Valais : un nouveau cas de braquage recensé

Après les banques, la bijouterie et la station-service ; le club local aura fini par y passer. Le comportement «illégal, antistatutaire et antiréglementaire» du FC Sion lui aura valu un retrait de 36 points. La sanction vise à punir le «contournement illégitime de l’interdiction de transferts prononcée par la FIFA».

Sachant que le contournement fut obtenu par la contestation d’une décision associative devant la justice civile (le club n’ayant fait jouer ses nouveaux éléments qu’avec l’autorisation de la SFL qui respectait l’octroi de mesures provisionnelles), l’illégitimité d’un tel comportement ne semble pas aller de soi et mérite d’être examinée…

Entrée en matière de la justice civile et nullité de la clause d’exclusion

Blatter prétend qu’un tribunal civil n’entre en matière que pour les décisions sportives touchant au droit pénal ou au droit du travail. Venant du président de l’une des plus grandes organisations sportives au monde, la déclaration est surprenante. Le Tribunal Fédéral s’est en effet déclaré compétent en matière sportive, et de jurisprudence constante, pour toutes les règles et décisions touchant aux droits de la personnalité (ATF 119 II 271 ; ATF 134 III 193 ; ATF 120 II 369 ;…). Or, les droits de la personnalité bénéficient aux personnes physiques comme aux personnes morales (ATF 95 II 481). Les droits patrimoniaux atteints par un retrait de 36 points (baisse d’attractivité du club, qualification européenne compromise, risque de relégation) et l’atteinte à l’image due à une telle sanction en font notamment partie (ATF 134 III 193). Comme la précédente, cette décision ne saurait dès lors échapper au pouvoir de contrôle d’un tribunal.
Puisqu’il ne restreindrait pas son contrôle à ce genre de décision, il restait à voir si la fédération pouvait valablement en barrer l’accès au club. Blatter confirme que la FIFA aura dû menacer l’ASF pour qu’elle intervienne dans une affaire qui violait l’interdiction d’accès à la justice civile, un prétendu principe footballistique fondamental (principe repris à l’art. 7 ch. 6 des statuts de l’ASF et assorti d’une sanction).

Mais l’article 75 du Code civil confère un droit d’attaquer en justice les décisions de l’association. Cette disposition légale est impérative, de sorte que les statuts et les règlements associatifs ne sauraient y déroger. La disposition ne précise pas que l’action doive nécessairement être intentée devant la juridiction étatique, les parties étant parfaitement libres de soumettre leur litige à une juridiction arbitrale.
Mais l’assujettissement à une juridiction arbitrale constitue une restriction inadmissible à la liberté lorsque la renonciation au juge naturel est imposée sous la menace d’un boycott (art 27 CC ; ATF 85 II 489). Tel est le cas en l’espèce, puisque le refus du club de se soumettre à la justice exclusive du TAS l’exclurait du football d’élite. Refus d’adhérer aux statuts ? Pas de licence, pas d’existence (annexe I du règlement sur l’octroi des licences)…
Pour mettre tout le monde d’accord, le Tribunal Fédéral a déjà eu l’occasion de préciser que la clause d’exclusion à la justice civile n’était pas valable si la partie qui refuserait d’y adhérer ne conservait pas la possibilité de participer aux compétitions concernées (ATF 133 III 235). L’affaire pourrait constater la nullité évidente de la disposition, d’où peut-être une certaine tension…
Mais comme l’indique cet arrêt, en ne passant pas par le TAS, le club s’est peut-être barré tout seul l’accès à la justice civile et ses chances d’annuler la sanction. N’ayant pas usé de toutes les voies de recours qu’il avait à sa disposition, il se pourrait en effet que la justice civile refuse d’entrer en matière et que les délais arrivent à échéance.
Ce papier ne vise néanmoins pas à préjuger de l’issue de la procédure, mais plutôt à constater l’injustice de la sanction infligée et le manque d’intégrité dont la FIFA a pu faire preuve dans cette affaire. Car les violations crasses se multiplient. Et il serait ma foi choquant qu’une telle décision entre en force. Le risque pris par le club pourrait compromettre une action qui était gagnée d’avance.

Sanction rendue en violation de la loi et des statuts

Les fédérations nationales sont chargées de la poursuite et de la sanction des infractions commises sous leur juridiction (art. 74 ch. 1 du code disciplinaire de la FIFA). Dans le cadre de l’affaire OM-Valenciennes, la FIFA avait déjà menacé d’exclure l’ensemble du football français si l’OM venait à poursuivre son action devant les tribunaux étatiques. L’ASF a finalement agi sous l’impulsion de menaces similaires. Et la suite pourrait expliquer pour quelle raison elle s’abstenait d’intervenir…
Comme déjà dit, l’ASF ne pouvait pas sanctionner un club sur la base d’une disposition statutaire nulle, car contraire à l’article 27 du Code civil (ATF 106 II 369), article liant expressément ses statuts et ses décisions (ATF 50 II 481).
Mais rendue sous une forme de salade mêlée, la sentence est floue au possible. L’intention est compréhensible, puisque rien ni quoi que ce soit ne permettait d’aboutir à la conclusion exigée par la fédération faîtière.

Même à considérer que ce n’était pas le recours à la justice civile qui était incriminé par la présente sanction, aucune disposition disciplinaire ne permettait à l’ASF de trouver une infraction qui aurait pu s’appliquer dans le cas d’espèce. La base légale faisait défaut alors que la FIFA exigeait une sanction exemplaire. Le discrédit causé au football aurait pu entrer en ligne de compte (art. 20 al.1 let.a). Encore fallait-il oser prétendre que le club discréditait le football par l’exercice d’un droit civil ou en alignant des joueurs avec l’autorisation de la Ligue. Ce dernier élément empêchait en outre de soulever l’infraction aux décisions des organes compétents. Que la sanction se base sur une disposition statutaire illégale ou en l’absence de toute autre base règlementaire, le raisonnement pouvait s’arrêter là. Mais la mesure disciplinaire choisie était en plus non règlementaire.
Dans les deux cas, la fourchette ne permettait en effet qu’un retrait maximal de 12 points (art. 56 des statuts de l’ASF ; art. 23 al.1 let.e du règlement disciplinaire de l’ASF). Le forfait ne pouvait non plus pas être invoqué, car il aurait été abusif d’autoriser le club à aligner ses éléments, puis de le sanctionner sur ce fait. Toujours est-il que pour l’estimation de la quotité choisie (36), la sanction ne concernait pas l’alignement des nouveaux, mais fut déterminée par l’alignement des nouveaux… Allez comprendre…
Quoi qu’il en soit, et semble-t-il menée par une obsession permanente de respect du droit, la FIFA s’est déclarée satisfaite de la présente exécution de ses ordres…

Résultat : atteinte de l’effet contraire

L’obstination de la FIFA méritait d’être soutenue. Mais c’était sans compter l’application par l’intermédiaire d’un tiers d’une sanction dont la disproportion et les justificatifs ne laissaient guère de marge à toute métaphore politique, et dont la base légale était tirée tout droit de l’intérieur du slip du président.
Pour défendre les intérêts du sport, la FIFA aura mis à mal la stabilité d’un championnat national, la primauté des résultats sportifs sur la détermination de l’issue de la saison, la protection de la carrière des sportifs et de la sécurité économique d’un club, le respect de la justice civile, la proportionnalité, et le principe de la légalité.
Le respect de la sanction prévue par la FIFA en cas de rupture abusive de contrat est légitime. Mais sachant qu’elle visait avant tout à défendre l’équité sportive, on ne peut qu’admirer cet auto-goal de toute beauté…

L’aberration d’une possible manipulation des résultats

Ne faisant que donner du crédit à un combat qui n’en a pas, l’attitude de la FIFA est regrettable. Contestables d’un point de vue moral et sportif et peu convaincantes sur le fond (hormis l’opposition aux 36 points), les actions du club étaient néanmoins défendables.
Pour rester correcte et cohérente, la FIFA n’avait qu’à maintenir son bras de fer juridique avec le club, en s’abstenant de céder à des pratiques douteuses (transformation de sanction, menaces condamnant des tiers et nouvelle sanction insoutenable). Justice civile ou non, celle-ci aurait dû à terme constater ou réfuter la légitimité de la sanction initiale. Le cas échéant, la FIFA aurait pu maintenir la non-qualification des joueurs et le respect de deux nouvelles périodes consécutives d’interdiction. Le club n’aurait pas été avantagé d’en subir pratiquement quatre et la sanction aurait gagné en légitimité, en cohérence et en sportivité. Car en l’occurrence, cette nouvelle sanction voulue par la FIFA condamne une attitude dont l’exercice est légalement garanti (ou tout autre comportement en l’absence de base réglementaire), par une mesure disciplinaire non réglementaire, avec une logique qui dépasse l’entendement et sous l’impulsion de menaces féodales. La destruction de tout le travail d’une première moitié de saison, pour ne pas dire d’un club, aurait peut-être nécessité un petit peu plus de légitimité…
Mais plus que tout et en dehors de toute considération juridique, on peine à croire que la manipulation des résultats par des retraits de points à la bonne franquette soit une mesure adéquate pour servir les intérêts du sport…
Avec Constantin, même les trêves sont explosives…
Photos Pascal Muller, copyright www.mediasports.ch

Écrit par Marc Berthouzoz

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20 Commentaires

  1. Pas sympa d’égratigner la légitimité du combat de Mouquin, dont il se prétend le chantre, tel sa copine Blatter.

    Merci de remettre les choses dans leur vrai contexte et de soulever les bonnes questions, dont qui vous savez, c’est bien gardé de le faire.

  2. Le problème avec le droit c’est qu’il n’a pas de mémoire. Tout est juste sur l’illégitimité de la sanction des 36 points dans cet article. Reste…le reste, soit le conflit d’origine. Sion n’a pas voulu subir une sanction, légitime, elle, qui a été confirmée par le TAS et le TF (El Hadary).
    CC fait entrer la justice civile pour protéger un club qui a triché avec les règles du jeu. En soi et à la lettre c’est juste de dire qu’il en a le droit. Dans l’esprit, c’est, hélas, tout à fait faux. Contrairement à l’arrêt Boosmann, CC et le FC Sion n’attaquent pas des règlements qui contreviennent aux droits fondamentaux. Boosmann à l’époque était interdit de jeu et de transfert contrevenant aux règles européennes de la liberté de contracter et de la libre circulation des personnes.
    Dans le cas d’espèce (affaire El Hadary), rien de tel. Le FC Sion ne se bat que pour échapper à des sanctions légitimes qui, si elles n’étaient pas appliquées, auraient de funestes conséquences sur la régularité des compétitions, un joueur pouvant à tout moment changer de club sans dénonciation préalable de contrat, comme cela se passe dans le hockey ou d’une semaine à l’autre un joueur patine pour une équipe puis son adversaire direct…
    CC pourrait méditer cet aphorisme de Groucho Marx: « je ne voudrais pas être membre d’une association qui m’admettrait comme membre »

  3. ah oui, c’est sûr, s’astiquer sur une sanction, sans même parler du fond… ou l’art, désormais valaisan, de tout excuser, de tout justifier sous prétexte qu’une chose est faite en-dehors du droit… sans compter la bien méchante fifa, qui ne veut que la mort du fc sion, puisque c’est bien connu, le club valaisan est depuis des années le premier des soucis de toutes les association mondiales… l’asf en premier qui ne tolèrerait pas que le fc sion soit champion de suisse…

    bref, va falloir sortir un peu la tête de l’eau et de l’abricotine les gars…

    ça fait bien longtemps qu’au sein de la vox populi générale vous avez perdu la légitimité du combat « david contre goliath »… vous faites au mieux une certaine unanimité contre vous, que les tribulations de juristes empressés de mettre l’accent sur un point parmi 500 ne sauraient vous enlever…

    respecter les règles et les sanctions de manière intelligentes et honnêtes, ensuite nous reparlerons de votre cas… en attendant, toutes les injustices possibles ne seront qu’une réponse juste à vos tristes et malhonnêtes délires…

  4. J’étais le premier à écrire un article dans le but de défendre la sanction initiale et je l’ai encore défendue tout au long de celui-ci (« L’obstination de la FIFA méritait d’être soutenue, mais […] »; « Ne faisant que donner du crédit à un combat qui n’en a pas, l’attitude de la FIFA est regrettable. »; « Contestables d’un point de vue moral et sportif et peu convaincantes sur le fond (hormis l’opposition aux 36 points); les actions du club étaient néanmoins défendables ».)

    La sanction initiale des deux périodes consécutives est légitime.
    Mais j’ai du mal à comprendre votre colère, car le retrait de points ne l’est pas pour autant.

    L’argument de la tête dans l’abricotine et tout ce qui l’accompagne est fort intéressant, mais j’aurais préféré une justification de fond à la sanction des 36 points.

  5. @ jean-michel
    ‘toutes les injustices possibles ne seront qu’une réponse juste à vos tristes et malhonnêtes délires’

    Il faudrait que tu fasses attention à l’utilisation de ton vocabulaire car la plupart des intervenants ‘pro-Sion’ sur cette affaire ne défendent pas l’affaire sur le fond (où pratiquement tout le monde est d’accord pour dire que les arguments de CC ne tiennent pas la route), par contre, ils questionnent le manque de base juridique pour ces décisions et pointent du doigt les erreurs crasses de la FIFA / SFL, qui pour punir le FC Sion, utilisent des raccourcis douteux.

    Toutes ces intervenants ne sont pas malhonnêtes…par contre il n’en est pas de même pour ton intervention qui est vide de toute explications / justifications pour faire avancer le débat…
    On veut bien respecter le fait que tu n’aimes pas les Valaisans (jalousie?), par contre travaille un peu sur ton honnêteté intéllectuelle pour être un tant soit peu crédible sur ce site.

  6. « Vous ne respectez pas les règles, on vous sanctionne. »

    -> Un comportement répréhensible mérite d’être sanctionné, mais ne justifie pas les bavures.
    Du moins pas dans un Etat de droit…

  7. @ CC,

    merci de remettre les frustrés et jaloux de tout genre à leur modeste, très modeste, place.

    Ce qui est à mourir de rire dans des interventions comme celles de ces braves J.M et Show Gun, c’est que ces mêmes individus, qui s’élèvent contre tout abus de pouvoir et autoritarisme, se délectent soudain des dérives et des excès de la FIFA et la SFL.

    Je ne doute pas que le jour où ils se feront flascher avec quelques km/heure en trop, ils ne trouveront rien à redire quand la prune s’élèvera à quelques milliers de francs.

  8. La seule chose ou CC a réellement raison c’est sa fameuse phrase « C’est à la fin du bal qu’on paye l’orchestre » d’ici là le football va enfin reprendre ces droits et c’est tant mieux car CR commence à ressembler à un forum de juriste en herbe.
    @ Eric Mettan: c’est sur qu’en tant que fan Sédunois ton article me plaît mieux que ceux écrits par Julien Mouquin. Malgré le fait que la vérité doit se situé quelque part entre vos deux opinions, ton avis me paraît quand même moins partial.
    Mais je préfère quand même quand tu parles de foot.

  9. Article … amusant. J’y ai appris que c’est la FIFA qui a collé 36 points à Sion. J’y ai aussi appris que la FIFA voulait condamner des tiers à l’affaire, sachant que le TC n’avait pas jugé illégal le fait que la FIFA rappelle à l’ASF/SFL qu’elle povuait les sanctionner sur base de ses règlements.

    1) La FIFA se soumet au TAS, qui se soumet au TF. De facto, la FIFA se soumet au TF. Affirmer le contraire est faire preuve d’une mauvaise foi incroyable.
    2) Amusant comme certains aiment interpréter les décisions comme cela les arrangent. La clause n’est pas « illégalle » donc, sauf si elle est assujettie d’exclusion, ce qui n’est pas le cas. Car je sais lire, et les sanctions disciplinaires ne se résument pas à « l’exclusion ». Donc oui, cette disposition est légale. Le refus d’adhérer aux statuts ne peut être évoquée, simplement car c’est le refus d’accepter les statuts qui amènent l’exclusion, pas le recours au tribunal civil.
    3) De facto, l’ASF pouvait sanctionner le club sur base statutaire, il ne pouvait simplement l’exclure.
    4) La FIFA menaçait de punir l’ASF/SFL pour non respect des statuts de la FIFA. Comme le PDG peut punir un chef de service qui laisserait le champs lbre aux employés.
    5) Toute personne douée de raisonnement savait que le retrait de 36 points était indéfendable. Mais bon, l’art de tout mélanger …..
    6) Pour défendre ses règlements, oui la FIFA allait punir l’ASF. On ne punit pas en fonction des conséquences mais en fonction de la faute.
    7) Amusant d’entendre quelqu’un défendre dire qu’il ne fallait pas sanctionner pour ne pas « détruire » un début de saison. Donc, un élève triche à un examen, il ne faudrait pas le punir sous peine de détruire sa session.

    Depuis le début, la plupart des gens connaissant le dossier et n’étant entièrement à la botte de CC avaient compris que le club devaient perdre des points, pour avoir contourné l’interdiction de transfert. Que la sanction arriver près des mois (du à l’habitude de CC à lancer 36 actions) ne change pas le fait que ça devait arriver.

  10. -Je n’ai jamais dit que la FIFA avait formellement pris cette décision. J’ai même insisté tout au long de l’article pour bien dire qu’elle avait imposé à l’ASF de le faire (« L’ASF a finalement agi sous l’impulsion de menaces similaires. »; « L’obstination de la FIFA méritait d’être soutenue. Mais c’était sans compter l’application par l’intermédiaire d’un tiers[…] »; « aucune disposition disciplinaire ne permettait à l’ASF […] »).

    -Lichtsteiner, le FC Bâle et les autres n’ont strictement rien à voir avec les actions de Constantin. Comment peut-on refuser de reconnaître le caractère profondément injuste de la sanction qui pourrait les toucher?

    1) De nombreuses décisions et pratiques illicites subsistent en dépit de décisions de justice exécutoire. Même la doctrine le reconnaît.

    2) J’admire le dévouement et cette inexplicable passion qui t’anime ici et sur le 4ever pour tenter de défendre l’indéfendable, mais ton argumentation est complètement biaisée. Je t’invite à relire cette décision. C’est l’absence de consentement libre et éclairé de renoncer à la justice étatique qui rend la disposition problématique.
    Là encore, la doctrine est quasi unanime sur le sujet et j’aurais peut-être tendance à plus me fier à elle qu’à ton avis.

    3) Non.

    4) et 6) Elle peut le faire. Mais profite de ton point 5) pour te rendre compte qu’Inler n’a peut-être pas grand chose à voir avec les problèmes du FC Sion. Et ça, pour une homme doué de raisonnement comme toi, ça pose quand même un certain problème d’équité…

    7) Je n’ai pas dit qu’il ne fallait pas sanctionner le FC Sion, j’ai seulement dit qu’une sanction aussi grave se devait au moins d’être faite dans le respect du droit. (« La destruction de tout le travail d’une première moitié de saison, pour ne pas dire d’un club, aurait peut-être nécessité un petit peu plus de légitimité… »)

  11. @seulcontretous

    T’as peut-être pas tort. Je trouve que cette décision est une monstruosité pour le sport et je l’assume totalement. J’ai longtemps hésité à l’écrire car je n’aime pas trop le ton professoral qui ressort de ces articles. Mais la gravité des erreurs qui entachent une décision aussi lourde de conséquences ont quand même fini par me pousser à l’écrire. En espérant comme toi que ce soit le dernier, car moi aussi je veux du football…

  12. Ce qui est amusant avec les « docteurs en droit autoproclamés », c’est qu’ils n’existent pas à donner des réponses sans recours, et crient au scandale quand finalement ils ont totalement tort. Et j’admire les fans de Sion qui me crient que je suis biaisé. Bah oui, un belge doctorant en math a une image plus biaisée du dossier qu’un fan de Sion, c’est sur et certain !

    Ce qui est amusant, c’est de lire que la FIFA devait rester les bras croisé et laisser Sion violer la période d’interdiction de transfert, par le biais de l’ASF/SFL. Encore une fois, CE NE SONT PAS BALE ET LA NATI QUI AURAIENT ETE PUNIS, MAIS LA FEDERATION ELLE-MEME !!! Les conséquences indirectes, un tribunal cantonal les a balayées d’un revers de main (deux jugements sur les prétendues contraintes de la FIFA et de l’UEFA, dont l’appel a été passé sous silence dans les journaux suisses : non-entrée en matière le 26 août 2011, appel rejeté le 9 septembre 2011). Encore une fois, les conséquences d’une sanction contre la fédération suisse ne doivent pas être prises en compte, la sanction est dirigée contre l’ASF/SFL et pas contre Bâle. A moins bien sur qu’on parle logique et non légal, dans ce cas, l’affaire est terminée depuis longtemps et tous les matchs joués avec les recrues sont perdus par forfait !

    Un exemple (qui vaut ce qu’il vaut) dans la « vraie vie ». Un homme est devant un tribunal, voici l’argumentaire de son avocat « il ne faut pas envoyer cet homme en prison, sinon sa famille se retrouvera dans le besoin ». Magnifique argumentaire, vu qu’en fait on peut se dire que c’est la famille qui est punie, non ?

    Encore une fois, oui la sanction de 36 points est démesurée et indéfendable. Mais je demande juste de ne pas mélanger la FIFA qui a menacé de punir la fédération suisse si celle-ci laissait Sion violer l’interdiction de transfert (en rejetant les protêts) et la sanction de 36 points. La FIFA qui aurait surement été satisfaite avec 12 points de pénalité, ou le forfait des matchs joués avec les recrues.

    Le fait d’adhérer aux statuts peut-il être considéré comme un consentement libre et éclairé ?

     »
    Ainsi, l’exigence du caractère exprès de la déclaration de renonciation exclut la soumission à un règlement d’arbitrage prévoyant pareille renonciation (voir déjà l’ATF 116 II 639 consid. 2c). Dans le souci de clarifier sa jurisprudence antérieure, le Tribunal fédéral a toutefois précisé que, pour être valable, la renonciation au recours ne doit pas comporter la mention expresse de l’art. 190 LDIP et/ou de l’art. 192 LDIP. Il considère comme nécessaire, mais suffisant, que la déclaration expresse des parties manifeste, sans conteste, leur commune volonté de renoncer à tout recours. Savoir si tel est bien le cas est affaire d’interprétation et le restera toujours, de sorte qu’il est exclu de poser, à cet égard, des règles applicables à toutes les situations envisageables. A l’occasion de sa critique de cet arrêt de principe, un auteur de langue allemande s’est focalisé sur les termes « sans conteste », croyant apparemment y déceler une condition supplémentaire à l’admissibilité de la renonciation au recours (Félix Dasser, Internationale Schiedsentscheide ohne Rechtsmittel: Ab jetzt gilt’s ernst, in Jusletter du 9 mai 2005, n. 22). Si tel était le fond de sa pensée, il ferait erreur. Les termes en question tendaient uniquement à indiquer que le résultat de l’interprétation objective d’une déclaration de renonciation ne doit pas prêter à discussion. Il n’en demeure pas moins que la nécessité d’interpréter une déclaration de volonté suppose, par définition, que les parties ne s’accordent pas sur le sens à donner à cette déclaration, autrement dit qu’il y ait contestation à ce sujet. »

    Je sais encore lire, et donc dire directement « non c’est faux » est assez …. réducteur, et « j’ai plus confiance en ce tribunal qu’en ton avis totalement objectif de fan de Sion ». J’ai également lu la suite, alors oui cette jurisprudence a tendance a dire qu’un cause d’exclusion de recours peut être abusive, mais encore une fois rien n’empêche de prévoir une sanction quelconque, autre que l’exclusion. Encore une fois, il faut se référer au fait que « il est exclu de poser, à cet égard, des règles applicables à toutes les situations envisageables ».

    Merci donc d’attendre une décision sur CE règlement par le TF (si une telle décision arrive un jour). Donc d’ici là, la clause n’est pas illégale (vu que pour être illégalle, il faudrait qu’elle ait été jugée comme telle !).
    D’ici là, il faudrait peut-être mettre de l’eau dans son vin (pour les 2 parties) et ne pas présager d’une victoire « claire sur base d’arguments objectifs et légaux ».

  13. Mais qui pourrait-être cet Overgame qui n’a encore jamais parlé de foot ,sur aucun sites et forum. Il les inonde de ces posts ou il essaie de se faire passer pour le prophète du droit du sport.
    Pourquoi défend il corps et âmes les organismes du football sans leurs trouver une seul erreurs dans les procédures?

    Pourquoi ce Belge qui se dit passionné du droit du sport ne s’intéresse-t-il uniquement à l’affaire FC Sion, et pas NE Xamax, la Fbf (fédération béninoise de football), Man City- Carlos Tevez, attribution des mondiaux aux Quatar? Il y en aurait des affaires sportives à débattre, mais non le FC Sion a dût le traumatisé depuis qu’il est tombé à ski, en vacances avec ses parents dans la régions!

    Se rend-il compte qu’en dehors de l’affaire FC Sion la FIFA sont des marioles et pas toujours exempts de tout reproches?

    Se rend-il compte qu’il ferait mieux d’étaler sa culture juridique sur un forum prévu à cet effet?

    Se rend-il compte que sur un forum populaire de foot il ne peux pas n’y avoir que des docteur en mathématiques? Mais que même un rebus de la société à le droit d’avoir une opinion?

    A-t-il déjà les semelles qui collent aux gradins à cause de la bière?

    A-t-il déjà acheté un billet de match de foot?

    Connaît-il les couleurs du FC Sion?

    Autant Julien Mouquin dégueule sur le FC Sion, autant il aime le foot, et ses article de passionné sont parfois plaisant à lire. Mais pourquoi cet Overgame perd-il une grosse partie de son temps (certainement précieux) a décrier le FC Sion, quand visiblement il n’aurai aucune raison émotionnelle de la faire?

    Quand est-ce qu’on va parler de foot?

    Que vive le football populaire

  14. Alors petit « seulcontretous », vu qu’on ne se connait pas, j’aimerais savoir comment saurais-tu si :

    -Je m’intéresse à l’affaire Xamax (qui pour l’instant est simple, comparez avec le cas de Mouscron en Belgique il y a 2 ans).
    -L’affaire avec la FBF est le style qui arrive très souvent dans les pays africains.
    -Tevez ? Mais qu’il reste à City, il va faire tache en Italie vu sa mentalité et au PSG il va s’enterrer.
    -Attribution des mondiaux au Qatar ? Ca s’appelle du lobbying môssieur, il suffit de voir les autres candidats (Japon et Corée, après 2002, tu oublies. Australie ? Les européens ne veulent pas un trop grand décalage horaire, les sud-américains non plus. Restaient les USA, mais actuellement ils ne sont plus trop « à la mode » en Europe, en Asie et en Amérique du Sud. Naturellement, je ne me fais pas trop d’illusions sur les méthodes de « lobbying » du Qatar, mais crier au scandale c’est un peu fort, quand on voit qu’ils sont capables d’organiser de grandes compétitions sportives depuis quelques années déjà.

    Le reste, c’est le message maladif du parano : « Si tu ne dis pas que j’ai raison contre , c’est que tu es contre nous, que tu as été traumatisé et blablablablabla ».

    En passant, gamin, te rends-tu compte que tu critiques une personne qui vient te dire que ton opinion ne tient pas la route en lui demandant de respecter ton opinion, en lui disant de se casser (et donc, de ne pas écouter son opinion). serpent qui se mange la queue ! Mais désolé, c’est sans doute trop compliqué pour toi.

    Aurais-tu remarqué les différences entre tes affaires « courantes » et le cas « unique » posé par Sion ? Tiens, j’ai donné la réponse dans ma question : LE CAS M’INTERESSE SPARTICULIEREMENT, CAR IL EST UNIQUE. Comme l’affaire Oulmers, comme l’arrêt Bosman. Comme l’affaire Mexès. Comme l’affaire Kakuta.

    Et voici mes questions :

    -Rentres-tu tous les samedis à 2h du matin après avoir joué en championnat dans un sport quelconque, après avoir fais le travail administratif d’un club et/ou servi à la buvette depuis 14H (quand il ne faut pas aller faire les courses pour réalimenter ce bar) ?
    -T’es-tu déjà investi à 100% dans un club sportif, en acceptant de donner à ton club 1 journée complète et 3 soirs par semaine ?
    -As-tu déjà du prendre des décisions pour un club sportif, décisions qui auront des conséquences sur plusieurs années, autant sur le plan sportif qu’extra-sportif ?

    Alors avant de partir dans tes délires, monsieur « je ne te connais pas », essaye au moins de te poser les bonnes questions. Depuis 18 ANS, je fais du sport en compétition. Depuis 18 ANS, je donne volontiers mes samedis à mon club. Alors tes questions stupides, garde les pour toi. Mais je vais t’y répondre : oui oui oui.

    Mais bon, quand on n’a plus rien à dire sur le fond, on attaque l’homme, c’est la tactique du simple d’esprit, celui pour qui tout est blanc ou noir, où toute personne est soit un supporter de Sion, soit un adversaire; où si tu penses que le club mérite une punition, tu es forcément supporter de Lausanne.

    Mais bon, plus je passe de temps sur le 4ever, plus je remarque que ce sont toujours les 4/5 mêmes spammeurs qui répètent les mêmes attaques depuis qu’ils sont à 3km de la vérité, les autres ont au moins la décence d’écouter. Tu fais partie des spammeurs, de ceux qui ne comprennent rien mais qui ne peuvent s’empêcher de le montrer. Mieux vaut la fermer et paraitre con que de l’ouvrir et ne laisser aucun doute sur le sujet. Pour toi, il est trop tard.

  15. En passant, les seules personnes que je qualifieraient de « rebus de la société » seraient les traders, mais c’est une vision personnelle de ces parasites qui ne créent rien (sauf la misère) et s’enrichissent.

    Sinon, ca va ? Je ne suis pas docteur en math, je fais mon doctorat. On m’a simplement demandé qui j’étais, j’ai répondu. Personnellement, ayant 2 mains gauches, j’envie les personnes manuelles capables de construire avec leurs mains. Mais bon, tu es trop simple d’esprit pour comprendre que je ne dénigre personne.

  16. Cela dit ce que tu peux penser de moi ne m’intéresse que très peu.

    Comme toi je peux répondre à plusieurs de tes questions par oui mais tout le monde s’en fou.

    Je ne comprends toujours pas pourquoi tu défends avec acharnement la FIFA, alors que même aux simple d’esprits comme il saute aux yeux qu’ils ont un système qui fonctionne extrêmement bien, ils ne commettent jamais d’erreurs.

    J’ai un peu (un peu seulement, car j’ai quand même d’autres trucs à faire) surfé sur les diffé-rents forum et sites ou l’on développe ces différents sujets et je n’y jamais vu.ton pseudo. Si le mien n’y est nulle part c’est que j’écris nulle part. J’écris sur carton rouge parce que j’aimais bien ce site quand on y parlais de foot. Mais tu dit que je suis un spammer alors que je connaît rien alors que je n’ai jamais donner mon avis sur l’affaire

    Effectivement je ne connaît que très peu l’affaire juridique car cela ne m’intéresse pas. J’aime le foot, et d’ailleurs on est pas sur un site juridique. Je ne suis au contraire de ce que tu dis pas un suiveurs de CC, sur cette affaire là je pense qu’il a tort sur le fond mais qu’il a bien raison de se battre sur la forme. Je ne veux pas de débats c’est mon avis et pi c’est tout !!.
    Mais sur sa manière de gérer sportivement je ne le suis pas du tout.

    Je ne poste pas sur 4ever mais je te suis sur ton raisonnement mais tu dois comprendre qu’il est normal que les intervenants suivent leurs guides étant donné que c’est notre club et que c’est la passion et pas la raison qui nous anime.

    Vaut mieux être con et avancé que d’être docteur en plein de trucs mais de ne jamais bou-ger.

    Quand a moi je reposterai quand on parlera de foot.

  17. J’ai pas vraiment relu mon truc et c’est pas très compréhensible désolé…
    P.S en aucun cas je ne t’ai attaqué personnellement.

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