Chronique d’une dérive

Le niveau de l’équipe d’Italie suscitait une certaine perplexité à l’aube du Mondial. C’est donc avec résignation que cette élimination doit être accueillie, mais pas sans critiques pour la manière dont ce fiasco s’est matérialisé.

1. Le résumé.Durant 80 minutes, on a probablement assisté à la plus piteuse prestation de la Squadra en Coupe du Monde depuis 1966 (battue par la Corée du Nord), et les matches de m… n’ont pas manqué en 44 ans. Ce ne sont pas les dix dernières minutes de folie (au sens chaotique et désordonné, mais néanmoins palpitant, du terme) qui changeront la donne. Pendant ce temps-là, la Slovaquie gérait peinard son match, sans faire montre d’un talent de tout manière inexistant, mais profitant de l’absence totale d’adversaire pour inscrire trois buts. Signant l’élimination de l’Italie au premier tour, ce qui n’était plus arrivé depuis 1974…
2. L’homme du match.
On serait tenté d’indiquer Antonio Cassano, auteur d’un doublé (14e et 73e) sur une plage de sable fin dans la rencontre organisée à la mi-temps de l’apéro contre le personnel du Mojito-Resort de Bali. Mais on nommera finalement Robert Vittek, honnête et anecdotique attaquant, à qui le doublé contre les champions du monde confère le titre de héros. Gageons que nombre de clubs italiens, forts d’une politique qui a fait ses preuves, se rueront sur lui afin de lui proposer un juteux contrat, de manière à pouvoir continuer à envoyer pourrir les jeunes issus des centres de formation de la Botte ailleurs…

3. La buse du match.
Le choix est aussi vaste que le lifting de Berlusconi est tiré. Cela dit, la palme revient sans conteste à Marcello Lippi, pour l’ensemble de son oeuvre durant le Mondial et les deux ans qui l’ont précédé. Mais même si l’on survole sur ses choix dans sa liste de 23, il y a quand même deux-trois choses qui laissent perplexes simplement sur la compétition : ses changements de cap tactiques improvisés à chaque début des trois rencontres, ses expérimentations «originales», qui durent une mi-temps puis sont reléguées aux oubliettes (Marchisio numéro 10 dans le premier match…), ses doubles changements en deuxième période… Sans parler du fait que Quagliarella a été en une mi-temps plus dangereux et inspiré que l’ensemble de ses coéquipiers durant 270 minutes. Alors moi je veux bien «faire confiance» et «ne pas critiquer a priori» des choix comme la sélection. Mais c’est pas moi qui m’entraîne depuis deux semaines avec les gars et qui aurait dû remarquer que l’attaquant de Naples était en forme, non?  On est plus dans les choix (qui sont toujours discutables), on est dans la faute professionnelle grave.
4. Le tournant du match.
Le but du 2-2 annulé à Quagliarella pour un hors-jeu limite, suivi du 3-1 slovaque sur une touche jouée plein axe, entre deux défenseurs italiens qui a dû faire hurler à la mort les Baresi, Maldini et autre Nesta.
5. Le geste technique du match.
Le but du 2-3 inscrit par Quagliarella, un magnifique ballon lobé des 25 mètres, qui aurait mérité d’entrer par une autre porte dans les mémoires collectives que celle des regrets. Il y aurait aussi la talonnade de Iaquinta sur le une-deux qui mène au premier but mais disons que les huitante-sept ballons que le joueur a perdus pendant la rencontre font un peu office de compensation…

6. Le geste pourri du match.
Il y en a là aussi toute une série, mais pour équilibrer un peu le propos, l’attitude des Slovaques en deuxième mi-temps, consistant à rester à terre un quart d’heure à chaque contact, avait de quoi agacer. D’autant que c’était particulièrement inutile, même si de bonne guerre. Un autre geste pourri, emblématique, ce sont les deux attentats commis par Cannavaro en cinq minutes autour de la 30ème, à 40 mètres des buts italiens, qui lui ont valu un jaune et lui ont en fait risquer un deuxième… Tout un symbole de la dérive technique et tactique de la Squadra.
7. L’analyse tactique.
L’Italie aborde cette rencontre décisive en inaugurant son troisième système de jeu différent en trois matches, un 4-3-3 avec Pepe et Di Natale aux côtés de Iaquinta devant. Au-delà de la confusion certaine qu’induisent de telles modifications dans l’esprit des spectateurs (et des joueurs ?), on notera que Montolivo – l’un des meilleurs durant les deux premières rencontres – ne trouvait simplement plus ses marques dans ce milieu à trois. Les relais avec l’attaque étant inexistants, Di Natale s’est retrouvé à devoir venir chercher les ballons à 50 mètres des buts adverses, abandonnant ainsi l’attaque à son triste sort. Voyant l’Italie aussi à l’ouest, la Slovaquie a tout simplement commencé à y croire, saisissant sa chance, dans un match où on lui prédisait un rôle de sparring-partner. Sans forcer, elle s’est logiquement imposée face à une équipe apathique.
8. L’anecdote.
J’ai regardé le match en compagnie de ma copine, qui a bien senti que le moment était plutôt difficile pour moi, et a décidé de passer outre son rejet du football par solidarité et soutien. Jusqu’à ce que la caméra fasse un gros plan sur la coupe de cheveux de Marek Hamsik ; là elle s’est levée, m’a expliqué que c’en était trop pour elle et s’en est allée se boire un café.
9. La minute Pierre-Alain Dupuis.
«On ne répétera jamais assez l’importance des balles arrêtées dans le football moderne». Mais on fait quoi de l’importance des joueurs arrêtés ?

10. La rétrospective du prochain match.
La Slovaquie mérite toutes les félicitations du monde pour son match et sa qualification. Elle se frottera en huitièmes aux Pays-Bas, qui devraient mettre plus à mal la lenteur de sa manoeuvre que ne l’ont fait ses trois adversaires du groupe F. Il va de soi que son Mondial est d’ores et déjà une réussite complète.
Quant à l’Italie, on espère que cette humiliation historique permette une remise en question profonde du Calcio tout entier et de la politique de ce dernier. En quatre ans, le niveau de jeu de ce qui était le championnat le plus difficile au monde a chuté drastiquement. La faute à une concentration de pouvoirs économiques aux mains d’une seule équipe (l’Inter), qui laisse des miettes à deux de ses compères (la Juve et le Milan), et strictement rien au reste. A ce jour, la seule équipe italienne à pouvoir arborer un statut de «grand» d’Europe, ce sont les Nerazzurri, champions d’Europe en titre. Mais qui ne comptaient aucun Italien dans leurs rangs le soir de la finale. Les talents continuent d’éclore dans la Botte, mais il faut savoir les attendre, leur faire confiance, sans leur mettre trop de pression. Il est impensable qu’un Giuseppe Rossi joue depuis trois saisons à Villarreal, qu’un Balotelli va peut-être s’en aller en Angleterre, que les gardiens des clubs italiens soient brésiliens, etc…
Cela n’empêche, de loin pas, les procès à cette Nazionale et à Lippi, qui a tout misé sur un groupe qui pouvait objectivement, et contrairement à ses propos, être beaucoup plus relevé d’un point de vue technique.
Son successeur, Cesare Prandelli, aura fort à faire, mais il possède le profil dont a besoin l’Italie : un entraîneur jeune, qui sait faire confiance aux jeunes, valoriser les atouts offensifs, dans le but de faire le jeu. Ce qu’il faut pour tourner définitivement l’une des pages les plus sombres de l’Histoire du foot italien, qui mérite bien mieux que ça.

Écrit par Maurizio Colella

Commentaires Facebook

32 Commentaires

  1. depuis 1930, les crevettes et autres jamon n’ont jamais gagné de coupe du monde … maintenant il joue un foot efficace et attractif … tant mieux pour eux et pour le foot !!! mais ne vous réjouissez pas des malheurs des autres, nous avons eu tous pitié de vous lors de vos (longues) années sans gloire … chacun son moment au sommet du foot, une attente de 80 ans, c’est long … pensez que certains pays (qui laisse leur place justement) n’on attendu que 24 petites années ! voire moins pour les rois de la samba … alors un peu moins d’assurance et de chauvinisme, un faux pas est si vite arrivé !!!

  2. @ jojo,
    Réfère toi au site de la BBC / Sport qui démontre clairement qu’il n’y avait aucun hors-jeu sur cette action (grace à la caméra qui survole le terrain)….
    mais bon on peut comprendre que le juge de touche l’ait loupé vu qu’il faut 5 ralentis pour etre convaincu…

  3. @CC

    C’est de la mauvaise fois, un ralenti suffit pour voir qu’une jambe de défenseur slovaque coupe le hors-jeu…et je ne suis pas italien

  4. Italie … ah que d’heureux tu fais … l’équipe européenne la plus titrée, la championne du monde en titre (tiens donc) qui sort au premier tour … ça fait sensation bien sur … et des heureux (sportifs !?!) de tous les pays …

  5. @jojo

    je maintiens, la jambe du défenseur est plus avancée que la tête de Quagliarella… mais comme tu dis ça change rien..

    l’Italie n’est pas éliminée à cause de ça mais de son match ridicule contre NZ

  6. L’Italie a été piteusement éliminée, en finissant dernière de son groupe (derrière la Nouvelle Zélande). Quelle HONTE !
    Et il est où ce cher fabio qui se moquait de l’Espagne quand elle avait perdu contre la Suisse ?
    fabioooooooooooooooooooo…où es-tu? :o))

  7. « l’attitude des Slovaques en deuxième mi-temps, consistant à rester à terre un quart d’heure à chaque contact, avait de quoi agacer »:

    C’est clair que pour une fois que les italiens en sont victimes et pas coupable, ça énerve… ou quand l’hopital se moque de la charité…

    Sinon une petite question, est-ce que Kiko Macheda de Manchester United à déjà été sélectionné en équipe d’Italie ?

  8. C’est juste, c’était jouissif de voir les Italiens pris à leur propre jeu en deuxième mi-temps. Ils avaient 260 minutes pour planter des goals avant donc s’ils se réveillent 10 minutes avant le couperet c’est qu’en chaque Italien sommeille un Bernois..

  9. J’ai jamais vu une équipe d’Italie aussi nulle que dans ce mondial..

    Cassano, Balotteli, mais surtout Donadoni doivent bien se marrer

  10. Oui c’est clair c’était bon de voir les slovaques par terre et les italiens impuissants face à ça! un retour de karma!
    Sinon geste pourri du match j’aurais mis l’agression sur le gardien slovène, acculé dans ses filets, par l’attaquant.

  11. Il me semble que tu as de l’affection pour cette équipe d’Italie, Maurizio… ah ben oui, le nom parle de lui-même…

    Étant un rital aussi, ça m’aurait malgré tout agacé qu’ils eussent passé à la der des der avec un but sorti de nulle part… Les voir pris à leur propre jeu, une annulation de but quasiment valable (on en a accordé avec plus de hors-jeu que ça), c’était bien. ça leur fera les pieds. Surtout que marquer contre la NZ avec un pénalty que des bons arbitres n’auraient pas accordé…

    Il faut toujours tomber de temps en temps pour revenir…

    Ciao ciao!

  12. Non Keca12, Macheda n’a pas encore joué avec l’équipe A mais bien entendu avec les moins de 20 ans.
    C’est dommage il a été longtemps blessé cette saison, son tour viendra, c’est un excellent joueur….tout comme Rossi, même si cette année il a été moins incisif.

    COmment peut on ne pas prendre un type comme Cassnao. Car il se mariait??!!!

  13. Fallait bien que tu la ramènes…

    J’ai rien à dire, c’est mérité. Dommage pour les talents qui sont resté à la maison.

    J’anticipe le prochain commentaire :

    « Du foutage de gueule cette squadra ! j’me suis jamais fait autant chié de ma vie, car au moins la France me faisait rire, mais là…c’est du grand n’importe quoi blablabla et blablablo… »

    Au moins, Lippi reconnait avoir merdé dans ses choix et dans sa préparation…

    PS perdre contre la suisse en tant que champion d’europe (de football) tient également de l’exploit..

  14. @Fab:
    T’es sévère, la Suisse c’est quand même une équipe composée des piliers des meilleurs clubs d’Europe, une attaque qui fait trembler tout le monde, un milieu qui est la colonne vertébrale du Barça, une défense solide, et un excellent gardien

    Ou alors je confonds, je suis plus sûr

    🙂

  15. pour crevette à l’ail … je vois bien qui tu supportes, je me souviens de ton pseudo à l’euro 2008 … saches que quand ton équipe a commencé à vraiment jouer au foot, l’italie blababli et blablablo… tu pourras donc être heureux de cette défaite (légitime) mais je te conseille de tenir tes propos jusqu’à ce soir et bien au-delà si la chance te souris … car l’europe n’est qu’une partie du monde … à ce soir …

  16. et dire que l’histoire aurait été différente si le but des NZ avait été annulév pour hors-jeu et le but d’hier pas annulé (aucun hors-jeu sur l’action italienne)

    …mais bon, ca n’aurait pas aidé la totale remise en question si nécessaire du foot italien lamentable pendant 260 minutes….un symbole du foot a la dérive car envahi par des étrangers souvent fort moyens (dans la lignée de la France et de l’Angleterre qui suivront sous peu la Squadra de retour au pays…)

  17. Aux Ramon et autres crevettes
    Nous autres Italie Allemagne Argentine France Brésil sommes une génération qui a pu voir leur
    équipe championne du monde 1x voire plus
    vous autres jamais de votre vivant et même
    dans plusieurs vies ou alors dans un autre sport.
    maintenant comme les espagnols ne nous aiment
    je dirais viva Argentina ou j’ose Portugal.

  18. Message à l’idiot Napoléon

    Ta haine envers les espagnols est équivalente à ta bêtise.
    Je crois que hier soir, tu l’as eu…bien profond !

  19. Message au frustré pinocchio

    Le vieux Cannavaro a dit après la honteuse élimination : « Il faudra au moins 25 ans pour que l’Italie soit à nouveau candidate au titre mondial ! »
    Alors, fais preuve de patience mon petit italien frustré…et en attendant regarde l’Espagne à la TV :o))

  20. @ sous-Ramon

    Pfff….bien profond parce que vous avez passé le 1er tour !!! mais c’est vrai que pour cette région c’est déjà pas mal…

  21. @ l’idiot du village Napoléon

    Lors de l’Euro 2008, tu annonçait à chaque match que l’Espagne était nulle et qu’elle allait vite rentrer à la maison…tu l’as dit au 1er tour, et avant les 1/4, et avant les 1/2, et avant la finale. Et ensuite, bizzarement, tu as disparu ?
    Malgré le fait que tu t’es monumentalement planté…tu recommences en 2010 ! Tu nous voyais dans l’avion avant le match contre le Chili, mais on est encore lä.
    Alors, cher idiot du village Napoléon, continues donc à faire tes pronostiques foireux, car à chaque fois l’Espagne avance un peu plus vers le titre…et toi tu te couvres de ridicule (heureusement que celui-ci ne te tues pas sinon).

  22. A part ça, le but de cet article était de donner une vision objective de la crise profonde que vit le foot italien, dont cette élimination honteuse n’est finalement qu’une conséquence logique. Avec en plus de ça une attitude complètement passive…
    Je crois ne pas avoir attaqué les arbitres, ni sur ce match, ni sur les autres. Je n’ai pas non plus voulu lancer un débat sur la portée éthique du « traînage par terre » après chaque faute… Les Slovaques l’ont fait durant ce match, bien leur en a pris. Il n’en avaient tout simplement pas besoin, car ils étaient meilleurs. Si vous y avez vu de la mauvaise foi et du chauvinisme, c’est que je me suis mal exprimé.
    Peace

  23. Bon de toute façon n’accablons crevette à l’ail qui fait je le rappelle partie d’un des pays le plus pauvre d’europe footballistiquement parlant, un pays fortement sous dévellopé… rappelons qu’ils ne savent tjrs pas ce que c’est un sous voie…….bref l’avions sera une bonne solution pour eux…

  24. Tellement juste! L’Italie loin!
    Je rigole en les voyant gueuler sur les arbitres, alors qu’ils auraient du se prendre minimum 1 rouge par match…

  25. L’italie qui se fait prendre à son propre jeu à la fin. Qualifiation méritée des Slovaques et très bonne arbitrage de Webb. A part qu’il y a pas donné rouge à Canna. Mais hors-jeu, il y avait bel et bien sur le but de Quagliarella.

  26. Crevette à l’ail, s’il te plaît: plongeons et gomina… Et après ça tu prétendrais t’y connaitre en foot? Tu n’es qu’un disciple de Jean-Jacques Tillmann et Pierre-Alain Dupuis, rien de plus… Si tu ne peux pas voir l’Italie et les italiens, c’est juste qu’on te l’a mis dans la tête depuis tout gosse… alors dans ma bonté je te pardonne!

    Pippo Inzaghi est l’un des plus grands attaquants de l’histoire du foot: pas favorisé par un physique maigrelet, il réussi toujours à partir sur le fil du hors-jeu (et trop souvent sifflé hors-jeu alors qu’il ne l’est pas). Quant à tes accusations de plongeur invétéré, à chaque fois que je regarde Frei jouer j’ai l’impression qu’il s’inspire beaucoup de Pippo… Et j’ai une liste plus longue que la Divina Commedia et la Bible réunie de joueurs non-italiens qui sont d’excellent comédiens.

    Gomina? c’est vrai que Cristiano Ronaldo et Fernando Torres ont le crâne rasé… Valon Behrami en blonde te plaît-il?

  27. Comme vous savez, je ne suis pas du genre à me réjouir du malheur des autres. Mais là, je me dois de faire une exception. J’ai vu tellement de matchs pourris par l’Italie dans ma jeunesse et adolescence, tellement de catenachiottes, tellement de plongeons (Pipo ayant été le maître absolu de cette discipline), tellement de gomina… que j’ai appris à détester la squadra azzura par-dessus toute autre séléction (c’est la seule que je ne peux vraiment pas voir en fait).

    Je ne vais donc pas regretter l’élimination (bien méritée) de cette dernière, bien que ce soit une grosse nation et blababli et blablablo…

    Ne pas réussir à se qualifier dans le groupe le plus faible de l’histoire de cette compétition (et qui plus est en tant que Champions du monde en titre), est un exploit (!) qui a dépassé toutes mes espérances. Moi, je pensais qu’ils passeraient (2ième du groupe avec 3 points, comme d’hab…)

    Pour reprendre une expression à la mode sur CR, « c’est une bonne nouvelles pour les amoureux de beau jeu ». J’irais plus loin: c’est une bonne nouvelle pour le football qui en sort indéniablement grandi!

    Grazie mille e arrivederci

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.