Constantin : «Tout cela faisait partie d’une stratégie»

Après les révélations fracassantes de l’ex-président genevois dans la presse romande quant à son sens du sacrifice, c’est au tour d’un autre personnage du foot romand de remettre l’église au centre du village. Ton site favori est le seul à avoir obtenu cette interview exclusive de l’homme fort du FC Sion.

Christian Constantin, d’abord, comment allez-vous ? Cela faisait 12 heures que vous n’étiez pas à la une du Matin, on commençait à s’inquiéter.Je vais bien. Je m’attèle toujours à occuper un maximum l’attention des Romands, comme avant. Je suis spécialement heureux aujourd’hui.
Pourquoi donc ?
Mais grâce à la presse de ce matin bien sûr.  Ces derniers mois m’avaient déjà enchanté. Ce matin, j’ai réussi à faire l’édito toute la matinée avec ma requête qui visait à déplacer les barrages. Alors que tout le monde pensait que mes problèmes avec la justice étaient enfin classés. C’est extraordinaire, j’avais prédit cela. Je sais encore attirer l’attention des lecteurs romande.
Mais, M. Constantin, vous avez sciemment attaqué des organes du football sans aucune chance de victoire, Sion se retrouve aujourd’hui au bord de la relégation.
Non, les choses ne se sont pas déroulées comme cela. J’ai toujours eu l’ambition de représenter le David valaisan contre le Goliath de la FIFA. Je voulais développer ce personnage pour m’attirer la sympathie et occuper un maximum la presse romande. Je voulais qu’il existe un engouement autour de mon individu. Je constate que les gens ont accroché. Finalement peu importe l’issue…

Vous avez pourtant attaqué sur tous les fronts, toutes les organisations ayant un rapport proche ou éloigné avec le FC Sion alors que votre cause était perdue d’avance. C’est comme cela que l’on aide un club à se développer ?
Moi aussi j’ai souffert d’être sollicité par Le Matin, Le Nouvelliste, 24 Heures et La Tribune de Genève le même jour. Et puis écoutez : tout cela faisait partie d’une stratégie. Et je constate aujourd’hui que c’était la meilleure chose à faire. Parce que cela a réveillé les footix et que tout le monde a cru désespérément à ma cause comme je le souhaitais. D’une certaine manière, j’ai sacrifié le club pour mon bien personnel. C’était une bonne gestion de la situation. Quand j’étais sûr du futur, que j’allais monopoliser l’attention pendant des mois, je savais quoi faire.
Vous avez engagé une armée d’avocats et rempli les colonnes de la presse romande pendant des mois, pourtant aujourd’hui votre affaire n’intéresse plus personne et vous perdez en popularité : c’est un constat d’échec pour vous, non ?
Pas du tout. J’ai fait cela pour ma personne. Pendant plus d’une saison, j’étais seul à occuper les colonnes de la presse et à donner des interviews. Aujourd’hui je remercie les tribunaux et instances du football national et international. Vraiment. Mais s’ils ont accepté mon combat, c’est justement car ils se sont rendu compte que ma cause était désespérée. Et que si je les attaquais, seul le club serait mis à mal. Encore un fois, tout cela était stratégique.
Beaucoup de supporters se penchent sur le bilan de la saison : il est fait état d’un trou de 36 points. Que répondez-vous ?
On peut dire ce que l’on veut, ce sont des mots, des chiffres. La réalité, c’est qu’avant, personne n’avait de sympathie pour moi et tous ces supporters ont cru vainement à ma cause pendant des mois. Certains peuvent être mécontents avec la méthode. Mais c’est comme quand vous élevez une génisse du val d’Hérens : parfois, on prend des décisions que la génisse n’apprécie pas. Pas parce qu’elles sont mauvaises, mais parce qu’elle ne comprend pas qu’elles font partie d’une stratégie marketing. C’était la même chose avec Sion. C’est pour cela que je suis heureux aujourd’hui. Et si jamais ma popularité rencontre à nouveau un problème, alors je serai prêt à trouver une autre astuce pour attirer l’attention !

Écrit par Ernest Shackleton

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7 Commentaires

  1. Sacré Zumof, tellement largué par l’aura de CC qu’il s’essaye au sarcastique pour attirer l’attention. Vraiment réussi, enfin si on veut….

    Pitoyable et complètement raté, à la hauteur de son courageux auteur.

    La prochaine fois que tu seras sur un plateau en face de CC, essaie de ne pas avoir les guitares qui flageolent, de ne pas trop bégayer et de dépasser le 2 db quand tu tenteras d’éructer des lieux communs qui n’intéressent personne.

  2. Bien joué Ernest! 😉
    Et merci à Majid P. pour nous avoir bien fait marrer

    Comprenne qui pourra… (ce qui n’est pas le cas de titu hihihihi)

  3. Ooooh titu quel rabat-joie, merde!!!

    Ouiiii je prends des airs de César pour dégommer l’auteur…

    Il reste des champs de mine au Cambodge si tu veux y aller faire un tour 😉 ahah

  4. Je ne suis pas du tout un rabat-joie.

    Simplement tout ce que ce cher Zumofen entreprend vis à vis de CC ressemble à de la destruction aveugle. Un genre de règlement de compte, toujours bien planqué derrière son clavier et sa couardise bientôt légendaire. Le tout mâtiné d’une certaine frustration et jalousie maladives.

    Le pire c’est que lorsqu’on lui donne l’occasion de se confronter à CC himself, le mec devient transparent et aussi percutant que Savaurien, Mrdja et Danilo réunis.

    Si seulement c’était drôle et caustique, mais non même pas. Qu’il aille faire un tour sur le vrai-faux blog de CC ou de Rosset pour apprendre les ficelles, pas de la marionnette qu’il est mais du métier qu’il prétend incarner.

    Voilà, je vous laisse continuer de vénérer Maître Bravoure.

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