Romands, vous ne méritez pas le titre de champion suisse !

Au hockey, comme dans la vie, c’est en se concentrant sur les petits détails et les principes de base qu’on peut obtenir du succès : sortir le puck de la zone, ne pas commettre de pénalités stupides, donner son 100% indépendamment du score, prendre ses responsabilités, mouiller son maillot pour l’équipe et travailler, beaucoup travailler.

Depuis l’introduction des play-offs, aucun club romand n’a été champion suisse, Fribourg venant de s’être fait lamentablement éliminé en demi-finale. De toute évidence, il y a plusieurs ingrédients de base qui manquent au hockey romand pour produire un champion, un vrai. Eh bien, Romands, c’est le moment de changer et d’évoluer. On ne veut quand même pas rester pour toujours les Grecs du hockey suisse ! Nous savons que nous avons des publics passionnés (même si leur passion varie parfois selon la position de leur équipe au classement), des jeunes joueurs talentueux et des moyens financiers importants. Alors, pourquoi ce fiasco ?
Les raisons sont multiples. Je ne veux pas aborder ici le manque de professionnalisme dans la gestion de nos clubs, dirigés soit par des petits roitelets locaux pour leur gloriole personnelle, qui ne connaissent au fond ni le hockey, ni les affaires, brûlant leurs doigts en jouant à l’apprenti-sorcier, soit par des mécènes étrangers, dont le lucre à court terme est la priorité, aux profits des intérêts à long terme de la région.
Non, plus fondamentalement, je pense qu’il faut avant tout changer notre mentalité.
Premièrement, la couverture médiatique romande du hockey de ces dernières 25 années a été – le mot n’est pas trop fort – catastrophique. Jamais un tel amateurisme ne pourrait être accepté dans un pays qui comprend et apprécie vraiment la beauté et les enjeux du hockey sur glace.
Combien d’années avons-nous souffert avec les commentaires insipides d’Eric Willemin et Jean-François Rossé de la TSR, qui n’arrivaient pas à interpréter un geste de l’arbitre, dont l’incompétence et le manque de connaissances étaient affligeantes ? De plus, les partis pris répétés des journalistes romands contre les clubs alémaniques, ou contre les clubs canadiens et américains en faveur des équipes européennes lors des compétitions internationales, démontrent une absence totale de l’appréciation du hockey moderne. Sans mentionner une ignorance totale de la NHL, ligue où évoluent les meilleurs joueurs au monde, ce qui en football correspondrait à un journaliste spécialiste de foot de ne pas suivre la Champions League.

Et je ne mentionne pas ici la multitude de frustrations du fan de hockey romand, comme tous les résumés débiles de matchs de LNA truffés d’erreurs, d’approximations et de scènes clés ignorées, faits par des journalistes hésitants visiblement désintéressés, qui essaient de couvrir leur incompétence en faisant des gags à deux balles cinquante. La liste est trop longue pour être exhaustive, mais je peux citer également la demi-finale de Key Biscayne de Hingis qui a été diffusée à la place du match décisif de la finale Berne – Zoug de 1997 ; la non retransmission du match Russie – Canada (avec les stars de la NHL) aux JO de Turin ; un match des championnats du monde interrompu juste avant la séance de tirs aux buts (sic) pour passer à la présentation d’un match de foot ; le commentaire que le public canadien huait son gardien Luongo aux JO de Vancouver, alors qu’en fait les supporters criaient, comme lors des matchs NHL, son nom, «LUUUU» à chaque fois qu’il touchait le puck.

Eh bien, y’en a marre !

Du côté de la presse écrite, ce n’est guère mieux. Les journalistes se comportent le plus souvent en supporter plutôt qu’en spécialiste. De plus, le contenu des articles est souvent d’une pauvreté incroyable, sans analyse aucune, donnant au lecteur l’impression que l’auteur a passé la plupart de la soirée à essayer de trouver un titre original, et pour le reste tant pis. Là également, très peu de familiarité avec la NHL (c’est vrai que ça passe au milieu de la nuit et les play-offs durent jusqu’en juin, donc ça demande un peu trop d’efforts), des articles scolaires et ennuyeux. Des journalistes dont l’intérêt pour le hockey est tellement grand que dès que les clubs romands disparaissent des play-offs, les comptes-rendus des matchs se limitent à un quasi résumé du Teletext.

Y’en a marre bis !

Si l’on observe les médias suisses alémaniques et tessinois (qui eux ont pu fêter de très nombreux titres de champion suisse), quelle clarté d’analyse, quelle connaissance, quelle objectivité en comparaison. Il n’y a vraiment pas photo. Pendant un match du premier tour des JO Suède – Russie à première vue sans importance, les Tessinois sont encore trois sur le plateau à disséquer et discuter du match, 30 minutes après sa fin. Ça c’est de la passion, à l’image des commentaires toujours intéressants de l’ancien gardien Marco Baron. Et le journaliste sur le plateau de la TSI, il s’y connaît en hockey, il pose les bonnes questions aux consultants, contrairement aux journalistes alibi de la TSR qui posent souvent des questions tellement bêtes que c’est douloureux de continuer à regarder. Loris Prandi ou Stefan Burrer, voilà des passionnés qui savent ce qui se passe, qui connaissent l’histoire du hockey et également la NHL, et qui apportent quelque chose à leurs commentaires.

Suis-je le seul à m’énerver comme ça ou vous, vrais fans de hockey, partagez-vous mon avis ? Est-ce qu’il y en a d’autres, comme moi, qui ont fait d’importants progrès en allemand et en italien, car pour finir nous regardons le hockey uniquement sur la SFDRS ou RTSI ?
Pour la presse écrite, le constat est le même. Je pense que dans le compte-rendu d’un match de la Berner Zeitung, il y a, sans exagérer, 4 à 5 fois plus d’informations que dans Le Matin, avec encore des analyses souvent plus poussées. On se souvient par exemple que lors du 4ème match Berne – Fribourg, les Fribourgeois n’ont pas joué pendant les 7 premières minutes de jeu, en tournant autour de leur propre cage. La BZ a consacré deux paragraphes à ce fait marquant du match, tactique inédite dans l’histoire du hockey suisse. Par contre, dans l’article du dimanche dans Le Matin, il n’y a qu’une petite mention insignifiante : les Fribourgeois, peut-être un peu attentistes en début de partie… Ce n’est que lundi (quand ils avaient lu la presse suisse allemande ?) que Le Matin a évoqué cette stratégie.
Les médias ont quand même un rôle éducateur et ont une influence importante sur leurs consommateurs. Pourquoi y a-t-il eu dans les années 70 et 80 une génération de personnes absolument passionnées par le ski de fond, sport qui est loin d’être spectaculaire et où les Suisses, à l’époque, ne brillaient que très rarement ? La réponse tient en un nom : Boris Acquadro, qui a transmis de manière quasiment contagieuse sa passion pour ce sport. Eh bien, pour le hockey, constatez les dégâts.
Secondement, chers Romands, il est temps d’évoluer dans l’ère du hockey moderne. Le HC Villars, les titres de La Chaux-de-Fonds ou la GDF de Lausanne, c’est du passé. Un beau match, ce n’est pas un Ambri – Zoug 8 à 7. Au contraire, s’il y a 8 à 7, c’était que la qualité du match – et de la défense – était probablement médiocre. Les 2 à 1 sont bien plus intéressants, si le jeu est physique, rapide et avec un minimum d’erreurs. Un joueur qui plonge pour bloquer un tir, c’est aussi remarquable qu’un tir dans la lucarne. Un match important est rarement décidé par un but de parade, mais le plus souvent par un but de raccroc, qui parfois a l’air de tenir au hasard, mais qui est en fait le fruit de minutes, d’heures, que dis-je, d’années de travail, d’application de principes de bases : gagner les duels, dévier les tirs et reprendre les rebonds. Le but victorieux de Sidney Crosby, en prolongations de la finale des JO de Vancouver, n’a pas l’air de grand-chose, mais est en fait, si on le dissèque, l’un des plus beaux buts de l’histoire du hockey sur glace.
Chers Romands, c’est le moment d’ouvrir votre esprit et de suivre d’un peu plus près ce qui se passe en NHL, où le mélange de joueurs européens – de plus en plus présents depuis une vingtaine d’année – et nord-américains aboutit à un hockey intense, physique et passionnant. C’est sur ce moule que vous pourrez construire un titre.

Chers Romands, comprenez également une fois pour toutes que les championnats du monde de hockey sur glace sont, au niveau mondial, un championnat de Ligue B, sans grande signification. En effet, la très grande majorité des meilleurs joueurs du monde y sont absents, évoluant en NHL. Le hockey est d’ailleurs le seul sport où le titre suprême est une victoire d’une ligue nationale (Coupe Stanley), beaucoup plus convoitée et prestigieuse que le titre aux championnats du monde.
Quant aux JO, elle a été une compétition tronquée jusqu’en 1998, puisque les professionnels canadiens ou américains n’y étaient pas présents. Imaginez toutes les Coupes du Monde de football jusqu’en 1998 sans le Brésil ou l’Argentine, et vous admettrez que ça change quand même la donne. Heureusement, depuis Nagano, les meilleurs joueurs du monde sont présents, ce qui fait que le vainqueur des JO est le véritable et seul champion du monde.
Chers Romands, arrêtez enfin de dénigrer les Suisses allemands comme des bourbines bûcherons, mais prenez exemple sur eux, sur leur professionnalisme, leur engagement physique, leur humilité et leurs qualités techniques. Apprenez à apprécier l’immense réservoir de leurs talents qui proviennent des écoles de hockey grisonnes, tessinoises ou bernoises (Josi, Streit, Von Arx, Weber etc). Effacez de votre esprit le stéréotype d’un joueur romand technique et offensif contre le joueur suisse allemand destructeur et physique.
Genevois, Fribourgeois, Lausannois : regardez la finale entre le SCB et le ZSC, et prenez-en de la graine pour comprendre quels sont les clés du succès dans le hockey moderne.
Photos Pascal Muller, copyright www.mediasports.ch

Écrit par Andy Tschander

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24 Commentaires

  1. Et ça sert à quoi ? Parce que bon, à part une ode aux suisses-allemands (on est les plus forts, les plus grands, les meilleurs, les plus …), cet article n’est qu’un amas de poncifs déjà dits plusieurs fois.

    Et où est le 2e degré ? Ca fait 3 articles de cet Andy que je lis et je me demande s’il sait ce qu’est CR et où est son sens de l’humour (en fait, je le sais : comme tous les suisses-allemands, il est arrivé en retard lors de la distribution).

    Bref, cet article est inutile.

    Georges Baudry, reviens ………..

  2. Juste un mot concernant la presse, quand on voit (ou plutôt voyait car le Môssieur a entre-temps fait un peu d’ordre) le profile FB d’un journaliste du matin et que sous religion c’est marqué « Hâté », on comprend mieux pourquoi nos « journalistes » sont si enclin à nous pondre vite-fait-mal-fait des articles de 3 lignes totalement insipides avec 4 fautes d’orthographe par phrase.

    M’enfin, paraît qu’on a la presse qu’on mérite

  3. « Le hockey est d’ailleurs le seul sport où le titre suprême est une victoire d’une ligue nationale (Coupe Stanley) ». Et le titre NBA? Sans citer la NFL car le football américain est tout de même très régional..

    Mais sinon, plutôt d’accord sur le contenu, on est clairement à la ramasse.

  4. L’allusion à ce regretté Boris m’a fait particulièrement plaisir. Il faut bien avouer que personne depuis n’a réussi à rendre aussi passionnante la retransmission d’un 50km en style classique.

    Je suis globalement d’accord avec les arguments que tu présentes. Là où j’émets des réserves, c’est quand tu compares les mondiaux à un championnat de ligue B. Certes il y aura toujours des Kazakhstan – France pour rigoler mais les grandes nations présentent quand même régulièrement des belles équipes avec de très grands joueurs. Je parie que bien peu de gens avaient entendu parler de Mikael Granlund avant son airhook l’an passé. Pourtant il est appelé à briller dans la meilleure ligue du monde. Bref, tout ça pour dire que si oui, la LNH rassemble ce qui se fait de mieux, il ne faut tout de même pas mépriser les joueurs qui n’y sont pas, pas encore ou plus.

  5. On remet l’église au milieu du village, très bon article, n’en déplaise à certains lecteurs de bons vieux tabloïde romands ou téléspectateurs d’une chaîne genevoise capable de couper court sur un résumé d’une demi finale de playoff au profit d’un Porto-Dynamo Kiev en ligue des champions …

    Pour accompagner la « bernerzeitung », le « Bund », est également remarquable par ses articles clairvoyants qui développent l’aspect du jeux et non pas l’avis de ces dames sur la pilosité de leur maris durant les playoff (…).

  6. Mise à part le dernier paragraphe, qui fleure bon la Röstigrabenerie, l’article expose bien la vérité.

    A l’exception du basket, les Bourb… les suisses allemands nous la mette profond en sport.

  7. donc, en résumé, tu nous racontes qu’on ne mérite pas de titres de champion suisse car nos médias romands sont a la ramasse et qu’ils ne parlent pas assez de NHL en se focalisant trop sur les JO ???

    Je vois vraiment pas le rapport…c’est un peu comme si tu disais que Cuche a loupé sa descente parce qu’on avait pas allumé la TV en-haut aux Ruinettes sur Verbier…..

    Comme dirait mon prof de francais, tu es hors sujet alors qu’il y avait de quoi faire…tu as dérapé apres ton paragraphe sur le manque de professionalisme dans le hockey romand…et la y’avait matière a déglinguer…

    dommage …mais recommence….

  8. 100% avec toi, surtout concernant les amateurs pathétiques de la TSR (qui ne s’appelle même plus comme ça..).
    Pis pour ce qui est des mondiaux, franchement, que celui qui se souvient d’un match intéressant avant les quarts lève la main…

  9. Envoyez le lien de cet article à tous les journaux romands et à la tsr… pardon la rts. Qu’ils fassent le ménage et qu’ils prennent des gens qui connaissent leur sujet… Des gens qui préfèreront faire des analyses et résumés de match dignes de ce nom plutôt que de faire des doubles pages qui racontent que la campagne d’affiches « Fight for Biel » est en fait un appel au hooliganisme camouflé ou de ce que pense les femmes des joueurs de leurs barbes de séries…
    Ceux qui débatent sur une punition (encore) plus sévère des bagarres dans le jeu ont-ils la moindre idée de ce qu’une bagarre signifie réellement? Je ne pense pas.

  10. Tu as tellement raison, si seulement la rts ou le matin pouvait une seule fois engager qqn qui s’y connait !

    @ pavel t’ es un fan de sport ou un grand cynique ? Moi je lis pas ici une ode aux suisses-allemands mais une apologie du hockey et des passionnés de hockey. Les articles inutiles, c’est les articles de nos quotidiens romands, comme décrit par Patatras !

  11. Même si je vois non plus pas le rapport entre le fait qu’aucune équipe romande n’est pas champion et l’état des médias, je trouve que tu es dans le juste… On pourrait aussi expliquer que le foot ce n’est pas que Barcelone et que certaines rencontres du championnat suisse mériteraient une analyse plus poussée. Ce qui me désole c’est surtout qu’on apprend rien en regardant la RTS. Sport dimanche a pour moi autant d’intérêt que la lecture du 20 minutes le mardi matin dans le bus alors que Sport Aktuell est plus complet, poussé, etc…

  12. Superbe article, qui part un peu dans tous les sens mais qui ne dit rien de faux.

    Nos commentateurs « vedette » sont, en effet, lamentables. Mention spéciale à Willemin qui a plombé plusieurs de nos soirées.

  13. Hônnetement le titre de l’article ne reflète pas le 50% du texte, puisque dans la majeur partie de ton papier, tu critiques les journalistes…

    Mise a part ça, le fond est correct et je suis de ton avis!

  14. En attendant vous dites de plus critiquer les Suisses-Alemands etc mais vous faites quoi vous?

    Vous vous critiquer vous mêmes bon sang. Avant de nous donner des lecons commencez par montrez l’exemple.

    Trouver des solutions et bougez vous le cul. Sa viendra pas tout seul.

    C’est un article de bar ou l’on se retrouve autour d’une table à se lamenter dans le vide.

  15. Je n’ai rien compris au sens de l’article et, surtout, je ne comprends pas le nombre de commentaires se gaussant avec des « bravo », « yahoo », oh oui super ». Ca démontre bien l’imbécilité du lectorat.

    « CC » m’a coupé l’herbe sous le pied: c’est bien gentil de dire que les Romands sont des losers au hockey et que la TSR est nulle, mais il s’agit de deux sujets totalement différents sans aucune corrélation. Punktschluss.

  16. @sarrault: Désolé mais je ne suis pas du tout d’accord avec toi. Certes sans que ce soit leur rôle et sans y arranger quoi que ce soit (on est d’accord) CR met quand même le doigt sur un sujet sensibl en suisse romande mais en Suisse de manière générale.

    D’une part l’accès aux images est difficiles, entre bluewin TV qui en plus de priver le spectateur au budget moyen de sa retransmission rafle les seuls présentateurs potables du marcher, et les autres programmations de la TSR, les matchs en direct se font rares.

    De plus, les résumés tardifs des match font que les images sont inaccessibles aux enfants; Chose ultra délétère dans le développement du sport régional et même national; un petit rejeton ne pourra se nourrir du rêve de sa future carrière s’il n’en voit pas la moindre trace sur ses écrans; Même Grosby il a du commencer sa carrière dans sa cours de maison a rêver de faire comme les grand qui passent à la télé; si ici ils n’y passent pas, on aura jamais de Grosby suisse…

    Et d’autre part, il est vrai que quand image il y a… bonsoir la qualité, entre les résumés foireux et les scores inversés, et j’en passe…

    Ce qui est d’autant plus navrant avec cela, c’est que plus que le spectateur romand c’est l’ensemble du sport qui en souffre en suisse; c’est vrai les bourbines sont meilleures que nous, mais est-ce suffisant, ou sont-ils justement juste suffisants ?

    Est-ce uen bonne chose le hockey sur les chaînes privées en dépit des sommes que ca fournit à la ligue ?

    Donc pour conclure, je crois que, comble du comble, si on veut un bon présentateur de hockey à la télé il faut aller le recruter… en Belgique…

    Enfin seulement si j’ai bien compris….

  17. Bien vu, Andy! En Suisse romande, le public et le hockey y gagneraient si on avait des journalistes ayant des choses à dire ou à écrire et un peu de bagages. En même temps, il ne faut pas non plus demander la lune. Vu sa démographie, sa mentalité provinciale et ses nombreuses particularités, la Suisse romande est trop petite et trop morcelée pour posséder des médias hauts de gamme. Désolé, Andy, mais on n’est ni en Amérique ni même à Zurich…

  18. @ perrin : si le constat sur la presse romande est juste, l’article n’a rien à voir avec le titre. Je ne vois toujours pas en quoi de mauvais journalistes font que les romands ne seront jamais champions. S’il avait parlé du professionnalisme des clubs, j’aurais compris, mais les journalistes !!!!!!!!!!

    Quant à ma première pique, je vois que certains n’ont pas compris. Ce genre d’articles, je veux les lire dans Top Hockey ou Slapshot, pas sur un site ironico-satirico-humoristique.

    Les articles d’Andy (et de bien quelques rédacteurs de ce site) ne sont ni ironiques, ni satiriques, ni humoristiques. Ce sont juste des résumés des matchs, tels qu’on peut les lire dans la presse « normale ». Et c’est bien dommage ! Georges Baudry, reviens ……

  19. Donc si je comprends bien, les clubs romands ne seront jamais champion puisque la presse romande est de mauvaise qualité, donc par extension le public romand inculte en hockey… Etc. Breff tu m’excuse mais ton explication c’est bidon, cher Andy. Le club quia le plus de moyens financier en LNA gagnera plus facilement la coupe au final. Et comme les clubs les plus riches sont entre le triangle Bâle, Berne et Zurich (Davos étant une exception notable aux finances plus qu’opaques). De plus comme en foot, la ligue est largement conditionnée par des réseaux suisse allemands, ce qui est maintes fois prouvable, puisqu’il y souvent des cas flagrants d’inégalité de traitement, ne serait-ce qu’en arbitrage et en applications de sanctions. Breff aux contraire du reste de la galerie, je pense que les titres de champions ne gagne pas avec la qualité de la presse, mais dans les coulisse de la ligue. Question sport, les romands sont tout aussi voire même plus talentueux que les alémaniques. Le nombre de sportif romand dans les club alémanique s prouve mon propos. Donc en romandie, en hockey comme dans bien des domaines on sait faire .

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