Pour la troisième fois consécutive, un Suisse romand est sacré Pigeon du mois ! Jean-François Develey (45.7%) devance largement Djibril Cissé (24.7%), Gabet Chapuisat (16.3%) et Guy Forget (11.5%) et rejoint ainsi Christian Constantin et Stéphane Lambiel à la grande finale de fin d’année où se retrouveront les onze Pigeons des mois de janvier à novembre.
Le docteur ès football de la TSR a dominé cette élection du Pigeon de Mars de la tête et des épaules, ne laissant que des miettes à une opposition réduite au rôle de faire-valoir. Elu avec 45.7% des suffrages, il a fait mieux que le dictateur d’Octodure (41%) mais moins bien que la princesse de Saxon (55%) dont le record sera difficile à battre.
Sur les onze finalistes du Pigeon d’Or 2007, il y aura donc au moins trois Romands ! Le proverbe «nul n’est prophète en son pays» est plus que jamais d’actualité. On se permettra tout de même de différencier ici Develey des deux Valaisans «pigeondorisés». Si Constantin et Lambiel ont probablement autant d’admirateurs que de détracteurs, le barbu le plus antipathique de la TSR semble faire l’unanimité contre lui ! La question mérite d’être posée : qui apprécie encore Jean-François Develey en Suisse romande ? Ceux qui ne regardent pas Dimanche Sport ? Et encore… Comme nous, vous avez envie de zapper à chaque intervention du Genevois ! Ses airs de docteur imbu de lui-même, ses théories dominicales à deux balles, ses questions agressives à des invités trop prestigieux pour lui et sa façon unique de nous prendre tous pour des cons nous irritent au plus au point.
Nous attendions donc la première occasion pour le nominer parmi les quatre Pigeons du mois. Force est de constater qu’il n’aura pas fallu attendre longtemps, c’est-à-dire un mois et 18 jours, pour le retrouver en lice parmi les quatre prétendants au trophée mensuel.
Son interview de Michel Platini du 18 février sur le plateau de Dimanche Sport l’aura définitivement enterré. A l’écouter débiter ses questions sur un ton désagréable, on avait l’impression de voir un prof d’allemand en train d’azorer le cancre de la classe parce qu’il n’avait pas révisé son vocabulaire ! Un de ces moments de télé que seul le service des sports de la TSR peut nous offrir. Il se murmure d’ailleurs que Michel Platini, ulcéré par l’agressivité de son interlocuteur, aurait quitté le plateau sans serrer la main à personne et en jurant de ne plus jamais remettre les pieds dans ce cirque ! Le président de l’UEFA pensait rendre une visite amicale à ses nouveaux «voisins», il s’est retrouvé dans un tribunal avec Develey dans le rôle du procureur et Pascale Blattner dans celui de la secrétaire inutile !
La cote de popularité du donneur de leçon de la TSR est donc proche du néant. Gageons toutefois qu’il a encore de très beaux jours devant lui et que sa place de ««««commentateur vedette»»»» n’est nullement en danger ! Il n’y a qu’à voir Jacques Deschenaux et Pierre-Alain Dupuis pour s’en convaincre. Critiqués de toutes parts et détestés par la majorité du public, ils n’en demeurent pas moins des titulaires indiscutables au sein du service des sports. A la TSR, une place de commentateur ne se gagne pas au talent mais au nombre d’années ! Les jeunes loups le savent mieux que nous…
Après toutes ces années de frustration télévisuelle, de zapping forcé, de coupage de son et de tentation à balancer son poste par la fenêtre, la rédaction est donc particulièrement heureuse de remettre à Jean-François Develey
Le Pigeon d’Or de Mars 2007 !
CartonRouge.ch ne sera jamais invité sur le plateau de Dimanche Sport et c’est tant mieux !
La blonde devance le grincheux
Malgré nos critiques quasi hebdomadaires et ô combien justifiées, Djibril Cissé ne remporte «que» le Pigeon d’Argent. Le footballeur au look de fausse blonde peroxydée est toujours en panne de buts à Marseille et n’a pas fini de nous faire rire – ou bondir de nos sièges, c’est selon.
Gabet Chapuisat part de Sion avec un bilan catastrophique (1 victoire en 5 matches) et un Pigeon de Bronze dans les valises. Certains lecteurs – et même rédacteurs – nous ont reproché d’avoir été trop «tendres» avec le père de Stéph’ dans notre texte du mois passé. Nous leur rétorquerons que si Gabet a les défauts qu’on lui connaît, il a joué de malchance en Valais et a en plus connu des problèmes de santé. Nous avons donc préféré ne pas tirer sur une «ambulance».
Ceci étant, nous nous efforcerons à l’avenir de traiter les quatre nominés sur un pied d’égalité afin de ne pas influencer ton vote, ami lecteur ! Toutefois, il va de soi que si un joueur met un coup de boule à un adversaire en finale de Champion’s League, se fait expulser et fait perdre son équipe, il aura droit à une ou deux couches de plus qu’un simple entraîneur licencié d’un club par un président lunatique !
Classement final :
1. Jean-François Develey : 219 voix
2. Djibril Cissé : 114 voix
3. Gabet Chapuisat : 75 voix
4. Guy Forget : 53 voix
Total : 461 votes
Et maintenant, les Pigeons d’Avril !
Comme d’habitude, ils sont quatre, ne gagnent pas à être connus et se sont mis en évidence le mois dernier par des déclarations, bourdes ou autres comportements ridicules. Un entraîneur de natation colérique, un président arrogant, un joueur de foot belliqueux et un gardien à grande gueule. Ô surprise, il n’y a pas de Suisse romand ! Qui sera le Pigeon d’Avril ? A toi de voter !
Mikhail Zubkov
C’est ce qu’on appelle l’ancienne école soviétique. «Fille de moi pas bonne résoultat natation, moi taper elle». Mais si on regarde bien les images, après le choc, puis les rires, on se rend compte que le père-frappeur se calme assez rapidement. En effet, sa progéniture d’un crochet du droit, enchaîné par un coup de coude lui rappelle vertement que lui ne fait pas de sport. Quand les parents se projettent trop sur leurs enfants, soit par médiocrité soit par vanité, ça crée des situations vraiment pathétiques. On imagine facilement que la vie d’une championne de natation n’est pas facile tous les jours : se lever à 5 heures du matin, bouffer un bol de protéines en vitesse avant de se jeter dans un bassin d’eau froide pour parcourir 12 km non-stop. Ajoutez à cela un père-entraîneur hystérique et violent et le tableau tourne vite au cauchemar ! Maintenant, on peut se réjouir que la mode n’est plus à mettre les compétitrices enceintes avant une course comme cela se faisait en Allemagne de l’Est. Par contre, quelque part, on regrette de ne pas être le papa de Stéphane Lambiel dans une telle situation…
David Navarro
On dit souvent que les footballeurs sont des enfants gâtés, en l’occurrence, on a eu droit à ce qu’on appelle dans le jargon le «phénomène de la cour d’école». Fin de la récré (du match), un gamin fait un croche-patte à un autre alors qu’on court se mettre en rang pour rentrer en classe (aux vestiaires) et ça dégénère. On se tire les cheveux, on se met des mornifles, cela reste encore «bon enfant». Quand tout à coup, notre ami David Navarro, défenseur besogneux s’il en est et certainement la tête de Turc de sa classe, décide de passer à la vitesse supérieure. Paf ! Un direct à Burdisso qui lui éclate la cloison nasale. Forcément ensuite, ça part en sucette, la maîtresse ne maîtrise plus rien. Le petit Navarro se fait poursuivre par d’autres cancres tout fâchés, il a très peur, il court dans tous les sens comme une fillette en pleurs dans Freddy la terreur. On se met des pains – voire des high-kicks – et on s’étonne de prendre des heures d’arrêt (des matches de suspension, six mois interdit de foot par ses parents)… Comme on dit : «Nananananèreuh, c’est bien fait-euh !»
Jean-Michel Aulas
Jean-Augustin Aulas est à la modestie ce que Djibril Cissé est au réalisme. Un vulgaire étranger. Non content de se faire éliminer de toutes les coupes possibles et imaginables et de se reporter sur le prochain objectif comme si de rien n’était, il continue à promener son sourire de faux-cul partout où on espère ne pas le voir. Après avoir «réchauffé» inutilement les relations avec le grand ennemi stéphanois au moyen, entre autres, de déclarations à l’emporte-pièce envers son homologue «vert» ou en contactant Fred Piquionne au mépris de toutes les règles en matière de transfert, le bon président a fait la première grosse erreur de son mandat en introduisant son club en bourse. Alors que l’on a vu les ravages que cela pouvait faire sur d’autres illustres clubs comme la Lazio ou le Borussia Dortmund, avouez que c’est très malin…
Stijn Stijnen
C’est un peu le contre-pied du pigeon habituel. Le bon Stijn a dit tout haut ce que 89,74% d’entre nous pensons tout bas. Malheureusement, il était footballistico-politiquement incorrect de déclarer que découper en deux et à la faucille les jambes de Cri-Cri d’amour Ronaldo était «tactique». Alors que de nombreuses équipes ne se gênent pas de mettre en pratique de telles mesures face au créateur ou à la star adverse, le roi de la boulette a eu le tort d’avouer à un journaliste ce qui normalement ne doit pas sortir du vestiaire. Du coup, si les Belges avaient blessé le meilleur footballeur-danseur de ballet du monde, c’eût été un peu voyant… Stijen a donc raté une bonne occasion de se taire et on ne le félicitera pas pour ces propos aussi drôles qu’un mauvais gag belge, une fois !
« CartonRouge.ch ne sera jamais invité sur le plateau de Dimanche Sport et c’est tant mieux ! »
Bon daccord, ce nest pas Dimanche Sport, mais on retrouve quand même CartonRouge.ch sur le plateau de Café des sports de notre tèlè… Et avec Develey en plus, interdit de rire !!! Espérons que « ses questions agressives à des invités trop prestigieux pour lui » ne vous auront pas trop fait mal à votre aura… Continuez comme ça les doctes Petits Scarabés, et bientôt ça sera « on refait le match » en compagnie de Gégène ou, Graal Suprême, Mme Domenech sur M6 !!!
A lheure où Zeugma a envoyé son post, les dés nétaient pas encore jetés (diffusion à 20h00 sauf erreur). Nayant pas vu lémission, je ne sais si le représentant de carton rouge est en passe de devenir une référence télévisuelle en matière de foot. La joute a-t-elle tenu ses promesses?