Dimanche, post samedi soir de beauf. Pas de gueule de bois, juste le teint frais après un brunch devant Téléfoot au lendemain d’un bowling avec trois copines moches et deux parties d’échec avec mon voisin de 100 ans.
Dimanche 14h. De ces dimanches post-cuite, d’adulescent attardé qui trouve en un après-midi ensoleillé le prétexte maudit d’aller prendre l’air et voir… des potes. Après une chasse en famille, départ pour Sous-Ville.
Il est des bêtises qu’on peut pardonner. Comme celles cumulées dimanche contre Sion par le staff technique. Composition d’équipe, tactique, changements de joueurs, rien n’a joué, tout était faux. Ils s’en sont même ouvertement excusés.
Il faut dire que tout avait mal commencé. Ton serviteur et un ami ont eu la très mauvaise idée de s’arrêter au stand à saucisses. J’en ai bouffé des merdes dans ma vie.
Loin de moi l’idée de rappeler ici toutes les inepties que ces dirigeants maladroits ont orchestré depuis le début de l’été. D’autres s’en sont chargés avec talent.
Pour une fois l’organisation était parfaite. Suite à l’opération plein stade menée par les dirigeants lausannois, la table ronde réunissant CFF, TL, Police et Sécuritas a débouché sur le plan parfait.
Ainsi donc, c’est au travers des prismes sales et usés de Merdamorphose 2050 qu’il est nécessaire de regarder le futur sportif de Lausanne, lequel est aussi excitant qu’un film érotique de Canal+ brouillé.
On le sait depuis quelques jours, Métamorphose est un fantasme d’indigents, un débat de testostérones de politiciens maladroits, voué à l’échec dont on ne retiendra jusqu’en 2022 au moins que des ratés.