Qui pour entraîner le FC Sion ?

Victor Munoz a fini de packter ses valises hier soir en deuxième mi-temps pendant que le despote dirigeait son équipe à sa place. Le sketch de Thoune apparaît clairement comme une mutinerie. Alors que le licenciement devrait intervenir avant ce soir, qui pourrait bien remplacer l’Espagnol à la barre ?

Gennaro Gattuso

Rino prend les choses en mains. Lassé des lopettes sédunoises, le bouillant Rital enfile le costume d’entraîneur une fois pour toute et laisse de côtés des crampons qui commencent à lui faire mal aux orteils.
Aux entrainements, telle une bête, il dégomme les fainéants, allume les bouillants et transpire encore plus que lorsqu’il était joueur. Fini les balades au soleil du côté d’Octodure trois fois par semaine. Gennaro planifie trois entraînements par jour dont le premier à 5h30.
Pour les matchs, il enfile un costume Prada et dirige tel un maestro depuis la banquette. Il compense son manque de maturité tactique par des gueulées répétées et un sens inné pour motiver ses joueurs. Il enfile même le short à deux reprises pour se rappeler aux bons souvenirs. Cependant, après trois expulsions du banc en sept matchs, CC décide de se séparer du Transalpin auquel il avait refilé un contrat de 5 ans renouvelable automatiquement. Pas grave, les M-21 sont disponible depuis que Decastel a définitivement claqué la porte.

Arsène Wenger

Après une nouvelle saison blanche, la septième de suite, le board des Gunners en a assez du théoricien alsacien et le licencie. CC voit une occasion en or d’engager enfin un entraîneur de renom. Il lui fait signer un bail de 7 ans avec le contrat le plus juteux de Super League. Les médias sont surpris de voir le Français accepter. «Oui mais à une condition, que Christian Jeanpierre soit mon adjoint» rétorque Arsène. CC se plie !
Dès son arrivée, Wenger vire tous les joueurs de plus de 27 ans. Il les remplace par des jeunes du club. Il envoie Chassot en prospection dans toutes les régions du monde afin de dénicher des nouvelles pépites. Sur le terrain, c’est pourtant plus compliqué ! La moyenne d’âge est abaissée à 19,7 ans et le manque d’expérience se fait sentir.
En fin de saison, Sion échoue dans sa conquête du titre et perd en finale de Coupe. Après de longues délibérations avec lui-même, CC décide de mettre fin au règne d’Arsène sur le banc valaisan. Après 3 mois d’efforts, Wenger est licencié. Il reprend cependant les M-13 car son contrat ne peut pas être rompu.


Le cirque made in CC…

Rolf Fringer

Le stratège roux reprend l’équipe comme bien d’autres avant lui. Il est plein d’espoirs et croit que Sion peut encore accrocher le titre malgré le retard accumulé sur le géant pharma et les sauterelles pubères. Il inculque rapidement une philosophie saine et le jeu est au rendez-vous. La mécanique sédunoise est huilée et les victoires s’enchaînent. Sion remonte lentement mais sûrement et les espoirs de titre deviennent une réalité.
Cependant, lors de la dernière journée. Sion s’incline face au FC Zurich devant 18’000 personnes à Tourbillon sur un but contre son camp de Bühler. La déception est énorme ! Rolf, qui avait signé un contrat à la performance avec comme clause de renouvellement l’obtention du titre, décide de partir bien que le club lui propose un nouveau bail dans des conditions similaires. Lui préfère un contrat longue durée…
Il ne tarde pas à signer du côté d’Aarau qui est remonté en Super League et qui lui offre un contrat de 4 ans et les clés de la direction sportive sans ingérence. Aarau est européen deux ans après au nez et à la barbe de l’équipe valaisanne entraînée alors par Fredéric Chassot.

Nestor Clausen

Le seul entraîneur avec lequel le peuple valaisan a rêvé ces dernières années revient au club dans une grandiose opération communication. CC déclare : «Pas besoin de baisser le pantalone cette fois, je me tiendrai à distance». Nestor revient au 4-2-3-1 qu’il affectionne tant et relance la machine grippée depuis Noël.
Sion développe le jeu dont toutes les équipes rêvent en Europe. Passes courtes, usage des couloirs, défense solide, réalisme devant le but : tout est au rendez-vous, mêmes les résultats ! Sion est près du doublé puisqu’il a comblé son retard sur la tête du classement et affronte Thoune en finale de Coupe. CC ne descend plus dans les vestiaires et ne se mêle de rien à part des interviews au Matin.
Cependant, après un défaite mortifiante face à Lausanne, Constantin remet en cause un choix tactique de l’Argentin qui n’apprécie guère les conseils avisés de Christian. Il démissionne sur le champ déclarant : «Jé baisse pas le pantalone deux fois». Sion échoue dans sa quête du titre mais remporte la Coupe après prolongations.

Christian Constantin

Qui d’autre pour entraîner Sion que celui qui le fait en coulisse depuis 10 ans bientôt ? CC déclare : «Quand la Ferrari n’avance plus, il faut savoir demander des pièces à Maranello plutôt que de bricoler au garage de Champsec !». Il prend les rênes de l’équipe et «fait boire des ânes qui n’ont pas soif».
Les résultats ne tardent pas et Sion se qualifie pour la finale de Coupe. En championnat par contre, l’équipe continue sa lente agonie. Le jeu se dégrade : «J’ai une mécanique pour rouler à 170 km/h mais la boîte à vitesse est bloquée depuis Noël» déclare le poète du coude du Rhône dans une interview à Canal 9.
La Coupe apparaît comme la seule chance de sauver une nouvelle saison de déception. Alors que Zermatten prête ses diplômes (en cours d’obtention) à CC pour qu’il puisse s’asseoir sur le banc, le peuple est tendu avant d’aborder cette finale face à l’ogre thounois. Malgré une lutte héroïque, Sion s’incline 3-1 sur un triplé de Sadik… Moche ! CC se rétrograde président : «Quand tu veux utiliser tout le potentiel de la Ferrari dans la montée au Bourg, faut savoir la confier à des pilotes experts».  Il laisse les clés du vestiaire au tandem Chassot –Zermatten.

Écrit par Ernest Shackleton

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10 Commentaires

  1. Fringer et Wenger c’est pour la rime finale, ou bien? C’est clair que ça rime à rien. De toute façon Rino aura l’oreillette branchée sur CC. Et si ça marche pas, y a Berlusconi qui est libre.
    Quant à Cédric, y fait quoi sur ce blog? Y pue à distance le mec….

  2. Oh mais le niveau…quand je m’ennuie, je viens faire un tour sur « carton rouge ». J’en ressors avec un moral d’enfer, je ne compte pas les moutons mais les abrutis et on en rigole ensuite entre amis, franchement cool et gratis en plus

  3. Je pense que le flic de Sion, entraîneur de juniors, qui a été pincé pour pédophilie pourrait postuler. Si il se met à tripoter les couilles des joueurs, on sera au moins sûr qu’ils en ont! Ce qui serait presque un scoop!

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