L’Euro 2012 à Kiev était magique (sauf la finale, 3/3)

Tu nous connais : le foot derrière la TV, ça nous gave assez vite, alors on n’a pas pu s’empêcher d’aller faire un saut à Kiev pour la conclusion de l’Euro 2012. L’expédition s’est avérée plutôt du genre festif. Alors, pour ceux qui n’ont pas eu le privilège d’aller voir ça, voici quelques lieux, instants, anecdotes, impressions et photos ramenés d’Ukraine et aussi deux ou trois considérations footballistique.

Queen

La veille de la finale, en arrivant tardivement au cœur de la fête, on est étonnés de voir qu’une foule monstre a envahi le centre-ville. Toutes les rues et accès sont bouchés, de longues files d’attente se sont formées devant les entrées de la Fan Zone et les gens se mettent sur la pointe des pieds pour tenter d’apercevoir quelque chose par-dessus les barrières. On apprendra et on entendra que cette sympathique effervescence était provoquée par un concert de Queen, qui suivait un concert d’Elton John. Pourtant, on croyait que c’était fini Queen mais a priori non, c’est reparti, avec un gamin à la tête de chanteur de boys band à la place de Freddie Mercury. On n’entrera dans la Fan Zone que pour les trois derniers accords de We are the Champions. Mais sans regret d’avoir manqué ça. A la veille d’une finale Italie – Espagne, on était davantage dans un esprit Feuer Frei ! de Rammstein, voire Enemy of the Sun de Neurosis, que We are the Champions.

D’Lux

D’Lux, c’est la grande disco chic de Kiev. Tapis rouge à l’entrée, trois étages, des scènes et des bars partout, des danseuses, des filles sublimes, des barmaids stylées d’un mètre huitante, de la techno à coin, bref le parfait archétype de la boîte slave pour nouveaux riches. Ce n’est pas complétement mon style, trop de boum-boum, trop de frime, mais tu ne peux pas rester une semaine à Kiev sans aller au moins une fois dans ce genre d’endroit. Et en sortant, tu ne peux pas t’empêcher de penser «quand je serai grand, je serai oligarque».

Fans

Le petit bémol de cet Euro, c’est sans doute la relativement faible mobilisation des supporters étrangers. Il y a quelques explications à cela, l’éloignement, le coût du voyage, la crainte de l’inconnu mais la principale raison c’est bien sûr l’élimination prématurée des grandes nations de football qui drainent des foules immenses derrière elles. Il n’y a donc pas de marée rouge ou bleue qui a déferlé sur Kiev pour la finale, quelques grappes d’Espagnols, très peu d’Italiens ; dans le stade, on dira environ 6’000 fans de la Roja et 2’000 de la Squadra Azzura, c’est misérable pour une finale entre des pays rassemblant à eux deux plus de cent millions d’habitants. Une fois de plus, on constatera qu’il manque dans ces pays une vraie culture du foot, dans sa version déplacement festif et rencontres entre supporters, on préfère regarder le foot dans son petit coin et sortir uniquement en cas de succès. Enfin, chacun son truc mais c’est un peu dommage. De fait, les nations étrangères les mieux représentées ce 1er juillet dans les rues de Kiev étaient la Pologne et l’Allemagne. Les Polonais parce qu’ils voulaient eux aussi participer à la finale de leur Euro, les Allemands parce que cela faisait une année que le Bild leur promettait la victoire en finale et qu’ils avaient tous déjà acheté leur billet pour ne pas rater ça. 

NSC Olimpiyski

Entièrement reconstruit sur l’ancien stade, un monstre soviétique qui pouvait accueillir plus de cent mille spectateurs, le NSC Olimpiyski est un bel écrin : fonctionnel, confortable, harmonieux, esthétique extérieure superbe, excellente visibilité, du bon boulot. Par contre, même dissimulée, il y a une piste d’athlétisme, ce qui en fait un stade rond, avec les désavantages que cela suppose. Et puis, quand on découvre un nouveau stade, on aime bien qu’il soit plein, ce qui n’est malheureusement pas le cas pour cette finale, puisque ni les Espagnols et encore moins les Italiens ne sont parvenus à remplir les blocs qui leur étaient réservés, laissant apparaître des taches jaunes au milieu du rouge ou du bleu. Triste.
Si même la finale de l’Euro, pour laquelle il a été conçu, n’affiche pas complet, cela pose quelques questions sur la destination future de ce magnifique Olimpiyski et de ses 70’000 places. Car le Dynamo Kiev joue la plupart de ses matchs de championnat dans le stade Dynamo Lobanovski et ne squatte l’Olimpiyski, trop vaste pour le championnat ukrainien, guère que pour la Ligue des Champions. Espérons que Red Hot Chili Peppers et Madonna, prochainement hôtes de ce stade national ukrainien, parviendront, eux, à faire le plein. 

 

Finale

Je m’étais engagé à ne pas revendre mon billet même en cas de finale Italie – Espagne, j’ai tenu parole. De toute façon, j’aurai eu de la peine : sur la Fan Zone, il y avait énormément de personnes qui revendaient des billets, on n’en a croisé qu’une seule qui en cherchait. Même les vendeurs de marché noir étaient aux abonnés absents, ayant compris qu’avec une telle affiche, il y avait plus d’argent à perdre qu’à gagner. J’ai quand même tenté de me défiler en me saoulant dans l’espoir de me faire refouler du stade par un policier patibulaire pour état d’ébriété avancée. Mais cinq heures intensives de Lvivske en plein cagnard dans la Fan Zone n’ont pas suffi, une charmante demoiselle m’a fait entrer en me souhaitant «bon match !». Rire jaune. Le match, tu l’as vu, je ne vais pas le raconter ici. De toute façon, je n’étais pas dedans depuis le début et le scénario du match ne nous a pas aidés à sortir de notre torpeur. Peu de rythme, peu d’émotions, un suspense trop rapidement tué, il y a eu quelques actions brillantes ici ou là mais sinon on s’est ennuyé ferme.

Ambiance

Fatalement, dans un stade de 70’000 places, quand moins de 10’000 fans sont véritablement supporters de l’une ou l’autre équipe, ce n’est pas terrible pour l’ambiance, surtout quand les fans en question sont réputés parmi les moins fervents d’Europe. Du coup, l’ambiance a confiné au néant durant nonante minutes. Vu l’incapacité des fans des deux équipes à faire entendre des encouragements audibles, des «Ukraïna, Ukraïna» s’élèvent dans l’Olimpiyski après vingt minutes de jeu, bientôt suivis de «Polska, Polska» dans le coin où nous nous trouvions, majoritairement garni de Polonais. Quand le public commence à scander le nom d’équipes tierces, ça en dit long sur la haute opinion qu’il se fait de ce qui se passe sur le terrain. Sinon, il y a eu une ola un peu molle, quelques nouveaux «Ukraïna» ou «Polska», quand même des timides «España, España» à partir de la 82e et voilà pour l’ambiance. On entend même quelques sifflets ici ou là et, à partir de la 70e, les spectateurs commencent à déserter les travées de l’Olimpiyski, à commencer par les trois sympathiques Italiens en peignoir bleu à côté de nous. Bref, à part les Espagnols, rares sont les spectateurs qui garderont un souvenir impérissable de cette finale. Voilà 50 euros pas trop bien investis.

0,5°

La bière qui était servie dans le stade, c’était de la Carlsberg mais avec 0,5° d’alcool. Autant dire de la bière sans alcool, ce qui n’a évidemment guère contribué à dissiper la morosité ambiante. Comment peut-on payer des fortunes pour être sponsor d’une manifestation et ensuite se faire une aussi mauvaise publicité en vendant un truc aussi insipide ?
Mon dernier gros match à l’étranger, c’était la phénoménale finale de la Coupe d’Allemagne, c’est sûr qu’enchaîner derrière avec cette finale de l’Euro là, c’est un peu comme passer du Rock am Ring au Festival de la Cité. Mais ne va surtout pas croire que je me plains : depuis deux saisons, j’ai eu l’occasion de vivre dans les stades tellement de grandes victoires et d’immenses émotions dans des ambiances démentielles, sans doute bien davantage que la plupart des supporters de foot n’en vivront jamais dans toute leur vie, qu’il faut bien de temps en temps qu’il y ait des matchs qui nous plaisent moins. C’est cela qui fait aussi le charme de ces virées footballistiques et qui nous fera d’autant plus apprécier un 1. FC Köln – Dynamo Dresden l’automne prochain. 

Campeon

Je m’étais engagé à assister à la remise du trophée à la Roja, j’ai tenu parole, la photo est juste en-dessous. Par contre, je n’avais rien promis pour le tour d’honneur et je n’ai donc rien tenu. Mais j’ai quand même fini à 8h30 du matin à danser avec des supporters espagnols à l’Arena City. On l’avait déjà constaté lors de fêtes assez sympas après Ukraine – Espagne à Leipzig en 2006 et Suède – Espagne à Innsbruck en 2008, les vrais fans espagnols, ceux qui vont au stade, sont beaucoup plus sympathiques et ouverts que les boulets que l’on traîne par chez nous, surtout les opportunistes néo-convertis à la Roja depuis que celle-ci a commencé à gagner. Après bien sûr, le fait de faire la fête avec des fans espagnols entre supporters partageant une même passion pour le foot et les déplacements festifs n’implique pas que mon opinion sur la Roja ait changé ni que je reconnaisse une quelconque légitimité à des victoires obtenues avec des arbitres, bons ou mauvais, choisis par le président de la fédération espagnole.
Et puis l’ironie de la situation n’était évidemment pas pour me déplaire : j’ai reçu, on ne sait trop pourquoi, l’étiquette d’anti-Espagnol mais j’étais quand même présent là où se devait être tout fan de la Roja qui se respecte dimanche, soit au stade puis à l’after de l’Arena, alors que tellement d’autoproclamés plus grands fans espagnols de tous les temps ont dû se contenter d’une soirée tv, trois coups de klaxons à Saint-François et un retour à la maison à 1h pour poster un commentaire rageur sur CartonRouge.ch, ça fait rêver.
La dernière partie de mon gage, ce sera d’aller voir un match au Camp Nou, ce sera aussi tenu, vraisemblablement en janvier pendant la pause en Allemagne car il est évidemment hors de question de rater un week-end de Bundesliga pour ça. Pour ceux que ça intéresse, j’offrirai la tournée au bar des vétérans de Catalogne avant le match.

Ukrainiennes

Tu as sans doute lu plein de trucs sur la beauté des Ukrainiennes, oublie, c’est encore en deçà de la réalité, ça en faisait parfois presque mal aux yeux. Comme il a été brave de me supporter durant une semaine et de tenter (parfois) de me suivre dans tous mes délires alcoolisés, je mets une photo de mon camarade de voyage en charmante compagnie, ça lui fera plaisir.

Ukraïna

La ferveur que l’on a en vain cherché au stade, c’est à la Fan Zone qu’on l’a trouvée après le match. Toute la jeunesse de Kiev semblait s’y être donné rendez-vous. La plupart n’ont sans doute vu aucun match de l’Euro, ne connaissaient peut-être même pas le résultat de la finale. Ils étaient juste là pour fêter une dernière fois leur Euro et manifester la fierté de leur pays d’avoir organisé un si bel événement : stades magnifiques, fête, efficacité, convivialité, un peu de candeur parfois : de ce qu’on a vu cet Euro a été, de ce point de vue-là, une magnifique réussite.
Tout le monde est debout sur les tables et chante, la Lvivske coule à flot, les «Ukraïna, Ukraïna» couvrent régulièrement les boum-boum de la sono et la Fan Zone ferme ses portes bien après l’heure réglementaire, alors que retentissent une ultime fois les oh, oh, oh, oh, yeh, yeh, yeh, yeh, yeh de l’hymne officiel qui résonneront sans doute encore longtemps dans nos têtes. Oui, nonobstant cette finale qui nous a moyennement plu, l’Euro 2012 à Kiev était bien magique !

Écrit par Julien Mouquin

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18 Commentaires

  1. Certains l’aiment, d’autres moins (ou pas), ce qui est sûr, c’est que le Mouquin est un gars qui tient parole!

    bravo pour les gages réalisés.

  2. Ouais enfin si y’avait pas beaucoup de public c’est peut-être parce que ces 2 pays sont durement touchés par la crise et que peu de gens peuvent se permettre le déplacement.
    Ecrire que ces pays ne sont pas « des grandes nations du football » et qu’ils n’ont pas de « culture foot » alors que le foot est une vraie religion dans ces pays, c’est vraiment le comble du ridicule…

  3. @Telex
    Oui, tu as raison, il n’y a que Mouquin pour oser dire que les espagnols et italiens n’ont pas de culture foot…il n’a vraiment pas peur du ridicule ce mec !
    De plus, il a dit qu’il ne comprend pas pourquoi il a une étiquette de anti-espagnol…pfffffffffffffffffffffffff.

  4. Mr Mouquin rapporte bien l ambiance dans les stades et en dehors,j aime bien le lire là-dessus,c plaisant..et il devrait presque mais je dis presque s arreter là,parce qu il ne sera jamais partial avec la Roja,c impossible du moins tant qu elle continuera a gagner et encore..triste.
    Mon prenom est bresilien(coté paternel) donc je n ai en aucun cas de lien avec les mangeurs de tapas mais je suis desolé , la finale etait juste grandiose ,magnifique sur le plan footbalistique bien entendu(dommage pour Motta et l « erreur » de Prandelli) entre celle qui a fait les plus beaux matches de l Euro(avec l Allemagne) et de loin (ma foi) la meilleure equipe de l Euro,et voir un xavi et un Iniesta au sommet de leur art et qui marquent l histoire parce que c est ce qu ils font(2 Euro,1 coupe du monde mais Kesaco quoi) bah c est peut etre penible pour les gens qui sont ancrés dans leur conviction et leur (mauvaise?) foi mais nom de dieu ce que c est magnifique de voir des joueurs comme ca..
    Et c est aussi un paradoxe avec le sieur Mouquin,comment apprecier l ambiance dans les stades autant et ne pas apprecier le football de ces deux monstres de  » football », oui DU football ,oui ils sont espagnols mais avant tout des HOMMES qui maitrisent leur art,leur metier, notre art notre passion (toucher de balle,vista,changement de rythme..etc) oui des hommes parce que rassurez moi c bien pour le football que vous allez dans les stades ?
    Ou bien..
    C toujours un truc que j ai trouvé dommageable depuis que je suis le football,on aime aller en Allemagne alors ailleurs (l Espagne) c est pourri d y aller,pas different pourri,on aime une equipe nationale,on a enormement de peine a reconnaitre les bons elements de l equipe adverse..j ai jamais compris cette mentalité,Zidane quand il nous a fait l amour en 2006, cetait mon ennemi mais en tant que fan du football,j ai joui nom de dieu et pas que moi,les quotidiens bresiliens ont titré  » il n y avait qu un seul bresilien sur le terrain et il etait francais »..
    Et le  » on constatera qu’il manque dans ces pays une vraie culture du foot » desormais mythique surtout quand on connait les difficultés que les gens ont a payer leurs factures dans ces pays  » latins » (oh horreur!!!) de mauvaise foi tant l Espagne a une formation de malade encore et encore au niveau des jeunes (encore demi finaliste de l euro-19) et l Italie bah elle a juste le meilleur palmarès au monde avec le Bresil au niveau des nations sans compter le Milan AC qui est le club de football le plus titré au monde, avec 18 trophées internationaux,on repassera pour la culture hein..

    Enfin bref..j aime lire et ecouter des avis differents des miens mais comme je l avais dit,quand on est journaliste-reporter et que l on ne fait plus preuve de recul par rapport a ce que l on vit a quoi cela sert-il de pondre des articles qui le deviennent par la force des choses sans interet(avec tout le respect que je vous dois) puisque denué de partalité ?

    Sur ce ,au plaisir de lire CR

    ps; je suis pas fan de Dortmund,Chapuisat,Sammer,Andreas Möller,maillots jaunes a petits pois ^^ c est pas trop mon truc.

  5. D’accord avec Julien: quand on aime le foot et qu’on supporte une équipe – ou un pays -, crise ou non, on se sort les pouces et on va au stade, plutôt que de polluer les bronches et les oreilles de ceux qui n’en ont rien à carrer.

  6. @Telex, c’est vrai que l’Irlande n’est pas du tout touchée par la crise…. Pourtant ils étaient plus de 20’000 supp irlandais à l’Euro !
    @didi, tu écris « Enfin bref..j aime lire et ecouter des avis differents des miens mais comme je l avais dit,quand on est journaliste-reporter et que l on ne fait plus preuve de recul par rapport a ce que l on vit a quoi cela sert-il de pondre des articles qui le deviennent par la force des choses sans interet(avec tout le respect que je vous dois) puisque denué de partalité ? »
    Pour info Mouquin n’est pas journaliste-reporter, c’est uniquement par passion qu’il écrit et il le fait bénévolement, donc libre à lui d’être partisan ou pas. Et heureusement qu’il l’est sinon à quoi bon lire les articles sur cartonrouge ? Sinon vous pouvez toujours acheter l’équipe si vous voulez des articles sans saveur ni parti prit.

  7. A quoi bon ?
    A ne pas lire des articles denigrants et oui denigrants a force de taper sur d autres peuples qui eux non n ont rien demandé mais surtout qui expriment leur joie d etre vainqueurs, produisent du jeu( qu on l aime ou pas..)font des resultats dans les competitions internationales qu on le veuille ou non mais qui ont un vecu et des convictions solides pas comme des equipes qui soi disant ont la culture (supporters) mais qui soi font du catennaccio ( l Angleterre,il faut le faire quand meme,essayer de battre les Italiens sur leur terrain de predilection,pour rappel 36 tirs à..bref) ) soit sont tellement limités techniquement qu il faut juste les rapeller que le foot avant d etre un sport de combattant est surtout un sport technique ou la pièce maitresse est la balle..mais qu ils continuent a croire a ca..deja que le foot latin est de loin le plus representé dans les palmarès,c est pas près de s arreter..
    Et c est quoi cet argument sur les Irlandais..si tu me dis que le peuple Irlandais aime son equipe oui,qu ils ont la culture du foot,bah…….ok
    Se prendre 9 buts en phase finale d une competition en 3 matches,c est une honte et meme Keane l a rapellé a ses compatriotes..les losers heureux ca va un moment hein..

  8. Mouquin l’éternel frustré par toutes les victoires espagnoles fait, encore une fois, preuve d’objectivité en dénigrant la qualité de la magnifique finale. Quel triste rageux ce Mouquin!

  9. M. Mouquin n’ a vraiment pas peur du ridicule en affirmant que les espagnols gagnent grâce aux arbitres. Anti espagnolisme quand tu nous tient!!!

  10. Vous êtes-vous demandés pourquoi les gens qui ne supportent pas ce cher Julien continuent à lire ses articles… Personnellement ça me dépasse… Si vous avez un avis (constructif) sur la question merci de m’en faire part…

    Par exemple moi, j’aime pas le boudin, et bien j’en mange pas…
    Autre exemple, depuis le jour de ma deuxième naissance (quand j’ai découvert lance et compte, la série) je peux pas blairer les Bruins, et bien j’irai pas en vacances à Boston sacrament!
    Besoin d’autres exemples ou ça suffit?

    PS: Sans être un partisan de la première heure j’aime bien l’équipe d’Espagne et son jeu donc je suis pas un moquiniste invétéré.. par contre j’apprécie sont entêtement magnifique et sa passion borussienne!

  11. Bonjour à tous,
    Je lis souvent les articles sur CR, mais je m’exprime rarement.
    Je me permets de donner un petit conseil à Julien Mouquin :
    Que tu n’apprécies pas les espagnols ne me dérange pas plus que ça (j’avoue que moi, j’ai du mal à supporter les ressortissants de l’ex-Yougoslavie).
    Toutefos, si la Croatie ou la Serbie avait gagné 2 Euro + 1 Mondial en 4 années, en gagnant 4-0 en finale, je n’aurais pas osé affirmer que les espagnols ont mal joué ou qu’ils ont de la chance ou qu’ils sont avantagés par les arbitres. Je crois que tu serais plus cohérent et plus crédible dans ton analyse si tu faisais l’éloge ce cette nation qui gagne tout avec la manière, ceci même si cette réalité te contrarie fortement.
    Effectivement, lorsque tu dis : « cette finale ne donnait pas envie d’être regardée » ou bien « ce ne sont pas 2 grands pays de football qui n’ont pas de culture foot » (alors que Espagne et Italie cumulent 9 titres), c’est soit ne rien y connaître en football…ou soit être de très mauvaise foi (je penche pour la 2ème option). Et lorsque tu dis : « la finale était ennuyante », c’est vraiment prendre les téléspectateurs pour des ignorants. Pour ta gouverne, sache que la plupart des gens disent que les espagnols ont tutoyé la perfection technique et tactique durant la finale. En disant le contraire, c’est comme si tu affirmais que toute la population est atteinte d’une hallucination collective.
    En outre, tu te demandes pourquoi les gens te collent l’étiquette d’anti-espagnol ? Alors je t’encourage vivement à lire tes nombreux articles au vitriol contre le Barça et l’Espagne. Concernant le pays précité, tu es toujours en train d’exagérer, de carricaturer, de déformer la vérité, de nier l’évidence et surtout de dénigrer, ceci fait perdre toute légitimité et crédibilité à tes dires. C’est dommage, car si tu avais écrit, pour une fois, un article favorable aux espagnols à la suite de leur victoire méritée à l’Euro, ta crédibilité serait remontée en flèche…surtout en connaissant pertinemment tes sentiments envers les ibères.
    Hélas, le fait de t’entêter à essayer de convaincre les gens du contraire de ce qu’ils ont vu en regardant la finale, ça te dessert inéluctablement.
    Etant donné ton côté obtu très prononcé, tu ne tiendras probablement pas compte de mon opinion et tu ne te remettras pas en cause. Néanmoins, en continuant à nier l’évidence et en trouvant constamment des justifications improbables afin de désavouer les victoires espagnoles…c’est toi-même que tu pénalises.
    ABE…

  12. Vivement que les souvenirs de l’euro s’estompent dans les esprits de chacun et que le calme règne à nouveau sur ce site.

    Cette guerre, avec d’un côté Mouquin et son inimitié contre le foot espagnol et de l’autre, les lecteurs qui tentent de montrer à quel point Mouquin se trompe, commence gentiment, mais sûrement, à être fatiguante.

    Je soutien Planche dans son commentaire.
    Le Mouquin vous sort par les narines (petit jeu de mot tout pourri), rien ne vous oblige à le lire.
    Et à quoi bon essayer de lui faire comprendre qu’il n’est ni crédible, ni pertinent, ni « jenesais pasquoidiredautredenégatif », le fait qu’il soit juriste,sauf erreur, montre qu’il a un niveau de compréhension élevé.

  13. @Erwin
    Tu as tout et très bien dit !!!!!!
    Le lendemain de la finale, si tu avais lu tous les articles négatifs à l’attention de ce rageux anti-espagnol, c’était éloquent !
    Je peux t’assurer que Mouquin a d’ores et déjà perdu toute sa crédibilité auprès des lecteurs de ce site, et ce depuis pas mal de temps, mais c’était prévisible à force de tirer toujours sur la même cible, il a exaspéré tout le monde (et pas que les espagnols).

    Tans pis pour lui, il n’a que ce qu’il mérite.

  14. Je peux comprendre Mouquin qui en a un peu marre de ces espagnols qui gagnent tout le temps.
    Cela est déjà arrivé dans les années 70 avec les allemands, dans les 80 avec les italiens, et la fin des 90 avec les français.
    Depuis 5ans, c’est une véritable déferlante espagnole qui s’abat sur le monde :

    Cyclisme : Contador a gagné 3 Tours de France
    Basket : Espagne champion d’Europe + Monde
    Tennis : Espagne gagne 3 coupes Davis en 5 ans et Nadal gagne son 7 ème Roland-Garros
    Moto : Pedrosa et Lorenzo gagnent
    F1 : Alonso en tête du classement général
    Football : Barça a gagné 3 Champions League en 6 ans et Roja gagne son 3ème Euro, cela juste après la Coupe du monde

    Alors ça commence à faire beaucoup…voire trop ! Heureusement qu’il nous reste encore Federer pour sauver l’honneur.

    Pour en revenir à l’Euro, j’avoue que je tenais pour les Pays-Bas 🙁 et j’espèrais que sans Puyol et Villa l’Espagne ne gagnerait pas à nouveau. Et pourtant, quand on regarde de plus près, force est de constater qu’ils sont vraiment les plus forts :
    Meilleure attaque 12 buts marqués + meilleure défense 1 but encaissé + meilleur gardien Casillas + meilleur défenseur Ramos + meilleur joueur de l’Euro Iniesta + meilleur buteur Torres.
    Alors oui, je comprends le ras-le-bol de Mouquin. Par contre, je ne suis pas d’accord avec lui sur ces 2 points :
    1) lorsqu’il dit que c’est grâce à l’aide des arbitres que les espagnols gagnent les titres.
    Excepté sur l’action du tirage de maillot de Busquets contre la Croatie (difficile à voir pour l’arbitre), la Roja n’a bénéficié d’aucun autre avantage durant ses 6 matchs.

    2) lorsqu’il dit que la finale n’était pas une belle affiche, et n’a pas été un beau match.
    Cette affiche était magnifique entre les 2 derniers champions du monde, c’étaient les deux meilleures équipes de l’Euro. Le match a été carrément somptueux, le niveau technique était très élevé.
    A part les italiens, Mouquin doit certainement être le seul à s’être ennuyé lors de cette finale, car les espagnols ont administré une leçon de football, un vrai récital de beau jeu.

    Mouquin, je suis comme toi, j’en ai marre de toujours voir gagner les espagnols, mais il convient de rester objectif et de reconnaître qu’ils sont actuellement les meilleurs.
    Et tôt ou tard, ça sera le tour d’une autre nation de dominer le monde.

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