausannois)…

    Mais ces grandes multinationales pourraient faire un effort pour leur région et leurs employés, disons même leur pays ! Sans toujours devoir penser, rendement, bénéfice et gros bonus !! Faut pas venir me dire que quelques centaines de milliers de francs pour sponsoriser un club local fera un trou dans le budget d’un Nestlé en l’occurrence…

    Mais bon… faut pas rêver, tout le monde il est pas beau et gentil.

  9. @francois,

    t’as craqué ton slip? Le entrées du sponsoring du lhc sont supérieur à celle du gshc???T’étais sous acide quand t’as écris cette connerie?

    Je vais t’aider, le gshc a plus de sponsors, et plus d’entrées financières que le lhc, grace au public, abo, et droit tv, mais le gshc a bcp plus de frais à payer(intendance, loyer, personnel plus nombreux) et bcp plus de gros salaire(LNA) à payer.

    Il est plus facile d’équilibrer un budget en lnb, déja juste grace aux salaires qui sont bcp plus bas qu’en lna! Tu te souviens pas du lhc en lna et les problèmes financiers?

  10. article parfait, à contre courant de 24 heures, à relever que Boschetti est grand copain avec Scheidegger, ceci explique sans doute cela…

  11. @François

    Tu peux stp nous communiquer les chiffres respectifs des rentrées sponsoring des 2 clubs. Il serait très intéressant de les connaitre, tu as l’air bien informé.

  12. Faudrait juste m’expliquer l’intérêt qu’aurait une grande multinationale comme… au hasard!… Nestlé de sponsoriser le LHC.

    Ces grandes firmes n’ont rien à gagner à être vu sur un plan local. Point barre!

  13. Pas mal d’erreur dans votre article.

    1) En effet, l’équipe 2009/2010 a été montée par Barry Alter et certainement avec l’aide de son ami du bout du lac. Il ne peut s’en prendre qu’à lui même si l’argent a été mal investi.

    2) C’est assez gonflé de reprocher aux dirigeants de n’avoir pas trouvé un très gros sponsors. C’est méprisant pour les sponsors actuels et en plus les entrées financières du sponsoring sont supérieurs à celles de Genève tout étant en ligue B, cherchez l’erreur !!

    3) C’est justement ce que l’on attend d’un conseil d’administration d’être discret et de ne pas s’imiscer dans le domaine sportif notamment

  14. Qui vivra verra.

    Et comme on dit chez nous, Post Tenebras Lux. 🙂

    Scheidegger est une tête à claques, McSorley, qui est un visionnaire, l’avait déjà remarqué. 🙂

  15. Entièrement d’accord avec cet article. Si la méthode B.Alter est celle de Mc Sorley on a tout à y gagner. Car pour atteindre la LNA Genève-Servette est sorti champion de LNB avec des joueurs de LNA et depuis leur promotion ils ont toujours fait les play-off et cette année ils ont flirté avec le titre.

  16. (Weibel) et il connaitrait Alter depuis plus de……………………10 ans ? Faudrait quand même pas prendre le gens pour des cons, non plus !

    Bel article de carton rouge mais ça pue quand même ma mainmise genevoise tout ça, non?

  17. Bon vous nous lâchez un peu avec le Lausanne ?!?

    Quand c’est pas le LS c’est le LHC… On s’emerde déjà assez dans les autres médias. (Même le txt met en titre l’engagement de Alston ; l’engagement de Spylo au HCB apparaissant en page 192…)

  18. Et voilà : un article un tant soit peu critique et quels commentaires ? Du négatif, que du négatif !

    Très bonne analyse, froide et réaliste, qui fait mal eux tenants du « tout local », mais tellement vrai !

  19. Rectificatif Vince, Terry était bien l’homme de BA… il a fallu 3 mois pour convaincre ce dernier afin qu’il accepte de le désavouer… L’intérêt de JVB de se joindre à l’aventure LHC a bien entendu contribué à le faire céder…

    Quand tu parles de résultats plutôt que de sentiments, la question que je me pose dans ce merdier intégral est le changement de comportement de BA ??!!! Je doute réellement de sa fiabilité si je me rappelle ses déclarations dans les salons feutrés d’un grd hôtel lausannois il y a quelques mois encore « Whitout Jim it doesn’t make any sense to stay here… » Sans compter sa soudaine amitié avec le taulier du bout du lac… Bref j’ai de grosses interrogations sur le personnage!

    Bcp trop de questions et de zones d’ombres subsistent en coulisses pour être un semblant optimiste…même si sur le plan sportif ça bouge!

    Enfin c’est tjs un plaisir de te lire :-), même si je ne partage de loin pas ton opinion!

    Janis

  20. Le hic c’est que si Alter en virant GS l’aurait remplacé par un Schenk ou un Lüthi.. eh bien tout le monde aurait fermé sa gueule !

    Mais Sacha Weibel c’est quand même le sommet !

  21. Enfin un article à contre courant de nos chers 24 heures et Le matin.

    L’objectif annoncé était la ligue A en 3 ans, nous voici 3 ans plus tard et comme toute gestion à l’américaine qui se respecte, c’est le haut de la pyramide qui doit tomber. Méthode rudes, mais comme écrit dans l’article, c’est le prix à payer.

    J’avoue un rictus en entendant le nom de S. Weibel, mais sur le reste, il faut laisser faire.

    Il y aura bien assez de monde en fin de saison 2010/2011 pour pointer du doigt le nouveau CA.

    Cependant, il ne faut pas oublier que le côté patinage reste en place, John Van Boxmeer reste, Alston est arrivé du haut de ces 41 ans. Beaucoup de joueurs actuels sont au bénéfice d’un contrat valable pour la saison prochaine.

    Ludovicch

  22. Belle synthèse ça fait plaisir de lire autre chose que les conneries du 24heures sur le sujet.

    Une remarque toutefois: Sacha Weibel!?! Sur ce point on peut écrire ce qu’on veut, je ne me l’explique vraiment pas!

  23. « Je crois cependant aujourd’hui qu’il faut être clair et sincère. Le LHC n’est toujours pas monté en Ligue A. »

    Wahou, et le reste de l’article enfonce les mêmes portes ouvertes ? j’vais retourner lire le 20min.ch, c’est quand même moins pénible…

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