Les supporters romands n’ont-ils aucune fierté ? (1/4)

S’il détonne par sa personnalité et ses origines, le nouveau patron de Neuchâtel Xamax n’est finalement que le dernier venu sur la très longue liste des satrapes, locaux ou étrangers, qui ont décidé de s’offrir un club de hockey ou de football romand comme jouet. Le supporter romand n’a-t-il donc pas d’autres perspectives que de voir son club favori devenir un hobby pour millionnaire désœuvré ou en mal de reconnaissance ?

Neuchâtel Xamax fait beaucoup parler de lui depuis sa reprise par Bulat Chagaev mais finalement ce qui se passe aujourd’hui à la Maladière ne fait que répéter un scénario connu et archiconnu dans ce coin de pays : au départ, on a un club en difficulté, sportivement ou financièrement, ou généralement les deux, avec des dirigeants las de faire de l’équilibrisme ou de devoir mettre la main à la poche chaque saison pour équilibrer le budget, faute de soutiens locaux ; toutefois, les repreneurs indigènes ne se bousculent pas au portillon et les dirigeants en place se voient contraints, faute d’alternative, de remettre les clés du club à un millionnaire aux motivations et aux antécédents plus ou moins douteux. Le nouvel homme fort commence par faire le vide autour de lui et à placer ses pions à la tête du club, tout en affirmant des ambitions pharaoniques et en réussissant quelques transferts chocs avec des joueurs aux références prestigieuses dans une vie antérieure. Les supporters bavent devant les ambitions retrouvées de leur club favori, crient au génie de leur nouveau président et se voient déjà défier Manchester ou Barcelone en Ligue des Champions. La suite est également connue : la méconnaissance du championnat suisse des nouveaux dirigeants s’avère un handicap insurmontable, les renforts aux noms ronflants sont en bout de course ou affichent une motivation défaillante, sinon pour toucher un chèque juteux à la fin du mois, et les résultats sont bien loin des ambitions affichées. Tôt ou tard, le bienfaiteur providentiel finit par se lasser de son jouet, déçu du manque de soutien, des résultats mitigés et de l’absence de perspectives du championnat suisse. Et au final, on se retrouve avec un club exsangue, lié par des contrats somptuaires et privé de ses forces vives, financières ou sportives, par un mécène qui avait éjecté tous les joueurs et sponsors locaux. Dans le meilleur des cas, c’est un refus de licence et une relégation en deuxième division, dans le pire, une faillite, qui bouclent l’aventure.

Les exemples sont multiples, la quasi-totalité des clubs de Suisse romande qui sont devenus le jouet d’un seul homme ont mal fini et on ne voit vraiment pas pourquoi il en irait autrement avec les quelques présidents-mécènes grandiloquents qui sévissent actuellement. Et pourtant, au prochain mégalomane au discours pompeux et aux ambitions planétaires qui s’avisera de venir déposer ses millions et ses rêves de grandeur par chez nous, il se trouvera des dirigeants pour lui confier un club et des supporters pour s’enflammer, malgré la multiplication des expériences négatives. Dès lors, on peut se demander si c’est une fatalité des clubs sportifs romands d’être le jouet d’un mécène et de lier leur destin aux caprices d’un seul homme. Est-ce que l’on peut être ambitieux dans ce coin de pays sans généreux bienfaiteur ? Est-ce que le succès est possible sans vivre largement au-dessus de ses moyens ? On va commencer par faire un état des lieux dans dix des plus grands clubs de foot et hockey romands, puis on ira voir en Suisse et à l’étranger si la Romandie et ses millionnaires mégalos est une exception et enfin on tentera une bribe d’explications au phénomène.

EHC Biel (hockey)

Bon, ça commence mal, on avait dit qu’on parlait de clubs romands, Biou ça ne colle pas.

FC La Chaux-de-Fonds (football)

On parle du FC La Chaux-de-Fonds car, s’il a un peu disparu du devant de la scène, le club neuchâtelois reste le troisième plus titré du foot romand, derrière Servette et Lausanne mais devant Xamax et Sion. Après une longue éclipse suite à la crise horlogère, le FCC a connu une brève embellie il y a quelques saisons, revenant en LNB et y jouant les premiers rôles, sous l’impulsion de mécènes italiens (que ce soit dit une fois pour toute, on n’utilisera jamais le terme investisseur pour un club de foot romand…). Sans grands moyens, le club faisait du bon boulot sportivement mais la belle aventure a vite tourné à l’aigre. Des querelles ont éclaté entre dirigeants locaux et propriétaires étrangers, ça faisait un peu tache de voir le club incendier ses propriétaires sur son site internet. Au final, la dispute n’a pas connu de vainqueur mais un grand perdant, le club, puisque les propriétaires étrangers sont partis, les locaux n’ont pas assumé la transition et le FC La Chaux-de-Fonds a été rétrogradé en 2ème ligue régionale.

FC Lausanne-Sport (football)

Le Lausanne-Sport fait aujourd’hui figure de bon élève. C’est sûr que des dirigeants qui, par souci d’économie, vont jusqu’à mettre du faux champagne dans les bouteilles destinées à être  secouées pour fêter une promotion (authentique) ne risquent pas de flamber. Mais il n’en a pas toujours été ainsi à la Pontaise : après la gestion plutôt bonhomme de Georges Suri et Alfred Bezzola, le LS a commencé à vouloir jouer dans la cour des grands avec le banquier Jean-François Kurz, avant que celui-ci ne passe la main au sinistre Waldemar Kita. Alors même que la personnalité controversée du président franco-polonais du LS faisait fuir les sponsors et avait vidé les clubs de soutien, que les affluences ne parvenaient pas à décoller, les supporters lausannois (moi le premier) n’étaient pas trop curieux de savoir comment leur club parvenait à entretenir un budget qui dépassait allégrement les 10 millions pour jouer le titre, gagner des Coupes et tutoyer les grands d’Europe. Le réveil sera brutal au départ de Kita, avec la faillite que l’on sait.

On pourrait espérer que la leçon a porté et que le Lausanne-Sport est définitivement à l’abri de ce genre de personnage, la gestion actuelle du club tendrait à le prouver. Toutefois, on l’a vu notamment lors de l’affaire Celestini, où de nombreux supporters ont fustigé le manque d’ambition de Jean-François Collet et compagnie, je ne suis pas sûr que tous aient retenu la leçon. J’ai même entendu cette phrase profondément débile dans les travées de la Pontaise lors des difficultés du début du 2e tour : «Si seulement on avait un Pisyhar à Lausanne…»  Dès lors, si un quelconque mégalomane se pointait à la Pontaise avec quelques millions, en promettant la Ligue des Champions avec l’engagement d’un mec qui a joué trois matchs avec le Barça en 1972, pas sûr qu’il y aurait tant de monde pour se souvenir que ce genre de politique a mené le LS à sa perte il n’y a pas si longtemps. Il ne reste donc qu’à faire confiance aux dirigeants en place pour ne jamais céder le club à ce genre de personnage.

FC Sion (football)

Si l’on excepte le brasseur Gilbert Kadji, très décrié en Valais alors qu’il n’a fait que réparer les pots cassés par d’autres, le FC Sion est resté largement préservé des influences étrangères. A Tourbillon, les généreux mécènes sont généralement des potentats locaux, des roitelets de province, tels André Luisier, Christian Constantin I ou Christian Constantin II. Théoriquement, la présence de mécènes locaux devrait prémunir contre le risque que ledit mécène s’en aille en laissant le club dans une situation précaire. Sauf que la fin de la première présidence Constantin, parti en laissant le club avec d’immenses difficultés financières et des engagements conséquents à assumer, a démontré le contraire. On dit que les gens intelligents apprennent de leurs erreurs, on ne doit pas être très malins en Valais puisque, quelques années après avoir failli couler le club, Christian Constantin est revenu en héros. Il lui a suffi d’offrir quelques matchs gratuits, engager une armada de mercenaires à prix d’or et faire quelques déclarations tonitruantes pour que le passé soit oublié.
Pourtant, l’architecte de Martigny ne gère pas différemment son jouet que lors de sa première présidence avec valse des entraîneurs, transferts bling-bling, absence de Valaisans dans l’équipe etc. Pourtant, le public continue à suivre, il y a bien eu quelques grognes lors du départ forcé de Vailati ou du licenciement de Challandes, avec menaces de boycott et messages insultants mais il suffit que le FC Sion profite d’un tirage au sort scandaleusement favorable pour gagner la Coupe de Suisse ou engage quelques mecs qui ont fait trois bons matchs au siècle dernier pour que Constantin redevienne Dieu le Père. Comme le prouve régulièrement le président d’un parti gouvernemental qui change d’avis à chaque sondage paru dans Le Matin, le Valais est bien le canton des girouettes. Reste que le FC Sion, avec son effectif pléthorique, vit largement au-dessus de ses moyens. La bonne nouvelle, c’est que Christian Constantin semble en être conscient, lui qui a récemment déclaré que la place du FC Sion était en LNB et qu’il veillerait à remettre le club à sa place avant de s’en aller. Reste que, vu les excès du personnage, on imagine mal que son départ se fasse dans la sérénité avec une transition dans la douceur planifiée de longue date…

Genève-Servette HC (hockey)

Les supporters du Genève-Servette HC sont sans doute les plus pardonnables. Ils me font un peu penser à ces jeunes dans des pays récemment libérés d’une longue dictature qui regrettent le tyran déchu parce que, de leur vivant, ils n’ont pas connu d’autre dirigeant et ne peuvent donc pas savoir ce qu’est la liberté. C’est la même chose à Genève : la plupart des supporters sont nés avec Chris McSorley, ils ne peuvent pas savoir ce qu’est le hockey sur glace. Du coup, on leur pardonnera de croire que Jésus Chris est infaillible et que toute critique à son égard est forcément infondée et n’est que pure jalousie. Personnellement, j’ai toujours un peu de peine à comprendre pourquoi on jalouserait un entraîneur qui n’a jamais rien gagné et qui, depuis dix ans, creuse un déficit structurel annuel de deux à trois millions. En fait, le principal mérite de Chris McSorley, c’est d’arriver à faire le Caliméro (il a au moins adopté une coutume genevoise) en fin de saison pour trouver une bonne âme pour combler les dettes, Anschutz, Quennec, la Ville de Genève, la Commune de Genève, les supporters…
Reste que, malgré les bons résultats, l’effet de mode et les difficultés du Servette FC, le GSHC n’arrive toujours pas à s’autofinancer et les sponsors locaux rechignent à s’investir. Et ceux qui ne sont pas venus quand Servette jouait le titre ne viendront pas si le club revoit ses ambitions à la baisse et joue contre la relégation. Et croire qu’une nouvelle infrastructure permettra d’augmenter les recettes d’un claquement de doigt est un leurre, les exemples en football de Xamax, St. Gall et… Servette le prouvent. C’est vrai que cela fait dix ans que l’on prédit la faillite du club frontalier et qu’on attend toujours. D’un autre côté, cela fait aussi dix ans que l’on attend le moindre signe qui prouverait que Genève-Servette pourrait survivre au départ de son actionnaire-entraîneur-dirigeant-patron de bar et on attend aussi toujours. Ce n’est pas pour rien que la moindre rumeur qui tendrait à attester d’un départ de Chris McSorley provoque un vent de panique aux Vernets.
A suivre avec Fribourg-Gottéron, le HC La Chaux-de-Fonds, le Lausanne Hockey Club, Neuchâtel Xamax et le Servette FC.

Écrit par Julien Mouquin

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29 Commentaires

  1. D’un autre côté, cela fait aussi dix ans que l’on attend que tu renouvelles tes sempiternels arguments concernant GS et on attend toujours.

    Après, pour le reste, y’a pas que du faux là-dedans, on est bien d’accord. Maintenant, on sait bien que les investisseurs (ou mécènes) locaux ne courent pas les rues, et que si l’on veut avoir un club dans l’élite, il faut souvent avoir recours à des étrangers.

    Après y’a quand même une sacrée différence, à mon avis, entre un Chagaev qui arrive, vire tout le monde, change le logo (et veut changer le nom) du club, et un Pyshiar, qui certes n’est pas le plus malin de tous dans ses déclarations (titre en 2014, LdC), mais qui jusqu’à présent n’a pas mis le club plus profond que terre avec des investissements qu’il ne peut assumer.

  2. ‘Comme le prouve régulièrement le président d’un parti gouvernemental qui change d’avis à chaque sondage paru dans Le Matin, le Valais est bien le canton des girouettes’

    …mouais, l’article est proche du génial et tant vrai comme on dit par chez nous…(surtout le SFC de McSonné). J’attends la suite avec impatience.

    Par contre, la sortie ci-dessus doit être du second degré bien dissimulé…
    Borné, sans ouverture d’esprit, direct, sans compromis…mais loyal…ca c’est du Valaisan.
    Prendre cet âne de Darbellay comme le stéréotype du valaisan moyen est un faux raccourci…Le vrai valaisan (pas les retraités genevois qui viennent chercher le soleil en VS) sont plutot des Constantin ou des Collombin dans l’âme.

  3. belle juxtaposition de brèves de comptoire. Un article ras les pâquerettes… attention carton rouge, la qualité de vos articles (hélas) baisse avec le temps (trois fois hélas).

    Je pensais au départ prendre une à une les inepties de cet article, mais le courage me manque devant l’ampleur de la tâche

  4. ça fait juste une année, jour pour jour, que les héros espagnols arrivaient à Madrid, avec la coupe du monde dans les mains.
    La fête a été réellement magnifique !

    Parralèlement, Julien Mouquin était vert de jalousie…car en 1/2 finale, l’Espagne a osé éliminer sa chère Allemagne 🙂

  5. Dommage que ca soit un lausannois qui a écrit cet article. Trop mou et gentil vis à vis du LS. Et pourtant y avait de quoi être sarcastique, ironique, et comique sur ce club lausannois et ces 1500 supporters.

  6. « il suffit que le FC Sion profite d’un tirage au sort scandaleusement favorable pour gagner la Coupe de Suisse »

    Mouquin, t’as à nouveau perdu l’occasion de te taire, pour changer.

    « le Valais est bien le canton des girouettes »

    Dire que t’aurais pu naître en Valais, à Fribourg, au Jura ou encore à Genève. Non, vraiment t’as pas de bol. Ce qui ne t’excuse en rien quand même.

    Si tu veux toujours être sûr de mon avis, t’as qu’à me le demander. je me ferai une joie de te le répéter.

  7. Excellente analyse, remarquablement bien écrite, une fois de plus. Juste saupoudré comme il faut de ces quelques piques qui feront glapir ceux qui se font (gentiment) écorner… et qui n’ont définitivement pas compris le but d’un site comme Carton Rouge.

    Les gars, c’est un supporter du LS (assumé en plus) qui écrit sur un site satirique, si vous cherchez du politiquement correct à tous les niveaux faut aller voir ailleurs.

  8. Désolé chère rédac,

    mais si vous cautionnez ce genre de raccourci à 2 balles, remarque désobligeante, tous les Valaisans n’étant pas des Darbellay, Freisinger ou Logean en puissance, veuillez aussi accepter que l’on donne notre point de vue. A la différence que j’applique la manière valaisanne, celle de la franchise et de la sincérité. Au contraire de Mouquin et son 3ème degré fleurant bon le dénigrement.

    Donc je le répète, Mouquin est un ignorant, frustré d’être né dans des contrées aussi figées tant politiquement que sportivement. D’où son besoin irrépressible d’assouvir sa frustration en effectuant des centaines de km chaque week-end et en inondant ce site avec SA Bundesliga.

    Merci de lui laisser le soin de se défendre en adulte qu’il pense être et d’argumenter valablement au lieu d’utiliser une censure ridicule.

    La démocratie a largement dépassé vos frontières, cela depuis longtemps. Merci de vous en souvenir.

  9. -10 ans que l’on attends le titre à Genève? et à Malley ou Fribourg ça fait combien de temps ?

    haa mais oui eux c’est vrais c’est pas pareille ….Ils ont de l’argent, des sponsors , de « vrais » supporters ( sauf quand il y a la ligue des champions à la télé….ou 10 défaites de suite)

    le Matin, TSR ,carton rouge même combat

  10. Article un peu léger qui fait le tour de tous les clichés sur le sujet…
    Une chose d’abord: sans pros de la gestion, pas de clubs de football. Qu’est-ce que c’est que cette idée qu’un club devrait appartenir à ses supporters? Il leur appartient, mais moralement, rien de plus…
    Le foot est une activité très aléatoire car elle ne répond à aucun critère véritablement économique: tu peux avoir 20 joueurs exceptionnels payés très chers et aller perdre 1 à 0 contre chiasso un soir de novembre dans un stade vide….(suivez mon regard)
    D’où le fait que le football attire des marginaux, des têtes brûlées qui, heureusement pour le foot, existent encore..Jusqu’à nouvel avis, c’est LEUR argent qu’ils mettent dans les clubs. Même s’il fut un margoulin génial, Kita ne s’est pas rempli les poches à Lausanne.. Les clubs européens sont endettés jusqu’au cou… Et alors? C’est pas nos sous, bordel. Je me fous complétement de savoir que Barcelone est endettée si leur jeu me fait des frissons dans le dos..
    Tout ça pour dire que la gestion des clubs est forcément faite de hauts et de bas et que des investisseurs (qui encore une fois, prennent un risque maximum en mettant leur argent dans le foot) peuvent gagner et perdre beaucoup sur pas grand chose.
    Servette est entre les mains d’un flambeur du business. N’oubliez pas que c’est faute d’autre chose!!! S’il y avait eu un repreneur à Genève, ça se saurait! A Lausanne, titi et toto font une gestion sérieuse, ne dépensent que les sous qu’ils ont, comme quoi c’est possible mais ceux-là ne nous font pas rêver! Conclusion: vive les têtes brûlées

  11. Pour Bienne il aurait été intéressant de développer! Pas d’investisseurs étrangers, club qui gèrent bien son petit budget, nombreux joueurs locaux et résultat en hausse! On attends juste notre nouvelle patinoire 🙂

  12. petit article d’un prétendu journaliste qui ne fait que réciter des lieux communs sans analyse réelle ! tristement habituel pour certains … dommage d’avoir perdu quelques minutes à lire ce torchon

  13. L’idée de l’article est sympa… mais où est l’analyse?

    Comment expliquer le phénomène « pas d’investisseurs locaux »? Comment y remédier? Comment faire sans « investisseurs locaux » et sans « millionaires loufoques étrangers »?

    La partie sur le LS est intelligente, mais le reste relève surtout des sempiternels clichés…

  14. @CC : le Valaisan, le vrai, c’est celui dont la consanguinité est trop poussée et ne peut pas émigrer pour trouver du travail à Lausanne et Genève. Ce qui est fou, c’est qu’avec les années, les Italiens ont cessé d’immigrer massivement, trouvant ce qu’il leur faut sur place. Le Valaisan, toujours pas. Malgré l’autoroute qui vous a enfin amené la civilisation.

    bisous

  15. Je suis d’accord avec Jérémie, déjà pour satisfaire les romands de Bienne et comme Jéré (désolé pour le raccourci) l’a bien expliqué, je pense que Biel/Bienne peu servir d’exemple pour beaucoup.

    A+

  16. Dommage, l’idée de l’article est vraiment bonne. je me suis dit cool en lisant le préambule.
    A la fin j’en suis ressorti fort déçu, cet article ne véhicule que les clichés, sans analyse de fond intéressante. Dommage y avait bp mieux à faire. Et pour ceux qui disent que ce journal est satirique et tout et tout. Journal satirique ne signifie pas écrire de la merde et chier sur tout le monde en se servant uniquement de clichés. Enfin bref, certains devraient revoir ce que signifie la notion de satirisme

    ABE

  17. @sarko: pour reprendre ton expression « vive les têtes brûlées », peux tu me dire quels clubs en europe ont comme tu dis, des têtes brulées comme président/mécènes? Parce qu’à part les Arabes (qatar, arabie etc) donc 2-3 clubs tous les autres sont dépendant des banques! Tu crois vraiment que Barcelone et Madrid vivent de leurs mécènes? A Chelsea l’argent d’Abramovitch n’est qu’en prêt! A United la dette est bancaire et Liverpool? Soit réaliste ou lucide.

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