Les Hispaniques passent

L’Espagne s’est donc finalement qualifiée, malgré le hold-up dont ils ont été victimes au premier match. Le Chili profite de la faiblesse du jeu suisse pour passer également en huitièmes. La logique a donc été respectée : les deux meilleures équipes du groupe (les deux plus tricheuses aussi !) ont passé.

1. Le résumé.  Les Chiliens démarrent pied au plancher et les Espagnols sont méconnaissables. Il faudra une bévue de Bravo pour que David Villa n’ouvre le score, contre le cours du jeu. S’en suivra une bonne période espagnole, conclue par le deuxième but. Bien que réduits à 10, le Chili reviendra rapidement au score en début de deuxième mi-temps, mais ne se montrera quasiment jamais dangereux jusqu’à une fin de match parfaitement gérée par les Espagnols.
2. L’homme du match.
David Villa. Non seulement parce que c’est lui qui ouvre le score, mais c’est également lui qui offre le deuxième à Iniesta. Dangereux à chaque fois qu’il touche le ballon, il aura été le meilleur joueur de son équipe, le seul à son réel niveau. Côté chilien, on soulignera la performance des deux ailiers que sont Beauséjour et Alexis Sanchez, tous deux auteurs d’une Coupe du Monde qui devrait attirer les regards des grands clubs.

3. La buse du match.
Fernando Torres. Et pourtant, j’aime bien le joueur et encore plus le club dans lequel il évolue. Mais après avoir raté deux occasions dans les 5 premières minutes, il a foiré quasiment tout ce qu’il a tenté, ponctuant même sa piètre prestation par une simulation de premier ordre juste avant le deuxième but espagnol. Assurément, El Nino n’a pas totalement récupéré de tous ses problèmes physiques.
4. Le tournant du match.
Le but d’Iniesta et l’expulsion d’Estrada absolument scandaleuse. Car si à 0-1, le Chili pouvait encore y croire, à 0-2 et qui plus est à 10, leurs espoirs devenaient quasiment inexistants, malgré la réduction du score de Millar.
5. Le geste technique du match.
En première période, il y a un joueur qui à lui tout seul a réussi presque tous les gestes techniques du match. Après une tentative de lob subtil sur Casillas, Alexis Sanchez a réussi bon nombre de passements de jambes et contrôles de haute volée, notamment un de la poitrine, suivi d’un râteau pour éliminer un adversaire. Celui-là, il va finir dans un grand club, je suis prêt à le parier.
6. Le geste pourri du match.
Tous les dégagements du gardien Bravo. Regardez à nouveau les images pour vous en convaincre, mais à chaque fois, il lâchait son ballon 1m50 après la ligne des 16 mètres. J’avoue que c’est ce brave Christian Jeanpierre qui me l’a fait remarquer, mais en y prêtant attention, c’était flagrant. La sortie dans le vide de ce même Bravo sur l’ouverture du score aurait aussi pu être nommée dans cette catégorie.
7. L’analyse tactique.
Aucune surprise de ce côté là, tant les dispositifs étaient conformes à ce que l’on avait vu jusque-là. Toujours adeptes de ce fameux jeu en triangle, l’Espagne n’a réussi à le pratiquer correctement qu’en deuxième partie de deuxième mi-temps. Les Chiliens eux jouent toujours sur leur vivacité sur les côtés pour faire craquer leurs adversaires, sans réel succès hier soir.
8. L’anecdote.
Valdivia aime les poteaux de corner. Après avoir gratifié le public genevois d’un show mémorable devant le poteau de corner de la Praille suite à un but victorieux contre Thoune (show qui lui vaudra d’ailleurs un deuxième jaune), Jorge Valdivia nous a confirmé son histoire d’amour avec ces fameux poteaux. Sur le corner qu’il a tiré en première mi-temps, on l’a en effet vu s’agripper à celui-ci jusqu’au moment de sa frappe. Un vieux fantasme peut-être ?
L’autre anecdote, c’est que le Chili et l’Espagne n’ont clairement plus joué en fin de match, se contentant de gérer ce résultat qui faisait leurs affaires. Belle mentalité, bravo, même si la Suisse ne peut s’en prendre qu’à elle-même.

9. La minute Pierre-Alain Dupuis.
Quelle découverte ce David Villa.
10. La rétrospective du prochain match.
Le Chili va créer la surprise et éliminer le Brésil aux tirs au but alors que l’Espagne retrouvera sa jouerie pour administrer une leçon de football à Ronaldo & cie.

Écrit par Robin Dousse

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10 Commentaires

  1. Alors avec grande classe…

    Ramon évidemment j’ai échangé ma femme avec ta mère qui suce pas mal d’ailleurs… mais si ta fille à l’age lègale je préfère quand même…

  2. J’ai pas pu goûter HB…Schneider m’a tabassé…

    et j’ai finis par une Paulaner, ..il m’a semblé m’être fait avoir, elle avait pas l’air blanche…

    une insulte classe ?

    abstinent va !

  3. @Ramon et Napoleon : essayez au moins de vous insulter avec classe, les gars, parce que là, c’est à ras les paquerettes !!

  4. @sale raciste de merde

    C’est l’espaggnol qui t’as fait cocu qui te parle : « elle était bonne ta femme…sans rancune ! »

  5. Article bien rédigé qui reflète la physionomie du match.
    Néanmoins, tu aurais aussi pu parler de toutes les nombreuses grossières fautes des chiliens en 1ère mi-temps qui auraient largement mérité un carton rouge avant l’expulsion de ce boucher d’Estrada.
    Concernant le 1/8 Espagne-Portugal, les espagnols devront hausser leur niveau de jeu s’il souhaitent passer en 1/4

  6. Le premier match des espagnols, à savoir contre la Suisse n’était pas un hold-up. De loin, elle a même failli perdre 2-0 si Barnetta avait utilisé son pied gauche. Elle n’a pas perdu sur une erreur d’arbitrage, elle a perdu parce qu’elle n’a pas su marquer face à une defense de fer…et la Suisse à su profiter de ses rares occasions pour concrétiser une fois. Chapeau les suisses, vous avez été meilleurs sur le plan tactique

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