Alex, fais taire les mécréants !

La Suisse abat ce soir contre le Pays de Galles sa dernière carte en vue d’une qualification pour l’Euro 2012. Pour redresser une situation compromise, la Nati aura besoin des buts d’Alexander Frei, il n’y a pas d’autre alternative.

Le phénomène est bien connu : en Suisse, le succès est souvent vu comme une tare. Celui qui reste dans l’ombre et l’anonymat est bien mieux considéré que celui qui a le tort de s’élever au-dessus de la mêlée et de trop briller. Cela vaut d’ailleurs aussi bien en politique, en économie qu’en sport, il suffit de considérer les scores électoraux des partis dont la jalousie et la mesquinerie (et aussi un peu le clientélisme) sont le seul programme politique ou l’incroyable longévité des conseillers fédéraux dont le bilan est le plus calamiteux.

Des exemples en veux-tu, en voilà

Les sportifs n’échappent bien sûr pas à la règle. Dès qu’un champion a l’outrecuidance de tendre au succès, les aigris et les jaloux font le poing dans leur poche et sont même les premiers à se joindre au cortège de dithyrambes. En revanche, dès que le sportif en question connaît le moindre revers, c’est la revanche des médiocres, la vengeance des frustrés et les critiques pleuvent. L’exemple le plus marquant, c’est bien sûr Roger Federer. Alors même qu’il réalise une saison à faire pâlir d’envie tous les joueurs du monde à part Rafael Nadal et qui rendrait hystérique nos voisins français si elle était réalisée par l’un de leurs ressortissants, le Bâlois a droit à des commentaires du style «joueur fini», «triste fin de carrière», «il aurait dû s’arrêter en pleine gloire» ou encore «un égoïste qui ne pense qu’au fric». Le titre mondial en 125 cm3 de Thomas Lüthi est passé du statut de «plus grand exploit du sport mécanique suisse» à celui de «simple titre junior». Durant ses années de vaches maigres après Salt Lake City, Simon Ammann était «juste un sauteur médiocre qui a eu de la chance les jours J». Didier Cuche était devenu un sujet de moquerie lorsqu’il ne gagnait plus, alors que Marc Rosset et Martina Hingis, de «héros de la nation», ont été ravalés au rang d’«alcoolique ou droguée faisant honte au pays». Quant à l’entraîneur providentiel Köbi Kuhn, il a fini comme le dernier des zéros pour avoir omis de sélectionner Häberli et Lustrinelli qui auraient permis de remporter l’Euro 2008 sur une seule jambe…

Le bouc-émissaire idéal

Aujourd’hui, les aigris se sont trouvés une victime de choix : Alexander Frei. Il est vrai que le Bâlois a tout de la cible idéale. Ancien buteur à succès d’une équipe qui a fait rêver tout un pays, il est aujourd’hui le buteur muet et capitaine emblématique d’une équipe qui ne marque plus et n’en finit plus de décevoir. Avec en prime un caractère de cochon et un égo un peu démesuré. D’aucuns en ont fait le bouc-émissaire de l’échec et du mutisme de la Nati en Afrique du Sud, en oubliant savamment qu’il n’avait joué que 62 des 270 minutes disputées par la Nati et qu’il revenait de blessure (les cas Torres et Rooney montrent à quel point c’est difficile d’être compétitif dans ces conditions). Cela démontre bien à quel point les critiques tiennent bien davantage de l’acharnement jouissif à taper sur une icône du sport suisse que d’une analyse pertinente des performances de l’équipe. On a souvent dénigré les «gentils petits Suisses qui acceptent la défaite sans broncher», combien de fois n’a-t-on pas entendu durant l’Euro «si seulement on avait des guerriers comme les Turcs» et aujourd’hui quand un joueur fait preuve de tempérament et se démène (certes pas toujours avec beaucoup de discernement) pour inverser la tendance, on vient le lui reprocher !

Une carrière exemplaire

L’avalanche de critiques qui s’abattent aujourd’hui sur Alexander Frei témoigne aussi d’un manque certain de reconnaissance envers un joueur qui a énormément apporté à la Nati et qui réalise une carrière exemplaire. Des débuts tonitruants à Lucerne, une Coupe de Suisse à Servette (son passage à Genève reste toutefois à mon sens la principale fausse note de sa carrière), un titre de meilleur buteur du championnat à Rennes puis un transfert à Dortmund où, malgré quelques blessures et des résultats mitigés, il est devenu Alex «Derby-Held» Frei. Aujourd’hui, dix-huit mois après son départ, à chaque match au Westfalenstadion, des centaines, voire des milliers, de maillots floqués à son nom sont arborés, en hommage à un joueur qui aura toujours tout donné pour ses couleurs.

Manifestement, alors qu’Alex Frei a sans doute plus apporté à la Nati qu’au BVB, le fidèle de la Südtribüne fait preuve de plus de reconnaissance que le «supporter» canapé de la Nati. Fort heureusement, à part quelques imbéciles à St. Gall et quelques événementiels à Bâle, les vrais supporters, ceux qui vont au stade, font preuve de beaucoup plus d’indulgence que le Footix moyen derrière sa TV, tu sais celui qui étale son ignorance du foot sur le site du Matin, celui qui a couru chez Ochsner acheter son maillot après le match contre l’Espagne en disant «j’ai toujours cru en cette équipe, on va être champion du monde» avant de brûler ledit maillot dix jours plus tard sur un «je vous avais toujours dit que c’étaient des chèvres». En revanche, ceux qui ont vibré avec la Nati, à Bâle, Berne, Paris, Dublin, Istanbul, Dortmund ou Hanovre, savent tout ce qu’on doit à Alex Frei et à quel point sans lui ces qualifications successives pour les grands tournois n’auraient pas été possibles.

Le blocage du buteur

Après son départ de Dortmund, Alex Frei aurait pu s’enterrer dans un championnat de seconde zone en signant un contrat très lucratif par exemple au Qatar ou à Monaco, il a choisi de revenir dans son club de cœur, dans sa ville natale, le FC Bâle, pour gagner des titres et jouer la Ligue des Champions, objectifs déjà atteints auxquels il a pris une part prépondérante. Ses buts à répétition avec le FCB (notamment son goal somptueux contre le Bayern) montrent qu’à 31 ans, il est loin d’être un joueur fini. Malheureusement, en équipe nationale, dans le système ultra-défensif d’Hitzfeld qui ne lui facilite pas la tâche, il connaît le fameux blocage du buteur, qu’ont connu tous les grands chasseurs de but avant lui, ce genre de blocage qui fait que tu vas opter pour le mauvais choix dans le dernier geste, gamberger une seconde de trop au lieu de tirer directement en pleine lucarne ou shooter sur le gardien plutôt que dans le petit filet. Mais aussi le genre de blocage qui peut s’estomper en un seul but. Aurait-on dû envoyer Marco Van Basten à la retraite quand il a un peu tardé à trouver ses marques au Milan AC ?

Quelles alternatives ?

Bien sûr qu’actuellement les performances d’Alexander Frei et de la Nati ne sont pas satisfaisantes mais les éternels critiques sont beaucoup moins diserts lorsqu’il s’agit d’évoquer les alternatives, à part un simpliste «Yaka mettre les jeunes». On a vu ce que ça a donné avec Xherdan Shaqiri, promu héros de la nation après son but contre l’Angleterre et passé complétement à travers à Podgorica. A part les envoyer au casse-pipe en leur faisant supporter les expectatives de tout un peuple, le moment est mal choisi pour lancer des jeunes. Dès lors, quelles sont les alternatives à Alex Frei pour marquer des buts ? Marco Streller, prédécesseur d’Alex dans le rôle de bouc-émissaire de toutes les défaites de la Nati et de tous les malheurs du pays, chômage, criminalité et mort des forêts compris ? Nassim Ben Khalifa, zéro minute de jeu en Bundesliga et quelques apparitions fugaces en Regionalliga (4e division) cette saison ? Eren Derdiyok, deux buts et une nonchalance coupable en 28 sélections ? Daniel Gygax, leader du championnat avec Lucerne ? Blaise N’Kufo, préretraité aux Etats-Unis ? Albert Bunjaku, actuellement blessé ? Mauro Lustrinelli, joker de luxe à Bellinzone ? Stéphane Chapuisat, qui cartonne avec les seniors de l’ES Malley ? Julian Esteban, champion de Suisse 2014 ?

Les qualifications, une formalité ?

Aujourd’hui, si la Suisse a encore quelque chose à jouer dans ces éliminatoires, ce sera avec Alexander Frei ou ce ne sera pas. Certains ont un peu tendance, peut-être par ignorance, peut-être par bêtise, à oublier qui l’on est et d’où l’on vient, ces 28 ans sans participation à un grand tournoi entre 1966 et 1994. Après le match nul contre Israël qui qualifiait la Suisse pour la Coupe du Monde 2010, le 90% des spectateurs n’est même pas resté dans le stade pour le tour d’honneur, comme si la qualification était un dû. C’est oublier que ces campagnes de qualifs restent une jungle dont il est extrêmement difficile de s’extirper. L’Angleterre et ses vedettes du championnat censément le meilleur du monde n’est pas allée à l’Euro 2008, la France qui croit encore (elle est bien la seule) être une grande nation du foot a perdu chez elle contre la Biélorussie qui n’a même pas un joueur de la trempe de Vucinic dans ses rangs, le Portugal et ses starlettes sont à l’agonie chaque début de qualifs avec notamment un nul à domicile contre Chypre… D’autres pays, que l’on regardait jadis avec envie, comme l’Autriche, la Roumanie, la Pologne, l’Ecosse, la Hongrie, la Serbie ou la Russie, ont pris l’habitude de suivre les grandes compétitions derrière leur TV. Dans une zone européenne de plus en plus relevée, il suffit de peu de choses, un manque de réussite, quelques blessures, une pénurie de joueurs compétitifs à tel ou tel poste, un but annulé à tort, pour faire foirer une qualification.

Un exploit, jamais une évidence

Mais manifestement, en Suisse, on est tellement forts qu’on devrait être au-dessus de ce genre de contingences et un départ raté implique forcément de tout remettre en question, les joueurs sont nuls, l’entraîneur incompétent… C’est rigolo, parce que ceux qui nous disent à longueur d’année «le championnat suisse est nul» ou «les joueurs suisses à l’étranger évoluent tous dans des clubs de seconde zone» sont ensuite les mêmes qui crient au scandale parce qu’on n’a pas défoncé l’Angleterre ou le Monténégro 4-0. Les déboires actuels de la Nati auront sans doute un mérite, purger le Parc Saint-Jacques de tous les Footix blasés venus en nombre aux matchs de notre équipe nationale pour dire «j’y étais». Espérons que ce match contre le Pays de Galles permettra de retrouver les vrais supporters venus pour pousser leur équipe à l’exploit car, pour un pays comme la Suisse, une qualification pour une Coupe du Monde ou un Euro restera toujours un exploit, jamais une évidence. Et ainsi retrouver l’esprit et l’ambiance magiques des campagnes de qualifications 2004 et 2006, et par là-même retrouver celui qui fut et peut redevenir le buteur providentiel de la nation, Alexander Frei.
Photos Pascal Muller, copyright www.mediasports.ch 

Écrit par Julien Mouquin

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63 Commentaires

  1. Dans la vie il n’y a pas les vrais supporters (dont toi, évidemment) d’un côté et les pourris ou footix de l’autre.
    Tu fais souvent les déplacements en Allemagne, félicitations à toi. D’autres ont d’autres priorités dans la vie, ou tout simplement pas assez d’aisance financière, ce qui ne fait pas d’eux des supporters pathétiques pour autant, même s’il leur arrive de se plaindre d’un résultat sans avoir été au match.
    Tes articles sont plaisant à lire mais font montre d’une arrogance insupportable envers l’adversaire, les supporters adverses (ou du même camp) et tous ceux qui ne pensent pas comme toi.

  2. Quant à moi, j’applaudis des deux mains à cet article ! J’ai toujours soutenu Frei et le soutiendrai encore. Par contre beaucoup de doutes avec ce M. Hitzfeld qui semble faire pire que Kuhn, soit dit en passant…

  3. Julien,
    Parler de manque de réussite de buteur, alors que Frei se permet de jouer en 6 depuis plus d’un an, c’est nous faire croire que tu as perdu la vue ou la raison… Croire qu’il peut encore marquer des buts en jouant de la sorte, en égoïste prétentieux qu’il est, c’est se mettre le doigt dans l’oeil jusqu’au coude…

    A moins bien entendu, que notre amis Alexander le motivé exubérant soit une adepte du dézonage, tant à la mode au jour d’aujourd’hui qui permet ainsi aux journalistes en entraîneurs de 4ème zone d’expliquer pourquoi des sales cons ne jouent pas à leur place…

    Ensuite, ce n’est pas parce qu’il ne connaît pas le foot comme toi tu penses le connaître que le supporter de la Nati est un con ou un événementiel… Un jour il faudra que tu le comprennes et l’acceptes, tes articles n’en seront que meilleurs ! Bref, tu peux virer la moitié de ton article, ça fera de l’air…

    Et bien entendu, le jour où vous serez 1’500 vrais fans de la Nati à soutenir votre équipe dans un grand stade, vous n’oublierez pas de mentionner combien c’est bien en Allemagne où les stades sont pleins… J’imagine qu’ils sont tous plein d’experts du foot qui connaissent tout comme toi, et qu’il n’y a pas un footix dans les tribunes…

    En tous les cas, s’il n’y avait pas bcp de footix le week-end dernier à Berlin, il y avait une chiée de Turcs ! …

    Enfin, oui tu as raison, se qualifier pour la Suisse reste un exploit, et les dernières années l’ont fait oublier à certains. Bref, au vu du contingent aujourd’hui, nous n’avons rien à faire à l’Euro…

    Et la meilleure preuve de tout ça, c’est que nous devons jouer avec Frei et même donner le brassard à cet inquiet présomptueux antipathique…

    Voilà c’est tout, pour le moment…

  4. Bravo, tout est dit! C’est presque exactement ce que je pense aussi, mis à part lorsque tu parles de fausse note en ce qui concerne son passage au Servette. ça a été une vitrine pour lui et pour les gens comme moi, une grande joie de le voir évoluer pour « nous ».

  5. – Et moi je suis un vrai supporter
    – Et tous les autres c’est des footix
    – Dortmund c’est les plus beaux, les meilleurs, les plus forts
    – Servette c’est de la merde
    – J’aime pas la France, l’Italie, l’Angleterre
    – Moi je connais le foot, pas vous

    Vous ajoutez à tout ça une remarque sur le public genevois, sur les simulateurs italiens et les méchants d’Hoffenheim et du Bayern, et vous obtenez un article de Julien Mouquin, agrémenté de quelques arguments sur le sujet de fond de l’article.

    Certes, Julien, tu t’y connais en foot. Mais ne t’en déplaise, tu n’es pas le seul, et ceux qui ne pensent pas comme toi ne sont pas forcément des idiots comme tu le sous-entends.

  6. splendide article ! Bravo ! le fond et la forme sont parfaits ! c’est à mon avis un excellent point que tu relève et c’était bien de le faire !

    En passant j’aimerai bien que les grands spécialistes que sont #54, DS, Robert ou encore CSA se mettent derrière leur écran et envoient leurs articles à CR. Parce que pour baver votre venin vous êtes supers, mais comme journalistes je pense que Julien vous la fout bien profond les cocos !

  7. Les bras m’en tombent quand je lis ce genre de papier. Même si je ne connais certainement pas autant le football que toi Julien Mouquin, je trouve ton propos d’une rare arrogance. Que Frei soit un mythe en Allemagne, qu’il ait marqué passablement de buts avec l’équipe Suisse, n’empêche pas de constater qu’à l’heure actuelle Frei n’a pas le niveau pour être le fer de lance de l’équipe nationale.

    De plus, son comportement de diva, sa peine à effectuer le travail (pressing) qui incombe à un joueur de son rang, laisse clairement à désirer. Je note également que son attitude sous le maillot suisse n’a pas toujours été exempte de reproche. Son crachat à l’Euro, ses refus de se présenter aux conférences de presse, son attitude après le match de Cologne (Ukraine – Suisse), sont autant d’éléments à charge (bizarrement non mentionnés dans ton papier). Bref, s’il a beaucoup marqué, il a également quelques casseroles à son passif.

    Le désamour du public suisse provient également de son retour à Bâle et de son attitude sous le maillot rouge et bleu. Indirectement du traitement de faveur qui lui est accordé par le corps arbitral suisse. Si Frei voulait rester populaire, il aurait eu meilleur temps de rester en France ou en Allemagne.

    Nous sommes également nombreux à ne pas comprendre le traitement de faveur qui lui est accordé par Hitzfeld et Pont. D’autant plus difficile à comprendre que des jeunes poussent (Derdyok, Ben Khalifa et quelques autres) et mériteraient certainement d’avoir leur chance en équipe nationale.

    Un minimum de bon sens imposerait de rechercher d’autres alternatives. Et ton papier, digne des plus belles communications nord-coréennes, ne va pas dans ce sens. Dommage.

    @J
    M’est avis que Robert l’a déjà fait à plus d’une reprise et avec brio. En passant, ta conclusion témoigne d’une grande classe, si, si !

  8. @csa

    pitoyable c’que tu dis… pitoyable. Exemple type du gars qui ne veut lire que ce qu’il veut lire, voir que ce qu’il veut voir et interpréter les choses à sa manière pour mieux dénigrer ensuite.

    Comme la plupart des gens qui postent des commentaires sur ce site.

    Ridicule.

    Quand à l’article ci-dessus. Je le trouve excellent et tellement vrai ! Il reflète exactement la mentalité de merde que l’on peut avoir dans ce pays ! et MERCI de le souligner !

    Excellent travail !

  9. Bravo Mouquin!

    @Robert

    Calme toi un petit peu et analyse les choses sans tes œillères. Tu lui reproche de jouer en 6 et de trop décrocher?? Etonnant, il le fait très peu à Bâle et Hitzfeld ne l’a jamais critiqué et ne l’ai jamais remplacé.. Ca veut peut-être dire que c’est les consignes, non?

    C’est effectivement un mauvais choix car Alex n’est jamais aussi fort que dans la surface mais bref, je ne veux pas taper encore une fois sur « super Ottmar »…

    D’autre part,extraordinaire cette chasse aux sorcières.. On l’avait déjà eu pour J. Vogel (meilleur 6 que la nati n’ait jamais eu) .. On l’avait sorti comme un malpropre..

  10. Frei Frei tranquillle, respect pour tout ce qu’il a fait et qu’il fera encore.

    Au jour d’aujourd’hui on a pas d’autres solutions. On a de bons jeunes mais beaucoupo trop tendre.

    Il faut être tous derrière le Nati ce soir. Même si en ce moment c’ est compliqué mais ce soir cela doit être le match qui lance un nouveau départ.

    Arrêtons d’avoir cette mentalité à la con de descendre tout le monde dès qu’on est moins bien.

    C’est vrai qu’on est pas bon en ce moment mais c’est pas une raison.

    Nos meilleurs ennemis français devraient dire quoi!!!!! Réveillez vous supporters de la Nati pour que tous ensmeble on y croie encore une victoire ce soir et tout est relancé!

    On ira chercher cette 2ème place qualificative et on se qualifiera en barrage contre la Turquie avec l’orgueil et la fierté pour montrer à ce peuple qu’on a pas oublier les événements de 2003 et qu’on a la haine envers eux car des choses comme cela ne s’oublient pas.

    Rien que pour cela on doit être solidaire avec la Nati !

    Et Frei marquera le but qui nous qualifiera et les turcs auront plus qu à pleurer une nouvelles fois et bouffer leur keebab

  11. @xyz
    Ta référence (Vogel, excellent joueur il est vrai) me semble bien trouvée.

    Si je ne m’abuse, c’est suite à sa sévère prise de bec avec Frei (Ukraine – Suisse) qu’il avait été éjecté de l’équipe suisse.

    Limite retour de bâton pour Frei, non ?

  12. @SeV

    Sur le fond tu as raison, Frei a sans doute fait partie des personnes ayant contribué à son départ.. J’ai hésité à utiliser cette référence mais j’ai toujours apprécié les deux joueurs..

    Après, footballistiquement parlant, je ne pense pas que Frei mérite ce lynchage et de laisser sa place.. Je n’ai pas la mémoire courte et connait les qualités de ce joueur.. Au jour d’aujourd’hui, il n’y a aucune meilleure alternative.

  13. Très pertinent et intéressant, comme toujours avec Julien Mouquin.

    Toutefois, je ne suis pas d’accord avec un point : est-ce vraiment une spécialité helvétique de brûler nos héros d’hier ?

    Je n’ai pas l’impression que nos voisins sont mieux que nous.

    Quelques exemples : Thierry Henry meilleur buteur de l’EDF qui se fait assassiner par tout le pays après sa main, Ballack dans la pourtant si connaisseuse Allemagne où il me semble loin d’être une idole (alors que sa carrière force le respect, non ?), Rooney et Beckham – entre autres – qui ont été victimes de campagnes odieuses de la presse britannique, Cannavaro qui est passé de champion du monde + Ballon d’Or à défenseur dépassé et bon pour l’EMS, etc etc…

    Bref, à l’étranger aussi, il me semble qu’il est difficile de rester un «Dieu vivant intouchable» très longtemps…

  14. @SeV

    Sur le fond tu as raison, Frei a sans doute fait partie des personnes ayant contribué à son départ.. J’ai hésité à utiliser cette référence mais j’ai toujours apprécié les deux joueurs..

    Après, footballistiquement parlant, je ne pense pas que Frei mérite ce lynchage et de laisser sa place.. Je n’ai pas la mémoire courte et connait les qualités de ce joueur.. Au jour d’aujourd’hui, il n’y a aucune meilleure alternative.

    @XYZ
    Ravi de voir que tu te souviens également des conditions du départ de Vogel.

    De mon côté, je n’ai pas non plus oublié les buts marqués par Frei, que ce soit avec l’équipe Suisse ou en club. Je me souviens bien également de ses débuts à Lucerne, où il formait un excellent (et roublard) duo avec Kubi. Je reste persuadé d’ailleurs que le sens du but ne s’oublie pas. Néanmoins j’ai plus de peine avec cette incapacité à se remettre en cause, voire à s’en prendre au monde entier lorsque la roue tourne. Une attitude indigne du rôle d’un capitaine. Cette propension à vouloir sauver seul le navire en jouant chaque balle arrêtée me lasse également (enfin il s’agit certainement d’un choix du sélectionneur). D’ailleurs, à mon sens, et vu la qualité relative de ses coup-francs et corner, il serait plus utile à la réception des balles arrêtées.

    Il n’en reste pas moins qu’un attaquant qui ne marque pas depuis plus d’un an, doit être sérieusement remis en cause. Et ce qu’importe son passé avec l’équipe suisse. Dans une équipe il ne devrait pas y avoir de passe-droit, Hitzfeld a beau être un grand coach, son attitude dans la gestion du dossier Frei me dépasse et surtout se révèle contre-productive pour l’équipe suisse.

    Enfin, comme le relève François Fellay, le lynchage n’est pas propre à la Suisse.

  15. Article d’une nullité affligeante!Tu te permets de nous faire la leçon de morale à 2 balles. Pour rappel, le dézingage est tout de même votre fond de commerce à Carton Rouge!

  16. Il ne faudrait pas oublier que c’est Hitzfeld le coach de l’équipe de suisse… et pas Frei. C’est pas Frei qui décide du système de jeu, c’est pas Frei qui décide de qui joue avec lui en pointe, c’est pas Frei qui décide de jouer en 6.

    Oui Frei ne marque plus, mais ce système ultra défensif, sans la moindre prise de risque qui nous donnent des matchs plus chiant à regarder qu’une finale de tennis féminin, ne l’aide pas et est un pur produit « Hitzfeldien » ! Hitzfeld du temps du Bayern avait déjà réussi à rendre ce dernier indigeste au possible…

  17. @ SeV

    Mon avis personnel dans ce dossier est que Ottmar doit remettre Frei a son poste de prédilection, c’est à dire en véritable n°9, renard des surfaces…

    Il ne marque peut-être plus depuis 1 an en équipe de Suisse mais est le meilleur buteur du championnat si je ne m’abuse (ok, ça reste la Suisse mais ça prouve qu’il n’est pas dépassé). Ce n’est pas Frei le problème central mais l’équipe en général qui ne propose aucune animation offensive.. Pour moi la source du problème vient plus du système voir des milieux plutôt que de l’attaque et d’Alex…

    Concernant les alternatives à Alex, je penses que Mouquin a bien expliqué qu’actuellement il n’en existe pas…

  18. Questionnaire naïf à Julien Mouquin:
    Et si Alex Frei n’avait pas évolué dans le plus spectaculaire championnat du monde, la Bundesliga? Et si AF n’avait pas posé ses bagages dans les vestiaires du plus beau stade du monde, le Westfalenstadion? Et si AF n’avait pas évolué devant le public le plus chaleureux du monde, le fantastique « mûr jaune »? Et si AF n’avait pas arboré les couleurs les plus mythiques, le jaune et le noir? Et si AF n’avait pas porté le maillot de ton cher BVB? Et si AF n’avait pas suivi les traces, jaunes et noires elles aussi, de ton idole Chappi?
    Avec des « si », beaucoup de « si »…peut-être que Julien Mouquin ferait preuve d’un peu plus d’impartialité….
    PS: Il n’empêche que ta passion pour le « Fussball » est évidente, que tes articles sont souvent intéressants, toujours bien torchés et que je continuerai à te lire malgré d’autres partis-pris!

  19. Un débat musclé mais courtois, et plein de commentaires pertinents et argumentés, ça c’est le CartonRouge.ch qu’on aime (moi en tout cas) !

    Certains sont certes un peu durs avec Mouquin, bien que je sois plutôt d’accord sur le fond avec ceux qui pensent qu’ Alex Frei ne devrait plus jouer avec l’équipe de Suisse, mais on connait Julien, il a son avis et il l’assume, et si ça permet d’élèver le débat comme là, et bien tant mieux.

    Sur ce, je vous laisse continer…

  20. @ Suisse

    Merci beaucoup mon garçon pour tes connaissances poussées de la gastronomie Turque. Putain y a pas bientôt préscription dans ta tête concernant ce match?!?

    Je trouve pertients l’avis de nombreux intervenants (notamment Robert), il est vrai qu’en l’état actuel nous avons pas vraiment le choix de nous passer de Frei mais je pense que nous sommes en droit de le critiquer au vu de son rendement très médiocre. Pour moi c’est une vraie tête de con, antipathique mais force est de constater qu’il en faut un dans les équipes (j’en suis d’ailleurs friands) et la Suisse en a manqué cruellement dans son histoire. Vouui mais voilà…on peut la remener et aboyer sur ses camarades mais en contrepartie il faut montrer quelque chose, ce qu’il ne fait pas (plus).
    Et je suis désolé mais son retour au FC Bâle à 29 ans est pour moi un signe de faiblesse et de sous-motivation. Car même si quelques amateurs de massbier portent encore son maillot à Dortmund, essayer de demander à des supporters Italiens, Espagnols ou Anglais qui est A. Frei?!

    Une dernière remarque concernant les gens qui ne vont pas forcèment voir tous les matchs de la Suisse et sont font traîter de « footix » ou autres « événementiels » qui sortent drôlement souvent sur ce site ces derniers temps: Oui, un mardi soir je préfère dépenser un beau billet dans mon pub avec mes potes plutôt que de quitter mon job plus tôt, prendre le train jusqu’à Bâle, payer mon billet pour avoir un joli drapeau « crédit suisse », me retrouver avec un casse-couille d’Appenzell à côté de moi et de pousser 3-4x par match des « hopp Schwiiz ». Enfin tout ces éléments ça va encore mais le pire c’est de voir ce foot catastrophique que l’équipe nous donne depuis bientôt trop longtemps, c’est ça le vrai souci. Non définitivement je serai mieux au pub.

  21. @J
    3 goals? Je le (lui) souhaite! Personnellement, je suis moins exigeant, je me contenterais d’un seul, même tout pourri…
    Mais s’il en enfile 3, je passe dès demain chez Ochsner pour acheter le maillot floqué de son nom! Dans ma garderobe, il remplacera celui de Kubi, mais pas dans mon estime ni dans mon coeur…

  22. Ce n’est pas parce qu’un attaquant a été grand qu’il a un crédit à vie. L’exemple le plus probant au niveau international a été Raul, dont beaucoup estiment qu’il a fait des années en trop en tant que titulaire indiscutable.

    Concernant Frei, je crois que c’est l’ignoble publicité pour Zweifel qui a fait déborder le vase… 🙂

  23. A captain Marvel

    Non y a pas préscrtiption pour ce match et il y en aura jamais !

    C’est pour cela que je rêve de retrouvailles en barrage et qu’on les explose dans tous les sens du terme!

    Mais évidemment cela passe par une victoire ce soir

    Il y a des choses qu’ on pardonne pas…

  24. « (…)En revanche, ceux qui ont vibré avec la Nati, à Bâle, Berne, Paris, Dublin, Istanbul, Dortmund ou Hanovre, savent tout ce qu’on doit à Alex Frei et à quel point sans lui ces qualifications successives pour les grands tournois n’auraient pas été possibles. ».

    Pourtant j’y étais avec cette équipe de Suisse (avec Alexander Frei) à Bâle, Berne et même Paris avec toi. Mais je revendique le terme de « footix » ou d' »évenementiel » 😉

    Simplement parce que le foot pour moi, c’est chiant. Et j’y connais que dalle. Mais on y boit des bonnes bières et on rigole bien.

    J’vois pas pourquoi certains sur ce site s’offusquent d’être appelés par ce qu’ils sont. Ben vi, vous avez une vie privée, d’autres intérêts, vous regardez la plupart des matchs de l’équipe de Suisse le cul posé sur votre canapé avec une bière à la main et bobonne en arrière-plan qui chie une pendule parce que vous avez mis les pieds sur la petite table là-devant vous juste sur son « Marie-Claire » avec trois mots difficilement trouvé du mot-croisé, et alors ? Vous êtes des évenementiels, point. Julien lui, c’est un ultra. Et alors ?

    Détendez-vous… 😉

    Cordialement
    ES

  25. Si je résume certaines opinions et somme toute un peu le bilan des attaquants suisses, ça donne à peu près ça:
    -N’Kufo, Streller: trop vieux, des lusres sans marquer.
    -Frei: du même accabi, vieillissant, plante en championnat mais avec la nati il créé le débat (et l’actuel article).
    -derdiyok: trop jeune… non, pas à ce point là, à mon avis le meilleur attaquant suisse en termes de capacités et potentiel, mais doit travailler son mental (une certaine nonchalance notamment, je suis d’accord)
    -Bunjaku: Je le connais pas assez, j’ose le baptiser le « Dirk Kuyt » suisse? (corrigez-moi si je me trompe, c’est une impression hâtive qu’il m’a donnée… et pour Dirk Kuyt, joueur que j’admire énormément et je trouve très précieux, mais pas non plus un candidat au ballon d’or ni joueur le plus glamour ou décisif).
    -Ben Khalifa, Seferovic: trop jeunes, ne jouent pas en club.

    Bref, après cette traversée du désert, je trouve quand même marrant que la nati joue encore dans un bon vieux 4-4-2 et grille deux postes là où il est difficile de trouver un joueur au moins qui tienne la route. Perso je passais à un attaquant pour renforcer le milieu de terrain, et le poste d’attaquant se disputerait entre Frei et Derdiyok. Lequel des deux? au terrain de parler, et si dans cette configuration le rendement de Frei n’est pas meilleur, au revoir et merci pour les services rendus et bon vent. Mais je me doute qu’en ‘9’ il puisse encore rendre quelques services.

  26. C’ est juste je pense que le système qui conviendrait le mieux serait un
    4-2-3-1 qui pourrait être le suivant

    Benaglio

    Lichsteiner Djourou Grichting Ziegler

    Gelson Inler

    Barnetta Yakin
    ou ou Stocker
    Berahmi Margairaz

    Frei ou Derdyok

  27. En tant que supporter ignorant et aigri, je trouve que CartonRouge.ch a fait une grande carrière dans les médias sportifs, mais il est temps de se retirer. CR n’a plus le talent, la capacité de tenir le haut du classement, cette impertinence qui fait les tout grands . CR doit prendre sa retraite. CR doit laisser sa place aux jeunes pousses qui piaffent d’impatience et qui ont du culot. Les heures de gloire sont passées. Bonne retraite à CR… RIP

  28. @ ES

    Le petit ton condescendant récurrent de celui qui sait tout (avec des grilles de lecture prédéfinies en fonction de ses propres préconceptions), parce qu’il a vu tel ou tel match « live », et pas les autres, ben, quand on a passé 14 ans et demi, c’est un peu pathétique. Et je crois que c’est ce qui lasse quelques lecteurs de carton rouge.

  29. Décidemment Leconte (devrais-je écrire « Ducon » ou c’est trop condescendant), ton complexe d’infériorité poussé à l’extrême tend à démontrer que les thèses soutenues par Julien dans son papier sont parfaitement justes.

    Ce qui lasse les « quelques lecteurs » de cartonrouge c’est probablement leur détresse face à des articles qu’ils ne comprennent pas et qu’ils prennent contre eux du fond de leur médiocrité. J’ai juste, non ? « Quelques lecteurs » c’était « Moi je » ?

    Sinon l’ami Julien (qui y connait quelque chose, lui), t’avais répondu de façon exhaustive, on attend toujours ta réponse…

    Mais je suppose que tu as passé outre, hein ? C’était trop condescendant…

    Cordialement
    ES

  30. @ EconomieSuisse

    Effectivement tu ne connais pas grand-chose au monde du foot pour dire que Julien est un « Ultra ».
    C’est un amateur de foot, c’est différent.

  31. « Après son départ de Dortmund, Alex Frei aurait pu s’enterrer dans un championnat de seconde zone en signant un contrat très lucratif… »

    Ah, bon, c’est pas ce qu’il a fait???!?

  32. moi je connais la raison de ces 2 matchs de massacre,pensez voir ,jouez en pologne et en ukraine mais personne veux y aller ,les hotels sont merdiques les stades pas encore fini,les douches sont froides,y veulent interdire les prostituees dans les chambres,la bouffe est pas terrible,l’alccool ya que de la wodka et de la biere inbuvable,et en plus vous risquez la neige en juin…franchement pourquoi allez la ba
    quand en plus vous savez que vous êtes ejecté au premier tour…… bonne journee a tous et merci pour cet excellent article plein de bon sens et de justesse n’en déplaise à certains lecteurs

  33. A mon avis le problème vient surtout des médias qui pour vendre leurs feuilles de choux ou leurs images se sentent obligés de faire du sensationnel. Vite vite un coupable qu’on le jette sur le bûcher, ça nous éviteras de faire une analyse, bref un boulot de journaliste… Je cite pour exemple (parmi tant d’autre) Marie-Laure Machin de la TSR juste après la qualification des -21 hier soir: « les -21 se sont qualifiés pour l’Euro 2011 (eux), on en connaît qui pourrait prendre exemple ». C’est édifiant et ça fait évidemment avancer le schmilblick ce genre de commentaires…
    Il faut aussi arrêter de se faire chier dans la tête à longueur de journée.
    Ceci n’excuse en rien le fait que certains joueurs de la Nati sont des branle-couilles sans motivation.

  34. Que dire…

    Frei a tellement apporté au foot suisse que c’est un peu facile de lui cracher dessus (ah non c’est lui qui crache…!) maintenant qu’il est en dessous. Sincérement, je suis à fond derrière Frei mais actuellement, ce que je lui repproche plus que son manque de but, c’est son comportement qui est inadmissible pour un capitaine! Il ne mérite pas le brassard et ne mérite peut-être plus non plus, une place de titulaire! Alors M. Hitzfeld, svp, ouvrez les yeux et soyez pas aussi conservateur que Kobi, apportez du sang neuf à cette équipe qui en a bien besoin. Hopp Suisse pour ce soir et Frei marquera 2 goals !

  35. Une nouvelle fois très content de relire notre ami SeV ici, sinon certains commentaires sont très affligeants et font même pitié.

    Je pense que Mouken a tout résumé dans son article et le paragraphe intitulé « Des exemples en veux-tu, en voilà » résume la mentalité suisse et les commentaires ci-dessus le confirme! Quand Mouken fait un article sur la présentation de la Bundesliga, c’est le meilleur et quand il donne un autre avis que le votre, c’est un nul…

    Je suis le premier à venir un peu fou quand je vois Frei évoluer avec la Nati et je rejoins ceux qui pensent qu’on ne peut pas toujours se cacher derrière le passé. Cependant quand un joueur suisse fera le tiers de ce que Frei a réussi pour la Suisse, on pourra commencer à lui lancer des cailloux. Cela dit, je le répète son caractère et son comportement actuel me donne chaque match envie de lui en coller une. A titre d’exemple, certains joueurs comme Cantona, Schearer étaient aussi des putes et ca n’en reste pas moins des Dieux (oui, toutes proportions gardées, Frei n’est pas Cantona on est d’accord).

    Tout ca pour dire que tous ces gens qui chient sur notre Nati à l’heure actuelle depuis leur canapé et qui était à Dortmund en 2006 à chanter « Berlin, Berlin, wir fahren nach Berlin », devrait s’immoler et à petit feu pour que ca fasse bien mal.

    Et dernière chose, ok avec « suisse », y a des choses qu’on pardonne pas, « BOYKOTT KEBAB!!!!

  36. « Les sportifs n’échappent bien sûr pas à la règle. Dès qu’un champion a l’outrecuidance de tendre au succès, les aigris et les jaloux font le poing dans leur poche et sont même les premiers à se joindre au cortège de dithyrambes. En revanche, dès que le sportif en question connaît le moindre revers, c’est la revanche des médiocres, la vengeance des frustrés et les critiques pleuvent. »

    tu veux parler de ceux que vous sélectionnez régulièrement pour les pigeons d’or… il me semble que vous vous étiez empressé selectionner Federer

  37. Ce que je trouve dommage dans l’équipe de Suisse, c’est le milieu de terrain ; avec des attaquants en grandes formes (Frei et Streller oui je sais, mais regardé à Bâle) et une défense remarquable (notamment Benaglio, un des meilleur gardien du monde)
    Au milieu de terrain par contre c’est souvent limite : ou est passé le Barnetta qui nous faisait rêver avec son jeu, Stocker stagne un peu, même en championnat, Margairaz n’est remarqué que par la TSR, Shaqiri peut faire quelque chose, mais il n’a pas encore vraiment trouvé ses marque.

    Bon je vais arrêter là mon commentaire de supporter canapé. Avant cela juste dire que j’ai bien apprécier l’article.

    ABE

  38. En ce qui concerne l’argument « on est la Suisse, chaque qualif est un exploit, on a passé 28 sans compèt. etc. »

    -> Juste pour rappel, bygones are bygones et notament entre 2004-6, la Nati a fait un bon parcours avec une équipe très jeune, on a juste espéré que ces joueurs -enfin, la pluspart- progresseraient/ confirmeraient avec la Nati: Ou sont les Djourou, Senderos, Barnetta, Behrami, Streller, etc. de cette période. On attends toujours l’éclosion de Inler et Derdyiok et on a stupidement perdu Vogel (il a bien manqué à l’euro 2008) et Frei, notre ancien joker, a pété le joint de culasse.

    lors oui, nous, nous sommes déçu. Parce qu’on y a cru, comme CR..

    Reste que je t’accorde que le public a été plus que CON et merdique pour le 0-0 contre Israel…j’ai aussi été furieux de voir les gens se barrer du stade en sifflant

  39. A Jolezurichois

    Merci l’ami enfin quelqu’un qui a compris qqc
    avec ce qui s’était passé en 2003 le peuple turc a montré sa vrai nature…..

    Suisses réveillez vous à la place de dégueuler sur notre Nati encourageons là et rêvons de retrouvailles en barrage avec les turcs leur la mettre profond …….

    Cela commence ce soir par une victoire l’union sacrée

  40. PS : le désamour envers Frei n’est il pas du également à son rôle au sein de l’équipe suisse qui gagne le FCB, avec la réaction du pauvre publique méprisé romand.

    PPS : concerne ma réaction ci dessus.

  41. Putain Julien, tes articles me font souvent plaisir, pas toujours mais presque, celui-là m’a foutu une trique énorme!!! ça fait plaisir de lire ça!!! Et ces trous du cul qui le siffle parce qu’il tire son coup-franc sur le gardien ont vraiment tout compris… C’est dommage y a pas assez de place pour les mettre à Saint-Bar…
    Frei est de loin notre meilleur attaquant, le meilleur depuis Chappi!

    Merci champion

  42. Alors Jolezurichois et Suisse, vous avez boycotté les deux derniers buts vu qu’ils sentent un peu le Kebab?!?

    Allez une victoire contre un faible adversaire pour se relancer.

    Que penser de Frei sur ce match? Ah, il a joué? 😉

  43. Certains commentaires font peur…
    @sev et aux siffleurs de Saint-Jacques:
    QUI D’AUTRES? ça a déjà été dit mais on le répète pour les plus lents à la compréhension… (JM a juste oublié, Julien Sprunger, Tabo sefolosha, Didier Défago sur une jambe) Stéphane Duvoisin avant-centre du FC Venoge II ou ma grand-maman, y a personne d’autre, point.

    @ CSA: CR permet de lire des articles avec un fond intéressant, de l’humour et une idée n’allant pas dans le sens des médias traditionnaux (de merde, formés d’incultes) tels la TSR, le matin ou autre 20 minutes, tout en étant partisan…

    @ Suisse, J, ES, Mats, Youte ou encore Jolezurichois: +1

    Sinon un grand merci à Dudu et Feroxnox pour l’incroyable pertinence, la qualité et l’apport incommensurable au débat de leurs commentaires

    J’espère vraiment que Frei va continuer et retrouver le chemin des filets, pour voir tous les arriérés mentaux qui le sifflent l’acclamer et dire que c’est le plus grand, qu’il est trop fort! Merci les footix, ils me donnent du rêve!

    Pour ceux qui tiennent des grandes théories sur Derdiyok, avec tout ce qui vendangent on pourra fournir le vin pour l’Euro en Pologne et en Ukraine et saouler les deux pays entier (et c’est pas du gâteau…). et une petite statistique pour la route: 2 buts en 29 sélections (1 en sur les 28 derniers)

    Salutations d’un convaincu d’Alex Frei

  44. @Jo
    Plaisir partagé. Par contre, une vie sans Kebab ou Dürüm me semblerait bien triste. 😉

    @xyz
    M’est avis qu’il devrait plutôt chercher d’autres solutions. 😉

    @Cocolet Jones
    Tu te méprends, je ne perdrais pas ma voix à huer Frei. Ses prestations sur le terrain suffisent à elles-mêmes. Toi qui est rapide à la compréhension, je présume que tu as noté que Frei s’est fait siffler à Saint-Gall, Genève et Bâle. Le public du stade Saint-Jacques n’a donc pas le monopole du retard mental. Quant à ton propos sur Derdyok il prête à sourire quand on repense au match d’hier. D’autant que l’attaquant de Leverkussen est à l’origine du penalty (généreux) et du 4ème but. Quant à Frei… euh je cherche toujours.

    Pour le reste, je trouve au contraire la presse suisse bien tendre avec un attaquant et capitaine qui n’a plus marqué depuis 1 an. Je peine également à comprendre la confiance aveugle témoignée par Hitzfeld et Pont.

    Dernier point, que vous soyez pro ou anti Frei, est-il nécessaire de faire passer l’autre camp pour un conglomérat d’arriérés mentaux ? On peut avoir une autre opinion tout en respectant l’autre. Enfin, c’est un peu le problème avec les « newbies ».

  45. Ah, je me demandais combien de temps il faudrait pour voir sortir les sifflets à la sortie de Frei et la performance de Derdiyok, ça n’a pas traîné.
    Ceux qui étaient au stade auront constaté qu’il y a au maximum 500 imbéciles qui ont sifflé, ce qui reste finalement peu vu le lynchage médiatique auquel il a eu droit ces derniers jours, et ça devient « le public du stade Saint-Jacques », ça rappelle les inventions faites par des gens qui n’étaient pas au stade après Suisse – Turquie et les prétendus sifflets sur l’hymne turc.
    Quant à Derdiyok, il est entré au moment où les Gallois ont pris plus de risque et a eu de la chance que l’arbitre donne le penalty parce qu’il venait de rater le but vide à 5 mètres, un raté qui eut sans doute valu l’excommunication à Frei.
    Enfin, merci pour vos nombreuses (et souvent constructives) réactions et merci à ceux qui ont illustré jusqu’à la caricature ce que je dénonçais dans l’article.

  46. J’adore les gars qui résument la culture turque au kebab, ça prouve qu’eux n’en n’ont pas… de culture.

    Et bravo « Suisse » (comme ce message t’est adressé), c’est si beau de cultiver la haine dans le sport.

    Petit Monsieur.

  47. A Captain Marvel

    Tu vois ce que tu veux….

    Moi je vois surtout que Stocker et Streller ont marqué et là ce la ne sent pas le keebab.

    Qant à Frei c’ est simplement honteux de voir le comportement du public à son égard.

    et un manque de respect total.

    Quand un attanquant aura claqué ne serait ce que le tiers des buts qu’il a mis on avisersa et pour l’instant en Suisse on en a pas.

    Ben Khalifa? Gavronovic? Lustrinelli?

    Un peu de sérieux pour les deux premiers ils auraient mieux fait de jouer déjà en Super League au lieu de faire même pas le banc mais la tribune dans des clubs européens.

    La gestion de leur carrière est catastrophique .

    Qu’ils prennent exemple sur Frei qui avait gravi les échelons un par un (Lucerne , Servette , Rennes, Dortmund) et surtout déjà fait ses preuves en Suisse s’ ils pensent une fois lui arrivé à la cheville

  48. A TK

    En parlant de haine tu penses pas que c’est les turcs qui avaient la haine envers nous!

    Mélange pas tout

    Rigolo …..reste chez toi

  49. Bon on peut arrêter les histoires turques deux secondes?

    Sinon, on est tous d’accord que Frei a beaucoup donné, et qu’il ne mérite pas de sortir sous les sifflets. Mais pour moi sa meilleure action du match c’est quand il laisse Stocker prendre de la tête la balle du 1-0. C’est peu.
    Et il est peut-être temps qu’il adopte l’attitude de Yakin, qui s’est sagement mis dans une position qui lui permet de servir l’équipe. Parce qu’il a encore des cartes à jouer mais c’est plus comme avant. Pas sur que sa position actuelle, capitaine, titulaire, lui permette de rebondir.
    Plus que le penalty, c’est le shoot et la passe décisive à retenir de Derdyok. C’est intéressant. Et y a rien à dire, sur les deux derniers match, Eren est plus dangereux qu’Alex, en jouant moins. Malheureusement pour Frei, le terrain est plus important que le passé.

  50. @ Suisse : Qui avaient, oui. Toi tu l’as encore et ça te grandit pas. Il y a eu des excuses publiques et politiques.

    Et on ne parle que de quelques abrutis. Tes propos visent l’intégralité de la population turque et c’est blessant.

    Je n’ai pas l’impression de mélanger grand chose. Je réponds à une personne qui parle de haine anti-turque sur un sujet consacré à Frei. Ca c’est un vrai mélange de pinceaux.

    Et au passage, chez moi, c’est ici.

    Un peu de peine à comprendre que CartonRouge ne censure pas tes propos.

  51. Entièrement d’accord avec le commentaire de l’ami Epi ci-dessus.

    Sinon, j’aimerais juste ajouter ceci : ne focalisons pas uniquement sur le problème Frei, mais regardons les choses en face, il y a aussi un gros problème de manque de créativité et de vitesse au milieu de terrain dans cette équipe, il y a là un sacré travail à effectuer. Bien sûr, me direz-vous, on a passé hier quatre buts au Pays-de-Galles, c’est bien, mais ça ne va pas encore suffire, va falloir faire une sacrée année 2011 pour rétablir la situation…Au boulot les gars ! On aimerait tous y croire !

  52. @Julien Mouqin
    Pour rester dans ta logique de match facilité pour Derdiyok, il serait intéressant de tenter l’expérience inverse et faire entrer Frei en fin de match. Histoire de voir s’il parvient à amener un penalty et un but en quelque 20 minutes. Ceci permettra de comparer plus objectivement la valeur de ces deux éléments. Remarque l’expérience tentée contre le Honduras n’avait pas été glorieuse pour le bâlois.

    A part ça, s’il y avait 500 imbéciles à siffler Frei, les abrutis (pour rester dans ton style) à applaudir le n° 9 à sa sortie, ne devaient pas être plus nombreux. Ils ne suffisaient en tout cas pas à couvrir les sifflets, très audibles à la télévision.

    Je reste quand même persuadé que Frei ne serait pas revenu en Suisse, cette polémique n’existerait même pas. Seul problème, son arrogance, doublée d’un comportement souvent limite sur les terrains suisses (constantes et véhémentes réclamations, agression verbale de l’arbitre à Bellinzone, etc, etc…), d’autant plus mal que maintenant il joue avec le plus grand club suisse. Le fait d’être également couvert systématiquement par Hitzfeld le dessert également.

  53. Faudra juste m’expliquer pour quelles raisons certains disent que Derdiyok a amené le penalty.
    Pour moi il a perdu le ballon car il s’est brouté le slip, ensuite Barnetta s’est arraché pour le récupérer et il a subi une faute.
    Franchement je vois pas…

  54. Je comprends pas la critique sur son passage à Servette. Ces 3 années à Genève lui ont permis de gagner son premier et seul trophée en Suisse (jusqu’à cette année avec Bâle). Il carburait à une moyenne de plus de 0.5 but par match et celui a lui a permis également d’aller à Rennes par la suite. Il a laissé de plus un très bon souvenir aux supporters genevois

  55. @Ch. Logoz : tout à fait d’accord, ça me semble évident que c’est au milieu que ça pêche.

    Est-ce une coïncidence si Frei n’a plus le même rendement depuis que Yakin n’est plus là, ou plus assez souvent là pour lui servir de bon balons ? Je comprends pas pourquoi on essaie pas de tirer le maximum de Yakin. Faut arrêter, il a encore les jambes pour jouer, peut-être pas 90 min à chaque fois mais quand même !

    Fin bref je veux pas dévier du sujet, mais il me semble que les belles années de Frei étaient intimement liées à celles de Yakin. Et je suis persuadé que ça pourrait encore l’être.

    « Place au jeunes ! » ok je veux bien, mais qu’ils commencent déjà par montrer qqch ET avoir de la régularité avec leur clubs ! J’ai l’impression que dès que l’un d’eux fait un joli geste, il doit être titulaire au prochain match !

    Enfin, les sifflets envers Frei sont très sévères et ingrats, mais il doit absolument comprendre qu’il doit changer son comportement. C’est lui le premier responsable. Une fois ce pas franchi, il redeviendra ce qu’il a toujours été : un buteur né.

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